• Publications
  • Le journal
    • L’Équipe
    • Historique
    • Distinctions
  • Abonnements & membres
  • Annoncez avec nous
  • Contactez-nous
Journal le Trait d'Union du Nord
  • Publications
  • Le journal
    • L’Équipe
    • Historique
    • Distinctions
  • Abonnements & membres
  • Annoncez avec nous
  • Contactez-nous
  • Toutes les publications
  • Navettage aérien

  • La Coop Metro réduit ses heures

    Pénurie de main-d’œuvre

    La Coop Metro réduit ses heures

  • Le navettage aérien affecterait le moral

    Santé mentale

    Le navettage aérien affecterait le moral

Navettage aérien

La Coop Metro réduit ses heures

Pénurie de main-d’œuvre

La Coop Metro réduit ses heures

Le navettage aérien affecterait le moral

Santé mentale

Le navettage aérien affecterait le moral

Pénurie de main-d’œuvre

La Coop Metro réduit ses heures

par Éric Cyr

Le seul marché d’alimentation à Fermont est contraint de réduire ses heures d’ouverture et est fermé une journée par semaine, depuis le 14 septembre dernier, à cause de la pénurie de main-d’œuvre qui touche plusieurs sphères d’activités et qui freine certains secteurs de l’économie locale.

Coop Metro, Karim Khimjee, cette décision longuement mûrie s’avérait malheureusement nécessaire compte tenu du contexte actuel de pénurie de personnel, qui est intimement lié au manque de logements, qui sévit localement. Ces deux problèmes majeurs minent l’épicier, mais aussi des organismes et des petites entreprises d’ici tout comme d’autres services essentiels notamment le Centre de la petite enfance Le Mur-mûr.

Inévitable restructuration

« C’est après avoir consulté le président du conseil d’administration de la coopérative et la direction de l’entreprise de distribution alimentaire Metro, dont nous affichons la bannière, que nous avons choisi cette option, que nous espérons temporaire, qui s’imposait considérant les circonstances. La journée du mardi a été retenue, car cela aura moins d’impact sur nos employés à temps partiel et notre service de livraison », confie M. Khimjee, qui fait valoir que huit postes à temps plein sont à combler, ce qui équivaut à un total de 320 heures par semaine. Ce dernier explique que les gérants et lui-même doivent prendre des bouchées doubles depuis un bon moment déjà et que la fatigue accumulée se fait sentir. « Ce n’est pas de gaieté de cœur que nous avons dû nous résoudre à remanier l’horaire de travail, cela nous attriste de devoir en arriver là, mais il fallait agir et ne pas attendre de perdre du personnel de gestion pour des raisons d’épuisement professionnel. »

M. Khimjee a déjà interpelé les décideurs politiques afin que les élus aident la communauté à résoudre la situation problématique : « Il y a d’abord eu une concertation des intervenants du milieu afin d’envisager des solutions, mais rien de concret n’en est ressorti. Nous avons eu des discussions avec la direction de la municipalité au sujet de ces problématiques et nous attendons avec impatience leurs propositions. »

Un mal sous-jacent

L’administrateur considère que le marché ne constitue pas un problème puisqu’il y a une forte demande pour les produits alimentaires, mais qu’il existe une surenchère dans le domaine de l’embauche dans la région et que le phénomène est directement imputable au travail par navettage aérien (fly-in/fly-out) qui nuit grandement à l’épanouissement du milieu et à l’établissement de nouvelles familles sur place contribuant ainsi à une dévitalisation communautaire et sociale et dont les effets se font sentir « jusque dans votre panier d’épicerie ». M. Khimjee conclut : « On ne se mettra pas la tête dans le sable. J’ai hâte que la haute direction des minières prenne conscience de l’impact de leurs décisions qui affectent la vie fermontoise et tente de remédier aux inconvénients qu’elles occasionnent. »

La direction de la Coop Metro demande à sa clientèle de faire preuve de compréhension et de continuer d’appuyer le commerce local malgré le contexte difficile.

Partager

Publié le 20 septembre, 2021, dans la publication : Numéro_15 Volume 39

  • Alimentation
  • Coop Metro
  • Coopérative alimentaire
  • économie
  • Épicier
  • Fermont
  • Navettage aérien
  • Pénurie de logements
  • Pénurie de main-d'oeuvre

Publié sur le site le 20 septembre 2021

  • Publication précédente
  • Prochaine publication

Santé mentale

Le navettage aérien affecterait le moral

par Éric Cyr

Le système de navettes aériennes instauré par plusieurs entreprises minières qui favorisent cette approche pour des raisons pratiques afin de transporter des travailleurs et contribuer à fournir un bassin de main-d’œuvre spécialisé dans le domaine minier notamment dans le nord du Québec et au Labrador contribuerait à accentuer la détresse psychologique chez plusieurs de ces employés selon une étude de l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) « Fly-in/fly-out et santé psychologique au travail dans les mines : une recension des écrits ».

Prévalence des troubles psychologiques

L’intérêt actuel de l’industrie et du gouvernement concernant le développement minier sur le territoire québécois a incité l’INSPQ à étudier les activités qui y sont associées et leurs répercussions sanitaires. Il ressort de ce collationnement relatif au phénomène que le fly-in/fly-out pourrait être une source de problèmes de santé psychologiques. Cette pratique étant encore relativement peu fréquente au Québec. L’INSPQ s’est donc penché sur la question en se basant sur plusieurs documents scientifiques traitant principalement de l’Australie, où ce mode de gestion minière existe depuis les années 1970, ainsi que sur une thèse universitaire produite en Ontario. Les constats qui émergent de ces études sont pertinents et similaires à ce qui est observé au Québec.

Des travailleurs épuisés

Plusieurs problèmes sévissent dans une forte proportion au sein de cet essaim de travailleurs utilisant ce mode de transport particulier. Selon ces analyses, les travailleurs non résidents sont notamment enclins à une fatigue excessive occasionnant de l’irritabilité et associée aux longues heures de travail quotidien et aux courtes périodes de récupération entre les quarts de travail et qui sont considérées comme un des principaux enjeux en matière de santé et de sécurité au travail. Un certain épuisement serait de plus causé par des cycles où le nombre de jours de travail consécutif dépasse celui des jours de repos (21/14 ou 14/7), ce qui n’est habituellement pas le cas dans la région qui favorise plutôt le schéma 14/14. L’INSPQ a constaté que plus le ratio entre la période de travail et la période de congé est élevé, plus les travailleurs sont à risque de subir un trouble de santé psychologique sévère pouvant même s’orienter vers la dépression et le suicide. Des troubles de sommeil surviennent aussi dans une vaste majorité des cas. Le recours à l’alcool et aux drogues serait également une béquille utilisée par certains travailleurs pour les aider à dormir et à résister au stress et cette consommation serait plus élevée que dans d’autres corps d’emploi.

Isolement

Autre préoccupation importante, les difficultés à concilier le travail et la vie personnelle et familiale, situation engendrée par ce mode de vie nomade très singulier qui comporte de longues et fréquentes périodes d’éloignement de la résidence et du noyau social (famille, proches, amis). Cette condition peut également contribuer à accentuer le sentiment d’isolement, à une diminution du bien-être psychologique, et occasionner des inquiétudes et des conflits conjugaux relatifs à la difficulté de conserver une routine de vie stable et à l’incapacité de participer activement à la vie familiale. Certains célibataires ont pour leur part exprimé des difficultés à maintenir des relations personnelles, ce qui contribuerait à dégrader leur vie sociale. Un point positif est que cette vie de bohème stimule une forme propre de soutien social entre collègues en raison de leur proximité durant de longues périodes et où ils veillent les uns sur les autres en se confiant leurs difficultés personnelles.

Perception

Le navettage aérien qui prend de l’ampleur suscite généralement une résistance du monde syndical et n’est pas toujours bien perçu par de nombreux habitants des localités minières nordiques de la région qui disposent de toutes les infrastructures nécessaires à la vie sur place. Certains citoyens se sentant parfois envahis par ces étrangers de passage qui selon eux ne s’intègrent pas au milieu et viennent s’enrichir sans pour autant contribuer à la vie communautaire, économique, sociale et sportive locale. Un sentiment de méfiance était d’ailleurs palpable durant la période du dernier boom minier où des résidents de ces communautés étaient plutôt rébarbatifs aux nouveaux arrivants migrateurs.

L’Australie a suggéré des solutions qui pourraient être transposées dans les mines québécoises notamment des pratiques organisationnelles stimulant une meilleure autonomie des travailleurs dans l’accomplissement de leurs tâches ainsi que l’instauration de mesures valorisant le soutien social comme le parrainage des nouveaux employés.

Pour prendre connaissance de l’étude complète :
https://www.inspq.qc.ca/sites/default/files/publications/2342_flyin_flyout_sante_psychologique_travail_mines.pdf

Une étudiante de l’Université du Québec en Outaouais, Geneviève Beauchemin, réalise actuellement un sondage sur l’impact du navettage aérien fly-in/fly-out à Fermont dans le cadre d’une recherche de maîtrise. Vous pouvez y répondre jusqu’au 20 avril au https://uqo.sondage.2.vu/fifo. Vous pouvez la contacter au 514 706-9297 ou par courriel : beag30@uqo.ca.

Partager

Publié le 16 avril, 2018, dans la publication : Numéro 07 Volume 36

  • FIFO
  • Fly-in/fly-out
  • INSPQ
  • Navettage aérien
  • Navettes aériennes
  • Problèmes spychologiques
  • Santé mentale
  • Travailleurs aéroportés
  • Travailleurs migrateurs
  • Travailleurs non résidents

Publié sur le site le 16 avril 2018

  • Publication précédente
  • Prochaine publication
Journal le Trait d'Union du Nord
  • Contactez-nous
  • Devenez membre
  • Annoncer avec nous
  • Le journal
  • L’Équipe
  • Historique
  • Distinctions
  • M’inscrire à l’infolettre

Le journal est membre :

  • de l'Association des médias écrits communautaires du Québec (AMECQ) et
  • du Conseil de la culture et des communications de la Côte-Nord (CRCCCN).

La conception de ce site Web s'inscrit de dans le cadre de la mise en oeuvre du Plan culturel numérique du Québec (www.culturenumerique.mcc.gouv.qc.ca)

 

Le média écrit aimerait remercier tous ceux qui nous ont soutenus au cours des années et qui contribuent à la pérennité de ses activités :

  • Culture et Communications Québec
  • Association des médias écrits communautaires du Québec (AMECQ)
  • MRC de Caniapiscau
  • Ville de Fermont
  • ArcelorMittal Exploitation Minière Canada
© Journal le Trait d'Union du Nord, Tous droits réservés.
Conception mamarmite
Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site web. Si vous continuez à utiliser ce site, nous supposerons que vous en êtes satisfait.