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    Labrador Ouest

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Sécurité civile

Une séance locale d’information

par Éric Cyr

Légende : Sur la photo, des partenaires ayant pris part à l’exercice après la rencontre.

Une séance publique d’information relative à la sécurité civile à laquelle le public a été convié a eu lieu à la salle Aurora à Fermont, le 30 avril 2025. L’objectif était de renseigner les citoyens sur les mesures d’urgence en vigueur en cas de catastrophes naturelles ou autres.

Dans un contexte où l’on constate l’occurrence de plus en plus fréquente d’événements climatiques comme des incendies de forêt et des fermetures de route, plusieurs sujets ont été abordés par les nombreux intervenants de différentes organisations qui travaillent de concert dans le domaine de la gestion de crise afin de coordonner de façon efficace les ressources à déployer sur le territoire pour prévenir les sinistres et se préparer à affronter des urgences de toute nature. L’Organisation municipale de sécurité civile (OMSC), le ministère de la Sécurité publique (MSP), la Sûreté du Québec, la Société de protection des forêts contre le feu (Sopfeu), le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) et les responsables de différents paliers municipaux (ambulanciers, Service de sécurité incendie) et de l’industrie minière étaient sur place afin d’exposer et d’expliquer leurs rôles respectifs.

La loi 50 sur la sécurité civile visant à favoriser la résilience aux sinistres, qui a été adoptée le 28 mai 2024, a été présentée durant la rencontre à la quarantaine de participants attentifs aux explications des diverses missions des partenaires dont les porte-parole ont présenté les mécanismes de coordination ainsi que leurs mandats respectifs incluant les plans d’intervention et les modalités d’évacuation en insistant sur l’importance d’une communication claire et efficace auprès de la population et des partenaires ainsi que la préparation préalable à toute éventuelle urgence. Les mesures relatives à l’atténuation des risques et les modalités d’intervention ciblées sur le terrain, incluant l’approvisionnement en denrées alimentaires, en carburant et le transport, ont entre autres été détaillées.

Les citoyens ont pour leur part la responsabilité de préparer un plan d’urgence et être prêts afin de leur permettre de faire face aux imprévus surtout si ceux-ci ont des besoins particuliers. Des outils essentiels sont fortement recommandés comme une trousse de premiers soins avec le nécessaire de matériel de survie incluant de la nourriture, de l’eau, et des médicaments leur permettant de subsister pendant au moins 72 heures (trois jours) idéalement avec un ouvre-boîte, un briquet ou des allumettes, des chandelles pour eux, mais aussi pour leurs animaux de compagnie.

Le centre d’accueil, de recensement et d’attribution d’hébergement pour les sinistrés qui a été choisi pour Fermont est la salle Aurora. Le centre de coordination des mesures d’urgence est situé au deuxième étage de la caserne 12. Les informations quotidiennes transmises à la population à heure fixe seront notamment accessibles en syntonisant la radio CFMF 103,1 et sur la page Facebook Ville de Fermont. Des sessions de travail subséquentes rassemblant les différents coordonnateurs se tiendront à une date ultérieure.

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Publié le 13 mai, 2025, dans la publication : Numéro_9 Volume_43

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  • Plan d’urgence
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Publié sur le site le 13 mai 2025

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Labrador Ouest

Vers une nouvelle ligne de transport d’énergie

par Éric Cyr

Légende : De gauche à droite sur la photo prise lors de la rencontre à Labrador City : la conseillère municipale à la Ville de Wabush, Rita Pynn, l’adjoint parlementaire du premier ministre de Terre-Neuve-et-Labrador et député provincial de Lake Melville (Labrador), Perry Trimper, le directeur technique de Champion Iron, Joël Crépeau, la députée fédérale du Labrador et secrétaire parlementaire des Affaires du Nord, Yvonne Jones, la mairesse de Labrador City, Belinda Adams, les présidents et chefs de la direction de Tacora Resources, Brian Penney, et de Rio Tinto IOC, Mike McCann, et le vice-président de NL Hydro, Scott Crosbie. Source photo : Facebook/députée Jones.

Des investissements totalisant 3,25 millions de dollars sont prévus dans le cadre d’un partenariat public-privé (PPP) regroupant des instances fédérales, provinciales, municipales et des acteurs de l’industrie minière. L’objectif est de réaliser une étude sur le développement du réseau de transport d’électricité vers la région minière de l’Ouest du Labrador, selon la députée fédérale du Labrador, la libérale Yvonne Jones, qui était au Centre des arts et de la culture à Labrador City, le 13 novembre 2024, afin de discuter de la faisabilité du projet.

Le financement servira à l’étude technique consacrée à la mise à niveau d’une ligne de répartition de 735 kilovolts (kV) de la société de la Couronne Newfoundland and Labrador Hydro (NL Hydro) en partance de Churchill Falls à destination de l’Ouest du Labrador afin de fournir à l’industrie minière de l’endroit de l’énergie verte renouvelable, ce qui lui permettrait de croître et de rivaliser dans le secteur minier de l’avenir. Ces investissements découlent du travail commun réalisé par le gouvernement du Canada et le gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador dans le cadre de la Table régionale sur l’énergie et les ressources de Terre-Neuve-et-Labrador qui a débouché, le 20 mars dernier, sur la publication conjointe d’un cadre de collaboration visant à faire progresser les chantiers économiques prioritaires pour la décarbonation des secteurs de l’énergie et des ressources naturelles de la province.

Le volet fédéral s’inscrit dans la volonté d’Ottawa de valoriser l’énergie propre et les minéraux critiques. Afin d’appuyer cette stratégie, le gouvernement du Canada a annoncé un investissement de 660 000 $ du Programme des énergies renouvelables intelligentes et de trajectoires d’électrification (ÉRITÉ) dans le cadre d’un projet de renforcement des capacités en appui à l’aménagement d’infrastructures qui soutiendront l’activité minière dans la région, ce qui a été confirmé par le ministre fédéral de l’Énergie et des Ressources naturelles, Jonathan Wilkinson, à l’occasion du congrès Mineral Resources Review 2024 qui s’est tenu à St. John’s, le 6 novembre dernier. Le ministre explique que cette démarche pour façonner un avenir sobre en carbone facilitera la réalisation de projets d’exploitation des minéraux critiques dans la région et améliorera l’accès actuel à l’hydroélectricité et, éventuellement, à l’énergie éolienne. « En effectuant des investissements sans précédent dans l’électricité propre, le gouvernement place les Canadiens en bonne position pour saisir les possibilités économiques qu’offre l’économie propre, aujourd’hui et dans l’avenir, tout en réduisant les émissions de gaz à effet de serre (GES). Les efforts que nous déployons pour promouvoir l’exploration des minéraux critiques au Canada sont cruciaux pour l’avenir des technologies vertes. » M. Wilkinson a profité de l’occasion pour mentionner le million de dollars de financement qui a été octroyé à la commission géologique de Terre-Neuve-et-Labrador (Geological Survey of Newfoundland and Labrador) dans le cadre de l’initiative Géosciences et données pour les minéraux critiques (GDMC) dont les fonds serviront à produire de nouvelles données géoscientifiques publiques à l’appui de l’exploration et de l’exploitation durable des minéraux critiques dans la région et à aider le secteur minier de Terre-Neuve-et-Labrador à devenir un fournisseur de choix de minéraux essentiels pour des technologies propres comme les panneaux solaires et les batteries de véhicules électriques.

La députée Jones confie : « Grâce au minerai de fer de haute pureté trouvé ici et avec 92 pour cent de l’énergie produite à partir des ressources renouvelables dans notre province, nous avons maintenant la chance de jeter les bases de processus industriels verts. Les minéraux critiques représentent l’occasion économique d’une génération pour le Canada. Grâce à l’aide financière fournie par l’initiative GDMC, la commission géologique de Terre-Neuve-et-Labrador ouvre la voie à la croissance responsable d’industries qui, comme celles des écotechnologies et de l’énergie propre, dépendent de ces minéraux. »

Le ministre de l’Industrie, de l’Énergie et de la Technologie de Terre-Neuve-et-Labrador, Andrew Parsons, explique : « La région du Labrador Ouest a un important potentiel minier, et ses minéraux critiques pourraient faciliter la transition du Canada et du monde vers une économie verte. Son minerai de fer de haute pureté soutient la mise en place de chaînes d’approvisionnement en acier vert et permet de réduire les émissions associées aux procédés sidérurgiques actuels. Conscients de l’importance stratégique du minerai de fer de haute pureté, Terre-Neuve-et-Labrador et le Canada l’ont ajouté à la liste des minéraux critiques. Il est crucial de faire progresser l’étude sur le transport d’électricité vers l’Ouest du Labrador pour atteindre le plein potentiel de nos minéraux critiques et décarboner l’industrie du minerai de fer de la province, conformément aux priorités définies dans le plan sur les minéraux critiques de notre province. »

La PDG de NL Hydro, Jennifer Williams, conclut : « En 2023, 92 % de l’électricité produite pour être utilisée à Terre-Neuve-et-Labrador provenait de sources renouvelables et carboneutres ce qui pourrait jeter les bases d’une écologisation des procédés industriels. En rendant cette électricité propre accessible à sa clientèle industrielle du Labrador Ouest, NL Hydro contribue à réduire l’intensité carbone de ces entreprises et soutient la politique climatique du Canada et l’écologisation des chaînes d’approvisionnement mondiales. Le prolongement de la ligne de transport dans cette région éliminerait certaines des contraintes actuelles tout en contribuant à la fiabilité du service, ce qui aurait des retombées importantes à l’échelle régionale, provinciale et nationale. »

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Publié le 3 décembre, 2024, dans la publication : Numéro_20 Volume_42

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Publié sur le site le 3 décembre 2024

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Industrie minière

Un nouveau joueur dans la région ?

par Éric Cyr

Source photo : Scandium Canada

Des représentants de la compagnie Scandium Canada, qui souhaite exploiter le gisement de scandium de Crater Lake qui se situe à environ 200 kilomètres de Schefferville étaient de passage dans la région, dans la semaine du 7 octobre 2024, afin d’évaluer les possibilités d’y implanter une éventuelle usine hydrométallurgique. Le projet phare de l’entreprise minière constitue la plus importante source primaire de scandium, qui fait partie de la liste des minéraux critiques et stratégiques, actuellement en développement à travers le monde.

Scandium Canada a annoncé qu’elle a complété une campagne de forage au diamant durant la période estivale. La démarche avait deux objectifs principaux. Le premier volet consistait à réaliser des forages géomécaniques afin de déterminer les angles optimaux des pentes pour la conception de la fosse à ciel ouvert proposée dans l’étude de préfaisabilité. Le deuxième objectif était de confirmer l’extension potentielle de la zone ciblée sur une longueur additionnelle. La minéralisation se retrouve dans les échantillons de carottes de forage prélevés dans tous les trous forés. Le chef de la direction de l’entreprise, Guy Bourassa, a déclaré :

« Nous sommes très enthousiasmés par le résultat des analyses géologiques. Il ne fait aucun doute que la zone minéralisée s’étend vers le sud. Ceci pourrait augmenter considérablement la taille du projet de Crater Lake. »

Soucieux de développer ses activités en harmonie avec les communautés et dans le respect du territoire, Scandium Canada collabore avec plusieurs parties prenantes associées au projet. En avril dernier, l’entreprise et la Nation naskapie de Kawawachikamach ont signé une entente d’avant-projet (pré-développement) démontrant un intérêt mutuel dans la démarche. L’accord illustre que la réciprocité est une valeur fondamentale de la société qui se reflète dans son intention d’inclure les Naskapis dans toutes les étapes du projet en plus d’une reconnaissance d’importance envers l’environnement et le territoire traditionnel naskapi, ainsi que les droits autochtones et les droits issus de traités de la Nation naskapie et de ses membres qui y sont associés.

La minière évalue actuellement divers emplacements pour son usine hydrométallurgique en vue de la transformation du concentré de scandium (Sc) en oxyde de scandium (Sc2O3). Ainsi plusieurs endroits ont été visités dans la région de Fermont, Labrador City et Wabush à la mi-octobre. La direction continuera ses démarches afin d’identifier et de sécuriser un site idéal pour l’implantation éventuelle de cette usine.

Selon Scandium Canada, des travaux d’optimisation des schémas de procédé de concentration du minerai et de production d’oxyde de scandium par hydrométallurgie sont en cours au laboratoire de SGS Canada à Lakefield en Ontario à partir d’un échantillon. Les étapes de concentration du minerai ont été validées. Le procédé hydrométallurgique de conversion du concentré en oxyde de scandium est la priorité. La totalité des essais devrait être complétée en janvier 2025 et un rapport final dévoilé en mars suivant. Certaines des étapes du procédé font l’objet de demandes de brevets pour protéger la propriété intellectuelle de la société puisqu’en parallèle des étapes de démarrage du projet Crater Lake, la compagnie a entrepris des travaux de conception d’alliages d’aluminium et de scandium (Al-Sc) pour intéresser des utilisateurs potentiels à se joindre au processus. C’est ainsi que furent développés deux nouveaux alliages menant au dépôt d’une demande de brevet pour les alliages A535 et AA7075, modifiés avec entre autres éléments, du scandium, pour permettre l’impression 3D. À la suite du dépôt de cette demande de brevet, la société qui travaille également au développement d’un alliage Al-Sc propre à l’extrusion visant ainsi de nouvelles utilisations ciblées de profilés d’aluminium, a entrepris des démarches auprès d’utilisateurs potentiels désireux de tester, indépendamment, les propriétés de pièces qui seront fabriquées par impression 3D.

L’entreprise est à la recherche d’actionnaires et de nouveaux investisseurs afin de poursuivre l’avancement du projet et de concrétiser ses visées.

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Publié le 5 novembre, 2024, dans la publication : Numéro_18 Volume_42

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  • Développement mondial
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  • Minéraux stratégiques
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  • Usine hydrométallurgique

Publié sur le site le 6 novembre 2024

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Besoins accrus en électricité

La ruée vers l’énergie pour les minières

par Éric Cyr

Légende : Sur la photo, le barrage Daniel Johnson à la centrale hydroélectrique de Manic-5. Source photo : Escorte routière Baie-Comeau

Les entreprises minières de la région tant dans la MRC de Caniapiscau que dans l’Ouest du Labrador, qui visent à réduire de façon importante leurs émissions de gaz à effet de serre (GES) et éventuellement l’atteinte éventuelle de la carboneutralité, sont toutes friandes d’un approvisionnement accru en électricité afin de poursuivre et d’étendre leurs activités tout en s’ajustant à la nouvelle demande mondiale en fer qui s’oriente de façon presque exclusive vers un acier plus vert.

Les acteurs de l’industrie ciblent la fabrication de l’acier par fours à arcs électriques, un procédé d’avenir beaucoup moins polluant et qui a le potentiel de réduire de façon significative les émissions de carbone de l’industrie sidérurgique qui nécessite un apport plus important en électricité afin d’éventuellement remplacer le procédé de transformation actuel qui utilise notamment des combustibles fossiles dans les usines de bouletage de fer.

ArcelorMittal souhaite modifier son procédé industriel à l’usine de bouletage de Port-Cartier afin d’y produire uniquement des boulettes de fer à réduction directe à compter de 2025 et a bénéficié à cette fin de 80 M $ du Programme d’aide financière à l’investissement pour les consommateurs de grande puissance offert par le gouvernement du Québec.

Lors de la distribution des blocs d’énergie de la société d’État Hydro-Québec par le gouvernement du Québec, en novembre 2023, Minerai de fer Québec (MFQ) a obtenu une part des 1000 mégawatts (MW) destinés aux initiatives industrielles en sol québécois en récoltant 25 MW, soit la moitié de ce qu’elle réclamait pour mener à bien l’un de ses nouveaux projets. MFQ considère qu’il existe une possibilité d’accroître sa production grâce au gisement de fer Kami, situé entre Fermont et Labrador City, acquis par sa maison mère Champion Iron en 2021 et qui a aussi acheté l’ancienne usine de bouletage de Pointe-Noire (Sept-Îles), construite en 1965, avec pour objectif de procéder à la remise en service de cette installation qui pourrait éventuellement produire des boulettes de fer à réduction directe de haute pureté en y intégrant des technologies plus efficaces.

Au Labrador

L’industrie minière du Labrador doit également s’ajuster aux impératifs du marché mondial et miser sur une énergie plus propre. Dans cet objectif, le gouvernement du Canada a récemment accordé 18,1 millions de dollars de son Fonds pour une économie à faibles émissions de carbone à la Compagnie minière IOC de Rio Tinto afin de soutenir la décarbonation du traitement du minerai de fer dans ses installations de l’Ouest du Labrador. Ce financement permettra à IOC de réduire la quantité de mazout lourd utilisé dans la production de boulettes et de concentré de minerai de fer. L’entreprise installera une chaudière électrique pour remplacer les émissions provenant de l’utilisation des chaudières à mazout lourd, ainsi que des instruments et des brûleurs à haut rendement énergétique pour réduire davantage la consommation de mazout lourd des machines d’induration, ce qui permettra d’éliminer environ 9 % des émissions de GES de la minière.

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Publié le 16 avril, 2024, dans la publication : Numéro_07 Volume_42

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Publié sur le site le 16 avril 2024

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Électrification des transports

ArcelorMittal pionnière dans sa sphère d’activités

par Éric Cyr

Sur la photo : des représentants d’ArcelorMittal Exploitation minière Canada, du groupe Autobus Maheux, de Lion Électrique, de Cléo et de Transport Therrien lors du lancement officiel. Source photo : Patrick Canuel

ArcelorMittal Exploitation minière Canada devient, le 26 avril 2023, la première société minière du Québec à se doter d’une flotte d’autobus électriques pour le transport de ses employés. L’entreprise franchit un jalon marquant de sa transition énergétique en devenant également la première compagnie de la Côte-Nord à véhiculer ses travailleurs avec ce moyen de transport alimenté à l’électricité.

L’annonce conjointe a été faite par des dirigeants du géant minier et de l’entreprise locale Transport Therrien qui se sont rassemblés dans le cadre d’une séance photo en présence de dignitaires à l’entrée du complexe résidentiel d’ArcelorMittal situé sur le boulevard Jean-Claude Ménard à l’entrée de la municipalité de Fermont, le 24 avril, avant d’effectuer un tour de ville en compagnie de représentants des deux médias locaux.

Les huit autobus électriques qui seront utilisés par ArcelorMittal comme moyen de locomotion pour ses employés qui souhaitent profiter de ce service entre la ville de Fermont et la mine du Mont-Wright ont été fabriqués à Saint-Jérôme par la société Lion Électrique. Ils seront exploités par Transport Therrien, qui fait partie du groupe Autobus Maheux, alors que la conception et l’installation de l’infrastructure de recharge est une réalisation de Cléo, une filiale d’Hydro-Québec.

« Avec l’arrivée des autobus électriques pour nos employés, nous poursuivons la mise en œuvre de notre stratégie de développement durable. Nous sommes surtout ravis de pouvoir concrétiser cette première québécoise en collaboration avec des entreprises d’ici, comme Lion Électrique, Transport Therrien et Cléo, qui font équipe avec nous dans notre volonté de réduire notre empreinte carbone », a déclaré le président et chef de la direction d’ArcelorMittal Exploitation minière Canada, Mapi Mobwano.

« Nous sommes fiers de contribuer à la décarbonation de notre industrie avec l’électrification de nos véhicules. Depuis l’acquisition de notre premier autobus électrique en 2016, nous avons développé l’expertise nécessaire pour relever le défi de la transition énergétique en milieux nordiques. Nous saluons aujourd’hui le leadership d’ArcelorMittal. Ce projet sans précédent prouve qu’il est désormais possible d’opérer une flotte d’autobus électriques au nord du 52e parallèle », a confié le président du groupe Autobus Maheux, Pierre Maheux, qui a aussi précisé que ces autobus commerciaux dont la carrosserie est conçue en fibre de verre ont une autonomie de 206 kilomètres.

Dans le but de soutenir et d’encourager l’électrification des transports, ArcelorMittal a également commencé l’installation de bornes électriques à ses installations de Mont-Wright et de Port-Cartier. Douze bornes de recharge pour véhicules électriques avec FLO ont déjà été installées et d’autres le seront d’ici quelques mois. Ces bornes sont accessibles en tout temps et gratuitement pour les employés. Cette initiative s’inscrit dans les efforts qui visent la réduction de 25 % des émissions de gaz à effet de serre d’ArcelorMittal d’ici 2030 et la carboneutralité d’ici 2050.

Transport Therrien, une filiale du groupe Autobus Maheux, est le spécialiste du transport par autobus à Fermont. En exploitation depuis 1958, l’entreprise compte une trentaine d’employés et offre des services de transport sécuritaires et fiables pour les travailleurs, les écoliers et la clientèle nolisée. Le groupe Autobus Maheux est une entreprise d’environ 340 employés opérant plus de 220 véhicules au Québec.

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Publié le 8 mai, 2023, dans la publication : numéro_09 Volume_41

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Publié sur le site le 8 mai 2023

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Industrie minière

Des redevances en abondance

par Éric Cyr

Source photo : Freepik

L’industrie minière a rapporté des sommes colossales au trésor québécois ces dernières années notamment en 2021. Le gouvernement du Québec a empoché cette année-là près d’un milliard de dollars, et plus exactement 926 millions, un sommet inégalé selon des données dévoilées dans un article de La Presse. De ce montant, ce sont les mines de fer de la région qui sont les plus payantes.

L’impôt minier sur le profit annuel des exploitants, qui varie de 16 à 28 % selon la marge bénéficiaire, a atteint un sommet en 2021 alors que les mines de Mont-Wright et de Fire Lake d’ArcelorMittal ont fait engranger 335,5 M $ à Québec et que la mine du Lac Bloom de Minerai de fer Québec (MFQ) a versé des droits miniers de 137,4 M $. Un total de 472,9 M $ a été recueilli seulement pour cette année-là juste dans le secteur de Fermont. L’année précédente, en 2020, c’est 306,1 M $ qui a été fourni par les deux minières fermontoises soit 175,5 M $ par ArcelorMittal et 130,6 M $ par MFQ.

Les exploitations minières de la Côte-Nord contribuent grandement à garnir les coffres de l’État québécois qui bénéficie de cette manne associée au prix élevé des métaux. Les montants versés suivent la fluctuation du prix des matières premières et comme la demande en fer a connu une croissance vertigineuse durant ces années, atteignant en moyenne à son point culminant jusqu’à 162 dollars américains la tonne, les deux entreprises minières qui exploitent un gisement de fer en territoire fermontois constituent une véritable manne pour le gouvernement du Québec. En 2020 et 2021, un total de 779 M $ a été envoyé dans les coffres de l’état québécois par ces compagnies.

Côte-Nord, la vache à lait

Cet exemple illustre bien toute l’importance stratégique de la Côte-Nord dont les besoins primaires notamment au niveau des transports semblent malheureusement avoir trop souvent été délaissés par les gouvernements successifs depuis de nombreuses années. Malgré l’abondance de richesses et de matières premières comme l’hydroélectricité et le fer, qui contribuent largement à enrichir les recettes publiques, la Côte-Nord est la seule région du Québec à devoir composer avec une démographie négative. Le contexte du manque de fluidité dans les domaines du transport contribue très certainement au phénomène qui nuit à toutes les sphères économiques et sociales. Plusieurs voix influentes s’élèvent en réclamant le désenclavement du territoire nord-côtier, ce qui ne semble pas avoir ému le gouvernement actuel puisque la route 138 demeure inachevée, il n’y a toujours pas de pont à l’embouchure de la rivière Saguenay à Tadoussac, la route nationale 389 ne respecte pas les normes minimales de sécurité, le service de traversiers est souvent compromis et le service aérien régional est peu fiable et ne répond pas aux besoins de l’ensemble des localités nord-côtières. Le gouvernement Legault, qui a nommé une ministre responsable de la Côte-Nord originaire de la région, réussira-t-il à inverser la tendance ? À suivre.

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Publié le 24 avril, 2023, dans la publication : Numéro_08 Volume_41

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Publié sur le site le 24 avril 2023

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Conférence minière

On veut FER ça vert ! à Fermont

par Éric Cyr

Sur la photo, les intervenants du groupe de discussion sur la table ronde sur l’environnement. Sur la seconde, des participants du programme de technologie minérale du cégep de Sept-Îles lors de leur passage à Fermont.

La 9e édition de la rencontre annuelle de la branche régionale du Canadian Mineral Processors Côte-Nord et Labrador (CMP-CNL) s’est tenue à la salle Aurora (anciennement centre multifonctionnel) à Fermont, les 5 et 6 avril 2023. Cet événement coïncidait avec une conférence en format bilingue (français/anglais) de calibre national regroupant des professionnels de traitement de minerai sous le thème « On veut FER ça vert ! Let’s think envIRONment ! », qui se déroulait de façon simultanée.

L’activité, qui est habituellement organisée à Sept-Îles et qui a été annulée durant trois années consécutives à cause de la pandémie, était présentée pour la première fois dans la région. Selon le président de l’OSBL, l’ingénieur Romain Prêcheur, ce retour en force est une réussite pour cette édition de 2023 qui a rassemblé 150 personnes du domaine en proposant six présentations techniques sous la présidence d’honneur de la présidente directrice générale de l’Association minière du Québec (AMQ), Josée Méthot. Celle-ci qui s’est déplacée pour l’occasion confie : « Ce fut un immense plaisir pour moi d’animer une table ronde sur l’environnement qui a généré des échanges intéressants et surtout constructifs. Je tiens à remercier et à féliciter l’équipe derrière l’organisation de cet événement pour leur dévouement et leur professionnalisme. Je tiens également à remercier la Ville de Fermont et son maire, M. Martin Saint-Laurent, pour leur accueil chaleureux. »

Des visites sur le terrain

M. Prêcheur explique que la décision de choisir Fermont était principalement motivée par la possibilité d’effectuer des visites industrielles incluant celles de la mine de fer du Mont-Wright d’ArcelorMittal et du concentrateur de Minerai de fer Québec (MFQ) à la mine du Lac Bloom, et qui a de plus permis d’attirer en prime des participants du Labrador voisin notamment de la Compagnie minière IOC. « La seconde raison est que l’on souhaitait faire rayonner les régions minières », précise ce dernier qui mentionne que les minières ArcelorMittal et MFQ ont affrété un avion à leurs frais afin de transporter certains participants dans un vol nolisé incluant six enseignants et 30 étudiants du programme de technologie minérale du cégep de Sept-Îles afin d’encourager la relève. Une bourse de 2000 $ pour de l’achat d’équipements a d’ailleurs été remise pour cette formation dispensée sur la Côte-Nord dans le cadre de la rencontre.

Réseautage et étonnement

M. Prêcheur, qui est aussi directeur général des procédés chez ArcelorMittal, indique que plusieurs invités, qui en ont profité pour faire du réseautage, ont été surpris de constater que Fermont est loin d’être un camp minier et constitue une ville minière qui dispose d’infrastructures adaptées et modernes permettant d’organiser une manifestation d’une telle ampleur. D’ailleurs, l’invité d’honneur, le préfet de la MRC de Caniapiscau et maire de Fermont, Martin St-Laurent, qui travaille également dans le secteur minier, a livré un vibrant témoignage en s’adressant directement aux étudiants en leur vantant les attraits et les charmes de sa municipalité et en leur faisant miroiter la qualité de vie sur place afin de stimuler leur intérêt et de les inciter à venir s’y établir.

L’objectif principal de cette démarche se voulait d’illustrer comment les avancées des techniques d’aujourd’hui peuvent contribuer à l’industrie minière de demain. Cette année, l’Institut canadien des mines, de la métallurgie et du pétrole (ICM), dont le CMP-CNL est une société technique, souligne ses 125 ans.

 

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Publié le 24 avril, 2023, dans la publication : Numéro_08 Volume_41

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Publié sur le site le 24 avril 2023

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Chambre de commerce Fermont

Transformer l’avenir localement

par Éric Cyr

Légende de la photo : l'agente de développement économique à la MRC de Caniapiscau, Mélanie Roy, et le président et chef de la direction d’AMEM, Mapi Mobwano durant la présentation.

Le président et chef de la direction d’ArcelorMittal Exploitation minière Canada (AMEM), Mapi Mobwano, a été le conférencier d’honneur dans le cadre d’un cocktail-causerie organisé par la Chambre de commerce Fermont, le 28 mars 2023, à la salle Aurora (anciennement centre multifonctionnel).

L’événement a regroupé une trentaine de personnes qui se sont déplacées pour l’occasion. Guidé par l’animatrice, l’agente de développement économique de la MRC de Caniapiscau Mélanie Roy, M. Mobwano s’est adressé au public en répondant à la première question lui demandant de brosser un portrait de son parcours.

Présentation

M. Mobwano a raconté son cheminement personnel et professionnel en toute franchise et de façon décontractée. Né en République démocratique du Congo où il a passé ses jeunes années, ce dernier a été envoyé en Afrique du Sud en compagnie de ses frères et sœurs par ses parents en 1993 afin d’échapper à la guerre qui sévissait dans son pays. D’abord intéressé par le génie électrique, il s’est finalement orienté vers le génie minier. Il a gravi les échelons de sa profession en obtenant une bourse et en travaillant dans une mine afin de payer ses études où il a opéré des machineries puis s’est joint à une équipe de dynamitage. Toujours sur le sol africain, il a par la suite progressé vers un poste en planification avant de devenir directeur général d’une petite mine puis de gérer une plus grosse mine au Liberia. C’est là qu’un chasseur de têtes pour ArcelorMittal l’a approché à maintes reprises pour lui proposer des emplois au sein de cette multinationale. Il a décliné les offres jusqu’à ce qu’une proposition plus alléchante l’interpelle : un poste dans une mine au Canada, pays qu’il avait déjà visité comme consultant en 2018. M. Mobwano décide de relever ce nouveau défi au Québec et accepte finalement la fonction de chef des opérations pour ArcelorMittal en 2019. À peine trois mois après son entrée en fonction, le PDG en place décide de partir et M. Mobwano hérite du poste par intérim en septembre 2019 avant de se faire offrir le jour de son anniversaire, le 31 août 2020, la position qu’il occupe à ce jour.

Sujets diversifiés

Selon M. Mobwano, Fermont est une ville privilégiée située autour d’un lac. Il considère que son plus grand défi est d’assurer la pérennité de la mine du Mont-Wright, la plus grande mine à ciel ouvert au Québec et la deuxième plus grande mine de fer au Canada, précise-t-il, puisque l’accès au minerai se situe dans une fosse. « Nous voulons encourager les gens à habiter à Fermont, mais nous allons conserver la proportion actuelle de travailleurs non-résidents. Je dois prendre des décisions au quotidien afin de m’assurer que cette mine va continuer potentiellement de 30 à 50 ans », confie-t-il. Il mentionne que le meilleur conseil qu’il a reçu dans sa carrière est d’écouter les gens, d’être présent sur le plancher, d’être transparent, de dire la vérité et de ne pas faire de promesses que l’on ne peut tenir. Il a abordé plusieurs dossiers en réponse à des questions, notamment l’importance du rôle des entrepreneurs, la volonté de revitaliser la ville de Fermont en attirant des familles et en réduisant le coût de la vie sur place, par exemple en maximisant l’utilisation du chemin de fer pour l’approvisionnement pour compenser le transport par camion, les discussions avec le ministère de la Famille pour l’obtention de deux permis de 80 places afin d’augmenter la capacité de la garderie, le développement du parc industriel, la réfection du parc immobilier, la vision d’avenir d’ArcelorMittal qui est basée sur le long terme. Il a également parlé de la transition énergétique de l’entreprise qui est bien en marche, notamment avec l’utilisation de l’huile pyrolytique, un biocarburant produit localement à Port-Cartier par la société BioÉnergie AE Côte-Nord Canada. L’utilisation de ce carburant renouvelable a permis la relance de l’usine d’Arbec et permet de remplacer une partie du mazout lourd utilisé à l’usine de bouletage. D’autres projets sont également en développement pour éventuellement remplacer le charbon provenant actuellement de sources fossiles par un biocharbon. Il a aussi expliqué le projet qui est en cours qui fera que toute la production de l’usine de Port-Cartier sera constituée de boulettes à réduction directe. Ces boulettes à très basse teneur en silice sont requises pour faire fonctionner les fours à arcs électriques auxquels se convertissent de nombreuses aciéries qui travaillent à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. M. Mobwano a de plus indiqué qu’ArcelorMittal œuvre à influencer le gouvernement pour l’inciter à asphalter la route nationale 389. Il a répondu à de nombreuses autres questions.

Après près de trois généreuses heures de discours et d’échanges, M. Mobwano a remercié les personnes venues assister à la rencontre.

Sur la photo en couverture, la directrice générale de la Chambre de commerce Fermont, Mélissa Gauthier, et M. Mapi Mobwano.

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Publié le 10 avril, 2023, dans la publication : Numéro_07 Volume_41

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Publié sur le site le 11 avril 2023

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Compagnie minière IOC

Nouveau contrat de travail

par Éric Cyr

La Compagnie minière IOC et les sections locales du Syndicat des Métallos/United Steelworkers représentant environ 2 000 employés des installations d’IOC à Labrador City et à Sept-Îles ont conclu de nouvelles conventions collectives. Les nouvelles ententes de cinq ans ont été ratifiées par les membres des sections locales 5795, 6731 et 9344 à la suite de plusieurs mois de négociations constructives. Les conventions, qui entreront en vigueur rétroactivement, le 1er mars 2023, prévoient des salaires plus élevés, des régimes de retraite bonifiés et de meilleurs avantages sociaux pour les travailleurs.

Le président et chef de la direction d’IOC, Mike McCann, a déclaré : «Nous sommes heureux que les nouvelles conventions collectives aient été ratifiées par nos employés. Au cours des cinq derniers mois, nos équipes de négociation ont travaillé ensemble de manière productive pour obtenir des contrats équitables, concurrentiels et qui soutiendront l’avenir de notre entreprise. Cela nous permet de veiller sur nos gens et démontre ce qu’il est possible de réaliser lorsqu’une organisation travaille ouvertement et honnêtement avec les représentants syndicaux de ses employés.» Selon le Syndicat, le contrat prévoit une hausse salariale de 8, 9 % la première année, afin de maintenir le pouvoir d’achat à la suite de la poussée de l’inflation. La prime de flexibilité qui bonifie le salaire passe par ailleurs de 1,25 $ l’heure à 2 $. Les hausses prévues pour les deuxième et troisième années sont de 2,2 % annuellement et de 2,75 %
pour la dernière année. Un boni de 2500 $ s’ajoute à la signature de la nouvelle convention collective.

Évolution des négociations

Une entente de principe qui avait été conclue entre les comités de négociation des Métallos avec Rio Tinto IOC, le 1er mars dernier, a été écartée dans une forte proportion par les syndiqués qui se sont majoritairement prononcés en sa défaveur. Les adhérents des sections locales 5795 et 6731, représentant au total plus de 1500 travailleurs et travailleuses à la mine de fer d’IOC à Labrador City, au Labrador, ont décliné la proposition initiale dans un rapport de 65 %, les 3 et 4 mars derniers. Quelque 400 employés membres de la section locale 9344 de Sept-Îles sur la Côte-Nord, affectés au chemin de fer QNS&L et au port de la minière IOC, ont imité leurs confrères et consœurs des Métallos du Nord en refusant l’accord de principe à 96,6 % au cours d’une assemblée, le 7 mars 2023. «L’inflation est importante. Les membres exigent des conditions de travail en conséquence de cette situation et ont fait réaliser à l’employeur qu’il manque encore des éléments avant de pouvoir conclure le contrat de travail», explique alors le représentant syndical des Métallos du bureau régional de la Côte-Nord à Sept-Îles, Marc Tremblay.

Solidarité nord-sud

«Nous retournons tous ensemble, solidairement, à la table de négociation dans l’espoir de conclure un contrat de travail à la hauteur des attentes des membres », conclut le président de l’unité syndicale 9344, Eddy Wright. Le président de la section 5795, Michael Furlong, écrivait sur la page Facebook Usw 5795, le 22 mars : «Votre comité de négociation a travaillé conjointement de concert avec ses collègues de la section locale 9344 à Sept-Îles. Nous avons demandé que le conciliateur et l’entreprise acceptent de ramener toutes les parties à la table de négociation. Nous avons convenu de nous rendre à Sept-Îles, le 26 mars, pour reprendre les négociations.» Une délégation de Labrador City a pris l’avion à l’aéroport de Wabush à la date prévue afin d’aller négocier en compagnie des collègues québécois. À la suite de la reprise des pourparlers, l’employeur a déposé une suggestion finale de convention collective. Les syndiqués de Sept-Îles se sont prononcés sur cette ultime offre patronale, le 1er et 2 avril, en acceptant sa ratification à 83,6 %. «Après analyse de la proposition, le comité de négociation a décidé de la recommander à ses membres y voyant une avancée par rapport à ce qui était auparavant sur la table», explique Eddy Wright. Leurs homologues du Labrador ont pour leur part voté en faveur à 86,5 % les 3 et 4 avril.

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Publié le 10 avril, 2023, dans la publication : Numéro_07 Volume_41

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Publié sur le site le 11 avril 2023

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Minerai de fer Québec

La deuxième usine a désormais un nom

par Éric Cyr

Source photo : Kathleen Dubé

Le ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, ministre du Développement économique régional et ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal, Pierre Fitzgibbon, était de passage à Fermont en compagnie du ministre responsable des Relations avec les Premières Nations et les Inuits, Ian Lafrenière, les 7 et 8 mars derniers, dans le cadre d’une visite du site minier du Lac Bloom de Minerai de fer Québec (MFQ), où ils ont pris part à la cérémonie d’officialisation de l’appellation de la deuxième usine, celle de la phase II en activité depuis mai 2022, qui portera le nom « Tshinanu », qui signifie « nous autres » en langue innue.

Les deux politiciens ont prononcé pour l’occasion une brève allocution à l’intérieur même de la nouvelle usine en présence de dignitaires et de collaborateurs venus assister à l’événement. Le chef des opérations, Alexandre Belleau, la première vice-présidente aux ressources humaines, Angela Kourouklis, et le directeur général du site minier du Lac Bloom, Marc Beaubien, étaient heureux d’accueillir ces représentants du gouvernement du Québec et en ont profité pour leur faire visiter les installations du complexe minier.

Une appellation porteuse de sens

MFQ, qui par ce geste réitère toute l’importance de maintenir une relation authentique de confiance et de respect avec ses partenaires innus, souhaitait impérativement donner un nom en langue innue à l’usine afin d’honorer le territoire ancestral du peuple innu, le Nitassinan, et la contribution autochtone à l’évolution de ses activités. La compagnie a donc organisé un concours au sein de ses employés, dont la seule exigence était que le nom soit tiré de l’innu-aimun, afin de trouver une appellation représentative. Selon la chef des affaires publiques et gouvernementales de l’entreprise, Noémie Prégent-Charlebois, cette démarche s’inscrit dans les fondements mêmes de l’identité et de l’unicité de MFQ : « Ça peut sembler un geste symbolique de donner un nom innu à notre usine, mais cela s’inscrit plutôt dans les fondements mêmes de notre identité. Cette annonce prend racine dans nos valeurs, dans la sincérité de notre partenariat, dans la relation de confiance que nous entretenons avec nos partenaires innus. » Ce sont deux employés innus de la minière, Fernand Michel et Yannick Pilot qui ont proposé le nom de l’usine II, qui fait aussi référence au titre d’une chanson populaire du groupe de musiciens innus Kashtin.

Les deux ministres caquistes, dont M. Fitzgibbbon qui en était à sa deuxième présence à la mine de fer du Lac Bloom, ont profité de leur déplacement local pour échanger notamment au sujet des besoins et des grands enjeux régionaux dans le cadre d’une discussion privée avec le préfet de la MRC de Caniapiscau et maire de Fermont, Martin St-Laurent.

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Publié le 27 mars, 2023, dans la publication : Numéro_06 Volume_41

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Publié sur le site le 27 mars 2023

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Tata Steel

Réouverture de la mine de fer à Schefferville

par Éric Cyr

Source photo : Expertise PG

La compagnie Tata Steel Minerals Canada (TSMC), qui avait interrompu ses activités minières à Schefferville le 30 novembre dernier en évoquant un contexte économique défavorable et des coûts d’exploitation élevés, a repris ses opérations, le 22 février 2023. La relance de la production est possible grâce à l’augmentation du prix du fer sur les marchés mondiaux.

Redémarrage

Une analyse approfondie de la situation, combinée à un regain dans la demande du fer, a convaincu les membres de la direction de l’entreprise Tata Steel de la viabilité d’un redémarrage. Ces derniers jugent que le scénario a évolué de façon propice et qu’une reprise des activités est opportune. Les dirigeants ont donc pris la décision d’investir de manière substantielle afin d’entreprendre des changements opérationnels et une transformation majeure destinée à améliorer les performances et à soutenir les actions futures notamment par une amélioration des procédés d’extraction et de traitement.

Restructuration

Des travaux de restructuration importants seront effectués par la firme d’ingénierie-conseil et de maintenance industrielle Construction & Expertise PG qui se chargera, de concert avec son partenaire issu des Premières Nations Construction & Expertise Maikan, du fonctionnement et de la maintenance du concentrateur dans le cadre d’un contrat d’une durée de huit mois. « Cette entente permettra à notre entreprise d’embaucher plus d’une centaine d’employés afin d’assurer les fonctions d’exploitation et de maintenance. Ce service constitue une belle alternative pour les grandes compagnies en lien avec la pénurie de main-d’œuvre. Par ailleurs, nous pourrons l’offrir à d’autres minières et alumineries », mentionne le vice-président de Construction & Expertise PG, Sébastien Tessier.

Des réparations d’équipements sont prévues notamment sur certaines installations de l’usine, construite sous un dôme afin de l’abriter des conditions climatiques hivernales rigoureuses, qui éprouve souvent des difficultés de fonctionnement.

L’administrateur de la Ville de Schefferville, Jean Dionne, se réjouit pour sa part de cette remise sur les rails qui contribuera à la vitalité de l’endroit.

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Publié le 27 février, 2023, dans la publication : Numéro_04 Volume_41

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Publié sur le site le 27 février 2023

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Intégration des activités minières

Adoption de la déclaration de Gatineau

par Éric Cyr

Légende photo : De gauche à droite sur la photo, la mairesse de Gatineau, France Bélisle, le président de l’UMQ et maire de Gaspé, Daniel Côté, l’administrateur de l’UMQ, préfet de la MRC de Papineau et maire de Thurso, Benoit Lauzon, et le président du Caucus des municipalités locales de l’UMQ et maire de Saint-Donat, Joé Deslauriers.

L’Union des municipalités du Québec (UMQ) dresse un bilan positif du Forum municipal « Intégration des activités minières : acceptabilité sociale et cohabitation » qui s’est tenu, le 26 janvier 2023, au Palais des congrès de Gatineau en Outaouais et qui mettait l’accent sur une meilleure cohabitation entre les collectivités et l’industrie minière.

L’événement, qui a réuni plus de 200 élus, préfets et gestionnaires municipaux de plusieurs régions du Québec de même que de nombreux spécialistes et partenaires de tous les horizons afin de faire le point sur l’encadrement des activités minières et de déterminer les orientations futures destinées à favoriser une cohabitation plus harmonieuse entre l’industrie extractive et les autres utilisations du territoire en tenant réellement compte des aspirations, de l’expertise et des recommandations des intervenants du monde municipal des différents milieux en ce qui concerne l’aménagement du territoire qu’ils connaissent et qu’ils occupent.

Selon le président de l’UMQ et maire de Gaspé, Daniel Côté : « Cette mobilisation sans précédent sur l’intégration des activités minières démontre l’importance des incidences pour nos régions. Je vais m’assurer de transmettre au gouvernement du Québec les enjeux mis de l’avant durant cette rencontre afin de stimuler activement le resserrement des dispositions en vigueur concernant les territoires qui sont actuellement incompatibles avec l’activité minière, notamment dans le cadre du plan de mise en œuvre de la Politique nationale de l’architecture et de l’aménagement du territoire. L’appui majoritaire des protagonistes municipaux à la déclaration de Gatineau envoie un signal fort qui ne s’essoufflera pas. »

« Les municipalités doivent avoir tous les outils nécessaires pour assurer l’intégration harmonieuse des activités du secteur minier aux autres activités déjà présentes sur le territoire. Malheureusement, elles sont limitées dans l’encadrement des activités minières par le régime actuel. Le forum a permis de rappeler avec force que l’aménagement du territoire est une compétence fondamentale des municipalités et que les gouvernements municipaux sont les mieux placés pour prendre les meilleures décisions pour leurs communautés à ce sujet. Les membres du Caucus des municipalités locales poursuivront sans relâche leurs représentations sur cet enjeu prioritaire » a ajouté le président du Caucus des municipalités locales de l’UMQ et maire de Saint-Donat, Joé Deslauriers.

Pour le préfet de la MRC de Papineau et maire de Thurso, Benoît Lauzon, ces discussions ont permis de réitérer la nécessité d’assurer une bonne cohabitation entre les opérations minières et les milieux d’accueil. M. Lauzon explique que celles-ci ont un impact important sur le territoire et posent un défi d’acceptabilité sociale lié à leur impact sur l’environnement, à la pérennité des ressources en eau, à la quiétude des milieux environnants, au transport et à la remise en état des sites. Il juge qu’il s’avère essentiel d’ajuster nos façons de faire pour que l’exploitation des minéraux critiques et stratégiques du Québec se fasse de manière équilibrée et constitue une véritable occasion de développement.

La mairesse de la métropole de l’ouest du Québec, Gatineau, France Bélisle confie : « La déclaration de Gatineau adoptée dans le cadre de cet événement majeur de l’UMQ constituera assurément un jalon important dans les discussions nationales sur l’aménagement de nos territoires au Québec. Les échanges que nous avons eus ont mis en relief le rôle clé qu’exercent les élus pour préserver la qualité de nos milieux de vie et assurer la sécurité de nos communautés. Les prochaines discussions avec le gouvernement du Québec doivent se faire dans un esprit de collaboration et tenir compte de la volonté des municipalités dans ce dossier afin de favoriser une intégration réussie des activités minières. »

Le conseiller municipal, Marco Ouellet, a été mandaté afin de se rendre sur place pour représenter la MRC de Caniapiscau et la Ville de Fermont. Au moment de mettre sous presse, le conseil municipal de Fermont n’avait pas encore statué sur son adhésion à la déclaration de Gatineau et était en réflexion à ce sujet.

Titres miniers

Deux coalitions adhèrent à la déclaration de Gatineau

La Coalition Québec meilleure mine et la Coalition québécoise des lacs incompatibles avec l’activité minière (QLAIM), saluent la mobilisation de l’Union des municipalités du Québec (UMQ) destinée à moderniser les lois minières et les règles régissant les territoires incompatibles avec l’activité minière ayant mené à l’adoption de la déclaration de Gatineau, le 26 janvier dernier.

« Nous encourageons toutes les municipalités du Québec à appuyer et à signer cette déclaration qui vise à mieux protéger l’eau, les milieux naturels et les populations des activités minières au Québec », confie le co-porte-parole de la Coalition Québec meilleure mine, Rodrigue Turgeon. « Nous saluons également l’intention d’agir annoncée par le gouvernement du Québec. Nous porterons attention aux actions concrètes qui seront posées dans les prochaines semaines. Nous souhaitons faire partie de la solution pour redéfinir la loi sur les mines et les règles des territoires incompatibles avec l’activité minière. »

Les deux regroupements qui prônent des changements à la loi actuelle sur les mines afin de protéger les cours d’eau et les milieux naturels notamment par un moratoire sur les claims miniers, insistent sur la nécessité d’abolir la préséance des claims et de la loi sur les mines sur les autres lois relatives à l’aménagement du territoire. Le porte-parole de la nouvelle Coalition QLAIM qui regroupe 75 associations de protection des lacs, Louis St-Hilaire, qui prenait part à l’événement confie : « Nous sommes d’accord avec le développement d’une filière des batteries pourvu qu’on modernise la loi et qu’on renforce les règles des territoires incompatibles avec l’activité minière. Nous souhaitons collaborer avec le gouvernement et l’ensemble des parties prenantes pour moderniser ce cadre afin de nous assurer de la protection efficace de l’eau et des lacs. »

Les deux coalitions réitèrent la nécessité d’un moratoire sur l’attribution de nouveaux claims miniers durant le processus afin de ne pas aggraver la situation sur le territoire pendant qu’on révise les règles. M. St-Hilaire explique pourquoi cela est une nécessité selon lui : « L’eau, les lacs et les milieux naturels sont encore plus critiques et stratégiques pour la vitalité des écosystèmes et des régions du Québec que les minéraux qu’on cherche à extraire pour des batteries. »

Les temps changent…

Deux projets miniers actuellement proposés dans la MRC de Caniapiscau n’ont pas obtenu l’acceptabilité sociale du milieu et ont été reçus de façon négative par les citoyens et les intervenants locaux. Il s’agit d’une carrière de silice (quartz) au lac Tupper à Fermont que souhaite exploiter le promoteur Saffron H.O.F. et contre lequel un groupe citoyen s’est mobilisé. La MRC de Caniapiscau et la Ville de Fermont ont également toutes deux adopté une résolution en sa défaveur. À Schefferville, les Innus et les Naskapis se sont aussi regroupés afin de signifier à l’unanimité leur désaccord concernant un projet minier de la société Century Global au lac Joyce. Les représentants des deux communautés autochtones ont exprimé un non catégorique et sont prêts à lutter jusqu’au bout pour empêcher sa concrétisation.

 

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Publié le 13 février, 2023, dans la publication : Numéro_03 Volume_41

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Publié sur le site le 13 février 2023

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Semaine entrepreneuriale 2022

Tisser des liens et acquérir des compétences

par Éric Cyr

Légende : Sur la photo, des représentants de l’équipe de la MRC de Caniapiscau lors du lancement de la Semaine entrepreneuriale.

C’est sous le thème « Saveurs d’ici » que l’équipe de la MRC de Caniapiscau dédiée au développement économique a lancé la Semaine entrepreneuriale de Fermont à la salle Aurora (ancien centre multifonctionnel), le 2 novembre dernier. Pendant cette soirée les représentants d’une trentaine d’entreprises ont participé à une séance de réseautage et ont assisté à des présentations relatives à l’essor économique, le tout agrémenté d’un repas thématique aux saveurs locales.

L’événement, qui a regroupé une soixantaine de personnes, a entre autres permis aux participants de profiter de l’occasion pour créer des liens dans un esprit de camaraderie. La directrice générale de Chambre de commerce Fermont, Mélissa Gauthier, et l’agente de développement économique à la MRC, Mélanie Roy, ont fait à tour de rôle des présentations. Le préfet de la MRC et maire de Fermont, Martin St-Laurent, a par la suite prononcé une allocution où il a brossé un portrait des principaux dossiers d’envergure menés par municipalité.

Ce dernier s’est exprimé au sujet du projet de logements abordables que souhaite construire la Société d’habitation communautaire de Fermont qui comptera quarante maisons jumelées de deux chambres à coucher, dont quatre unités seront adaptées pour des personnes à mobilité réduite. L’aide financière reçue de partenaires privés et publics incluant la Ville de Fermont, qui a aussi contribué à la démarche en vendant des terrains au prix coûtant à l’organisme sans but lucratif, permettra d’offrir des logements à coût abordable à un montant mensuel qui devrait se situer sous la barre des 700 $, charges en sus. Un soumissionnaire a été retenu pour commencer les travaux de la première phase, qui englobe les vingt premières unités qui devraient, si tout se passe bien, être livrées à l’été 2023. Selon le maire, chaque maison coûterait en moyenne 293 000 $, sujet à révision selon les modifications apportées lors de la construction.

De plus, l’élu municipal a parlé des études en cours incluant les enjeux énergétiques de la région qui aura besoin d’un accroissement de la disponibilité d’électricité afin de répondre à la demande grandissante de l’industrie minière qui effectue actuellement une transition vers la production d’un acier plus vert afin de s’adapter à la demande mondiale. Il a aussi traité d’une étude concernant un projet de recyclage et de compostage menée de concert avec la firme Englobe avec l’appui de Recyc-Québec avant de conclure en réitérant sa détermination à poursuivre ses représentations auprès du ministère des Transports du Québec et de la nouvelle députée de Duplessis afin de faire valoir la nécessité de l’aboutissement de la réfection de la route nationale 389, qui s’éternise, et du chantier du nouveau tracé entre Fire Lake et Fermont, qui a pris du retard.

Des séances virtuelles ont été proposées dans le cadre de la programmation de la Semaine entrepreneuriale à la mi-novembre soit :

Défi OSEntreprendre et Socio-financement « La ruche et l’ampli », le 14 novembre;

Le Fonds étudiant de solidarité travail du Québec « Pour la relève citoyenne et entrepreneuriale » et « Propulsez votre entreprise avec Investissement Québec », le 15 novembre;

Le 16 novembre, la présentation de Mon commerce en ligne
« Développez vos activités en ligne grâce à ce programme pour le commerce de détail » et une autre de la Caisse des travailleuses et travailleurs unis;

Le 17 novembre, le Centre de transfert d’entreprise du Québec et la Chambre de commerce Fermont présenteront « Moi, repreneur ? » et la Commission de développement des ressources humaines des Premières Nations fera connaître ses services;

« Développer vos compétences entrepreneuriales » avec l’École des entrepreneurs du Québec, le 18 novembre.

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Publié le 14 novembre, 2022, dans la publication : Numéro_19 Volume_40

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Publié sur le site le 14 novembre 2022

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Monde minier

Congrès MINEx 2022 à Wabush

par Éric Cyr

Le congrès MINEx, organisé par la Chambre de commerce du Labrador Ouest et regroupant des intervenants du monde minier, s’est déroulé à l’hôtel Wabush, à Wabush au Labrador, du 19 au 21 septembre derniers. En parallèle se tenait un salon professionnel rassemblant des exposants œuvrant dans ce domaine au centre récréatif Mike Adam adjacent.

Des décideurs du secteur minier se sont déplacés pour l’occasion afin de présenter leurs produits et services, leurs visions et d’échanger entre eux et avec le public sur leurs aspirations et les technologies du domaine minier dans la région. Les participants ont notamment pu prendre part à des discussions sur l’avenir de l’exploitation minière dans la fosse du Labrador dans le cadre de trois jours de conférences présentant des sujets cruciaux pour la communauté minière de la région. L’événement proposait un dîner, un gala, une table ronde, des conférenciers, un salon professionnel et des kiosques d’exposition reliés à cette sphère d’activités.

Des personnalités politiques se trouvaient sur place : le ministre de l’Industrie, de l’Énergie et de la Technologie de Terre-Neuve-et-Labrador, Andrew Parsons, la députée fédérale du Labrador, Yvonne Jones, le député provincial du Labrador Ouest, Jordan Brown, la mairesse de Labrador City, Belinda Adams, le maire de Wabush, Ron Barron, le grand chef de la nation innue du Labrador, Etienne Rich, et le président du conseil communautaire inuit Nunatukavut et ancien député fédéral libéral, Todd Russell.

Multiples chefs de file

De nombreux dirigeants d’entreprises ont aussi participé: le directeur de l’association minière de Terre-Neuve-et-Labrador (Mining NL) Ed Moriarity, les présidents et chefs de la direction d’IOC, Mike McCann, et de Tacora Resources, Joe Broking, le vice-président et directeur général de High Tide Resources, Steve Roebuck, le directeur général de Nunacor, Andy Turnbull, la directrice générale de NL Hydro, Jennifer Williams, le président et directeur général de Search Minerals, Greg Andrews et le directeur général de Minerai de fer Québec, Marc Beaubien, qui a présenté l’évolution et les grandes orientations de la mine de fer du Lac Bloom à Fermont.

Tisser des liens vers l’avenir

Le président de la Chambre de commerce du Labrador Ouest, Toby Leon, confie : « Le Labrador Ouest est heureux d’être l’hôte de ce congrès d’envergure après une interruption involontaire de quelques années causée par la pandémie. Notre souhait pour cet événement est de construire des liens et des relations plus solides à la suite de ces journées. Ensemble, développons une meilleure compréhension de l’activité minière au Labrador et, ultimement, améliorons la façon dont nous faisons des affaires dans la région. »

Le député provincial néodémocrate du Labrador Ouest, Jordan Brown, est ravi que cette manifestation contribue à mettre l’accent sur une industrie qu’il définit comme un socle des villes minières de sa circonscription et qui a contribué à enrichir les coffres de l’État terre-neuvien de cinquante-cinq à soixante milliards de dollars depuis leur fondation sans compter l’apport de ces localités au gouvernement fédéral.

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Publié le 3 octobre, 2022, dans la publication : Numéro_16 Volume_40

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Publié sur le site le 3 octobre 2022

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ArcelorMittal

Amende record pour la mine du Mont-Wright

par Éric Cyr

ArcelorMittal Mines et infrastructure Canada a été reconnue coupable de 93 chefs d’accusation, le 10 juin 2022, et condamnée par la Cour du Québec à payer des amendes historiques totalisant près de 14,5 millions de dollars en lien avec des infractions environnementales survenues sur le site minier du Mont-Wright, situé à proximité de Fermont, entre le 25 mai 2011 et le 14 mai 2013.

Les manquements reprochés ont contrevenu à la Loi sur les pêches et au Règlement sur les effluents des mines de métaux (REMM) et certains déversements se sont propagés aux lacs Saint-Ange et Webb ainsi que leurs tributaires, des affluents de la rivière Moisie qui est considérée comme l’une des plus importantes rivières à saumon de l’Atlantique en Amérique du Nord.

Une pénalité inégalée

Selon le procureur de la Couronne, cette décision, qui constitue la peine pécuniaire la plus importante jamais imposée au Québec en matière d’environnement, a été déterminée en fonction de la gravité des arguments invoqués. L’enquête a entre autres dévoilé que la minière a négligé d’effectuer les tests prévus lors de plusieurs rejets irréguliers et que l’entreprise ne divulguait pas de façon exhaustive les résultats des essais de suivi de ses effluents, tel qu’elle en avait l’obligation, en omettant d’informer les instances gouvernementales concernées au sujet de nombreux rejets non autorisés de contaminants. Selon Environnement et Changement climatique Canada : « La compagnie a soustrait à la connaissance des autorités plusieurs événements de rejets irréguliers de substances nocives. »

Selon le ministère fédéral de l’Environnement : « Le montant des amendes* sera versé en totalité au Fonds pour dommages à l’environnement du gouvernement du Canada et soutiendra des projets qui ont des répercussions positives sur les milieux naturels au pays. »

Bien qu’ArcelorMittal a conclu une entente avec la Couronne, elle porte tout de même en appel le verdict de culpabilité, prononcé en octobre 2021. Selon une porte-parole de l’entreprise, Annie Paré : « Une audience s’est effectivement tenue en juin dernier et une recommandation commune quant aux amendes à être imposées pour chacune des diverses infractions a été suggérée et acceptée par la Cour du Québec. Le procès concernait des événements qui ont eu lieu entre 2011 et 2013. Cependant, puisque nous sommes en appel de la décision rendue par la Cour du Québec le 15 octobre dernier, nous ne pouvons malheureusement pas fournir plus de précisions à ce stade-ci. Par ailleurs, il faut savoir que la protection de l’environnement et le développement durable sont des valeurs fondamentales au sein de notre organisation et nous investissons massivement pour réduire notre empreinte environnementale. À titre d’information, pour la période entre 2021 et 2023, nous investissons près de 1 milliard de dollars canadiens pour améliorer nos opérations et plus de 30 % de ces investissements sont consacrés à des projets qui nous permettront de continuer de réduire notre empreinte environnementale. Nous allons continuer sur cette lancée dans les prochaines années. »

La plus imposante condamnation précédant celle-ci au Québec avait été attribuée à la minière américaine Cliffs Natural Resources, aujourd’hui dissoute au Canada, qui exploitait alors la mine de fer du Lac Bloom, elle aussi située dans le secteur de Fermont, qui avait reçu en 2014 une amende de 7,5 millions de dollars en raison d’une centaine d’infractions à la Loi sur les pêches.

*14,4 millions $ pour ArcelorMittal (93 infractions) et 600 000 $ pour l’un de ses sous-traitants, une compagnie à numéro 7623704 Canada inc. (cinq infractions).

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Publié le 22 août, 2022, dans la publication : Numéro_13 Volume_40

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Publié sur le site le 22 août 2022

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