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  • Renouvellement d’une entente de subvention

    Ville de Labrador City

    Renouvellement d’une entente de subvention

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    Rio Tinto IOC

    Vers la fin d’un litige qui s’éternise ?

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    Innus contre Rio Tinto IOC

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    Une 16 avril, 2018

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Minière IOC

Renouvellement d’une entente de subvention

Ville de Labrador City

Renouvellement d’une entente de subvention

Vers la fin d’un litige qui s’éternise ?

Rio Tinto IOC

Vers la fin d’un litige qui s’éternise ?

Une nation autochtone, une minière et trois gouvernements

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Inauguration de la mine Wabush 3

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Un mandat de grève fort

Rio Tinto IOC

Un mandat de grève fort

Ville de Labrador City

Renouvellement d’une entente de subvention

par Éric Cyr

La minière Rio Tinto IOC et la Ville de Labrador City ont renouvelé, le 30 novembre dernier, une entente de subvention qui s’échelonnera sur une période de dix ans à compter de janvier 2021. Le maire de la localité nordique, Fabian Benoit, se réjouit de cette continuité qui assurera une stabilité financière à l’administration municipale.

Dans le cadre de cet accord, la minière IOC versera une contribution annuelle d’environ 9 millions de dollars au budget de fonctionnement de la Ville. La société a également accepté de rembourser à la Ville la moitié de toutes réductions de la subvention municipale de fonctionnement du gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador et de partager en parts égales avec les contribuables les futures augmentations de coûts nécessitant un accroissement d’impôt. De plus, l’entreprise IOC versera une subvention d’infrastructures de 1 million de dollars en mars 2021, qui sera allouée aux améliorations majeures des immobilisations des bâtiments et des propriétés municipales ainsi qu’à la réfection des rues.

Réactions de la mairie

Le maire de la Ville de Labrador City, Fabian Benoit, remercie Rio Tinto IOC pour son soutien continu à la municipalité en soulignant que cette contribution permettra de maintenir l’un des taux d’imposition les plus bas de cette province tout en contribuant à assurer la pérennité des activités quotidiennes qui font de cette ville une communauté si formidable.

Il a déclaré : « Cette grande entente avec IOC assurera une stabilité financière continue à la Ville de Labrador City et à ses résidents pour la prochaine décennie, ce qui nous permettra de continuer à fournir des services de qualité à nos citoyens, d’investir dans des infrastructures clés et de répondre à nos obligations financières. »

Assurer la qualité de vie

Le président et chef de la direction d’IOC, Clayton Walker, confie : « En tant que principal employeur de Labrador City, la minière IOC est fière de maintenir sa contribution à l’économie locale grâce aux dépenses liées à ses fournisseurs, à la création d’emplois, aux investissements communautaires et au versement de subventions. Cette entente conclue avec la Ville aidera à faire en sorte que nos employés et leurs familles continuent à profiter de la grande qualité de vie qu’offre Labrador City. »

Publié le 14 décembre, 2020, dans la publication : Numéro_21 Volume 38

  • Budget municipal
  • Labrador City
  • Maire Fabian Benoit
  • Minière IOC
  • PDG Clayton Walker
  • Rio Tinto IOC
  • Subvention municipale
  • Ville de Labrador City

Publié sur le site le 11 décembre 2020

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Rio Tinto IOC

Vers la fin d’un litige qui s’éternise ?

par Éric Cyr

Le dialogue a été réamorcé, à la mi-janvier, entre la minière IOC, une filiale de la multinationale Rio Tinto, et les chefs autochtones des communautés innues de Matimekush-Lac John (Schefferville) et de Uashat mak Mani-utenam (Sept-Îles). Les deux partis ont entamé des pourparlers au sujet du conflit qui les oppose concernant l’exploitation par la minière, depuis le début des années 1950, du Nitassinan, territoire ancestral innu qui n’a jamais été cédé.

L’objectif du rapprochement est d’éventuellement conclure une entente afin de régler le différend qui perdure depuis dix ans (2010). Des tentatives de signer un accord ont été démarrées, mais sans résultat concluant à ce jour. Une poursuite conjointe de 900 millions de dollars a été intentée contre la multinationale par les deux communautés innues en 2013 alléguant que la compagnie IOC a illégalement occupé leur territoire pendant près de trois décennies (28 ans) et que les vastes installations de la compagnie incluant sa filiale de transport, le chemin de fer du littoral nord de Québec et du Labrador (QNS&L), ont violé leurs droits ancestraux les dépossédant de leur territoire traditionnel. Cette procédure déposée il y a sept ans est aujourd’hui devant la Cour suprême du Canada.

Effort de réconciliation

Ce déplacement, une visite de courtoisie, est un peu la continuité d’une rencontre survenue entre les hauts dirigeants de l’entreprise et les représentants innus en 2019. Une délégation, incluant le directeur général de la minière IOC à Sept-Îles, Benoit Méthot, et le chef des opérations, Chantal Lavoie, s’est rendue à Schefferville en compagnie d’avocats afin d’y rencontrer le conseil des Innus de l’endroit. Cette main tendue près de 40 ans après la fin des activités d’IOC à Schefferville est perçue par les premières nations innues concernées comme une réelle volonté de négocier de bonne foi afin de les compenser pour les erreurs commises et a été saisie par les chefs innus qui ont bon espoir de parvenir à l’atteinte d’un règlement à l’amiable. Le chef de Matimekush-Lac John, Réal Mckenzie, considère que c’est un début de discussion encourageant et a profité de l’occasion pour faire visiter sa collectivité aux personnes mandatées par Rio Tinto IOC en prenant soin de leur indiquer les cicatrices laissées par les activités de la minière qui ont dénaturé son apparence. Rio Tinto a pour sa part qualifié ces rencontres d’excellentes en indiquant vouloir maintenir les conversations. Une entente survenue en novembre dernier entre Rio Tinto Fer et Titane (Havre-Saint-Pierre) et la communauté innue Ekuanitshit (Mingan) semble de bon augure et dénote une certaine détermination du groupe minier à régler les bévues du passé.

Cheminement historique

La Compagnie minière IOC est constituée en 1949 après quatre ans d’exploration et de mise en valeur. En 1954, le chemin de fer QNS&L transporte le premier convoi de minerai de fer en provenance de Schefferville jusqu’au terminal portuaire de Sept-Îles. En 1958, IOC lance le projet Carol incluant la construction d’une mine et d’un concentrateur à Labrador City. En 1960, un embranchement de la voie ferrée principale de QNS&L relie les nouvelles opérations du Labrador qui sont complétées en 1962 permettant le début de l’exploitation minière à Labrador City. En 1982, IOC annonce la fin de ses activités à Schefferville.

Publié le 3 février, 2020, dans la publication : Numéro_02 Volume 38

  • Communautés autochtones
  • Innus
  • Matimekush-Lac-John
  • Minière IOC
  • Nitassinan
  • Rio Tinto
  • Schefferville
  • Sept-Îles
  • Uashat mak Mani-utenam

Publié sur le site le 3 février 2020

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Innus contre Rio Tinto IOC

Une nation autochtone, une minière et trois gouvernements

par Éric Cyr

Source photo : Éric Cyr

La saga se poursuit et se complexifie dans le dossier de la poursuite de 900 M $ intentée par des Innus contre la minière IOC dont l’actionnaire principal est Rio Tinto. La Cour suprême du Canada a accepté, le 15 novembre dernier, d’entendre l’appel du gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador qui conteste une décision de la Cour supérieure du Québec et de la Cour d’appel du Québec.

Frontière artificielle

Les Premières nations innues de Uashat mak Mani-utenam (Sept-Îles) et de Matimekush-Lac-John (Schefferville) sont déçues de la décision rendue par la Cour suprême du Canada qui a accepté d’entendre un appel de Terre-Neuve-et-Labrador sur la compétence des tribunaux du Québec dans le cadre de cette poursuite après que les plus hautes instances judiciaires québécoises avaient statué qu’elles détenaient le pouvoir de légiférer sur les mines qui se trouvent à la frontière du Québec et du Labrador et donné gain de cause aux Innus. Le gouvernement terre-neuvien et labradorien soutient que « les tribunaux du Québec n’ont pas la compétence pour se prononcer sur des activités et des terres allant au-delà des limites territoriales de la province. » Il y aura donc une audition devant le plus haut tribunal canadien afin de déterminer si les tribunaux québécois peuvent juger de la question de la violation des droits des Innus à la frontière du Labrador.

Conviction et détermination

Les Innus sont déterminés à aller jusqu’au bout pour faire valoir leurs droits constitutionnels.

« Nous demeurons convaincus que notre capacité d’obtenir réparation pour les violations de nos droits par Rio Tinto IOC ne s’arrête pas là où ont été fixées les frontières provinciales. Cette décision renforce notre désir et notre détermination de nous assurer que cette minière soit confrontée à ses actions et à la violation systématique de notre territoire et de nos droits au cours des 70 dernières années » a déclaré le chef de Uashat mak Mani-utenam, Mike McKenzie.

Il s’agit de la seconde fois qu’une question procédurale dans le cadre de cette poursuite historique contre la minière et déposée à la Cour supérieure du Québec en 2013 par les Innus se rend jusqu’à la Cour suprême fédérale. Rio Tinto IOC a subi un revers la première fois alors qu’elle demandait aux tribunaux de mettre fin à la procédure contre elle prétendant que les Innus devaient poursuivre les gouvernements et non une entreprise privée.

Rancœur et ténacité

« Il s’agit d’un nouveau délai pour nos peuples qui attendent que cette compagnie nous respecte, et ce, depuis le début des opérations de Rio Tinto IOC chez nous en 1950 », a ajouté le chef de Matimekush-Lac-John, Tshani Ambroise. Son prédécesseur, Réal McKenzie confiait en 2014 que le temps où les entreprises pouvaient indûment exploiter le territoire sans tenir compte du fait que ce peuple en est aussi propriétaire est révolu et que bien que les gouvernements aient joué un rôle décisif en autorisant le mégaprojet minier sans leur consentement, ce n’est pas un projet public et ce sont des investisseurs privés qui ont fait ce choix sans se soucier des peuples innus qui habitaient ce territoire depuis des temps immémoriaux : « Ce ne sont pas les gouvernements qui ont procédé à la discrimination raciale contre les employés innus d’IOC, qui ont expulsé nos enfants, nos femmes et nos aînés de leur propre territoire natal pour faire place aux mines d’IOC. Et ce ne sont pas les gouvernements qui ont amassé des milliards de profits en détruisant et en contaminant notre territoire en quête de nos richesses minérales, c’est IOC/Rio Tinto. C’est donc à IOC/Rio Tinto de prendre ses responsabilités. »

Le litige opposant les deux communautés innues et la minière IOC progresse, mais est loin d’être réglé. L’entreprise IOC, qui a extrait et vendu près d’un milliard de tonnes de fer provenant de ses mines de Schefferville avant de cesser ses activités localement, fait bande à part puisque c’est la seule minière de la région qui n’a jamais conclu d’entente avec les Innus incluant dans le cas de ses opérations de Labrador City.

Publié le 17 décembre, 2018, dans la publication : Numéro 21 Volume 36

  • Cour supérieure du Québec
  • Cour suprême du Canada
  • Innus
  • Labrador City
  • Labrador Ouest
  • Minière IOC
  • Premières nations
  • Rio Tinto
  • Schefferville
  • Terre-Neuve-et-Labrador

Publié sur le site le 17 décembre 2018

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Rio Tinto IOC

Inauguration de la mine Wabush 3

par Éric Cyr

Source photo : Mike Power

La minière Rio Tinto IOC a procédé à l’ouverture d’un nouveau puit à ciel ouvert sur le site de ses opérations minières à Labrador City dans le cadre du projet minier Wabush 3. La fosse Moss, qui s’ajoute aux infrastructures existantes de la compagnie, a été officiellement inaugurée, le 25 septembre dernier, en présence de dignitaires dont le premier ministre de Terre-Neuve-et-Labrador, Dwight Ball, et le président et PDG de la minière, Clayton Walker, qui ont coupé le ruban rouge pour l’occasion.

La nouvelle ressource minérale en préparation depuis un peu plus de cinq ans a été développée sur une période de 15 mois par une équipe de 70 personnes et aura nécessité des investissements de 79 M $. L’exploitation du nouveau gisement, qui sera intégré à la mine déjà existante de Carol Lake, devrait prolonger d’au moins une douzaine d’années l’extraction minière à Labrador City, étirant ainsi la durée de vie des opérations locales à plus d’un demi-siècle. Cet ajout permettra également de diminuer les coûts de production et d’accroître la production d’IOC qui passera de 18 à 23 millions de tonnes annuellement, tout en stimulant la vitalité économique de la région, ainsi que celle de Sept-Îles sur la Côte-Nord, puisque le minerai de fer y est expédié par chemin de fer avant d’être exporté à l’aide de minéraliers, ce qui nécessitera plus de conducteurs de locomotives et de transbordements.

Optimisme et environnement

Selon le président de la section locale des Métallos/Steelworkers 5795 de Labrador City, Ron Thomas, la concrétisation de ce projet minier est une bonne chose pour la communauté et les travailleurs tout en contribuant à augmenter l’adhésion au syndicat. Ce dernier émet cependant une réserve en ce qui a trait à la proximité de cette nouvelle mine avec la ville, ce qui pourrait occasionner des problèmes de poussière, et la minière devra assumer ses responsabilités concernant cet aspect environnemental particulier et remédier à la situation si elle se présente. Selon le président d’IOC, Clayton Walker, c’était le moment opportun d’investir compte tenu de l’appui des actionnaires, du gouvernement, des employés et des syndicats locaux combiné à la confiance grandissante dans le marché du fer.

La mine Moss a été nommée en l’honneur du géologue A.E. Moss qui, dans les années 1950, a joué un rôle déterminant dans l’exploration et la mise en valeur initiales des mines aujourd’hui exploitées par la minière IOC dans cette localité.

Publié le 8 octobre, 2018, dans la publication : Numéro 16 Volume 36

  • Fosse Moss
  • Industrie minière
  • IOC
  • Labrador City
  • Minière IOC
  • Premier ministre Dwight Ball
  • Rio Tinto IOC
  • Wabush 3

Publié sur le site le 9 octobre 2018

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Rio Tinto

Possible scission chez IOC

par Éric Cyr

Source photo : IOC

Le géant minier australien Rio Tinto songerait à se départir de ses intérêts dans la minière IOC et à profiter du prix avantageux du fer sur le marché pour inscrire la minière, dont il détient près de 59 % de la chaîne de production, en bourse selon des sources bancaires et industrielles citées par l’agence de presse Reuters.

Rio Tinto, dont le minerai de fer constitue le secteur d’activité le plus profitable et qui l’utilise dans la fabrication de l’acier, aurait approché la banque d’investissement européenne Crédit Suisse pour entamer une éventuelle vente aux enchères de sa participation majoritaire dans l’entreprise d’après des informations divulguées par Sky News.

Quel avenir pour la minière ?

Le deuxième producteur de minerai de fer au monde, qui avait acquis 58,7 % des parts d’IOC lors d’une offre publique d’achat (OPA) hostile de l’australienne North en 2000, serait en processus de liquidation de sa participation évaluée à 6 milliards de dollars selon le site internet mining.com qui indique que le groupe Crédit Suisse ferait partie des démarches de succession. La multinationale Rio Tinto aurait déjà été approchée par d’autres joueurs d’envergure comme ArcelorMittal et Teck Resources de potentiels acheteurs et envisagerait également comme scénario alternatif la vente d’actions publiques de la compagnie IOC à la bourse de Toronto (TSX) et a mandaté la banque Royale du Canada (RBC) pour obtenir des conseils dans ce sens. Des sources bancaires estiment que le prix demandé est important mais que la vente est envisageable considérant que les prix du minerai de fer ont atteint leur niveau le plus élevé depuis février dernier.

La dernière tentative de Rio Tinto de vendre ses parts dans la minière IOC remonte à 2012 et avait finalement été abandonnée. Si une telle transaction survenait, cela constituerait une occasion pour l’australienne de mettre la main sur des liquidités. Le député provincial du Labrador Ouest, Graham Letto, a confié à Radio-Canada/CBC que plusieurs propriétaires se sont déjà succédés et la transaction envisagée ne constituerait, si elle se concrétise, qu’un autre chapitre dans la vie de la minière.

La boucle ferroviaire

Certaines sources non officielles au Labrador indiquent qu’il pourrait y avoir un intérêt pour ArcelorMittal à se porter acquéreur d’IOC qui œuvre dans le même domaine, qui dispose de ressources en fer pour plusieurs années et qui possède le chemin de fer QNS&L qui pourrait éventuellement être relié au chemin de fer Cartier dont dispose ArcelorMittal afin de former une boucle reliant le nord au sud facilitant ainsi le transport en continu du minerai de fer.

Publié le 27 août, 2018, dans la publication : Numéro 13 Volume 36

  • Actions publiques
  • ArcelorMittal
  • Banque Royale du canada-RBC
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  • Chemin de fer QNS&L
  • Labrador
  • Minerai de fer
  • Minière IOC
  • Rio Tinto
  • Teck Ressources

Publié sur le site le 27 août 2018

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Rio Tinto IOC

La grève est terminée

par Éric Cyr

Les 1 304 travailleurs des sections locales 5795 et 6731 du Syndicat des Métallos/Steelworkers de la minière Rio Tinto IOC à Labrador City, qui étaient en grève depuis le 26 mars 2018 après avoir refusé une première entente de principe, se sont prononcés, le 28 mai dernier, dans une proportion de 79 % pour légitimer un nouveau contrat de travail de cinq ans mettant ainsi fin au conflit qui les opposait à leur employeur. Leurs quelque 300 confrères de la section 9344 à Sept-Îles sur la Côte-Nord ont emboîté le pas le lendemain en entérinant le second accord proposé par la partie patronale à 80 %.

Les employés de la compagnie minière IOC au Labrador Ouest ont donc délaissé les piquets de grève qu’ils occupaient depuis plus de deux mois afin de retourner vaquer à leurs occupations professionnelles. Un total de 117 travailleurs, composant une partie de leurs collègues nord-côtiers affectés à la voie ferrée et aux activités portuaires à Sept-Îles, qui avaient été mis à pied le 14 mai à cause de la grève qui sévissait au Labrador, ont été invités par l’entreprise à se présenter au travail le 30 mai après l’acceptation de cette nouvelle convention collective. Les syndiqués québécois qui détenaient le droit de grève depuis le 10 avril n’ont pas pu exercer ce moyen de pression, car ils étaient toujours en attente d’une décision du Conseil canadien des relations industrielles qui devait se prononcer sur les services essentiels à maintenir. Le récent dénouement leur permettra d’éviter cette option qui n’a plus sa raison d’être à la suite du règlement.

Solidarité sans faille

« Cette négociation a demandé une grande patience et une grande solidarité de tous les membres. Nous avons attendu, nous sommes restés solidaires de nos confrères au nord. Et le résultat en fin de compte est à la satisfaction de tous. La ténacité de nos membres aura porté ses fruits », explique le président de l’unité sept-îlienne 9344, Eddy Wright. Le représentant syndical des Métallos, Dany Maltais, confie pour sa part : « Le contrat est en deux parties. Il y a une entente locale et une entente commune. Les membres sont satisfaits du contrat dans son ensemble. Voilà où a mené la combativité de l’ensemble des travailleurs d’IOC. »

Le tronc commun du nouvel arrangement prévoit une majoration des cotisations de l’employeur dédiées aux retraites et des hausses salariales annuelles de 2,4 % sont aussi au menu pour la durée de cet accord.

Pour les travailleurs québécois, le maximum de dépenses de santé pouvant être assurées à vie est augmenté substantiellement alors que pour ceux du Labrador il y aura une meilleure couverture des soins médicaux qui comprend un accroissement du plafond des prestations qui est dorénavant fixé à 45 000 $ annuellement, avec une garantie de l’employeur de couvrir les frais directement s’il y a un dépassement de coûts au niveau des assurances durant la durée de la nouvelle convention, selon le président de la section labradorienne 5795, Ron Thomas. Ce dernier confie que les travailleurs temporaires ne constitueront plus un problème puisque les nouvelles embauches seront exclusivement réservées pour des postes à temps plein.

M. Thomas considère que les membres qu’il représente ont obtenu dans l’ensemble ce qu’ils souhaitaient moyennant quelques compromis raisonnables. « Ce qui est malheureux c’est qu’il aura fallu en arriver à déclencher une grève qui aura duré neuf semaines avant de parvenir à finalement s’entendre de façon juste et équitable. » Pour Rio Tinto IOC, cet arrangement offre des conditions de rémunération concurrentielles tout en assurant la flexibilité nécessaire pour assurer la pérennité et la compétitivité de l’entreprise minière.

Publié le 11 juin, 2018, dans la publication : Numéro 11 Volume 36

  • Contrat de travail
  • Convertion collective
  • Grève
  • Labrador City
  • Métallos
  • Minière IOC
  • Rio Tinto IOC
  • Solidarité

Publié sur le site le 11 juin 2018

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Rio Tinto IOC

La grève à Sept-Îles est repoussée

par Éric Cyr

Les syndiqués affectés à la voie ferrée et aux activités portuaires à la minière Rio Tinto IOC à Sept-Îles, qui ont rejeté massivement dans une proportion de 98 % les dernières offres patronales le 29 mars dernier, ne pourront pour l’instant rejoindre leurs quelque 1300 collègues grévistes à Labrador City en déclenchant eux aussi une grève parallèle. C’est que ces derniers sont assujettis aux normes du Conseil canadien des relations industrielles (CCRI), un tribunal quasi judiciaire indépendant, en vertu de la législation canadienne qui régit l’accréditation syndicale de la section locale 9344 des Métallos à Sept-Îles.

Selon le coordonnateur régional du Syndicat des Métallos, Nicolas Lapierre, les syndiqués et l’employeur ne se sont pas entendus sur les services essentiels à maintenir durant le conflit de travail et les deux partis devront donc se conformer à la décision de ce tribunal administratif fédéral responsable de l’interprétation et de l’application des relations de travail selon le Code canadien du travail dans le cadre d’un différend, ce qui pourrait prendre quelques semaines selon le Syndicat. C’est que les Métallos sept-îliens de la section locale 9344 relèvent de la juridiction fédérale.

Primordial pour le lac Bloom

Le chemin de fer QNS&L constitue en partie un lien terrestre essentiel pour les citoyens de Schefferville, car il assure le transport de passager et de marchandises via Transport ferroviaire Tshiuetin, mais aussi le transport du minerai de fer de la minière Tata Steel à Schefferville et de Minerai de fer Québec (MFQ). Le représentant syndical Dany Maltais parle de l’importance pour MFQ, qui vient de redémarrer les installations minières de la mine du lac Bloom à proximité de Fermont, de pouvoir poursuivre ses activités en utilisant ce chemin de fer pour le transport du minerai puisqu’un contrat est en vigueur avec la minière IOC à cet effet.

Des membres de l’exécutif de la section locale 9344 chez IOC à Sept-Îles, qui représente 305 adhérents, se sont récemment rendus à Labrador City pour appuyer leurs collègues grévistes du Nord et leur remettre un chèque de 25 000 $. « C’est un message d’appui à nos confrères et d’unité que nous souhaitons envoyer à l’employeur », fait valoir le président de cette unité syndicale, Eddy Wright. Les 1300 confrères du Labrador, qui travaillent à la mine, ont quant à eux déclenché une grève dans la nuit du 26 mars dernier.

« Nous ne pouvons en faire autant pour l’instant. Nous souhaitons toutefois que les négociations soient fructueuses tant pour les Métallos de Sept-Îles que pour ceux de Labrador City », fait valoir le syndicaliste Dany Maltais.

Le président de la section locale 5795 à Labrador City, Ron Thomas, a confié que des pourparlers ont repris pour la quatrième fois, après deux semaines de grève, le vendredi 13 avril à Sept-Îles.

Publié le 16 avril, 2018, dans la publication : Numéro 07 Volume 36

  • Chemin de fer QNS&L
  • Conflit de travail
  • Fer
  • Grève
  • Industrie minière
  • Labrador City
  • Métallos
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  • Rio Tinto IOC
  • Sept-Îles

Publié sur le site le 16 avril 2018

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Rio Tinto IOC

La grève est déclenchée

par Éric Cyr

Légende photo : La gréviste Nadine Goulet de Labrador City, la fille de celui qui détient le record de longévité à la minière IOC soit plus d’un demi-siècle, feu Jean-Marie Goulet, affiche une pancarte où il est inscrit : des négociations équitables ne se font pas à sens unique.

Les travailleurs de la minière Rio Tinto IOC au Labrador ont déclenché la grève le 27 mars dernier à minuit. Un vote de grève à 91,1 % pour les syndiqués de la plus importante section locale des Métallos/Steelworkers de Rio Tinto IOC, la section 5795 à Labrador City dont les membres semblent déterminés à en constater les commentaires sur la page Facebook du syndicat USW 5795 : « En route vers la barrière, frères et sœurs. » Les employés d’entrepôt de la section locale 6731 de Labrador City ont aussi voté pour la grève à 93 %.

 

Immédiatement après le vote, les grévistes étaient déjà très nombreux sur le piquet de grève à l’entrée de la mine au Labrador Ouest avec leurs pancartes. Au moment de mettre sous presse, les syndiqués de Sept-Îles au Québec devaient aussi voter sur les offres, mais ils n’ont pas le droit de grève (ou de lockout) avant la mi-avril, car le chemin de fer et le port relèvent de la juridiction fédérale et ils doivent d’abord s’entendre sur les services essentiels. Ils devraient logiquement emboîter le pas et rejoindre le mouvement fortement majoritaire si rien ne change.

Contexte

Le contrat de travail des employés de la minière Rio Tinto IOC est échu depuis le 28 février dernier. Les négociations pour le renouvellement de la convention collective ont à nouveau achoppé alors que les pourparlers ont été rompus pour la troisième fois entre le Syndicat des Métallos et l’entreprise, le 24 mars dernier après seulement 24 heures de discussions. La grève qui avait été évitée jusqu’à présent revient donc à l’ordre du jour pour les plus de 1700 travailleurs syndiqués de la compagnie minière à Sept-Îles sur la Côte-Nord et à Labrador City au Labrador qui avaient voté dans une majorité écrasante à plus de 99 % pour un mandat de grève à utiliser au moment opportun.

Conflit de travail annoncé

La grève qui avait été repoussée de justesse après que la compagnie ait soumis une nouvelle proposition le 21 mars dernier, annulant le plébiscite qui devait avoir lieu à ce sujet, va donc finalement se produire puisque l’offre « finale » déposée par IOC ne satisfait pas le Syndicat qui a rejeté les offres patronales. Le président de la section locale 5795 à Labrador City, Ron Thomas a écrit à ses membres sur la page Facebook USW 5795 : « Votre comité de négociations a reçu une offre finale de la compagnie que nous ne pouvons accepter. »

Facebook avant les travailleurs

La minière a dévoilé sur les réseaux sociaux une partie du contenu de sa dernière proposition qui devait être transmise aux travailleurs lors d’assemblées à Sept-Îles et à Labrador City, notamment en ce qui a trait à une éventuelle bonification de sa contribution déterminée au régime de retraite, avant qu’elle ne leur soit acheminée par le Syndicat suscitant la grogne de plusieurs syndiqués. Cette information partielle et tendancieuse se retrouve (en anglais seulement, double manque de respect) sur la page Facebook Iron Ore Company of Canada/Compagnie minière IOC, ce qui a choqué le porte-parole sept-îlien des Métallos, Dany Maltais qui a fermement dénoncé cette façon de faire peu cavalière qui ne respecte ni le processus normal ni les travailleurs. Ce dernier affirme que le Syndicat considère que cette publication ne reflète pas l’offre déposée par l’employeur, mais est plutôt destinée à mettre en valeur quelques éléments isolés qui font l’affaire de l’entreprise qui tente de redorer son blason.

Rio Tinto qui est copropriétaire de l’aluminerie ABI de Bécancour doit déjà gérer un lockout qui y sévit depuis le 11 janvier dernier et qui affecte 1030 syndiqués métallos.

Publié le 2 avril, 2018, dans la publication : Numéro 06 Volume 36

  • Conflit de travail
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  • Sept-Îles

Publié sur le site le 3 avril 2018

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Rio Tinto IOC

Un mandat de grève fort

par Éric Cyr

Après la rupture des pourparlers au sujet du renouvellement de la convention collective à deux reprises et malgré l’intervention de deux conciliateurs nommés par deux paliers de gouvernement, un pour le Québec et un pour Terre-Neuve-et-Labrador, le Syndicat des Métallos a rejeté de façon indéniable les demandes de concessions de la minière Rio Tinto IOC sur la Côte-Nord du Québec et au Labrador. Ses adhérents ont voté sans équivoque dans une très forte proportion pour un mandat de grève générale illimitée à exercer au moment jugé opportun.

Action collective concertéeAprès avoir délibéré, les travailleurs employés par la minière IOC ont voté massivement pour une grève éventuelle lors d’assemblées générales qui se sont tenues à Sept-Îles et à Labrador City. Après les 1300 syndiqués de la section locale 5795 à Labrador City, qui ont adopté un mandat de grève à 99,6 %, soit presque à l’unanimité, et la section locale 6731 des employés de bureau qui ont refusé les offres à 100 % après un plébiscite, les 305 membres de la section locale 9344 à Sept-Îles, qui assurent les opérations de transport du minerai en provenance de la mine du Labrador vers le port de Sept-Îles, ont imité leurs confrères et consoeurs du Labrador en se prononçant sur les mêmes offres patronales qu’ils ont écartées dans une proportion de 99,2 %.

Solidarité et détermination

« Nos membres ont envoyé un message clair : ils sont prêts à se battre pour préserver un seul et même régime de retraite et pour protéger leur droit à des vacances. L’employeur doit en prendre acte et corriger le tir à la table de négociations », souligne le président de la section locale 9344, Eddy Wright. Le représentant syndical des Métallos, Dany Maltais a pour sa part confié que les salaires ne constituent pas un enjeu majeur à l’heure actuelle et que pour l’instant, le syndicat ne souhaite pas avoir recours à la grève. L’objectif est plutôt que la partie patronale se rassoit afin de discuter de bonne foi tout en retirant ses demandes de concessions déraisonnables et que l’entreprise minière abdique ses tentatives de changer le régime actuel.

« À court terme, nous espérons une reprise des négociations. L’employeur connaît maintenant notre position. La solidarité au sein de l’unité syndicale est essentielle. Les syndiqués rejettent l’idée de créer deux sortes d’employés et sont opposés à la disparité de traitement pour les nouvelles générations de travailleurs (clauses orphelin), c’est un principe que les Métallos ont défendu avec succès dans le cadre de plusieurs négociations récentes et auquel ils ne démordront pas. Il est totalement inadmissible de tolérer un régime de retraite moins généreux à deux vitesses qui pénaliserait les nouveaux venus et hypothèquerait la postérité. Dans le même esprit à l’heure de la conciliation travail-famille, il est impensable de priver les travailleurs de vacances bien méritées. Ces demandes de concessions semblent sorties tout droit d’une autre époque et l’employeur doit y renoncer »

Au Labrador

Le président de la section locale 5795 à Labrador City, Ron Thomas, a pour sa part déclaré que les premières demandes de la compagnie étaient inacceptables puisqu’elles s’attaquaient à la classification d’ancienneté et proposaient la suppression d’une catégorie d’emploi en plus de vouloir amputer du deux tiers la pension de la relève. « Personne ne veut une grève. Nous ne souhaitons pas de conflit, nous voulons simplement obtenir notre juste part du gâteau. Si nous y sommes obligés, si nous n’avons pas le choix, nous n’hésiterons cependant pas à employer cette méthode. »

La dernière grève chez IOC a eu lieu du 9 mars au 23 avril 2007. Un retour à la table des négociations est prévu pour le 14 mars. L’actionnaire principal de cette minière, Rio Tinto, est aussi copropriétaire de l’aluminerie ABI de Bécancour où un lockout sévit depuis le 11 janvier dernier affectant 1030 syndiqués affiliés aux Métallos.

Publié le 19 mars, 2018, dans la publication : Numéro 05 Volume 36

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Publié sur le site le 20 mars 2018

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