Coalition Priorité Cancer au Québec
Cancer Fermont participe à un colloque
par Éric Cyr
Une délégation de l’organisme caritatif Cancer Fermont a assisté au colloque « Cancers évitables : comment agir sur les facteurs de risques environnementaux », organisé par la Coalition Priorité Cancer au Québec qui s’est tenu au palais des congrès Montréal, le 2 février 2024. L’objectif de cette conférence était d’informer et de sensibiliser les intervenants du domaine au sujet de cet aspect souvent méconnu qui peut avoir une incidence sur différents types de cancers, de formuler des recommandations et de suggérer des solutions concrètes afin de réduire les cancers qui pourraient être prévenus.
Plusieurs thèmes ont été abordés dans le cadre de cet événement qui rassemblait des spécialistes internationaux de plusieurs pays notamment : le rôle de la santé publique dans la prévention des cancers, l’environnement et les facteurs de risques tels que l’air, l’eau, la pollution, les rayons ultraviolets (UV) et le radon ainsi que la protection et la réduction des risques connus en cancer et en environnement.
Le président de l’œuvre de bienfaisance fermontoise, Denis Grenier, qui assistait à la rencontre, confie : « Il était intéressant d’aborder, dans le cadre de ce forum, la facette environnementale qui est souvent méconnue et qui peut contribuer à favoriser l’apparition de certains cancers, afin de mieux connaître et prévenir les dangers qui y sont associés. » M. Grenier poursuit : « J’en ai profité pour présenter en coulisses la mission et la vocation de Cancer Fermont à différentes instances rassemblées pour l’occasion. J’ai eu la chance de discuter avec l’ancien directeur de la Santé publique du Québec, le docteur Horacio Arruda. Je remercie la Coalition qui a absorbé les coûts de déplacement et d’hébergement.»
Le président du conseil d’administration de la Coalition Priorité Cancer au Québec, Gervais Fournier, et sa directrice générale, Éva Villalba, sont heureux d’avoir contribué à réunir des sommités mondiales de la recherche sur les cancers évitables. « La présence des régions est essentielle dans l’avancement de solutions concernant les cancers qui pourraient être évités. Plus de 6000 personnes meurent annuellement du cancer du poumon au Québec. De ce total, la cause du décès de plus de 1000 de ces cas est reliée aux effets du radon, un gaz qui se retrouve dans le sol québécois. Pourtant on pourrait diminuer de moitié la mortalité due au radon. Il suffirait que les gouvernements et surtout les municipalités légifèrent pour contrôler la présence de ces émanations gazeuses que plusieurs respirent la plupart du temps sans le savoir dans leur propre domicile. Le coût est dérisoire et est évalué à approximativement 100 $ seulement par maison. Chaque municipalité a le devoir d’informer ses citoyens à cet égard », explique M. Fournier.
Ce colloque rassemblait des acteurs clés influents dans la lutte contre le cancer ainsi que des représentants politiques et syndicaux du Québec, dont l’adjointe parlementaire du ministre responsable des Services sociaux, Shirley Dorismond. Des invités notoires ont pris part à cette rencontre, notamment le sous-ministre adjoint en prévention, promotion, planification et protection en santé publique à la direction générale de la santé publique au ministère québécois de la Santé et des Services sociaux (MSSS), le Dr Horacio Arruda, le biochimiste et toxicologue à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) en France, chef de biologie métabolique à l’hôpital Necker Enfants malades et professeur à l’Université Paris-Cité, le Dr Robert Barouki, la professeure au département de médecine sociale et préventive à l’École de santé publique de l’Université de Montréal, France Labrèche, le professeur de l’Université fédérale de Itajubá (Brésil), Marcelo de Paula Corrêa, le chef du département Recherche en Sciences humaines et sociales, Épidémiologie et Santé publique à l’Institut national du cancer (France), Jérôme Foucaud.