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  • Plans de sauvetage pour soutenir le personnel de la santé de la Côte-Nord

    La CSQ, la FSQ et le SIISNEQ revendiquent

    Plans de sauvetage pour soutenir le personnel de la santé de la Côte-Nord

  • Fermont au-dessus  de la norme  maximale permise

    Taux de trihalométhanes

    Une 19 décembre, 2016

    Fermont au-dessus de la norme maximale permise

Santé

Plans de sauvetage pour soutenir le personnel de la santé de la Côte-Nord

La CSQ, la FSQ et le SIISNEQ revendiquent

Plans de sauvetage pour soutenir le personnel de la santé de la Côte-Nord

Fermont au-dessus  de la norme  maximale permise

Taux de trihalométhanes

Une 19 décembre, 2016

Fermont au-dessus de la norme maximale permise

La CSQ, la FSQ et le SIISNEQ revendiquent

Plans de sauvetage pour soutenir le personnel de la santé de la Côte-Nord

par Éric Cyr

Avec pour slogan « 2e vague : on veut pas se noyer », la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), la Fédération de la Santé du Québec (FSQ-CSQ) et le Syndicat des intervenantes et intervenants de la santé du Nord-Est québécois (SIISNEQ-CSQ) ont lancé une offensive visant à obliger la direction du Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de la Côte-Nord à rendre public son plan concret pour protéger le personnel de la santé au cours des prochains mois de la crise sanitaire.

« La première vague a créé une situation de crise sans précédent dans le réseau de la santé et des services sociaux, particulièrement dans les établissements de santé de la Côte-Nord. Plusieurs décisions prises dans l’urgence ont mis à mal le personnel de la santé déjà très épuisé par la surcharge de travail, l’instabilité des équipes de soins et le manque d’effectifs. Si le personnel a su tenir la tête hors de l’eau, il risque de ne pas réussir cet exploit une deuxième fois! », appréhende la présidente de la CSQ, Sonia Ethier.

Un plan de sauvetage qui presse

Pour sa part, la présidente de la FSQ-CSQ, Claire Montour, explique que « nous entrons dans une deuxième vague avec des travailleuses et des travailleurs fragilisés, qui ont besoin qu’on prenne soin d’eux si l’on veut qu’ils soient pleinement en mesure de prendre soin, à leur tour, de la population. Le personnel des établissements de santé de la Côte-Nord revendique un plan de sauvetage d’urgence maintenant, avant que la deuxième vague n’entraîne dans la noyade un plus grand nombre de travailleuses et de travailleurs ».

Des conditions de travail insupportables

La présidente du SIISNEQ-CSQ, Nathalie Savard, s’inquiète des actions actuelles de l’employeur, qui ne semble pas tirer de leçons de la première vague.

« Les conditions de travail sont devenues insoutenables sur la Côte-Nord. La crise sanitaire est venue accentuer la pénurie de personnel alors qu’on voit de plus en plus de démissions, de départs en maladie ou à la retraite. L’employeur affiche de nouveaux postes peu attractifs et les conditions de travail offertes sont inhumaines. Elles démontrent un manque de respect envers les infirmières, les infirmières auxiliaires et les inhalothérapeutes ».

Soigner le privé au détriment du public

Cette dernière ajoute que l’employeur s’entête à refuser d’améliorer le sort du personnel en place et préfère payer le gros prix pour attirer le personnel des agences privées. « Pendant la crise, le CISSS a sollicité notre aide afin de faciliter la gestion des horaires devenue difficile due au manque de personnel. Nous leur avons donc proposé des ententes de travail de 12 heures avec bonifications des conditions de travail pour les membres, mais le CISSS a refusé. Pendant ce temps, des contrats lucratifs sont signés avec du personnel de la santé provenant du secteur privé à qui l’on garantit des horaires de travail plus attrayants que ceux qu’ont déjà nos membres. Cela a pour conséquence que des travailleuses, qui n’en peuvent plus d’endurer ces piètres conditions de travail, démissionnent et reviennent ensuite via une agence privée afin de bénéficier de meilleurs avantages et conditions », dénonce Nathalie Savard.

Des politiques de gestion qui encouragent les départs

La leader syndicale mentionne que la gestion absurde de l’employeur ne s’arrête malheureusement pas là. « Dans sa volonté d’attraction et de rétention de personnel, le CISSS a privé nos membres de la possibilité d’obtenir un poste de jour en créant plutôt de nouveaux postes de rotation de jour-nuit et de jour-soir. Nos membres se sentent bafouées par cette situation et, après tout ça, le CISSS s’étonne des départs massifs et ne comprend pas pourquoi il a tant de difficulté à recruter du personnel, mais surtout à retenir le personnel déjà en poste. »

Un CISSS qui s’improvise agence touristique

La présidente du SIISNEQ-CSQ remet en question les récentes initiatives promotionnelles du CISSS de la Côte-Nord pour essayer d’attirer des volontaires à l’équipe de renfort COVID-19 en soutien au personnel de la santé. « À défaut d’offrir des conditions de travail attrayantes, on organise des tirages pour convaincre les gens de s’impliquer dans l’équipe de renfort sur la Côte-Nord. C’est ridicule! Le CISSS fera tirer, entre autres, des croisières aux baleines, des séjours sur une île, des expéditions en raquettes et en traîneaux à chiens, des sorties en kayak, des nuits dans des nichoirs et j’en passe. La direction du CISSS se transforme en agence de promotion touristique plutôt que de s’occuper de son monde ».

Publié le 2 novembre, 2020, dans la publication : Numéro_18 Volume 38

  • Centre intégré de santé et de services sociaux de la Côte-Nord
  • CISSS
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  • Santé
  • SIISNEQ

Publié sur le site le 2 novembre 2020

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Taux de trihalométhanes

Fermont au-dessus de la norme maximale permise

par Éric Cyr

L’eau potable d’une dizaine de municipalités de l’Est-du-Québec est contaminée aux trihalométhanes (THM) selon les plus récentes données du ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MDDELCC) et Fermont en fait partie. L’eau du robinet contient un taux de THM, des composés organiques volatils produits lors de la chloration des eaux, au-dessus de la norme maximum permise par Québec selon le dernier bilan annuel de la qualité de l’eau potable publié le 22 février dernier et signé par le technicien des eaux de la Ville de Fermont, Normand Bergeron.

Que sont les trihalométhanes?

Les THM sont un groupe de sous-produits chlorés résultant de la réaction du chlore utilisé comme désinfectant avec des matières organiques naturellement présentes dans l’eau. Toutes les sources d’eau potable sont susceptibles de contenir des micro-organismes comme des bactéries, des virus et des protozoaires, qui peuvent causer des maladies graves. L’eau potable est désinfectée pour détruire ou inactiver ces micro-organismes potentiellement néfastes. En raison de son efficacité, le chlore est le désinfectant le plus souvent ajouté à l’eau potable à travers le monde. Les THM proviennent de la réaction du chlore sur la matière organique (plantes en décomposition, algues) et c’est d’ailleurs ainsi que le chlore tue les micro-organismes, mais il pourrait, selon un courant de pensée, aussi avoir un effet sur certaines de nos cellules et l’influence du comportement de ces molécules sur notre organisme n’est pas très bien connu. Le chlore permet cependant de détruire la plupart des micro-organismes susceptibles de causer des maladies parfois mortelles. On peut être exposé aux THM en buvant de l’eau ou par contact de l’eau avec la peau dans la salle de bains, mais surtout à la piscine où le contact est prolongé. La population est principalement exposée aux THM par ingestion d’eau potable. Ces composés peuvent également être absorbés par la peau lors d’un contact cutané avec l’eau ou encore être inhalés une fois qu’ils se sont volatilisés de l’eau. Outre l’ingestion d’eau potable, la douche, la lessive, le lave-vaisselle, les piscines et les cuves thermales figurent parmi les sources d’exposition aux THM. Ces substances sont aussi détectées dans les aliments et dans une moindre mesure dans l’air extérieur et dans certains produits de consommation.

Le chlore, un risque calculé

La présence du chlore dans les réseaux de distribution est une garantie de moindre pollution biochimique (bactéries, virus). Il est employé depuis plus d’un siècle et a certainement sauvé de nombreuses vies dans les pays industrialisés. Son absence dans certaines régions du globe fait encore de nombreuses victimes. Il existe cependant des collectivités qui n’utilisent pas de chlore pour traiter l’eau du robinet, mais un traitement à l’ozone par exemple. La facilité, le moindre coût et une relative sécurité font que l’absence de chlore fait exception. Supprimer ce traitement serait comparable à supprimer la vaccination ou les antibiotiques, mais le surdosage ou l’utilisation abusive peut générer des problèmes à la santé de certains individus dont l’organisme tolère mal les substances provenant de la chloration de l’eau.

La chloration de l’eau potable

L’eau puisée dans les lacs, les rivières, les nappes phréatiques et le fleuve contient naturellement des substances organiques provenant des végétaux et des êtres vivants (visibles ou microscopiques). L’eau est le liquide commun du vivant et n’est jamais pure. Elle doit donc être débarrassée de ces substances potentiellement pathogènes, c’est pourquoi on ajoute du chlore pour la purifier, la rendre potable. Avec le chlore, elles forment des composés chimiques appelés trihalométhanes (THM), qui sont des sous-produits gazeux de la chloration, formés lorsqu’on ajoute du chlore à de l’eau qui contient de la matière organique naturelle. Le chloroforme est le principal THM retrouvé dans l’eau potable.

Effets sur la santé

Les THM pourraient selon Santé et Services sociaux Québec augmenter légèrement les risques de cancer de la vessie, mais le risque n’apparaîtrait qu’après une période d’exposition prolongée. Des études ont aussi soulevé la possibilité que le THM puisse affecter la grossesse en augmentant le nombre de fausses couches et en causant la naissance de bébés de petits poids. La Ville de Fermont a distribué un dépliant du gouvernement du Québec dans les cases postales des citoyens fermontois en juin 2013 afin de les informer de la présence de THM dans l’eau potable de la municipalité.

Pour mieux comprendre

Selon le technicien des eaux à la Ville de Fermont, Normand Bergeron, « Contrairement à la rumeur, l’eau potable de Fermont n’est pas ferreuse, elle est colorée naturellement parce qu’elle n’a subi aucun traitement de filtration. L’eau est pompée du lac Perchard vers le réservoir avec une dose de chlore gazeux pour tuer les virus et les bactéries. Malheureusement, sans filtration, l’eau consomme 80 % du chlore qu’on injecte juste pour oxyder la matière organique avant même d’avoir le temps de tuer un seul microbe. Ces virus, kystes, giardias, entérocoques, Escherichia coli et oocytes de Cryptosporidium prennent un certain temps à éliminer. Le temps de contact entre les microbes dans l’eau et le taux de chlore est calculé et vérifié régulièrement par le MDDELCC. » Une étude récente a justifié une augmentation du taux de chlore par rapport au passé afin de maintenir 0,1 milligramme de chlore actif par litre d’eau (mg/l) en fin de réseau. Par comparaison, la piscine publique de Fermont désinfecte son eau en maintenant un taux de chlore à 1,2  mg/l. Son système de filtration membranaire évite la formation de THM et d’acides acétiques halogénés (AHA), tandis que son réacteur à bombardement UV élimine les chloramines, responsables de l’odeur piquante du chlore.

« Je fais analyser l’eau du réseau de Fermont chaque semaine par un laboratoire accrédité par le MDDELCC qui confirme l’absence de bactéries E.coli. »

Mine des Chinois

M. Bergeron confie que : « l’eau de la mine des Chinois peut paraître plus attrayante par sa limpidité, mais personne ne certifie qu’elle ne contient aucune bactérie. Personnellement, je préfère garder une cruche remplie d’eau du robinet dans le réfrigérateur en laissant le chlore s’évaporer plutôt que d’aller remplir des bouteilles d’eau dans le bois exactement où les animaux font leurs besoins. »

Nouvelles normes

Les autorités tiennent à rassurer les Fermontois en mentionnant qu’afin de corriger la situation, une nouvelle usine de production d’eau potable avec technologie membranaire est actuellement en appel d’offres et que les travaux devraient débuter à l’été 2017. Cette nouvelle installation permettra à la Ville de fournir aux citoyens, une qualité d’eau conforme aux normes et à la règlementation établies par le gouvernement du Québec. Les nouvelles normes de conception des usines de production d’eau potable exigent maintenant deux barrières de désinfection pour assurer la qualité de l’eau potable. Le chlore, l’ozone, les lampes UV, l’osmose et l’ultrafiltration sont généralement les barrières utilisées. La mise aux normes de l’usine de production d’eau potable de la ville de Fermont a récemment été approuvée afin de s’y conformer. En partenariat avec le MDDELCC, la Ville a déposé un appel d’offres pour la construction d’une nouvelle usine de production d’eau potable qui inclura : un traitement par coagulation au sulfate d’aluminium pour agglomérer les particules colloïdales, suivi d’une ultrafiltration membranaire agissant comme barrière microbiologique, un rayonnement aux lampes UV qui désactive le système reproducteur des micro-organismes et une légère chloration pour assurer une protection efficace dans tout le réseau de distribution. Selon les représentants de la Ville :

« La nouvelle usine de filtration des eaux règlera la problématique du haut taux de THM dans l’eau et améliorera sa qualité et sa couleur. Sans cette usine, la Ville ne pouvait pas obtenir de tels résultats. »

Liens utiles

Institut national de santé publique du Québec.
www.inspq.qc.ca/pdf/publications/198-CartableEau/Trihalomethanes.pdf
Santé Canada. Votre santé et vous. Chloration de l’eau potable :
www.hc-sc.gc.ca/iyh-vsv/environ/chlor_f.html

Publié le 19 décembre, 2016, dans la publication : Numéro 22 Volume 34

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Publié sur le site le 19 décembre 2016

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