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    Pont à Tadoussac

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    L’économie locale

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Économie locale

En attendant les prochaines études…

Pont à Tadoussac

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C’est mieux ailleurs…

Pont à Tadoussac

En attendant les prochaines études…

par Éric Cyr

Les deux nouvelles études relatives à l’éventuelle érection d’un pont qui enjamberait l’embouchure de la rivière Saguenay entre Tadoussac et Baie-Sainte-Catherine, commandées par le gouvernement Legault (les 15e et 16e à ce sujet depuis 1973) et qui devaient être dévoilées en 2023 ne seront finalement pas divulguées avant 2024.

Ce retard concernant l’étude d’opportunité et celle sur les impacts socio-économiques, a été annoncé au début septembre par l’adjoint gouvernemental à la ministre québécoise des Transports, le député caquiste de la circonscription de René-Lévesque sur la Côte-Nord, Yves Montigny, qui affirmait pourtant, en avril dernier, lors d’un point de presse à Baie-Comeau que les études concernant un projet de pont qui relierait Tadoussac et Baie-Sainte-Catherine seraient révélées en 2023.

La Coalition Union 138 (CU138), qui milite en faveur du désenclavement de la Côte-Nord et qui fait partie du comité de liaison relatif au projet, a été informée en juin de l’évolution des dossiers en cours par l’équipe des grands projets de l’Est-du-Québec du ministère des Transports et de la Mobilité durable (MTMD). Le porte-parole de la CU138, Guillaume Tremblay, n’en démord pas et est convaincu de la nécessité et de la pertinence de construire un lien routier fixe entre les deux rives surtout si l’on considère les frais récurrents associés aux traversiers.

Selon ce dernier, cette intention constitue une priorité régionale. « Bien que les études additionnelles annoncées par les responsables exercent notre patience, il n’en demeure pas moins que les explications apportées sont justifiables et compréhensibles. Les démarches supplémentaires et nécessaires à l’étude concernent principalement les préoccupations exprimées par le milieu local. La volonté d’être consciencieux, qui semble être démontrée par l’équipe du MTMD, est souhaitable puisqu’il est important d’aller au fond des choses pour obtenir un résultat clair et précis, car au moment de la prise de décision le gouvernement au pouvoir ne pourra se servir du manque d’informations comme prétexte à l’immobilisme et en tant que défaite pour éviter de s’engager envers la construction d’un pont. »

La CU138 considère que les fréquentes interruptions de la liaison par traversiers à cet endroit, qui sont engendrées par le manque de main-d’œuvre et les bris, constituent une problématique sérieuse et que le service maritime actuel a atteint ses limites à tous les niveaux.

Le PQ ne change pas son fusil d’épaule

Le Parti québécois (PQ) n’a pas changé d’opinion et considère qu’il existe deux différences majeures entre le projet avorté puis ressuscité par la Coalition avenir Québec (CAQ) de troisième lien entre Québec et Lévis, qui en fait en est un quatrième si l’on considère le traversier, et celui d’un pont entre Tadoussac et Baie-Sainte-Catherine puisque dans le cas du projet de pont qui désenclaverait le territoire nord-côtier pas moins de 14 études ont été réalisées à ce jour et l’on remet sans cesse sa construction à plus tard sans raison valable.

Un besoin évident

Selon le PQ, jamais le projet n’a paru aussi nécessaire que maintenant : le manque de personnel et les ennuis mécaniques contraignent la Société des traversiers du Québec (STQ) à modifier sans cesse et inopinément son offre de service, les files d’attente sont de plus en plus longues, et l’économie de la Côte-Nord en souffre. De plus, il ne faut pas négliger l’aspect environnemental. Un traversier, c’est polluant. Et celui entre Tadoussac et Baie-Sainte-Catherine, qui effectue de très nombreuses traversées annuelles, passe à un endroit stratégique pour les bélugas. Un pont aurait de multiples avantages. La Côte-Nord serait désenclavée et l’économie locale stimulée.

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Publié le 16 octobre, 2023, dans la publication : Numéro_17 Volume_41

  • Coalition avenir Québec
  • Coalition Union 138
  • Construction
  • Côte-Nord
  • Désenclavement
  • Économie locale
  • Manque de main-d’œuvre
  • Parti québecois
  • Pont à Tadoussac
  • Rivière Saguenay
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  • Tadoussac et Baie-Sainte-Catherine
  • Territoire nord-côtier
  • Traversier

Publié sur le site le 16 octobre 2023

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L’économie locale

C’est mieux ailleurs…

par Éric Cyr

Certaines minières de la région établies en sol québécois semblent souvent favoriser les entreprises de l’extérieur de la région au détriment des commerces locaux qui, à quelques exceptions près, tirent le diable par la queue et qui subissent les contrecoups de telles décisions.

Plusieurs commerces fermontois ont de la difficulté à maintenir leurs activités à long terme. La pénurie de main-d’œuvre peut être un facteur dans cette équation, mais pas seulement cela. À titre d’exemple L’Authentique Bistro, l’un des deux seuls restaurants ouverts à l’année, adjacent à l’Hôtel Fermont, a mis la clé dans la porte récemment.

Laver son linge sale

Minerai de fer Québec (MFQ), filiale de Champion, ne semble pas non plus très enclin à prioriser les commerces locaux puisque cette société vient d’abandonner le service de nettoyeur de Fermont avec qui elle faisait affaire depuis plusieurs mois, pour se tourner vers Baie-Comeau tout comme l’autre minière qui a déjà fait de même.

Nettoyeur en péril

Le directeur général de la Coop Metro qui administre en parallèle la blanchisserie fermontoise, Karim Khimjee, confie que ces décisions déplorables viennent menacer l’existence même du nettoyeur, le seul dans la région, qui attire également une clientèle du Labrador. « On vient d’investir 10 000 $ pour la mise à jour de nos équipements et un contrat important qui avait été prévu pour l’achat de nouvelles machines à laver a dû être annulé à la dernière minute à la suite du désintérêt de MFQ, qui a indiqué de façon subite que dorénavant l’entreprise ne souhaitait plus faire affaire avec nous en transmettant un simple avis de 24 heures sans aucune raison valable. »

Visiblement très déçu de ce volte-face des minières, ce dernier poursuit : « L’appui aux entreprises locales est grandement apprécié et contribue à assurer la vitalité du milieu. »

M. Khimjee précise qu’une employée très motivée qui apprécie son travail devra se contenter à l’avenir d’un horaire considérablement réduit et d’un poste à mi-temps. Les heures d’ouverture seront diminuées à un maigre 15 heures/semaine au lieu du 40 heures préalable. « Si la tendance se maintient et sans une meilleure disposition des minières, le service pourrait malheureusement être voué à disparaître après de nombreuses années d’opération. »

Le maire de Fermont, Martin St-Laurent, est au courant du dossier et tente de sensibiliser les principaux intervenants à l’importance de favoriser les entreprises d’ici.

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Publié le 10 septembre, 2018, dans la publication : Numéro 14 Volume 36

  • ArcelorMittal
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  • Nettoyeur de La Place

Publié sur le site le 10 septembre 2018

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