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  • Fausse alerte au Labrador Ouest

    Pandémie de coronavirus

    Fausse alerte au Labrador Ouest

  • Trois cas de Covid-19  dans Caniapiscau

    Pandémie DE CORONAVIRUS

    Une 21 septembre, 2020

    Trois cas de Covid-19 dans Caniapiscau

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    Chemin de fer ArcelorMittal

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    Taux de trihalométhanes

    Une 19 décembre, 2016

    Fermont au-dessus de la norme maximale permise

Contamination

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Important déversement de diesel

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Fermont au-dessus  de la norme  maximale permise

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Une 19 décembre, 2016

Fermont au-dessus de la norme maximale permise

Pandémie de coronavirus

Fausse alerte au Labrador Ouest

par Éric Cyr

Au moment de publier, le Labrador Ouest était toujours épargné de la contamination à la Covid-19. Le cas présumé à Labrador City s’est finalement avéré négatif au grand soulagement des habitants de cette région frontalière adjacente à Fermont sur la Côte-Nord.

Les commentaires de citoyens inquiets se sont multipliés sur les réseaux sociaux à la suite d’un article du diffuseur public CBC/Radio-Canada et d’une publication du député provincial du Labrador Ouest, Jordan Brown, qui a rapporté le possible cas d’un travailleur de la bulle de l’Atlantique en provenance de l’extérieur de cette province employé par un entrepreneur sous-traitant (contracteur) de la minière Rio Tinto IOC qui aurait vraisemblablement contracté la Covid-19.

Plus de peur que de mal

Le travailleur aéroporté utilisant le système de navettes aériennes (fly-in/fly-out) a subi un test de dépistage de la Covid-19 dans le cadre de la procédure de routine habituelle reliée au protocole exceptionnel instauré afin d’éviter la propagation du virus et qui exige un examen médical avant toute autorisation d’entrer sur le site minier de Labrador City pour ceux qui ne sont pas résidents de cette province ou qui n’habitent pas à l’intérieur du périmètre de la bulle nordique d’exception (Labrador City, Wabush et Fermont). Le résultat semblait indiquer qu’il avait contracté le coronavirus alors il n’a pas été autorisé à y accéder. Après s’être isolé, ce dernier a donc par la suite été soumis à un autre examen médical plus poussé administré cette fois-ci par l’agence de la Santé publique de Terre-Neuve-et-Labrador. Les résultats du laboratoire de microbiologie ont finalement démontré qu’il n’était pas porteur du coronavirus. Le travailleur a volontairement choisi de poursuivre son isolement durant quelques jours additionnels afin de s’assurer qu’il n’était pas contagieux et rassurer ainsi la population locale.

Publié le 21 septembre, 2020, dans la publication : Numéro_15 Volume 38

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  • Labrador City
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  • Travailleur aéroporté

Publié sur le site le 21 septembre 2020

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Pandémie DE CORONAVIRUS

Trois cas de Covid-19 dans Caniapiscau

par Éric Cyr

Source photo : Centre for Disease Control

Un premier cas de contamination à la Covid-19 recensé par la Santé publique du Québec dans la MRC de Caniapiscau, le 3 septembre dernier, n’aura eu aucune incidence sur les citoyens de ce très vaste territoire, à part augmenter leur niveau de stress, puisque la personne a contracté le coronavirus à l’extérieur de la Côte-Nord, n’y a jamais remis les pieds et a été hospitalisée en dehors de la région. Cependant, deux autres cas positifs successifs déclarés les 13 et 14 septembre auront semé l’émoi.

Ces premières manifestations de la Covid-19 associée à la MRC de Caniapiscau, qui englobe Fermont au sud du 53e parallèle ainsi que Schefferville et les communautés autochtones avoisinantes innue de Matimekush-Lac John et naskapie de Kawawachikamach au sud du 55e parallèle, constituent un rappel que la vigilance est de mise et que le coronavirus n’a pas de frontière.

La peur se manifeste

Lors du premier cas, les commentaires de Fermontois et de citoyens du Labrador Ouest inquiets ont déferlé sur les réseaux sociaux avant que la Ville de Fermont ne prenne les devants et ne désamorce le malentendu en publiant un communiqué à ce sujet visant à rassurer la population. Le document précisait que des représentants de l’administration municipale avaient eu des discussions avec les responsables de la Santé publique régionale qui ont confirmé que le résident de la MRC de Caniapiscau infecté par la Covid-19 n’avait pas contracté le virus sur la Côte-Nord, qu’il avait été hospitalisé dans une autre région et qu’aucun contact n’avait été établi entre la personne contaminée et des résidents de cette MRC ou des personnes revenues sur place. À la suite de l’enquête épidémiologique, le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de la Côte-Nord a insisté sur le fait que la circonstance n’entraîne aucun risque pour la population de la région en précisant par la suite l’état réel de la situation tout en corroborant l’information transmise par la Ville indiquant que la conjoncture dans ce contexte précis ne présentait aucun danger pour les habitants du secteur.

Deux cas à Fermont

Les deux cas subséquents ont suscité plus d’inquiétude alors que le CISSS Côte-Nord, respectant les directives de la Santé publique du Québec, a refusé de les associer à une localité particulière par prétendus soucis de confidentialité ce qui ne fait qu’exacerber l’affolement pour les résidents de la MRC et alimenter la machine à rumeurs et les distorsions du bouche-à-oreille. Le premier cas se serait manifesté à Fermont, selon le diffuseur public Radio-Canada, tout comme le suivant, selon des sources informelles crédibles et fiables.

La Santé publique de la Côte-Nord qui a répondu aux questions des journalistes dans le cadre d’une conférence de presse, le 14 septembre, précise que les trois cas de Covid-19 dans la MRC de Caniapiscau ne constituent pas une éclosion, car il n’y a pas de lien direct entre ces cas et de plus le virus a été contracté ailleurs. « On pourrait plutôt les définir comme un agrégat de liens isolés », confie le médecin-conseil de la direction de la Santé publique régionale, le docteur Richard Fachehoun. Bien que pour des raisons de confidentialité les responsables du CISSS Côte-Nord ne dévoileront pas dans quelle localité les personnes contaminées se trouvent, ils précisent toutefois qu’ils sont en contact avec les autorités concernées et que les résultats des tests sont habituellement rapidement connus, quand le transport aérien coopère.

« La situation est maîtrisée dans la MRC et un renforcement des mesures de prévention a été instauré avec un ajout des plages de dépistages en tenant compte de la vulnérabilité des cas. »

Les responsables du CISSS ont cependant avoué qu’il était difficile de recueillir de l’information à savoir si les travailleurs aéroportés qui utilisent un système de navettes aériennes (fly-in/fly-out) ont été dépistés ailleurs.

Bulle nordique menacée ?

Au moment de publier, le préfet de la MRC qui est aussi maire de Fermont, Martin St-Laurent, explique que la communication avec les autorités du Labrador continue et même s’intensifie. « Étant donné la situation actuelle, nous comprenons que beaucoup de gens se questionnent par rapport à la fermeture de la frontière. Pour l’instant, les discussions avec les autorités du Labrador ne laissent pas présager une fermeture à court terme. Bien sûr, il faut être conscient que le tout peut changer suivant l’évolution de la situation. Il est plus important que jamais de se serrer les coudes pour suivre les consignes et ainsi diminuer la propagation. »

Les responsables de la Santé publique en ont profité pour rappeler l’importance de respecter les mesures sanitaires et les consignes en vigueur afin d’éviter la propagation du virus.

Publié le 21 septembre, 2020, dans la publication : Numéro_15 Volume 38

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Publié sur le site le 21 septembre 2020

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Chemin de fer ArcelorMittal

Important déversement de diesel

par Éric Cyr

Un bris sur un tuyau d’un réservoir d’alimentation d’une génératrice a occasionné un déversement de plus de 16 000 litres de diesel le long de la voie ferrée privée qui appartient à ArcelorMittal Infrastructure Canada (AMIC) et qui sert au transport de concentré de minerai de fer entre la mine du Mont-Wright et les installations de l’entreprise à Port-Cartier. L’écoulement qui s’est produit au millage ferroviaire 213,2 à mi-chemin entre la station Love (camp de cheminots) et le Mont-Wright, survenu le 10 février dernier, a nécessité l’intervention d’Urgence-Environnement.

C’est la direction régionale de la Côte-Nord du Centre québécois de contrôle environnemental du ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MDDELCC) qui a dévoilé l’information après que l’entreprise lui a fait part de la situation. Selon la responsable des communications de la minière, Dina Guralnik, un spécialiste en environnement de la compagnie a d’abord été déployé sur les lieux en hélicoptère afin de constater l’ampleur des dégâts puisque le site n’est pas accessible par la route, ce qui a compliqué l’intervention.

« C’est un secteur isolé où n’y a pas d’électricité, raison pour laquelle une génératrice est utilisée pour alimenter les infrastructures à cet endroit dont la voie d’évitement et les systèmes de communications et de signalisation. »

Mme Guralnik explique qu’une alarme s’est déclenchée à 7 heures le matin du 10 février quand le groupe électrogène a manqué de carburant et arrêté de fonctionner ce qui a sonné l’alerte. Des travailleurs ont par la suite colmaté la fuite avant de réparer le bris et de répandre de l’absorbant pour tenter d’absorber le plus possible le diesel répandu et de déposer des couches et des boudins au sol afin de freiner sa propagation. Une pelle hydraulique a aussi été transportée sur place par train pour creuser des tranchées. Un total de six tranchées d’exploration de 10 pieds de profondeur ont été creusées pour vérifier la migration du liquide selon les exigences d’Urgence-Environnement, qui a dépêché une intervenante sur place le lendemain. Selon Mme Guralnik, cette procédure a permis de constater que le diesel était contenu dans un espace plutôt restreint sous le garage abritant la génératrice et sous la voie d’évitement et qu’aucun cours d’eau n’aurait heureusement été atteint. ArcelorMittal a mandaté la société d’experts-conseils Golder Associés des spécialistes dans ce type d’intervention afin de gérer l’aspect environnemental.

Aucune apparence de contamination de l’eau

La directrice régionale de la Côte-Nord du Centre de contrôle environnemental rattaché au MDDELCC, Nathalie Chouinard, a confirmé que la quantité de diesel déversé dans la nature d’abord évaluée à 20 000 litres a été réduite à un peu plus de 16 000 litres et a indiqué que l’entreprise collaborait de concert avec le Ministère afin de travailler sur un plan d’intervention efficace. Selon le porte-parole régional du MDDELCC, Frédéric Fournier, des mesures de mitigation ont été mises en place. « Les vérifications effectuées confirment que le diesel déversé a été confiné entre le devant du bâtiment abritant la génératrice et la voie ferrée soit sous et devant le garage. À environ 30 mètres derrière le garage abritant la génératrice se trouvent un milieu humide et un cours d’eau. Toutefois les cinq trous d’essai réalisés ne démontrent aucune apparence de contamination vers ceux-ci. » La récupération de la neige contaminée a été amorcée et à brève échéance, la compagnie soumettra un plan d’action concernant la récupération des sols contaminés.

ArcelorMittal dispose de trois génératrices le long de son chemin de fer qui totalise 420 kilomètres. L’impact sur les opérations ferroviaires est minime, car seule la voie d’évitement a été affectée.

Publié le 19 février, 2018, dans la publication : Numéro 03 Volume 36

  • ArcelorMittal
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Publié sur le site le 19 février 2018

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Taux de trihalométhanes

Fermont au-dessus de la norme maximale permise

par Éric Cyr

L’eau potable d’une dizaine de municipalités de l’Est-du-Québec est contaminée aux trihalométhanes (THM) selon les plus récentes données du ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MDDELCC) et Fermont en fait partie. L’eau du robinet contient un taux de THM, des composés organiques volatils produits lors de la chloration des eaux, au-dessus de la norme maximum permise par Québec selon le dernier bilan annuel de la qualité de l’eau potable publié le 22 février dernier et signé par le technicien des eaux de la Ville de Fermont, Normand Bergeron.

Que sont les trihalométhanes?

Les THM sont un groupe de sous-produits chlorés résultant de la réaction du chlore utilisé comme désinfectant avec des matières organiques naturellement présentes dans l’eau. Toutes les sources d’eau potable sont susceptibles de contenir des micro-organismes comme des bactéries, des virus et des protozoaires, qui peuvent causer des maladies graves. L’eau potable est désinfectée pour détruire ou inactiver ces micro-organismes potentiellement néfastes. En raison de son efficacité, le chlore est le désinfectant le plus souvent ajouté à l’eau potable à travers le monde. Les THM proviennent de la réaction du chlore sur la matière organique (plantes en décomposition, algues) et c’est d’ailleurs ainsi que le chlore tue les micro-organismes, mais il pourrait, selon un courant de pensée, aussi avoir un effet sur certaines de nos cellules et l’influence du comportement de ces molécules sur notre organisme n’est pas très bien connu. Le chlore permet cependant de détruire la plupart des micro-organismes susceptibles de causer des maladies parfois mortelles. On peut être exposé aux THM en buvant de l’eau ou par contact de l’eau avec la peau dans la salle de bains, mais surtout à la piscine où le contact est prolongé. La population est principalement exposée aux THM par ingestion d’eau potable. Ces composés peuvent également être absorbés par la peau lors d’un contact cutané avec l’eau ou encore être inhalés une fois qu’ils se sont volatilisés de l’eau. Outre l’ingestion d’eau potable, la douche, la lessive, le lave-vaisselle, les piscines et les cuves thermales figurent parmi les sources d’exposition aux THM. Ces substances sont aussi détectées dans les aliments et dans une moindre mesure dans l’air extérieur et dans certains produits de consommation.

Le chlore, un risque calculé

La présence du chlore dans les réseaux de distribution est une garantie de moindre pollution biochimique (bactéries, virus). Il est employé depuis plus d’un siècle et a certainement sauvé de nombreuses vies dans les pays industrialisés. Son absence dans certaines régions du globe fait encore de nombreuses victimes. Il existe cependant des collectivités qui n’utilisent pas de chlore pour traiter l’eau du robinet, mais un traitement à l’ozone par exemple. La facilité, le moindre coût et une relative sécurité font que l’absence de chlore fait exception. Supprimer ce traitement serait comparable à supprimer la vaccination ou les antibiotiques, mais le surdosage ou l’utilisation abusive peut générer des problèmes à la santé de certains individus dont l’organisme tolère mal les substances provenant de la chloration de l’eau.

La chloration de l’eau potable

L’eau puisée dans les lacs, les rivières, les nappes phréatiques et le fleuve contient naturellement des substances organiques provenant des végétaux et des êtres vivants (visibles ou microscopiques). L’eau est le liquide commun du vivant et n’est jamais pure. Elle doit donc être débarrassée de ces substances potentiellement pathogènes, c’est pourquoi on ajoute du chlore pour la purifier, la rendre potable. Avec le chlore, elles forment des composés chimiques appelés trihalométhanes (THM), qui sont des sous-produits gazeux de la chloration, formés lorsqu’on ajoute du chlore à de l’eau qui contient de la matière organique naturelle. Le chloroforme est le principal THM retrouvé dans l’eau potable.

Effets sur la santé

Les THM pourraient selon Santé et Services sociaux Québec augmenter légèrement les risques de cancer de la vessie, mais le risque n’apparaîtrait qu’après une période d’exposition prolongée. Des études ont aussi soulevé la possibilité que le THM puisse affecter la grossesse en augmentant le nombre de fausses couches et en causant la naissance de bébés de petits poids. La Ville de Fermont a distribué un dépliant du gouvernement du Québec dans les cases postales des citoyens fermontois en juin 2013 afin de les informer de la présence de THM dans l’eau potable de la municipalité.

Pour mieux comprendre

Selon le technicien des eaux à la Ville de Fermont, Normand Bergeron, « Contrairement à la rumeur, l’eau potable de Fermont n’est pas ferreuse, elle est colorée naturellement parce qu’elle n’a subi aucun traitement de filtration. L’eau est pompée du lac Perchard vers le réservoir avec une dose de chlore gazeux pour tuer les virus et les bactéries. Malheureusement, sans filtration, l’eau consomme 80 % du chlore qu’on injecte juste pour oxyder la matière organique avant même d’avoir le temps de tuer un seul microbe. Ces virus, kystes, giardias, entérocoques, Escherichia coli et oocytes de Cryptosporidium prennent un certain temps à éliminer. Le temps de contact entre les microbes dans l’eau et le taux de chlore est calculé et vérifié régulièrement par le MDDELCC. » Une étude récente a justifié une augmentation du taux de chlore par rapport au passé afin de maintenir 0,1 milligramme de chlore actif par litre d’eau (mg/l) en fin de réseau. Par comparaison, la piscine publique de Fermont désinfecte son eau en maintenant un taux de chlore à 1,2  mg/l. Son système de filtration membranaire évite la formation de THM et d’acides acétiques halogénés (AHA), tandis que son réacteur à bombardement UV élimine les chloramines, responsables de l’odeur piquante du chlore.

« Je fais analyser l’eau du réseau de Fermont chaque semaine par un laboratoire accrédité par le MDDELCC qui confirme l’absence de bactéries E.coli. »

Mine des Chinois

M. Bergeron confie que : « l’eau de la mine des Chinois peut paraître plus attrayante par sa limpidité, mais personne ne certifie qu’elle ne contient aucune bactérie. Personnellement, je préfère garder une cruche remplie d’eau du robinet dans le réfrigérateur en laissant le chlore s’évaporer plutôt que d’aller remplir des bouteilles d’eau dans le bois exactement où les animaux font leurs besoins. »

Nouvelles normes

Les autorités tiennent à rassurer les Fermontois en mentionnant qu’afin de corriger la situation, une nouvelle usine de production d’eau potable avec technologie membranaire est actuellement en appel d’offres et que les travaux devraient débuter à l’été 2017. Cette nouvelle installation permettra à la Ville de fournir aux citoyens, une qualité d’eau conforme aux normes et à la règlementation établies par le gouvernement du Québec. Les nouvelles normes de conception des usines de production d’eau potable exigent maintenant deux barrières de désinfection pour assurer la qualité de l’eau potable. Le chlore, l’ozone, les lampes UV, l’osmose et l’ultrafiltration sont généralement les barrières utilisées. La mise aux normes de l’usine de production d’eau potable de la ville de Fermont a récemment été approuvée afin de s’y conformer. En partenariat avec le MDDELCC, la Ville a déposé un appel d’offres pour la construction d’une nouvelle usine de production d’eau potable qui inclura : un traitement par coagulation au sulfate d’aluminium pour agglomérer les particules colloïdales, suivi d’une ultrafiltration membranaire agissant comme barrière microbiologique, un rayonnement aux lampes UV qui désactive le système reproducteur des micro-organismes et une légère chloration pour assurer une protection efficace dans tout le réseau de distribution. Selon les représentants de la Ville :

« La nouvelle usine de filtration des eaux règlera la problématique du haut taux de THM dans l’eau et améliorera sa qualité et sa couleur. Sans cette usine, la Ville ne pouvait pas obtenir de tels résultats. »

Liens utiles

Institut national de santé publique du Québec.
www.inspq.qc.ca/pdf/publications/198-CartableEau/Trihalomethanes.pdf
Santé Canada. Votre santé et vous. Chloration de l’eau potable :
www.hc-sc.gc.ca/iyh-vsv/environ/chlor_f.html

Publié le 19 décembre, 2016, dans la publication : Numéro 22 Volume 34

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Publié sur le site le 19 décembre 2016

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