• Publications
  • Le journal
    • L’Équipe
    • Historique
    • Distinctions
  • Abonnements & membres
  • Annoncez avec nous
  • Contactez-nous
Journal le Trait d'Union du Nord
  • Publications
  • Le journal
    • L’Équipe
    • Historique
    • Distinctions
  • Abonnements & membres
  • Annoncez avec nous
  • Contactez-nous
  • Toutes les publications
  • Numéro_02

  • Un athlète fermontois devient champion canadien

    Judo

    Une 6 février, 2024

    Un athlète fermontois devient champion canadien

  • Un monopole qui décolle

    Aéroport de Wabush

    Un monopole qui décolle

  • À la rescousse d’un oiseau emblématique

    Sauvetage animalier

    À la rescousse d’un oiseau emblématique

  • Mandat de grève sans équivoque

    Mine du Lac Bloom

    Mandat de grève sans équivoque

Numéro_02

Un athlète fermontois devient champion canadien

Judo

Une 6 février, 2024

Un athlète fermontois devient champion canadien

Un monopole qui décolle

Aéroport de Wabush

Un monopole qui décolle

À la rescousse d’un oiseau emblématique

Sauvetage animalier

À la rescousse d’un oiseau emblématique

Mandat de grève sans équivoque

Mine du Lac Bloom

Mandat de grève sans équivoque

Judo

Un athlète fermontois devient champion canadien

par Éric Cyr

Source photo : Judo Canada

Le judoka Jean-David Bouchard (au centre) s’est illustré et a marqué l’histoire en récoltant la première médaille d’or du club de judo de Fermont lors des championnats nationaux élite qui se tenaient, les 13 et 14 janvier 2024, au Centre sportif de l’Université de l’Alberta à Edmonton. Il devient grâce à ce couronnement champion canadien de sa catégorie, un exploit remarquable.

Jean-David Bouchard, dont le père qui s’adonne aussi à cette discipline est l’entraîneur, s’est mesuré aux meilleurs athlètes de plus de 90 kilos au pays et a remporté les honneurs dès le premier jour des championnats canadiens des moins de 18 ans. Le jeune homme a été déclaré vainqueur lors de trois des quatre affrontements auxquels il a pris part, mettant ainsi la main sur la médaille d’or.

En route vers l’Europe et le Brésil

Le combattant de cet art martial, qui s’est démarqué en remportant le titre de champion canadien dans la catégorie cadets grâce à sa fiche de trois victoires et un revers, avait obtenu la médaille d’argent dans le cadre de ce même événement qui se déroulait aussi à Edmonton en décembre 2022. Jean-David Bouchard, qui a également participé, en février 2023, à deux compétitions internationales de la coupe européenne de judo de niveau cadet à Naples (Napoli) en Italie et à Fuengirola en Andalousie dans le sud de l’Espagne ainsi qu’au camp d’entraînement national et aux championnats canadiens ouverts à Montréal où il s’est classé deuxième en mai 2023, fera partie de la délégation canadienne qui se rendra aux championnats de judo panaméricains/océaniens à Rio de Janeiro au Brésil en Amérique du Sud, du 18 au 21 avril prochains. Il participera au préalable à un entraînement et à une compétition à Brême (Bremen) en Allemagne du 18 au 28 mars.

Une réussite méritée

L’ambassadeur de Fermont, qui a obtenu sa ceinture noire 1er degré (shodan) devant un comité des grades en décembre dernier, rare réalisation pour un judoka de 16 ans, est fier de représenter les couleurs locales sur la scène internationale et est très satisfait de ses prouesses lors des combats sur les tatamis dans la capitale albertaine. L’athlète confie : « Je suis heureux de ma performance et de cette réussite qui symbolise le résultat de ma ténacité à parfaire cet art de combat. Cela m’encourage à persévérer dans ce sport. Je remercie mes deux entraîneurs, dont mon père, qui m’ont aidé et qui m’ont encouragé tout au long de mon parcours. »

Selon le directeur technique du club de judo local et entraîneur, Danny Bouchard, qui est très fier de son fils qui a récemment été nommé substitut au sein de l’équipe canadienne : « Cette victoire crée un précédent pour Fermont, ça repousse les limites et ça prouve que les régions éloignées peuvent se démarquer malgré les obstacles liés à la distance. Mon garçon s’entraîne de façon disciplinée et avec intensité avec pour objectif l’atteinte d’autres sommets. »

Les frais de déplacement pour participer à des rencontres sportives à l’extérieur coûtent cher et le club de judo de Fermont est à la recherche d’entreprises donatrices et de commanditaires afin de permettre à ses athlètes, dont Jean-David Bouchard, d’atteindre leur plein potentiel. Pour appuyer les activités du club, contacter le 418 520-4172.

Partager

Publié le 6 février, 2024, dans la publication : Numéro_02 Volume_42

  • Centre sportif de l’Université de l’Alberta à Edmonton
  • Champion canadien
  • Championnats nationaux élite
  • Club de judo de Fermont
  • Danny Bouchard
  • Fermontois
  • Jean-David Bouchard
  • Judoka
  • Médaille d’or

Publié sur le site le 6 février 2024

  • Publication précédente
  • Prochaine publication

Aéroport de Wabush

Un monopole qui décolle

par Éric Cyr

Une seule compagnie d’aviation offre actuellement des vols commerciaux à la population à l’aéroport régional de Wabush au Labrador, qui englobe la clientèle de la ville de Fermont au Québec, depuis le retrait d’Air Canada dans la région, il y a quelques années, et de Pascan Aviation, depuis le 1er décembre 2023. Cette restructuration de Pascan cède l’exclusivité des déplacements aériens à PAL Airlines qui n’a plus aucune concurrence locale.

L’interruption de services, qui devait s’avérer temporaire selon Pascan, s’étire depuis plus de deux mois. À la suite de cette décision d’entreprise de délaisser la clientèle de cet aérodrome, les passagers de la région doivent dorénavant composer avec la situation et faire affaire exclusivement avec PAL pour assurer leurs voyages aériens. Le copropriétaire et vice-président de Pascan, Yani Gagnon, n’a pas répondu aux demandes d’informations répétées, ni par téléphone, ni par courriel.

Un porte-parole au ministère des Transports et de la Mobilité durable (MTMD), Louis-André Bertrand, explique que la gestion des liaisons et des opérations est de l’entière responsabilité de chacun des transporteurs et que le choix de desservir une région ou non revient entièrement aux différentes compagnies aériennes. En ce qui a trait au Programme d’aide pour les dessertes aériennes régionales (PADAR) implanté durant la pandémie de Covid-19, il n’a pas été renouvelé. « Ce programme qui était destiné à assurer le maintien des services aériens régionaux essentiels a été lancé par le Ministère, le 1er avril 2020, afin de soutenir les transporteurs pour qu’ils puissent offrir des services aériens essentiels dans les régions éloignées et isolées du Québec au cours de la période d’urgence sanitaire et en sortie de crise », précise le relationniste qui mentionne que les transporteurs aériens ont été informés depuis le début de la pandémie que cette mesure était temporaire et que maintenant que la pandémie est terminée, le Ministère a aboli le programme puisque la grande majorité des transporteurs réussissent désormais à exploiter leurs services sans aide gouvernementale. Dans le cadre de cette mesure exceptionnelle, ce sont 80,5 M$ qui ont été accordés par le Ministère à différents transporteurs pour couvrir l’entièreté des déficits d’exploitation qu’ils auront encourus entre le 13 mars 2020 et le 30 septembre 2023.

Selon l’adjoint gouvernemental de la ministre des Transports et de la Mobilité durable et député de René-Lévesque, Yves Montigny, Pascan a reçu 37 millions de dollars durant cette période pour l’aider à maintenir ses opérations.

Les deux transporteurs aériens présents à Wabush continuent d’offrir des services de vols nolisés privés (navettage) pour les travailleurs du domaine minier.

Partager

Publié le 6 février, 2024, dans la publication : Numéro_02 Volume_42

  • Aéroport régional de Wabush
  • Air Canada
  • Compagnie d’aviation
  • Fermont
  • Labrador
  • Louis-André Bertrand
  • Ministre des Transports et de la Mobilité durable
  • PAL Airlines
  • Pascan Aviation
  • Transporteurs aériens
  • Vols commerciaux
  • Yves Montigny

Publié sur le site le 6 février 2024

  • Publication précédente
  • Prochaine publication

Sauvetage animalier

À la rescousse d’un oiseau emblématique

par Éric Cyr

Sur la photo, M. Dubé se prépare à relâcher le harfang des neiges qu’il a courageusement secouru. Source photo : Mélissa Ayala

Un harfang des neiges a été secouru grâce à la vigilance d’un couple qui travaille pour la minière Arcelor Mittal qui s’est aperçu que quelque chose clochait dans la cour de leur maison de la rue Ericson à Fermont, le 26 janvier 2024, après qu’un grand corbeau s’est posé au sol dans une côte enneigée. En observant plus attentivement la scène, ils ont constaté que le rapace blanc de la famille des strigidés demeurait immobile sur la neige avant d’essuyer une violente attaque de l’énorme corvidé, le plus lourd des passereaux.

Mélissa Ayala a vu qu’un combat s’amorçait entre les deux volatiles avant de signaler la situation à son conjoint, William Dubé, qui s’est précipité dehors pour tenter d’intervenir. À son arrivée à proximité, un autre grand corbeau s’était posé afin de prêter renfort à son congénère. L’oiseau de proie en mauvaise posture avait réussi à emprisonner celui au plumage noir en le serrant entre ses griffes, mais risquait un double affrontement alors que le premier grand corbeau, qui lui avait picossé les yeux, tenait fermement son bec. À l’approche de l’homme, le complice ailé a choisi de mettre fin aux hostilités et s’est envolé en abandonnant les deux rivaux à leur sort. Constatant que l’altercation n’était pas terminée, M. Dubé, habitué dans sa jeunesse à manipuler des coqs et des poules dans le poulailler d’un oncle, s’est interposé entre les deux adversaires en écartant tranquillement le grand corbeau à l’aide de ses pieds avant de secourir le harfang des neiges. Le charognard au coassement lugubre a finalement secoué la tête en signe de résignation avant de déguerpir dans les airs, ce qui a mis fin à la bataille.

Sentant la détresse et la nervosité du prédateur aérien au regard hypnotique, les yeux jaunes du harfang se distinguent par la présence d’une troisième paupière en diagonale qui les protège du vent froid et du soleil aveuglant, le sauveteur improvisé lui parle calmement avant de réussir à empoigner ses deux pattes aux crocs acérés et à immobiliser ses ailes avant de le déposer minutieusement dans une boîte et de le transporter jusqu’à son garage afin de constater s’il avait des blessures et pour lui permettre de récupérer et de se réchauffer. Il remarque un petit filet de sang dans ses yeux et émet l’hypothèse qu’il aurait possiblement pu percuter la clôture du parc municipal, ce qui l’aurait assommé et déstabilisé, ou que cela pourrait avoir été causé par le picossement de bec du grand corbeau. À la suite d’une tentative infructueuse de joindre un agent de la faune par téléphone, un ami, qui passait par là, suggère d’appeler la Sûreté du Québec afin de rapporter la situation. Des policiers se rendent alors sur place et conseillent de tenter de libérer le harfang afin de voir s’il peut s’envoler, ce qui fut fait avec leur aide.

Originaire de L’Isle-Verte, M. Dubé, qui habite à Fermont depuis 13 ans, a souvent aperçu des harfangs des neiges au Bas-Saint-Laurent, mais c’est la première fois qu’il en voit localement. Mme Ayala confie : « Je suis heureuse d’avoir peut-être contribué à sauver ce bel oiseau. »

Quelques faits

La vision du harfang des neiges, que les Inuits nomment ukpik, est à la fois diurne et nocturne. Les couples de harfangs se forment habituellement pour la vie. Cette espèce est rattachée au genre Bubo, qui regroupe aussi les hiboux grands-ducs. Le harfang des neiges représente l’emblème aviaire du Québec depuis 1987. Il existe un conte inuit traditionnel intitulé Le grand corbeau et le harfang des neiges.

Partager

Publié le 6 février, 2024, dans la publication : Numéro_02 Volume_42

  • Agent de la faune
  • Corbeau
  • Emblème aviaire du Québec
  • Fermont
  • Harfang des neiges
  • Mélissa Ayala
  • Rue Ericson
  • Sauvetage animalier
  • Sûreté du Québec
  • William Dubé

Publié sur le site le 6 février 2024

  • Publication précédente
  • Prochaine publication

Mine du Lac Bloom

Mandat de grève sans équivoque

par Éric Cyr

Source photo : Métallos

Les travailleurs de la section locale 9996 du Syndicat des Métallos de la mine de fer du Lac Bloom de l’entreprise Minerai de fer Québec (MFQ) se sont prononcés de façon quasi unanime dans une proportion de 98,6 % pour le rejet de la dernière proposition patronale et en faveur d’un mandat de grève.

Les syndiqués de l’unité 9996 affiliée à la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) dont la plupart font du navettage aérien (fly-in/fly-out) pour se rendre sur leur lieu de travail situé à proximité de Fermont, ont pris connaissance de l’offre de leur employeur avant de se prononcer par mode de scrutin dans le cadre de quatre rencontres organisées à la salle Aurora à Fermont, du 15 au 19 janvier derniers. Les résultats du suffrage ont révélé, le 22 janvier 2024, qu’une très forte majorité a opté pour une grève générale illimitée à exercer au moment opportun.

Selon le Syndicat des Métallos, les négociations de la convention collective, échue depuis septembre dernier, achoppent principalement sur les aspects financiers de l’entente de travail qui sont jugés insuffisants et qui constituent le principal désaccord. « Nos membres s’attendaient à un certain rattrapage salarial par rapport à ce qui s’est négocié récemment dans les autres minières. Cette proposition ne le permet pas. La compagnie s’entête à présenter un long contrat de travail de cinq ans, mais elle ne met pas sur la table les sommes nécessaires pour le conclure », fait valoir le président de la section 9996 qui représente 712 membres, dont 12 de Fermont, Sébastien Bergeron. Outre les salaires, l’ensemble des avantages sociaux de la convention collective est aussi perçu comme lacunaire.

« C’est un exercice de négociation important. Nous avons déjà passé 15 semaines à négocier dans ce dossier. Les membres veulent protéger leur pouvoir d’achat et bonifier les aspects salariaux de la convention collective. Dans ce contexte de l’inflation, nos membres ne jugent pas l’offre acceptable », précise le représentant syndical des Métallos, Marc Tremblay.

La direction de MFQ se dit prête à relancer les pourparlers et demeure optimiste de pouvoir conclure un accord. L’entreprise a pris connaissance du résultat des votes tenus en assemblées spéciales et a confié avoir convenu avec la partie syndicale de faire appel à un conciliateur du ministère du Travail. « Nous continuons d’être de bonne foi et c’est avec ouverture que nous allons poursuivre les discussions pour en arriver à une entente mutuellement satisfaisante. Nos gens représentent notre ressource la plus précieuse et notre objectif demeure d’offrir les meilleures conditions pour retenir, attirer et développer les meilleurs talents », précise la directrice principale des communications et affaires gouvernementales pour MFQ, Noémie Prégent-Charlebois.

Partager

Publié le 6 février, 2024, dans la publication : Numéro_02 Volume_42

  • Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec
  • Fermont
  • Mandat de grève
  • Marc Tremblay
  • Mine de fer du lac Bloom
  • Minerai de fer Québec
  • Noémie Prégent-Charlebois
  • Proposition patronale
  • Section locale 9996
  • Syndicat des Métallos

Publié sur le site le 6 février 2024

  • Publication précédente
  • Prochaine publication
Journal le Trait d'Union du Nord
  • Contactez-nous
  • Devenez membre
  • Annoncer avec nous
  • Le journal
  • L’Équipe
  • Historique
  • Distinctions
  • M’inscrire à l’infolettre

Le journal est membre :

  • de l'Association des médias écrits communautaires du Québec (AMECQ) et
  • du Conseil de la culture et des communications de la Côte-Nord (CRCCCN).

La conception de ce site Web s'inscrit de dans le cadre de la mise en oeuvre du Plan culturel numérique du Québec (www.culturenumerique.mcc.gouv.qc.ca)

 

Le média écrit aimerait remercier tous ceux qui nous ont soutenus au cours des années et qui contribuent à la pérennité de ses activités :

  • Culture et Communications Québec
  • Association des médias écrits communautaires du Québec (AMECQ)
  • MRC de Caniapiscau
  • Ville de Fermont
  • ArcelorMittal Exploitation Minière Canada
© Journal le Trait d'Union du Nord, Tous droits réservés.
Conception mamarmite
Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site web. Si vous continuez à utiliser ce site, nous supposerons que vous en êtes satisfait.