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    Route nationale 389

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Route nationale 389

Collision entre un train et un poids lourd

par Éric Cyr

Une collision entre une locomotive et un camion semi-remorque à benne basculante effectuant du rechargement granulaire est survenue, le 5 juin 2022 vers 12h30, à un passage à niveau au kilomètre 526 de la route nationale 389 dans le tronçon routier situé entre les mines de Fire Lake et du Mont-Wright forçant la fermeture complète du lien interprovincial sur plus de 200 kilomètres durant près de quatre heures.

On ne dénombre qu’un blessé le conducteur du poids lourd qui a été transporté en ambulance au Centre de santé de Fermont. Selon la Sûreté du Québec, malgré une bonne frousse, ce dernier n’a heureusement subi que des blessures mineures. Le chef de train a aussi été quelque peu ébranlé. Les autorités policières expliquent que le camionneur-artisan se serait engagé et aurait commencé à traverser la voie ferrée alors que le feu rouge clignotait juste avant que la barrière signalant l’arrivée d’un train ne se mette à s’abaisser. Le chauffeur a effectué in extremis une manœuvre en marche arrière (à reculons) afin de tenter de se sortir de cette fâcheuse posture, mais, peine perdue, il n’a pas eu le temps de dégager complètement les rails et le train de minerai de fer vide circulant en direction nord a percuté le devant du camion-benne qui retournait dans le secteur de Fermont pour aller récupérer un nouveau chargement de terre. À la suite de l’impact, les wagons du train ont dû être détachés afin de séparer le convoi en deux pour libérer l’intersection et dégager le camion. Une équipe d’ArcelorMittal a été transportée sur les lieux en hélicoptère afin de constater les dégâts, de réparer les bris et de relayer l’équipe sur place. Le camion a par la suite été remorqué. La minière a indiqué que le passage à niveau à cet endroit est muni d’une signalisation complète et qu’une enquête est en cours afin de déterminer la chronologie de l’événement.

Ce tronçon problématique, qui comporte 11 passages à niveau et qui ne respecte pas les normes minimales de sécurité routière, devrait être contourné d’ici 2025 selon les prévisions de Transports Québec.

Trois accidents de camions en une semaine

Selon Transports Québec deux autres accidents impliquant des poids lourds sont survenus sur la route 389. Le premier, le 12 juin, une sortie de route d’un camion au kilomètre 126 n’a occasionné aucune entrave. Le lendemain, le 13 juin, une collision entre un camion transportant des billots de bois et une camionnette vers le kilomètre 45 a nécessité une circulation en alternance durant quelques heures afin de retirer le camion et les débris entravant la route.

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Publié le 20 juin, 2022, dans la publication : Numéro_12 Volume 40

  • ArcelorMittal
  • Camion
  • Chemin de fer
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  • Fermont
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  • Nord-du-Québec
  • Route nationale 389
  • Train

Publié sur le site le 16 juin 2022

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Chambre de commerce Fermont

Une AGA dynamique et constructive

par Éric Cyr

Source photo : ArcelorMittal

La Chambre de commerce de Fermont, qui vise principalement à assurer une représentativité des entreprises et des différents secteurs d’affaires du milieu pour assurer le dynamisme de l’économie fermontoise, a tenu son Assemblée générale annuelle (AGA) sur la plateforme numérique Zoom, le 24 février dernier. Une quinzaine de participants incluant la directrice générale, Mélissa Gauthier, et la présidente, Marie-Claude Nolet, ainsi que des représentants d’entreprises et d’industries locales y ont pris part. Le commerce invité à présenter ses activités cette année était Pigment Design Solutions.

La directrice générale, Mélissa Gauthier confie : « L’Assemblée générale 2020-2021 s’est très bien déroulée. Nous sommes très heureux de la participation des membres. Les discussions ont donné lieu à de beaux échanges sur les enjeux du milieu et d’excellentes idées nous ont été proposées. Nous sommes également fiers d’annoncer que les 11 postes d’administrateurs sont maintenant pourvus. »

Bilan annuel

Afin d’assurer une meilleure visibilité et de fournir une vitrine à ses membres, la Chambre de commerce de Fermont travaille actuellement à la construction d’un site internet tout en poursuivant la promotion de sa mission. L’organisation économique s’est investie dans plusieurs projets durant l’année notamment en orchestrant une campagne d’achat local « Mes achats à quelques pas » qui fut un grand succès, à la mi-novembre, si l’on considère l’avis des commerçants et la grande participation aux tirages. Cette initiative, qui pourrait être reproduite à l’automne, a permis de souligner l’importance d’acheter localement. L’association d’affaires regroupant des intervenants de différentes sphères d’activités a également participé activement, en novembre, à la Semaine entrepreneuriale chapeautée par la MRC de Caniapiscau. D’autres démarches de concert avec la MRC sont actuellement en branle et la collaboration entre les deux instances pourrait permettre notamment de former un comité de transport pour aider les commerçants à réduire leurs coûts de livraisons en se regroupant. L’aménagement éventuel d’un espace communautaire de travail collaboratif dans le mur-écran est aussi envisagé afin de permettre à des entrepreneurs autonomes d’avoir accès à des équipements partagés comme des ordinateurs, des photocopieurs, des télécopieurs, etc. Plusieurs autres idées devraient se concrétiser prochainement comme des déjeuners-causeries pour les membres.

Mme Gauthier est très heureuse de compter ArcelorMittal comme premier grand partenaire de la Chambre de commerce de Fermont : « Ce partenariat nous permettra de poursuivre la réalisation de notre mission. De la réalisation de campagnes de promotion de l’achat local à l’organisation d’événements destinés à soutenir l’économie locale et à représenter nos membres, l’implication de ce partenaire majeur démontre l’importance de l’outil que constitue la Chambre de commerce pour le milieu fermontois. »

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Publié le 14 mars, 2022, dans la publication : Numéro_5 Volume 40

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Publié sur le site le 14 mars 2022

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Cancer Fermont

Un cadeau de Noël qui fait du bien

par Éric Cyr

Sur la photo : le président et fondateur de Cancer Fermont, Denis Grenier, et le directeur, Services partagés, Habitations et communauté d’ ArcelorMittal Exploitation minière Canada, Martin Thibault. Source photo : Kathleen Dubé

ArcelorMittal Mines et Infrastructure Canada a remis, le 13 décembre 2021, un montant de 25 000 $ à l’organisme caritatif Cancer Fermont. ArcelorMittal devient ainsi un grand partenaire de l’œuvre de bienfaisance, dont la mission est d’accompagner les Fermontois atteints d’un cancer, d’offrir un apport financier direct, en plus de leur venir en aide pendant et après leurs traitements.

Monsieur Mobwano : « Nous sommes touchés par la mission de Cancer Fermont et par l’engagement communautaire exceptionnel de son fondateur, M. Denis Grenier. C’est un honneur pour ArcelorMittal de joindre ses efforts à ceux de ce pilier de la communauté fermontoise et d’appuyer son dévouement à la cause. Nous espérons que notre soutien permettra à Cancer Fermont de continuer d’accompagner les personnes atteintes d’un cancer avec toute la bienveillance et l’humanité qu’on leur connaît », a déclaré le président et chef de la direction d’ArcelorMittal Exploitation minière Canada, Mapi Mobwano, qui était à Fermont pour l’occasion.

Appui notable

Le président fondateur de Cancer Fermont, Denis Grenier, est extrêmement heureux de cet élan de générosité de la part d’ArcelorMittal qui adhère ainsi à la mission de l’organisme en contribuant à aider les personnes aux prises avec le cancer et leur famille en leur fournissant un appui financier qui favorise une réduction du stress en ces moments difficiles. M. Grenier souligne que cette participation majeure est d’autant plus appréciable dans le contexte pandémique actuel qui a malheureusement contribué à annuler la plupart des initiatives de levées de fonds en raison des mesures sanitaires imposées par les autorités.

« Je remercie, en mon nom personnel et au nom de l’équipe de bénévoles de Cancer Fermont, M. Mobwano et ArcelorMittal de ce geste altruiste témoignant de leur soutien important pour notre organisme. Je suis très enthousiaste de cette généreuse contribution pécuniaire qui contribuera à assurer la continuité des services offerts localement par Cancer Fermont et auxquels sont admissibles les employés d’ArcelorMittal qui constituent la majorité de la clientèle desservie par notre association. Merci de ce don appréciable ! »

Concept exclusif

L’aventure de Cancer Fermont a commencé en octobre 2005 et l’organisation poursuit son essor depuis maintenant 16 ans. Des bénévoles consacrent de l’énergie et de leur temps aux personnes vivant avec le cancer en les soutenant moralement et financièrement durant cette épreuve. L’œuvre de charité offre une aide substantielle et fait preuve de flexibilité en s’adaptant aux nombreux besoins des bénéficiaires victimes de cette maladie. Cancer Fermont a remis plus d’un million de dollars à des Fermontois aux prises avec le cancer et à leurs proches depuis sa fondation. Cette action est unique en son genre au pays puisque les dons ne servent pas à financer la recherche ou de l’équipement comme c’est généralement le cas, mais ils sont plutôt distribués aux malades ainsi qu’à leurs familles afin de les aider à surmonter cette épreuve. Ce caractère singulier a été remarqué puisque Cancer Fermont a obtenu de prestigieuses distinctions et une reconnaissance nationale.

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Publié le 13 décembre, 2021, dans la publication : Numéro_21 Volume 39

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Publié sur le site le 13 décembre 2021

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ArcelorMittal

Investissements majeurs à Port-Cartier

par Éric Cyr

Source photo : Facebook François Legault. Légende photo de gauche à droite : le chef de la direction du groupe ArcelorMittal, Aditya Mittal, le premier ministre du Québec, François Legault, et le président et PDG d’AMEM, Mapi Mobwano, lors de la CoP 26 à Glasgow en Écosse.

Québec et ArcelorMittal s’allient dans un projet qui réduira les émissions de gaz à effet de serre (GES) de façon importante à l’usine de bouletage de Port-Cartier sur la Côte-Nord et à travers le monde. L’entreprise va investir 205 millions de dollars pour modifier son procédé industriel afin d’y produire uniquement des boulettes de fer à réduction directe à compter de 2025. À cette fin, la multinationale bénéficiera d’un montant de 80 M$ du Programme d’aide financière à l’investissement pour les consommateurs de grande puissance offert par le gouvernement du Québec.

Le premier ministre du Québec, François Legault, en a fait l’annonce, le 3 novembre dernier, en compagnie du chef de la direction du groupe ArcelorMittal, Aditya Mittal, et du président et chef de la direction (PDG) d’ArcelorMittal Exploitation minière Canada (AMEM), Mapi Mobwano, en marge de la 26e Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CoP 26) qui se tenait à Glasgow en Écosse. Le chef de l’État québécois confie : « Je suis très content d’annoncer que le gouvernement du Québec va contribuer à un projet de 205 M$ d’ArcelorMittal pour augmenter la production d’acier vert. La participation du Québec va être un rabais d’électricité d’environ 80 M$. Ça va permettre de réduire les GES de l’usine d’ArcelorMittal à Port-Cartier et ça va surtout permettre de produire au Québec un matériau stratégique pour diminuer les émissions de l’industrie de l’acier au niveau mondial. L’usine à Port-Cartier va maintenant dédier toute sa capacité de production à des boulettes qui ont une teneur plus élevée en fer. »

M. Legault poursuit : « Ça montre qu’au Québec, on peut à la fois réduire nos émissions de GES et aider le reste de la planète à faire de même. Avec ce projet, l’usine de Port-Cartier va devenir l’un des plus grands producteurs de boulettes de fer à réduction directe au monde. Le marché se dirige de plus en plus vers cette technologie. On s’assure donc qu’ArcelorMittal va continuer de créer de la richesse sur la Côte-Nord pour longtemps. On positionne nos régions au cœur de l’économie verte de demain. Je pense aussi que ça envoie aussi un message très clair aux grandes entreprises qui s’intéressent au Québec. Le Québec a tout ce qu’il faut pour être une terre d’accueil idéale pour l’économie verte. On peut offrir de l’énergie propre à un prix très compétitif. On a une expertise grandissante dans les domaines des transports électriques, des batteries, de l’hydrogène vert et de l’aluminium vert. Notre gouvernement va continuer d’investir pour accélérer les choses. »

ArcelorMittal évalue que ce projet permettra d’abaisser ses émissions annuelles de GES de 200 000 tonnes d’équivalent CO2 (gaz carbonique ou dioxyde de carbone) au Québec à compter de 2025, ce qui représente une atténuation de 16 % des GES de l’usine. C’est l’équivalent de retirer 57 600 voitures des routes québécoises. Cette initiative va aussi permettre de comprimer les émissions des aciéries de 2,7 mégatonnes (Mt) de CO2 par année au pays et à l’international. C’est l’équivalent de plus de 778 000 voitures de moins sur les routes d’ici 2030.

Le PDG d’AMEM, Mapi Mobwano, est heureux de l’aboutissement de la démarche : « Nous sommes très fiers de lancer ce grand projet qui assurera la pertinence et la pérennité de notre usine de Port-Cartier pour l’ensemble des opérations du groupe ArcelorMittal. Les boulettes à réduction directe que nous y produirons à partir de 2025 contiennent une très faible teneur en silice et une haute teneur en fer. Elles constitueront un produit nettement stratégique dans le cadre de la décarbonisation entreprise par plusieurs aciéries qui convertissent leurs opérations vers des fours à arcs électriques, positionnant de ce fait notre usine comme une référence à l’échelle internationale. »

Pour mieux comprendre …

– Les boulettes à réduction directe sont utilisées dans le circuit de production de l’acier utilisant des fournaises à arcs électriques, qui requiert des intrants présentant une concentration élevée en fer et une faible présence de silice. Ce mode de fabrication est appelé à remplacer celui utilisant les hauts fourneaux qui est plus polluant. Ces boulettes d’oxyde de fer à basse teneur en silice sont hautement stratégiques, car elles sont utilisées par les aciéries qui se convertissent aux fours à arcs électriques pour réduire leurs émissions de GES. Cette transformation, entamée par plusieurs aciéries, nécessite une augmentation de l’approvisionnement en boulettes à réduction directe.

– Le projet d’investissement de 205 M$, destiné à une transformation du procédé à l’usine de bouletage de Port-Cartier, consiste à implanter un système de flottation qui permettra de réduire de manière importante la silice qui se trouve dans le concentré de fer et de produire une boulette de fer de très grande qualité.

– ArcelorMittal prévoit la création de près de 250 emplois (avec des pointes à 300 emplois) durant la construction qui devrait commencer à la mi-juin 2023 et se terminer à la fin de 2025. Une dizaine d’emplois permanents seront par la suite créés pour l’exploitation.

– La multinationale doit bénéficier du Programme d’aide financière à l’investissement pour les consommateurs de grande puissance offert par le gouvernement du Québec. Une fois le dossier complété, cette aide, sous la forme d’une réduction de ses coûts d’électricité, devrait s’élever à près de 80 M$. L’aide est sujette à une bonification si certains critères concernant la réduction de GES sont atteints.

– Le groupe ArcelorMittal vise la carboneutralité pour l’ensemble de ses activités internationales d’ici 2050.

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Publié le 15 novembre, 2021, dans la publication : Numéro_19 Volume 39

  • Acier vert
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  • Boulettes de fer
  • CoP26
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  • Gouvernement du Québec
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Publié sur le site le 15 novembre 2021

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ArcelorMittal

Un don de 600 000 $ à Port-Cartier

par Éric Cyr

Source photo : Stéphane Gendron. De gauche à droite sur la photo de la remise officielle du chèque : Michael LaBrie, d’ArcelorMittal, Natacha Thibeault, Simon Moreau et Laurencia Bond du CAB de Port-Cartier, Mapi Mobwano et Annie Paré, d’ArcelorMittal.

ArcelorMittal Mines et Infrastructure Canada a annoncé, le 21 octobre dernier, son soutien au Centre d’action bénévole (CAB) de Port-Cartier en s’engageant à titre de partenaire principal par un don de 600 000 $ en lien avec le projet d’un nouvel emplacement pour l’organisme multiclientèle à but non lucratif dans l’ancienne église Saint-Alexandre située dans la même localité.

« En

soutenant ce projet porteur, nous sommes fiers d’affirmer encore plus fortement notre volonté d’être une entreprise citoyenne engagée. Ce partenariat est d’une grande importance pour ArcelorMittal parce qu’il permettra de bonifier de façon durable la mission du Centre d’action bénévole de Port-Cartier et bénéficiera ainsi à toute la population locale », a déclaré le président et chef de la direction d’ArcelorMittal, Mapi Mobwano.

Prévu pour l’hiver 2023 et d’une valeur totale évaluée à 4 millions $, le projet permettra l’ajout de quatre nouveaux services à l’offre du CAB, soit un comptoir d’aide alimentaire et des salles de conservation, une salle adaptée pour un centre de jour, une cuisine participative à grande capacité, ainsi qu’une grande salle qui sera accessible aux entreprises et à la population de la région.

« Ce don est le plus important de toute l’histoire du Centre d’action bénévole de Port-Cartier et l’apport d’ArcelorMittal est d’une valeur inestimable pour la mission de notre organisme. L’envergure de ce partenariat représente surtout un énorme pas franchi dans la concrétisation de notre projet de relocalisation. Nous sommes très heureux de la confiance accordée par notre partenaire principal et nous espérons que cette annonce incitera d’autres leaders de la communauté locale à soutenir notre mission d’entraide », a déclaré la directrice générale du CAB, Laurencia Bond.

L’initiative prévoit aussi la réfection et la remise aux normes de l’ancienne église Saint-Alexandre, ce qui permettra la revitalisation des aspects historiques et patrimoniaux du bâtiment et en assurera la conservation pour les générations à venir. Organisée en collaboration avec le Conseil du patrimoine religieux du Québec (CPRQ), la démarche permettra de prodiguer une aide essentielle à la communauté locale et de mettre en valeur le patrimoine religieux de la région.

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Publié le 1 novembre, 2021, dans la publication : Numéro_18 Volume 39

  • Aide alimentaire
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  • CAB
  • Centre d’action bénévole
  • Centre de jour
  • Cuisine participative
  • Don
  • Entreprise citoyenne
  • Port-Cartier

Publié sur le site le 1 novembre 2021

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ArcelorMittal

Investir et s’investir

par Éric Cyr

Source photo : Pixabay

Immédiatement après la fin de la grève de ses employés syndiqués à Fermont et à Port-Cartier, ArcelorMittal a annoncé, le 17 juin dernier, son projet de construire de nouveaux locaux pour le centre de la petite enfance (CPE) Le Mur-mûr de Fermont et d’aménager les cours extérieures du CPE Touchatouille de Port-Cartier.

« ArcelorMittal est heureuse d’annoncer son projet de construire de nouveaux locaux pour le CPE Le Mur-mûr à Fermont, en plus de participer à l’aménagement des cours extérieures des deux installations du CPE Touchatouille de Port-Cartier », pouvait-on lire dans le communiqué transmis aux médias qui indiquait également que ces deux projets combinés devraient représenter des investissements communautaires de plus d’un million de dollars pour ArcelorMittal. L’objectif de l’entreprise était de démarrer officiellement les deux projets avant la fin de 2021.

Le président et chef de la direction d’ArcelorMittal Exploitation minière Canada, Mapi Mobwano, déclarait alors :
« Notre action dans le cadre de ces deux projets permettra d’accélérer la mise en place de ressources essentielles au mieux-être de nos communautés. Notre volonté claire d’être une organisation responsable est une fois de plus démontrée avec l’annonce de ces projets et nous nous réjouissons de pouvoir faire une différence dans la vie des familles d’ici. C’est une grande fierté de collaborer à des projets de revitalisation des villes où nous sommes implantés et nous continuerons de le faire pour assurer leur pérennité ».

Progression des réflexions

Selon la directrice des communications de la minière, Annie Paré, contactée le 24 septembre dernier : « Les parents et les éducatrices ont été consultés par un sondage afin de recueillir leurs opinions quant aux points importants à considérer dans le projet. Les échanges se poursuivent donc avec la Ville de Fermont et la direction générale du CPE pour élaborer le projet qui répondra le mieux aux besoins des familles. » Mme Paré explique que deux options sont envisagées en ce moment : la première est un site à proximité de l’endroit actuel et la seconde est un site qui demeurerait relié au mur-écran. En ce qui concerne le financement, cette dernière précise : « Il est cependant trop tôt pour statuer sur l’enveloppe budgétaire avec précision puisque plusieurs éléments sont en cours d’évaluation avec les différents intervenants. Nous poursuivons le travail et nous vous tiendrons informé des développements pertinents. »

Le maire de Fermont, Martin St-Laurent, explique l’évolution des discussions avec la compagnie et l’avancement des objectifs :
« La Ville de Fermont sera heureuse d’être partenaire dans le dossier. Une de nos ressources agit déjà à titre de facilitateur pour le projet. Nous sommes reconnaissants à ArcelorMittal de s’impliquer dans la communauté et de nous permettre de nous épanouir en tant que ville minière nordique modèle. Il est important de créer un milieu de vie complet et de qualité pour l’ensemble de la population résidant en permanence dans notre municipalité. »

Du côté du CPE fermontois, le conseil d’administration et la direction se réjouissent des avancées du projet ainsi que de la générosité et de la collaboration des partenaires locaux.

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Publié le 18 octobre, 2021, dans la publication : Numéro_17 Volume 39

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  • CPE Le Mur-mûr
  • CPE Touchatouille
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  • Port-Cartier
  • Ressources essentielles

Publié sur le site le 18 octobre 2021

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Fin de la grève chez ArcelorMittal

Contrat de travail de 4 ans sur la Côte-Nord

par Éric Cyr

À la suite de plusieurs assemblées ayant eu lieu, le 8 juin 2021, les 2500 membres de cinq sections locales du Syndicat des Métallos d’ArcelorMittal sur la Côte-Nord ont entériné, dans une très forte proportion, la seconde entente de principe négociée dans le cadre du renouvellement de leur convention collective, le 5 juin, entre leurs représentants et les dirigeants de l’entreprise minière. Cette décision met fin à la grève générale illimitée qui a été déclenchée par ces travailleurs, le 10 mai, ouvrant ainsi la porte à la reprise des activités.

« Je salue la détermination de nos membres et de leur comité de négociation. Leur unité et leur inébranlable solidarité, en pleine période de pandémie, ont fait la différence entre les premières offres reçues de l’employeur et ce nouveau contrat de travail qui profitera à toute la région. Je remercie l’ensemble des sections locales du Syndicat des Métallos au Québec pour leur solidarité envers les 2500 syndiqués de la Côte-Nord. Nos membres ont lutté pour obtenir le respect et ce message a été entendu par l’employeur », lance le coordonnateur régional des Métallos pour la région de la Côte-Nord, de la Gaspésie, du Bas-Saint-Laurent et des Îles-de-la-Madeleine, Nicolas Lapierre.

La richesse d’ici pour l’économie d’ici

Le nouveau contrat de travail est d’une durée de quatre ans. En considérant l’intégration au salaire de l’indemnité de vie chère, la nouvelle convention collective prévoit des augmentations salariales moyennes de plus de 3 % par année et des augmentations annuelles moyennes des prestations de retraite de 3,75 %. Les retraités actuels verront aussi leurs rentes être indexées de 1 à 3 %.

« Grâce à ce nouveau contrat de travail, nous estimons que les retombées économiques pour la région devraient atteindre 178 M$ pour les quatre prochaines années, soit une augmentation annuelle moyenne de 14 % dans l’apport à l’économie régionale. À travers cette lutte pour leurs conditions de travail, nos membres se sont aussi battus pour le tissu économique de la Côte-Nord et du Québec. Nous pouvons aujourd’hui être fiers de leur lutte », fait valoir le syndicaliste, Nicolas Lapierre.

La lutte des membres du Syndicat des Métallos pour que la richesse d’ici revienne à l’économie d’ici, thème du slogan rassembleur de la grève, aura porté ses fruits. En plus de voir l’employeur abandonner son projet d’horaire 14/14 pour les employés du chemin de fer à Port-Cartier, la prime nordique pour les travailleurs de Fermont grimpe de plus de 90 % pour se fixer à 1200 $ par mois en 2024, la prime de nuit augmente pour l’ensemble des salariés de 50 % et tous les travailleurs de Port-Cartier ou en navettage aérien (permanents non résidents) obtiennent la parité avec leurs collègues de Fermont en ce qui a trait au calcul des vacances.

Deux lettres d’entente s’annexant à ce nouveau contrat de travail témoignent de l’importance des gains obtenus par le Syndicat pour l’économie de la région et du Québec. La première lettre d’entente, intitulée « Contribution à la vitalité de la grande région de Port-Cartier », permet d’instaurer une prime annuelle de 1000 $ à 1200 $ pour tous les travailleurs habitant dans les localités de la Côte-Nord situées entre Baie-Trinité et Sept-Îles. La seconde permettra de créer un groupe de travail pour la mobilisation et la transformation d’ArcelorMittal. Celui-ci aura pour mandat de trouver des solutions aux nombreux enjeux évoqués par les travailleurs et leurs représentants durant la grève : le concentrateur aux installations de Mont-Wright, la santé et sécurité du travail, la main-d’œuvre et l’emploi local, la rénovation et l’entretien du parc immobilier à Fermont, les retombées économiques pour les fournisseurs locaux de biens et services, l’implication et l’initiative dans la communauté, le développement du sentiment d’appartenance, etc.

Selon la compagnie, la dernière ronde des négociations tenue en présence d’un conciliateur nommé par le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale a permis de régler les derniers points en suspens et de convenir d’un accord de principe. Le président et chef de la direction d’ArcelorMittal Exploitation minière Canada et président du comité de gestion d’ArcelorMittal Infrastructure Canada, Mapi Mobwano, qui a participé à ces derniers pourparlers confie. « Nous sommes heureux de tourner la page sur ce conflit. Les dernières semaines ont marqué un temps d’arrêt pour nous permettre de repartir ensemble sur des bases nouvelles. Nous avons hâte d’accueillir à nouveau nos employés et je les assure personnellement de mon engagement, ainsi que celui de tous les gestionnaires et membres de la direction, envers un environnement de travail sain et sécuritaire où le respect mutuel devra primer. » La minière considère que la nouvelle convention collective assurera une stabilité tant aux employés qu’à tous les partenaires d’affaires.

Dans le cadre de son projet de transformation entrepris en 2020, ArcelorMittal entend affirmer encore davantage au cours des prochaines années sa volonté d’être activement engagée dans la vitalité des communautés de Fermont et de Port-Cartier et des projets en ce sens sont déjà en cours depuis quelques mois avec les intervenants locaux.

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Publié le 21 juin, 2021, dans la publication : Numéro_12 Volume 39

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Publié sur le site le 17 juin 2021

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ArcelorMittal

Des négociations au point mort

par Éric Cyr

Une rencontre virtuelle visant à expliquer les revendications et les doléances des travailleurs ainsi que les motifs ayant mené au conflit de travail, déclenché le 10 mai 2021, s’est tenue entre la haute direction d’ArcelorMittal et les comités de négociation du Syndicat des Métallos, le 14 mai dernier. Le président de la multinationale, Lakshmi Mittal, et le président et chef de la direction de la division d’exploitation minière de l’entreprise au Canada, Mapi Mobwano, ont assisté à cet entretien qui ne se voulait pas une tribune de négociation, mais qui a cependant semé l’espoir d’un dialogue constructif.

Quatre jours plus tard, le conciliateur convoquait les belligérants à un retour à la table de négociation. Les premiers pourparlers officiels depuis le début de la grève se sont donc déroulés, le 20 mai, à Sept-Îles. La conjoncture n’a malheureusement pas donné de résultats concluants et les négociations ont rapidement achoppé. Force est de constater que la partie patronale et la partie syndicale sont encore loin d’un compromis. L’impasse demeure puisque cet exercice n’a pas permis d’en arriver à un dénouement.

« La séance a permis de constater de façon évidente qu’il n’y a pas de terrain d’entente possible à l’heure actuelle. La grève se poursuit donc dans l’ensemble des installations d’ArcelorMittal à Fermont, à Fire Lake et à Port-Cartier. Nous ne succomberons pas au chant des sirènes », confie le coordonnateur du Syndicat des Métallos pour la Côte-Nord, Nicolas Lapierre, qui explique de façon métaphorique qu’avant d’en venir à un accord, il faudrait au préalable évoluer sur la même patinoire et qu’avant d’attacher les lacets des bottines, il faut défaire les nœuds. Selon les Métallos, les principaux points en litige concernent les assurances, les primes, le régime de retraite, les salaires et l’horaire de travail de 14 jours consécutifs, suivis de 14 jours de congé, inspiré du système de navettage aérien des travailleurs qui favorise l’exode à l’extérieur de la Côte-Nord.

La directrice des communications d’ArcelorMittal Exploitation minière Canada, Annie Paré, juge que rien ne permet de croire à un retour à la table de négociation puisqu’il n’y a eu aucune évolution depuis la rencontre. Mme Paré explique que l’entreprise minière se prépare à un conflit qui pourrait se prolonger.

« Malgré tous nos efforts, nous n’avons pas été en mesure de trouver un terrain d’entente avec le Syndicat des Métallos. Nous avons tendu la main pour faire évoluer la conversation, mais ne pouvions malheureusement pas poursuivre les discussions dans un contexte où la partie syndicale refuse de négocier et maintient une position de « tout ou rien » sans démontrer d’ouverture. Nous avons donc interrompu les négociations pour le moment. Considérant l’impact majeur à divers niveaux sur tous nos employés, qu’ils soient syndiqués ou cadres, et sur la communauté dans son ensemble, cette situation ne profite à personne. Nous demeurons disposés à négocier, de façon raisonnable, constructive et ouverte. »

Le conciliateur a convoqué les deux parties à la table de négociation, le 3 juin. Le président et chef de la direction d’ArcelorMittal Exploitation minière Canada et président du comité de gestion d’ArcelorMittal Infrastructure Canada, Mapi Mobwano, y prendra part.

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Publié le 7 juin, 2021, dans la publication : Numéro_11 Volume 39

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Publié sur le site le 7 juin 2021

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Piquetage de nuit chez ArcelorMittal

Le respect du droit de grève bafoué

par Éric Cyr

Source photo : GaétanTardif

Le Syndicat des Métallos demande à la Santé publique et à la Sécurité publique du Québec de faire preuve de souplesse afin qu’un minimum de piqueteurs puisse surveiller les entrées des installations d’ArcelorMittal à Fermont et à Port-Cartier pendant la nuit. Selon les Métallos il en va du respect de droits fondamentaux prévus aux chartes canadiennes et québécoises tels le droit d’association, le droit de négocier et, par conséquent, le droit de grève et le respect de la loi anti-briseurs de grève prévue au Code du travail.

Au cours de la nuit du 12 au 13 mai 2021, neuf contraventions totalisant près de 14 000 $ ont été distribuées à des grévistes à Fermont et cinq autres à Port-Cartier sous prétexte qu’ils enfreignent le couvre-feu, mais pas aux nombreux agents de sécurité engagés par l’entreprise minière pour les surveiller. Ces derniers étaient pourtant munis d’une lettre d’autorisation des présidents de leur section syndicale locale respective.

Deux poids, deux mesures

« Il est ironique de constater que nos membres pouvaient entrer travailler de nuit sans problème lorsque l’enjeu était d’engranger des profits pour la multinationale, mais qu’ils se font imposer des amendes lorsqu’ils exercent leur droit de grève pourtant tout à fait légal. Les piqueteurs sont là pour faire respecter la loi anti-briseurs de grève. Empêcher le piquetage des grévistes c’est entraver le droit des travailleurs », fait valoir le directeur québécois des Métallos, Dominic Lemieux. Le Syndicat redoute que cette interprétation intransigeante du couvre-feu empêche les employés d’ArcelorMittal d’exercer leur droit de grève et d’interdire l’accès nocturne aux installations de la compagnie aux briseurs de grève. Il a aussi relevé l’incohérence de la situation problématique qui relève selon lui des activités de grève plutôt que la simple présence de travailleurs sur les lieux après le couvre-feu. En effet, selon le Syndicat, avant le déclenchement de la grève, personne ne semblait préoccupé par les quarts de nuit chez ArcelorMittal.

Le Syndicat des Métallos est ouvert à diminuer le nombre de piqueteurs à l’extérieur devant les installations d’ArcelorMittal pendant la période de couvre-feu afin de se conformer aux règles sanitaires. Les Métallos précisent que le piquetage permet de constater les entrées et sorties des installations d’ArcelorMittal afin de s’assurer que seul le personnel autorisé notamment les cadres, y ont accès.

« S’il y a des piqueteurs, c’est pour veiller à faire respecter la loi anti-briseurs de grève. Normalement dans un conflit, on note toutes les entrées et les sorties. Si une plainte est formulée pour recours à des briseurs de grève, conformément au Code du travail, ces informations servent à documenter les recours légaux. Empêcher tout piquetage des grévistes, c’est entraver le droit de grève et leur capacité à faire respecter la loi anti-briseurs de grève », ajoute Dominic Lemieux.

Le Syndicat des Métallos qui représente 2500 travailleurs et travailleuses de la compagnie ArcelorMittal Mine Canada à Port-Cartier, Fermont et Fire Lake a l’intention de contester les contraventions devant les tribunaux.

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Publié le 24 mai, 2021, dans la publication : Numéro_10 Volume 39

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Publié sur le site le 25 mai 2021

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Grève chez ArcelorMittal

La solidarité syndicale dépasse les frontières

par Éric Cyr

Le directeur québécois du Syndicat des Métallos (district 5) qui est aussi le vice-président de la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ), Dominic Lemieux, son adjoint, Denis Noël, et le coordonnateur des Métallos de l’Est-du-Québec et de la région Côte-Nord, Nicolas Lapierre, se sont déplacés à Fermont afin d’appuyer les grévistes d’ArcelorMittal des sections locales 5778, 7401 et 7401-FP Nord.

Les dirigeants syndicaux ont confié l’importance d’être sur le terrain en compagnie des membres qu’ils représentent à l’occasion de la première journée du conflit de travail afin « d’appuyer des gens fiers qui se tiennent debout, car ils ne se sentent plus respectés et qui ont décidé de se battre contre cette multinationale ». Les trois syndicalistes ont participé à la marche de solidarité organisée en appui aux grévistes, le 11 mai 2021, et se sont rendus le lendemain sur les lignes de piquetage des mines de fer du Mont-Wright et de Fire Lake afin de rencontrer les syndiqués et leur témoigner du soutien en les assurant de l’appui inconditionnel du Syndicat international des Métallos et de plusieurs autres centrales syndicales qui adhèrent à leur cause avant de se diriger vers Port-Cartier pour les mêmes raisons.

Appui international

Les Métallos de la Côte-Nord sont épaulés par des travailleurs brésiliens et européens notamment de France. Affiliée à la Confédération européenne des syndicats et fondée en 1895, la Confédération générale du travail (CGT), l’un des plus importants syndicats français de salariés, qui regroupe plus d’un million et demi d’adhérents, a offert son appui à la cause des grévistes d’ArcelorMittal.

Selon le secrétaire général de l’Union locale CGT Romilly Nogent, Christophe Latrasse : « La compagnie fait des bénéfices, mais veut négocier à la baisse. Ceci est inacceptable. Au nom de l’UL CGT Romilly Nogent, nous apportons notre soutien aux camarades du Syndicat des Métallos dans leur lutte qui, nous l’espérons, sera victorieuse. »

Appui transfrontalier

Le 12 mai, c’était au tour de deux délégations du Syndicat des United Steelworkers/Métallos du Labrador Ouest (district 6) soit les sections locales 5795 et 6731 de la minière Rio Tinto IOC et 5795-A de l’entreprise Orica à Labrador City de se rendre à la rencontre des syndiqués en grève à la barrière de sécurité de la mine du Mont-Wright, où ils ont été accueillis par le vice-président de la section locale 5778, Pascal Michaud, afin de souligner leur appui à leurs confrères (sur la photo). Le président de la section 5795 à Labrador City, Mike Furlong, a témoigné de l’importance des liens solides qui existent entre les syndiqués du domaine minier en signifiant l’appui de son unité syndicale aux revendications des travailleurs d’ArcelorMittal qui sont, selon lui, pleinement justifiées. Le président de la section 6731, Tony Record était aussi sur place. Comme le veut la tradition lors d’une grève, les représentants syndicaux du Labrador ont apporté du café et des beignets à leurs confrères fermontois. Le président de la section 6285 de la minière Tacora Resources à Wabush, Collin Cook, a également prévu de se rendre appuyer les Métallos de Fermont.

Aide financière

La même journée, lors de leur réunion mensuelle, les syndiqués de l’unité 5795 ont voté pour faire un don d’un dollar par membre pour chaque semaine de grève au groupement syndical 5778 dont des représentants se sont par la suite rendus à leurs bureaux de Labrador City pour recevoir un chèque qui a été remis par le président, Mike Furlong, à la présidente de la section 5778, Karine Sénéchal. Ce dernier a aussi invité, dans une lettre publiée sur la page Facebook USW 5795, le 14 mai, les membres qu’il représente à aller encourager les grévistes d’ArcelorMittal sur le piquet de grève à l’entrée de la mine du Mont-Wright en leur apportant du café des beignets et des bûches tout en portant un couvre-visage afin de respecter les mesures sanitaires en vigueur liées à la pandémie. D’autres sections locales des Métallos d’ArcelorMittal en Montérégie et à Montréal, 6586, 8060, 6586-2, 6951, 8897 et 9399 ont aussi annoncé un appui financier récurrent.

 

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Publié le 24 mai, 2021, dans la publication : Numéro_10 Volume 39

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Publié sur le site le 25 mai 2021

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ArcelorMittal

La grève est déclenchée…

par Éric Cyr

Événement annonciateur de la grève à venir chez ArcelorMittal sur la Côte-Nord du Québec, un rassemblement regroupant plusieurs centaines d’employés de la minière s’est tenu en avant de l’attraction touristique « le camion en ville » à l’entrée de Fermont, le 10 mai dernier, avant même la publication des résultats du vote des membres du Syndicat des Métallos au sujet de l’offre finale de l’entreprise. Des travailleurs gonflés à bloc, parfois accompagnés de membres de leurs familles, scandaient des cris de ralliement sur des airs de solidarité.

Le verdict est tombé peu après, un rejet très fortement majoritaire de l’offre patronale oscillant de 97 % à 99,6 % dans les cinq accréditations syndicales des Métallos représentant 2500 employés d’ArcelorMittal sur la Côte-Nord. C’est avec pour slogan « Les ressources d’ici pour l’économie d’ici » que le déclenchement de la grève générale illimitée s’en est suivi pour les syndiqués de l’entreprise dans l’ensemble de ses installations nord-côtières incluant les bureaux, la mine, le chemin de fer, l’usine de bouletage et le port.

Refus sans équivoque

Lors d’assemblées qui se sont déroulées durant cette même journée, les travailleurs syndiqués de la multinationale sur la Côte-Nord ont écarté presque à l’unanimité la proposition définitive de leur employeur, sonnant ainsi le glas des négociations et l’appel du clairon avant le piquetage qui a commencé durant la soirée. Des piquets de grève ont rapidement été érigés en permanence devant les installations de la compagnie sur le site des mines de fer du Mont-Wright et de Fire Lake ainsi qu’à Port-Cartier.

« L’employeur n’a pas su saisir l’occasion qui aurait pu éviter un conflit. La conjoncture est excellente, le prix du fer atteint actuellement des sommets historiques inégalés. Cette ressource naturelle est ici. Une portion de la richesse doit donc rester dans la région, demeurer au Québec, contribuer à faire tourner l’économie régionale plutôt que de se retrouver dans les poches des actionnaires à Londres », fait valoir le coordonnateur des Métallos pour la Côte-Nord, Nicolas Lapierre.

Le directeur québécois du Syndicat des Métallos, Dominic Lemieux, rappelle que des communautés entières sont organisées autour des activités de cette minière, autant à Fermont qu’à Port-Cartier. « Il y a des salaires, des conditions de travail et des primes en jeu. Mais il est aussi question du respect que cette multinationale devrait avoir pour les travailleurs et les travailleuses qui lui permettent d’engranger de généreux profits. La multinationale a beaucoup pressé le citron. Elle doit faire preuve de davantage de respect pour ceux qui concrétisent ses profits », souligne le syndicaliste.

Des promesses non tenues

Les sections locales 5778, 6869, 8664, 7401 et 7401-FP représentant 2500 travailleurs, soit la vaste majorité de la main-d’œuvre de la compagnie ArcelorMittal à Port-Cartier, Fermont et Fire Lake sur la Côte-Nord réclament notamment de leur employeur, qui profite d’un prix du fer très lucratif, une amélioration des conditions de travail, un meilleur respect et davantage sur le plan des salaires et des retraites, ainsi qu’au chapitre des primes pour la vie en territoire nordique. Des promesses faites lors des négociations de 2017 et restées sans suite ont aussi creusé l’amertume des syndiqués, entre autres quant à la salubrité de certains campements et de certains aliments servis aux travailleurs.

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Publié le 24 mai, 2021, dans la publication : Numéro_10 Volume 39

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Publié sur le site le 25 mai 2021

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Infrastructures portuaires

Le vent dans les voiles sur la Côte-Nord

par Éric Cyr

Source photo : SFP Pointe-Noire

Le prix mondial du fer atteint actuellement des niveaux inégalés, ce qui contribue à assurer une activité économique très reluisante pour les ports de Sept-Îles, avec son quai multiusager, et de celui d’ArcelorMittal Infrastructure Canada s.e.n.c. à Port-Cartier, qui affichent des records de transbordement et d’expédition de marchandises.

En effet, la Société ferroviaire et portuaire (SFP) de Pointe-Noire a inscrit un record mensuel de chargement sans précédent au quai multiusager du Port de Sept-Îles, en mars 2021. C’est le gouvernement du Québec qui avait racheté ces installations par le biais de la Société du Plan Nord à la suite de l’abandon des activités de Cliffs Ressources naturelles il y a quelques années. Un partenariat public-privé (PPP) a par la suite été créé avec trois entreprises minières afin d’instaurer un centre de logistique qui existe depuis 2015. Deux de celles-ci, Minerai de fer Québec (Fermont) et Tacora Resources (Wabush, Labrador) y expédient actuellement environ 11 millions de tonnes de minerai de fer par année.

Selon le PDG de SFP Pointe-Noire, Louis Gravel, qui a confié à macotenord.com, que la première phase de modernisation de 180 millions de dollars est presque complétée. La grande majorité du chantier tire à sa fin. Il s’agissait de remettre en fonction les équipements existants, de refaire la distribution électrique du site, d’étancher les cours d’entreposage et d’installer de nouveaux convoyeurs afin d’assurer une flexibilité de l’ancienne cour de Wabush, qui peut être utilisée pour l’expédition de marchandises, vers le quai multiusager. Il reste à finaliser quelques travaux sur une portion du chemin de fer et à améliorer le volet environnemental, ce qui devrait être terminé cette année.

M. Gravel a aussi mentionné que, pour l’instant, aucun promoteur ne semble intéressé par l’ancienne usine de bouletage qui nécessiterait des investissements importants et qui pourrait éventuellement être démolie. Il explique que le prix du fer a considérablement bondi, mais que celui des boulettes n’a pas suivi.

Deux secondes phases en symbiose

Le gouvernement du Québec a annoncé, en décembre dernier, un financement pour une seconde phase liée à l’augmentation de la capacité de SFP Pointe-Noire qui devrait être en mesure d’accueillir et d’entreposer annuellement jusqu’à 20 millions de tonnes de marchandises incluant éventuellement une production additionnelle de huit millions de tonnes de minerai de la mine de fer du Lac Bloom près de Fermont, découlant de la réalisation de la deuxième phase du projet de Minerai de fer Québec, une filiale de la société Champion, qui a annoncé une expansion minière de la mine du Lac Bloom. M. Gravel, qui anticipe une exécution rapide des travaux, confirme que le processus avance selon un échéancier serré puisque les équipements ont déjà été commandés et que la construction est prévue dès cet été. Le gouvernement du Québec soutient à hauteur de 120 millions de dollars le projet d’investissement de SFP Pointe-Noire visant à augmenter la capacité de ses installations et dans l’ensemble près de 700 millions de dollars seront investis par Québec sur la Côte-Nord pour la réalisation de ces deux initiatives.

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Publié le 10 mai, 2021, dans la publication : Numéro_09 Volume 39

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Convention collective

Les Métallos et ArcelorMittal dans l’arène

par Éric Cyr

Après la rupture des négociations entre le Syndicat des Métallos et ArcelorMittal Mines Canada au sujet du renouvellement de la convention collective de ses 2500 employés à Port-Cartier, à Fire Lake et à Fermont, le ministère du Travail a nommé, à la demande du syndicat, un conciliateur afin de tenter de raviver les discussions, le 12 avril dernier. Finalement, les deux partis ont par la suite convenu d’une entente de principe à être présentée aux syndiqués avant que la tension ne monte d’un cran.Après la rupture des négociations entre le Syndicat des Métallos et ArcelorMittal Mines Canada au sujet du renouvellement de la convention collective de ses 2500 employés à Port-Cartier, à Fire Lake et à Fermont, le ministère du Travail a nommé, à la demande du syndicat, un conciliateur afin de tenter de raviver les discussions, le 12 avril dernier. Finalement, les deux partis ont par la suite convenu d’une entente de principe à être présentée aux syndiqués avant que la tension ne monte d’un cran.

Objet principal de la discorde survenue par la suite, ArcelorMittal a dévoilé dans un communiqué de presse envoyé aux médias des informations, dont certaines contestées par des syndiqués, au sujet de cet accord de principe, qui n’avait pas encore été entériné par les membres du syndicat, ce qui a grandement déplu aux représentants syndicaux qui se sont insurgés contre cette façon de faire peu orthodoxe qui a semé la bisbille alors qu’un millier de travailleurs, principalement à Port-Cartier, avait déjà voté. Des réactions de syndiqués, qui n’avaient pas encore eu la chance de se prononcer sur la question par voie de scrutin, n’ont pas tardé sur les réseaux sociaux déplorant la méthode peu respectueuse de leur employeur. Le coordonnateur régional des Métallos pour l’Est-du-Québec, Nicolas Lapierre, irrité de la sortie publique de la minière a déclaré :

« Je suis extrêmement déçu et indigné de l’attitude de la partie patronale. C’est inacceptable que l’employeur tente de négocier sur la place publique. Le respect, ça ne s’achète pas ! Ce n’est pas une question d’argent. »

Rejet fortement majoritaire

Cette démarche inusitée de la part d’ArcelorMittal alors que le prix du fer atteint des sommets inégalés et que les minières engrangent des profits phénoménaux semble avoir été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase laissant présager un conflit imminent. Les syndiqués se sont finalement prononcés massivement en défaveur du contenu de l’offre patronale qui a été écartée dans une très forte proportion oscillant de 81 % à 99 % pour un taux de participation au scrutin variant de 82 à 98 %. Les résultats du vote des différentes sections syndicales nord-côtières locales ont été dévoilés le 30 avril : section 5778 : rejet à 99 %, section 6869 : rejet à 97 %, section 8664 : rejet à 81 %, section 7401 Nord : rejet à 99 % et section 7401 Sud : rejet à 94 %. À la suite de l’expression sans équivoque de ce refus, le syndicaliste Nicolas Lapierre, confie : « Nos membres se sont prononcés lors des assemblées et lors du scrutin et leur message est très clair. La proposition qui leur a été présentée est loin d’être à la hauteur et ne répond pas à leurs exigences. Ils méritent beaucoup mieux. Nous avons dorénavant en main un mandat de grève fort à exercer au moment jugé opportun et nous espérons que l’employeur saura répondre favorablement à leurs aspirations et à leurs attentes. »

Reprise des négociations

Au moment de mettre sous presse, les négociations avaient repris de façon virtuelle sur une plateforme numérique, le 4 mai dernier, en présence d’un conciliateur.

 

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Publié le 10 mai, 2021, dans la publication : Numéro_09 Volume 39

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Centraide Duplessis

Générosité exemplaire d’entreprises et de leurs travailleurs

par Éric Cyr

Au début février de cette année particulièrement difficile pour l’ensemble du réseau communautaire de la région, ArcelorMittal Mines et Infrastructure Canada (AMEM) et le Syndicat des Métallos par le biais de ses cinq sections locales ont permis de remettre un généreux montant de 100 000 $ à Centraide Duplessis. Rio Tinto IOC et ses employés ont pour leur part alloué une somme de 101 179 $ à l’organisation caritative.

« En ces temps de crise, les besoins des organismes ne cessent d’augmenter. Nous sommes heureux que ce travail de collaboration et d’entraide avec nos employés nous permette de faire une réelle différence au sein de notre communauté. C’est aussi cela, concrètement, la transformation que nous avons entrepris pour notre organisation », a déclaré le président et chef de la direction d’AMEM, Mapi Mobwano.

« La solidarité est au cœur de nos actions et les bienfaits de Centraide Duplessis pour nos communautés sont inestimables. Grâce à cet organisme, on contribue à réduire les inégalités sociales », a commenté le coordonnateur régional des Métallos pour la Côte-Nord, Bas-Saint-Laurent, Gaspésie et les Îles-de-la-Madeleine et coprésident de la campagne de Centraide Duplessis, Nicolas Lapierre.

Du côté de Rio Tinto IOC, la campagne Centraide dans le milieu de travail aura permis d’amasser plus de 50 000 $ de la part des employés grâce aux déductions à la source auxquels l’entreprise ajoute 50 000 $ additionnels. La contribution majeure des employés et de la compagnie s’élève pour une troisième année consécutive à un montant supérieur à 100 000 $. « La mission de Centraide Duplessis est essentielle pour notre communauté. En cette période particulière, nous constatons l’essence même d’un engagement continu lorsque l’imprévisible se produit. Nous sommes heureux de réaffirmer l’engagement des employés et de la Compagnie minière IOC envers l’amélioration de la qualité de vie des gens en contexte de vulnérabilité par l’entremise des actions de Centraide Duplessis. Je tiens à remercier tous les employés pour leur générosité, ils démontrent encore une fois, par leur soutien, que le travail des organismes communautaires est essentiel et reconnu », mentionne le directeur général, Chemin de fer, Port et Énergie chez IOC, José Riopel.

« Nous sommes privilégiés de pouvoir compter sur des partenaires aussi engagés pour nous appuyer dans notre mission. Avec la crise que nous traversons actuellement, nous avons dû revisiter nos actions de sensibilisation en entreprises. La mobilisation des minières et de leurs employés s’est tout de suite ressentie et nous leur en sommes reconnaissants », affirme la directrice générale de Centraide Duplessis, Joannie Francoeur-Côté.

L’aluminerie Alouette de Sept-Îles et ses employés avaient versé 150 000 $ à Centraide Duplessis à la fin novembre 2020 à la suite de la campagne annuelle auprès des travailleurs qui a permis de recueillir des engagements totalisant plus de 50 000 $ en déduction à la source. L’entreprise a ajouté 100 000 $ soit 50 000 $ de plus que prévu en raison du contexte lié à la pandémie.

Centraide Duplessis est une organisation philanthropique autonome, gérée par un conseil d’administration bénévole. L’organisation recueille des dons auprès de la population et des entreprises de son territoire pour soutenir un vaste réseau d’organismes communautaires. Ces derniers œuvrent au quotidien à assurer l’essentiel, à bâtir des milieux de vie rassembleurs, à briser l’isolement social ainsi qu’à soutenir la réussite des jeunes. Sa mission est de contribuer au renforcement de la collectivité et à l’amélioration de la qualité de vie des gens en contexte de vulnérabilité en misant sur l’entraide, l’engagement et l’action concertée.

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Publié le 15 février, 2021, dans la publication : Numéro_03 Volume 39

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Publié sur le site le 15 février 2021

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Causerie virtuelle

Les ambitions d’ArcelorMittal

par Éric Cyr

Source photo : ArcelorMittal

Une causerie virtuelle intitulée Devenir les meilleurs !, s’est déroulée, le 1er décembre dernier, en compagnie du nouveau président et chef de la direction d’ArcelorMittal Exploitation minière Canada (AMEM), Mapi Mobwano. L’événement organisé par la Chambre de commerce de Port-Cartier de concert avec la Chambre de commerce de Fermont a attiré plus de 80 participants, dont des personnalités influentes du milieu nord-côtier.

L’activité a accueilli des décideurs politiques dont la députée de Duplessis, Lorraine Richard, les maires de Port-Cartier et de Fermont, messieurs Alain Thibault et Martin St-Laurent, et une représentante du ministre québécois responsable de la Côte-Nord et ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles, Jonatan Julien ainsi que des journalistes.

Ingénieur en gestion des ressources minérales, M. Mobwano a commencé sa carrière sur le terrain comme conducteur de camion et opérateur de pelles en Afrique du Sud. Durant son allocution, il a décrit la force du groupe ArcelorMittal, une multinationale présente dans 60 pays qui produit 10 % de tout l’acier de la planète. Au sujet d’ArcelorMittal sur la Côte-Nord, M. Mobwano a dit : « Nous exploitons la plus grande mine de fer à ciel ouvert au pays. Nous contribuons directement et indirectement au maintien et à la création de plus de 430 millions de dollars par année, nous dépensons annuellement 1,2 milliard de dollars au Québec en biens et services. Notre contribution au produit intérieur brut québécois dépasse aussi le milliard de dollars chaque année. » Celui-ci explique la vision d’avenir du plus important employeur de la Côte-Nord en parlant d’un grand projet de transformation qui s’échelonnera d’ici 2024 pour faire d’ArcelorMittal une référence mondiale en matière de production sécuritaire et efficace de minerai de fer. Il souligne l’importance des infrastructures, dont le chemin de fer, qui a célébré son 60e anniversaire le 10 décembre 2020, le plus grand port privé au Canada ainsi que l’usine de bouletage, l’une des plus performantes au monde.

Nouvelle ère

Grand visionnaire, M. Mobwano souhaite améliorer la compétitivité de l’entreprise par une approche méthodique, rigoureuse et planifiée incluant une saine gestion. Il considère qu’il a de bons atouts en main dont la carte maitresse est l’innovation. Celui-ci a notamment vanté les mérites de la société québécoise et de ses nombreux avantages : des ressources humaines compétentes, de l’électricité en abondance, son avancement dans les technologies de pointe et un centre névralgique de l’intelligence artificielle dans le monde. « Nous amorçons une nouvelle ère pour notre organisation. Il faut faire le nécessaire pour les générations qui nous suivent. » Il parle ici d’assurer la pérennité des opérations, mais aussi de la responsabilité de laisser une planète viable à nos enfants puisque la minière aspire à devenir carboneutre d’ici 2050.

« ArcelorMittal est prête à monter dans le train et même à jouer le rôle de locomotive. Ce n’est pas un sprint, c’est un marathon. Nous avons quatre ans devant nous pour transformer notre organisation. »

Grande transformation

L’objectif et la plus grande priorité pour les prochaines années, selon le haut dirigeant, sont d’amener AMEM dans le giron des mines qui durent grâce à une grande transformation en profondeur. « Nous voulons devenir les meilleurs en faisant appel aux forces et aux compétences de nos employés. » M. Mobwano parle de quatre piliers essentiels pour assurer cette transformation : offrir un environnement de travail sain et sécuritaire, être reconnu comme un employeur de choix, avoir une chaîne de valeur performante et être une organisation responsable et activement engagée dans son milieu. Conscient du déclin démographique sur la Côte-Nord, M. Mobwano souhaite favoriser l’essor économique et contribuer encore davantage au dynamisme des communautés fermontoise et port-cartoise en travaillant activement en collaboration avec les milieux et en soutenant les organismes locaux. « Quand on parle de revitaliser Port-Cartier et Fermont, moi j’embarque ! »

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Publié le 14 décembre, 2020, dans la publication : Numéro_21 Volume 38

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Publié sur le site le 11 décembre 2020

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