• Publications
  • Le journal
    • L’Équipe
    • Historique
    • Distinctions
  • Abonnements & membres
  • Annoncez avec nous
  • Contactez-nous
Journal le Trait d'Union du Nord
  • Publications
  • Le journal
    • L’Équipe
    • Historique
    • Distinctions
  • Abonnements & membres
  • Annoncez avec nous
  • Contactez-nous
  • Toutes les publications
  • Électricité

  • Le vent dans les  voiles à Fermont…

    Énergie cinétique

    Une 14 novembre, 2022

    Le vent dans les voiles à Fermont…

  • Hydro-Québec, le talon d’Achille des mesures d’urgence

    Panne d’électricité à Fermont

    Hydro-Québec, le talon d’Achille des mesures d’urgence

Électricité

Le vent dans les  voiles à Fermont…

Énergie cinétique

Une 14 novembre, 2022

Le vent dans les voiles à Fermont…

Hydro-Québec, le talon d’Achille des mesures d’urgence

Panne d’électricité à Fermont

Hydro-Québec, le talon d’Achille des mesures d’urgence

Énergie cinétique

Le vent dans les voiles à Fermont…

par Éric Cyr

Légende : Sur la photo, un modèle d’éolienne utilisé dans les régions nordiques. Source photo : Justin Bulota, gracieuseté Tugliq Énergie.

Une initiative d’implantation d’éoliennes dans la région de Fermont est actuellement à l’étude par le promoteur Tugliq Énergie. Un avis de projet, portant le nom « Le projet éolien du fer phase 1 », a été déposé auprès du gouvernement du Québec, le 28 juillet 2022, par l’instigateur de la démarche dans le cadre d’un appel d’offres de la société d’État Hydro-Québec, qui cherche à conclure des contrats d’approvisionnement en électricité à partir d’énergie aéromotrice. Cette action s’inscrit en conformité avec la procédure d’évaluation et d’examen des impacts sur l’environnement (PÉEIE) exigée par la Loi sur la qualité de l’environnement (LQE).

Le parc éolien que souhaite installer l’entreprise québécoise fondée en 2011 qui se spécialise dans la décarbonation (élimination des gaz à effet de serre) de l’industrie lourde serait composé de 12 aérogénérateurs d’une puissance de 4,2 mégawatts (MW) pour un total de 50,4 MW. Les infrastructures seraient situées à l’intérieur des limites du territoire de la localité nordique. D’autres volets pourraient éventuellement s’ajouter par la suite.

Tugliq Énergie offre des solutions énergétiques propres et durables produites localement aux consommateurs industriels et aux populations isolées notamment à l’aide d’énergie renouvelable et de stockage d’énergie en fournissant des services « clés en main » en diversification énergétique. Selon les documents présentés au ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MDDELCC), le parc d’éoliennes, qui ciblait à l’origine le déploiement de la moitié des aéromoteurs en périphérie (autour) du lac Tupper, occuperait une superficie de 25 kilomètres carrés avec des éoliennes disséminées dans certains secteurs au nord de la route nationale 389. Le modèle de conception allemande serait de type Enercon E-115 EP3 E, une technologie d’entraînement direct sans boîte de vitesse à régime de rotation variable d’une puissance nominale de 4200 kilowatts (kW) ou de 4600 kilovoltampères (kVA). La hauteur du moyeu est de 92 mètres (m) et la longueur des pales à orientation individuelle est de 56 m avec un diamètre du rotor de 115,7 m.

Le maire de Fermont, Martin St-Laurent, explique que les besoins énergétiques de la région sont en forte croissance et que ce phénomène constitue un enjeu majeur qui coïncide avec le virage vert des minières qui ont besoin d’un approvisionnement accru en électricité afin de s’adapter à la demande mondiale d’acier à l’empreinte carbone réduite.

« Je considère que le périmètre initialement prévu pour l’installation n’est pas idéal, car il est trop près de la ville.  La problématique d’aménagement au lac Tupper a été ultérieurement abordée et des solutions de remplacement mieux adaptées aux besoins seront proposées. J’ai pris l’initiative d’effectuer une visite de certains endroits stratégiques en compagnie de représentants du promoteur lors de leur passage sur place afin de leur montrer d’autres lieux qui pourraient être envisagés notamment le long du tracé anticipé d’une possible nouvelle ligne de transport d’électricité de 315 kV entre le poste Montagnais et Fermont ainsi qu’à Fire Lake. »

Le vice-président développement projets et opérations chez Tugliq Énergie, l’ingénieur en génie électrique Nicolas Seguin, confie que la cartographie déposée en juillet dernier est antérieure à la visite subséquente du secteur effectuée par des intervenants municipaux et des responsables de l’entreprise et ne reflète pas le cheminement actuel. L’emplacement exact du parc d’éoliennes n’est pas encore défini. « Avant la visite de terrain effectuée avec des représentants locaux, en septembre dernier, des endroits ont été ciblés afin de pouvoir procéder au dépôt de l’avis de projet pour l’appel d’offres, en juillet 2022. À la suite de ce déplacement à Fermont, les secteurs d’intérêts pour le déploiement éolien se sont éloignés des zones initialement pressenties et nous comptons sur les consultations à venir pour déterminer les meilleurs endroits pour le projet. »

Le directeur général de la Ville de Fermont, Claude Gagné, invoque l’importance de la diversification économique actuellement essentiellement monoindustrielle dans la région et précise qu’une collaboration est souhaitée entre la municipalité et les Innus de Uashat mak Mani-Utenam (Sept-Îles) afin de conclure des ententes et d’établir un partenariat.

Une première rencontre à ce sujet se tiendra à la fin novembre dans la communauté innue et d’autres discussions devraient suivre.

En résumé

– Première phase du projet = 50 MW, soit 12 éoliennes de 4,2 MW.

– Présenté dans le cadre de l’appel d’offres 300 MW éolien d’Hydro-Québec dont le résultat devrait être connu à la fin de l’année 2022/début 2023.

– Mise sur l’implantation de grands projets industriels et sur la qualité des ressources disponibles dans la région pour développer un projet compétitif.

– L’objectif s’inscrit dans les initiatives d’électrification relatives à la mouvance de décarbonation des industries lourdes et des besoins grandissants d’énergie propre.

– Désire harmoniser le développement et l’utilisation des ressources du milieu en tentant de combiner les besoins d’accès au territoire avec les chemins qui seront requis pour se rendre aux éoliennes.

– Cible les zones les plus élevées en altitude et une proximité des postes électriques d’Hydro-Québec.

– Le déploiement d’une tour de mesure pour quantifier précisément la vitesse du vent est en préparation.

– Le grand potentiel de la région offre la possibilité de développer des phases subséquentes et répondre à d’autres besoins d’Hydro-Québec à venir, avec l’appui du milieu local et des partenaires innus.

– Si le projet passe la prochaine étape avec Hydro-Québec, une étude d’impact environnemental et social sera entreprise.

Partager

Publié le 14 novembre, 2022, dans la publication : Numéro_19 Volume 40

  • Aérogénérateurs Parc éolien
  • Aéromoteurs
  • Besoins énergétiques
  • Électricité
  • Énergie cinétique
  • Éoliennes Énergie aéromotrice
  • Fermont
  • Hydro-Québec
  • Projet éolien
  • Tugliq Énergie
  • vent

Publié sur le site le 14 novembre 2022

  • Publication précédente
  • Prochaine publication

Panne d’électricité à Fermont

Hydro-Québec, le talon d’Achille des mesures d’urgence

par Éric Cyr

Une rupture de courant a plongé Fermont dans le noir, le 4 mars dernier, nécessitant l’application des mesures d’urgence et l’intervention de la Sécurité publique alors que la température ressentie avoisinait les – 35 degrés Celsius avec le facteur éolien. L’avarie, attribuable à un bris d’équipements, a privé d’électricité 1637 des 1644 clients de la société d’État près du 53e parallèle durant près de 7 heures. Certains résidents ont été forcés de patienter jusque tard dans la nuit avant que la situation ne rentre dans l’ordre. Une équipe d’Hydro-Québec a dû être mobilisée et un hélicoptère nolisé afin de se déployer sur les lieux pour réparer le bris ayant causé l’interruption de service compte tenu du manque d’effectifs local qui se chiffrait à un seul travailleur, c’est d’ailleurs la raison invoquée pour justifier le délai d’intervention.

Une épée de Damoclès

Une porte-parole d’Hydro-Québec pour la Côte-Nord, Sandra Chiasson, blaguait sur le fait que certains médias nationaux aient traité l’évènement. « Il ne devait pas y avoir beaucoup de nouvelles sur le réseau national. » La société d’État parle de gestion de risque pour motiver la raison pour laquelle il n’y avait qu’un seul employé sur place durant la situation de crise, qui aurait pu être grave si elle avait perduré. En plus des dangers encourus par la population à cause du froid extrême, plusieurs infrastructures totalisant des millions de dollars étaient menacées. Un responsable des mesures d’urgence souhaitant conserver l’anonymat pose la question suivante : « Que serait-il advenu si l’hélicoptère n’avait pu décoller à cause de forts vents ou d’une tempête ? Si les forts vents ont abîmé les équipements, serait-il possible qu’ils puissent aussi empêcher un hélicoptère de se rendre à destination afin d’assurer la relève et donc faire avorter un éventuel branchement avec le Labrador en cas de nécessité ? » Hydro-Québec a précisé qu’un employé ne peut travailler seul sur une ligne en tension, mais ne pouvait spécifier pourquoi il n’y avait qu’un seul monteur de ligne à Fermont. La porte-parole a toutefois assuré qu’une équipe complète allait être affectée à Fermont pour les prochaines semaines en évitant le sujet du manque de personnel sur place par la suite.

« Il faut faire venir quelqu’un de Sept-Îles ou de Baie-Comeau éventuellement, mais dans ce cas-ci, il y avait des équipes de monteurs à Sept-Îles. La personne à Fermont peut patrouiller, identifier le secteur, préparer le terrain. »

Recrutement difficile

Ce n’est pas la première fois que le manque d’effectifs dans la MRC de Caniapiscau vient jouer des tours à la société qui détient le quasi-monopole de l’électricité au Québec puisque le même scénario s’est déjà produit à quelques reprises par le passé. « Le recrutement est difficile et on essaie de gérer ça de façon stratégique. C’est un grand territoire » explique la porte-parole qui compare Fermont à un petit village de pêcheurs de 150 habitants de la Basse-Côte-Nord. « On nolise aussi un hélicoptère pour Kegaska. » Mme Chiasson poursuit : « Un disjoncteur (gros fusible) a ouvert, les fils se sont touchés et les conducteurs seraient entrés en contact à cause de forts vents, c’est ce qu’on appelle du galopage ». La porte-parole n’a pas précisé si le galopage était survenu sur une ligne de transmission ou une ligne de distribution et n’a pas non plus indiqué l’endroit précis.

« On cherche à se rendre le plus rapidement possible et on peut alimenter Fermont par le Labrador avec une attache d’urgence, un lien de 44 kV via le poste Chantal » explique cette dernière qui avoue ne pas être une spécialiste du réseau.

Dans les faits, rattacher Fermont avec la ligne de transmission du Labrador n’est pas si évident puisque bien qu’il existe des ententes interprovinciales difficilement applicables, une telle décision doit d’abord être approuvée.

Partager

Publié le 20 mars, 2017, dans la publication : Numéro 5 Volume 35

  • Électricité
  • Fermont
  • Gestion de risque
  • Hydro-Québec
  • Lignes de transmission
  • Mesures d'urgence
  • Monteurs de lignes
  • MRC de Caniapiscau
  • Panne d'électricité

Publié sur le site le 21 mars 2017

  • Publication précédente
  • Prochaine publication
Journal le Trait d'Union du Nord
  • Contactez-nous
  • Devenez membre
  • Annoncer avec nous
  • Le journal
  • L’Équipe
  • Historique
  • Distinctions
  • M’inscrire à l’infolettre

Le journal est membre :

  • de l'Association des médias écrits communautaires du Québec (AMECQ) et
  • du Conseil de la culture et des communications de la Côte-Nord (CRCCCN).

La conception de ce site Web s'inscrit de dans le cadre de la mise en oeuvre du Plan culturel numérique du Québec (www.culturenumerique.mcc.gouv.qc.ca)

 

Le média écrit aimerait remercier tous ceux qui nous ont soutenus au cours des années et qui contribuent à la pérennité de ses activités :

  • Culture et Communications Québec
  • Association des médias écrits communautaires du Québec (AMECQ)
  • MRC de Caniapiscau
  • Ville de Fermont
  • ArcelorMittal Exploitation Minière Canada
© Journal le Trait d'Union du Nord, Tous droits réservés.
Conception mamarmite