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    Conférence minière

    On veut FER ça vert ! à Fermont

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Conférence minière

On veut FER ça vert ! à Fermont

par Éric Cyr

Sur la photo, les intervenants du groupe de discussion sur la table ronde sur l’environnement. Sur la seconde, des participants du programme de technologie minérale du cégep de Sept-Îles lors de leur passage à Fermont.

La 9e édition de la rencontre annuelle de la branche régionale du Canadian Mineral Processors Côte-Nord et Labrador (CMP-CNL) s’est tenue à la salle Aurora (anciennement centre multifonctionnel) à Fermont, les 5 et 6 avril 2023. Cet événement coïncidait avec une conférence en format bilingue (français/anglais) de calibre national regroupant des professionnels de traitement de minerai sous le thème « On veut FER ça vert ! Let’s think envIRONment ! », qui se déroulait de façon simultanée.

L’activité, qui est habituellement organisée à Sept-Îles et qui a été annulée durant trois années consécutives à cause de la pandémie, était présentée pour la première fois dans la région. Selon le président de l’OSBL, l’ingénieur Romain Prêcheur, ce retour en force est une réussite pour cette édition de 2023 qui a rassemblé 150 personnes du domaine en proposant six présentations techniques sous la présidence d’honneur de la présidente directrice générale de l’Association minière du Québec (AMQ), Josée Méthot. Celle-ci qui s’est déplacée pour l’occasion confie : « Ce fut un immense plaisir pour moi d’animer une table ronde sur l’environnement qui a généré des échanges intéressants et surtout constructifs. Je tiens à remercier et à féliciter l’équipe derrière l’organisation de cet événement pour leur dévouement et leur professionnalisme. Je tiens également à remercier la Ville de Fermont et son maire, M. Martin Saint-Laurent, pour leur accueil chaleureux. »

Des visites sur le terrain

M. Prêcheur explique que la décision de choisir Fermont était principalement motivée par la possibilité d’effectuer des visites industrielles incluant celles de la mine de fer du Mont-Wright d’ArcelorMittal et du concentrateur de Minerai de fer Québec (MFQ) à la mine du Lac Bloom, et qui a de plus permis d’attirer en prime des participants du Labrador voisin notamment de la Compagnie minière IOC. « La seconde raison est que l’on souhaitait faire rayonner les régions minières », précise ce dernier qui mentionne que les minières ArcelorMittal et MFQ ont affrété un avion à leurs frais afin de transporter certains participants dans un vol nolisé incluant six enseignants et 30 étudiants du programme de technologie minérale du cégep de Sept-Îles afin d’encourager la relève. Une bourse de 2000 $ pour de l’achat d’équipements a d’ailleurs été remise pour cette formation dispensée sur la Côte-Nord dans le cadre de la rencontre.

Réseautage et étonnement

M. Prêcheur, qui est aussi directeur général des procédés chez ArcelorMittal, indique que plusieurs invités, qui en ont profité pour faire du réseautage, ont été surpris de constater que Fermont est loin d’être un camp minier et constitue une ville minière qui dispose d’infrastructures adaptées et modernes permettant d’organiser une manifestation d’une telle ampleur. D’ailleurs, l’invité d’honneur, le préfet de la MRC de Caniapiscau et maire de Fermont, Martin St-Laurent, qui travaille également dans le secteur minier, a livré un vibrant témoignage en s’adressant directement aux étudiants en leur vantant les attraits et les charmes de sa municipalité et en leur faisant miroiter la qualité de vie sur place afin de stimuler leur intérêt et de les inciter à venir s’y établir.

L’objectif principal de cette démarche se voulait d’illustrer comment les avancées des techniques d’aujourd’hui peuvent contribuer à l’industrie minière de demain. Cette année, l’Institut canadien des mines, de la métallurgie et du pétrole (ICM), dont le CMP-CNL est une société technique, souligne ses 125 ans.

 

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Publié le 24 avril, 2023, dans la publication : Numéro_08 Volume_41

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Publié sur le site le 24 avril 2023

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Santé et sécurité du travail dans les mines

Prise de bec avec l’Association minière du Québec

par Éric Cyr

Le Syndicat des Métallos et l’Association minière du Québec (AMQ) sont en désaccord concernant les conditions de travail et la sécurité des travailleurs dans le secteur minier québécois. Une rupture qui aurait été initiée par l’AMQ a contribué à une recrudescence des accidents mortels (deux à ce jour en 2017) et avec blessés graves dans le domaine minier au Québec depuis le début de l’année.

À couteaux tirés

Le Syndicat des Métallos déplore le fait que des gens meurent pendant que les minières boudent les comités de prévention. « L’AMQ et les minières doivent cesser les enfantillages et collaborer pour la santé et sécurité du travail (SST). » Le directeur québécois des Métallos, Alain Croteau est cinglant : « Le carnage doit cesser dans les mines du Québec! Les minières doivent mettre fin à leur boycottage des comités de travail de la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) qui dure depuis près d’un an et travailler sérieusement à améliorer la santé et la sécurité dans les mines. La ministre [québécoise] du Travail doit aussi mettre son poids dans la balance pour qu’il y ait un vrai coup de barre [en la matière]. » C’est le message lancé au lendemain d’un second décès dans les mines au Québec depuis le début de l’année et qui est appuyé par la majorité des présidents de sections locales du secteur minier de partout au Québec.

Mauvaise foi des minières

Voilà maintenant près d’un an que les sous-comités de travail de la CNESST n’ont pu se réunir faute de participation des représentants des minières, vraisemblablement à cause d’un mot d’ordre de l’AMQ. Cette abstention coïncide avec une ordonnance de la CNESST de cesser le travail de soutirage minier (le fait de retirer du minerai), lorsque des charges explosives sont installées ou prêtes à être déclenchées. « La CNESST est au courant, la ministre du Travail aussi, nous lui avons écrit en mai pour lui demander d’intervenir. Maintenant, l’hécatombe se poursuit et nous sentons que les minières ne sont plus du tout en mode prévention. Elles rejettent le modèle de comités paritaires qui a pourtant permis de faire des avancées majeures depuis 30 ans dans le secteur minier », fait valoir le syndicaliste. Un point de presse destiné à dénoncer la situation problématique s’est tenu devant le siège social de l’AMQ, qui représente les minières du Québec.

« Tout est paralysé en matière de prévention et d’élaboration de plan d’action en santé et sécurité du travail. Nous dénonçons l’AMQ, ce lobby des minières, ce syndicat des boss, qui semble avoir donné un mot d’ordre de bouder les comités de la CNESST parce qu’ils ne sont pas d’accord avec une ordonnance. Ils se livrent à des avocasseries et des enfantillages alors que des vies de travailleurs sont en jeu. On sent un relâchement en matière de santé et de sécurité au cours des dernières années. Les mines ont déjà été beaucoup plus meurtrières, le bilan s’était amélioré dans les 40 dernières années grâce à la prévention qui se fait en partenariat entre les employeurs et les représentants des travailleurs. Il ne faut pas revenir en arrière. La situation doit être redressée rapidement », s’est exclamé Alain Croteau.

Le coordonnateur régional des Métallos pour la Côte-Nord, Nicolas Lapierre abonde dans le même sens et déplore que l’AMQ boude ces outils essentiels à la santé et sécurité des travailleurs à cause d’un dossier en litige devant le tribunal administratif du travail mettant ainsi les bâtons dans les roues à de nouvelles mesures de prévention destinées à favoriser une réglementation efficace s’adaptant aux réalités du monde minier qui pourrait éviter de graves accidents et sauver des vies. « On ne veut pas revenir au Far West. Nous avons sommé le gouvernement du Québec et la CNESST à forcer l’AMQ à revenir participer aux travaux des sous-comités. »

Sur la défensive

L’AMQ déplore quant à elle la sortie publique des Métallos qui laisse planer le doute sur le sujet. Selon la présidente-directrice générale de l’AMQ, Josée Méthot : « Jamais, au grand jamais, les entreprises minières ne mettront en danger leurs travailleurs. Leur santé et leur sécurité passent avant tout, ça doit être clair. » Cette dernière précise que grâce aux efforts déployés chaque jour en prévention, le bilan en santé et sécurité du travail (SST) s’améliore continuellement. « La SST est l’affaire de tous dans les mines, peu importe le niveau hiérarchique. Le dévouement de tous les travailleurs et des gestionnaires a permis de diminuer de 22 % la fréquence des accidents dans les mines souterraines au cours des six premiers mois de 2017, comparativement à la même période en 2016. » Mme Méthot poursuit en expliquant que les accidents diminuent parce que la vigilance est à son maximum et que rien n’est plus prioritaire que d’offrir un milieu de travail sécuritaire. « C’est faux de dire le contraire »,  soutient-elle. « Pour l’AMQ, il est clair que l’industrie minière, comme tous les secteurs d’activité, n’est pas à l’abri [d’incidents malheureux] » SIC. « Oui, des accidents surviennent sur les sites miniers malgré toutes les actions que l’industrie met en place. Ce qu’il faut faire et ce qu’on fait d’ailleurs, c’est de s’assurer de [limiter les risques au minimum] SIC et de travailler en collaboration pour conserver le bilan fort enviable de l’industrie minière en matière de SST », a conclu Mme Méthot.

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Publié le 25 septembre, 2017, dans la publication : Numéro 15 Volume 35

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Publié sur le site le 25 septembre 2017

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