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  • Frontière Québec-Labrador

  • Confusion et zizanie dans la bulle nordique

    Frontière Québec-Labrador

    Une 14 décembre, 2020

    Confusion et zizanie dans la bulle nordique

  • Une frontière fragile

    Une frontière fragile

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Frontière Québec-Labrador

Confusion et zizanie dans la bulle nordique

Frontière Québec-Labrador

Une 14 décembre, 2020

Confusion et zizanie dans la bulle nordique

Une frontière fragile

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Frontière Québec-Labrador

Confusion et zizanie dans la bulle nordique

par Éric Cyr

Les propos tenus par le premier ministre de Terre-Neuve-et-Labrador, Andrew Furey, dans le cadre d’un point de presse relatif à la Covid-19, ont semé l’émoi au sein des résidents de la bulle d’exception nordique qui englobe Fermont, Labrador City et Wabush, le 23 novembre dernier, à la suite de l’annonce de nouvelles mesures de contrôle frontalier, applicables le lendemain, faite par le député provincial du Labrador-Ouest, Jordan Brown, qui en a découlé. Les citoyens des trois localités minières se sont alors bousculés de part et d’autre de la frontière afin de faire leurs courses en vitesse, ce qui a vidé le rayonnage de plusieurs commerces de la région.

Le gouvernement de cette province a par la suite rectifié le tir après une demande de clarification de la part du député néodémocrate labradorien. Les mesures particulières liées à la bulle nordique qui étaient en vigueur pour les habitants des trois villes sises au sud du 53e parallèle ont donc été maintenues et la frontière est finalement restée ouverte sans restriction additionnelle. La population locale n’a pas eu à restreindre ses déplacements en les limitant uniquement aux raisons essentielles, mais devra comme c’était le cas auparavant continuer à respecter les consignes transmises par la Santé publique telles que définies par une entente entre les deux provinces, soit de fournir une preuve de résidence, de ne pas avoir voyagé à l’extérieur de la région immédiate depuis au moins 14 jours, de ne pas présenter de symptômes associés à la Covid-19 et de ne pas avoir été en contact avec une personne ayant été testée positive au coronavirus.

Tergiversations à la frontière

Le député Brown, qui a dû gérer la panique et les nombreuses perturbations engendrées par cet impair qu’il a signalées aux autorités de St. John’s est d’avis que la bévue du premier ministre Furey, qui a laissé planer le doute durant les cinq heures suivant sa déclaration contradictoire sans rectifier les faits, est responsable de la confusion et a demandé à ce dernier de s’excuser pour son commentaire qui laissait entendre que la frontière serait fermée. En guise de réponse, le cabinet Furey a simplement déclaré que les propos du premier ministre sur les changements apportés à la bulle atlantique à la frontière Québec-Labrador étaient relatifs à la frontière sud du Labrador, et non pas entre Labrador City et Fermont. M. Brown indigné confie : « Je ne sais pas si le premier ministre s’est mal exprimé ou ne connaît simplement pas la géographie du Labrador, mais il devrait reconnaître la confusion occasionnée par cette déclaration au lieu de tenter de dissimuler sa faute. J’ai reçu des appels de maires, de fonctionnaires, de sociétés minières et de gens inquiets alors qu’il a fallu des heures avant que le bureau du premier ministre ne gère la problématique que sa maladresse avait créée en prétextant que ce dernier s’était mal exprimé. C’est inacceptable !  Ces informations trompeuses ont été reprises par les médias qui ont dû par la suite corriger cette inexactitude et cependant il ne s’est pourtant jamais excusé et n’a jamais reconnu son erreur dans une déclaration publique officielle. »

Le maire de Labrador City, Fabian Benoit, considère pour sa part que cette gaffe a causé un tollé. « Je ne savais pas quoi répondre, car les conseils municipaux des trois agglomérations urbaines n’avaient pas été consultés sur d’éventuels changements à la frontière, ce qui devrait être le cas avant de prendre une telle décision qui a des impacts majeurs. Les étagères de certains magasins de la région ont été littéralement prises d’assaut par des consommateurs craignant la fermeture de la frontière. »

De son côté, le maire de Fermont, Martin St-Laurent, se réjouit du dénouement heureux de cette situation. Depuis les tout débuts, il travaille de concert avec les autorités de Wabush et de Labrador City afin que les Fermontois puissent continuer à se rendre chez leurs voisins du Labrador. L’annonce avait certes créé un sentiment de panique et d’incompréhension, mais son équipe s’est tout de suite mise au travail afin de rétablir la situation.

Une entrave à la libre-circulation entre les trois municipalités avant la période du magasinage de la période des Fêtes aurait causé une interruption de la fluidité commerciale et une incidence néfaste pour les commerçants de la région des deux côtés de la frontière en particulier pour les petites et moyennes entreprises (PME) les privant d’une part importante de revenus.

Les modalités relatives à la frontière seront dorénavant évaluées toutes les deux semaines.

Publié le 14 décembre, 2020, dans la publication : Numéro_21 Volume 38

  • Bulle d’exception nordique
  • Contrôle frontalier
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  • Wabush

Publié sur le site le 11 décembre 2020

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Une frontière fragile

Une frontière fragile

par Éric Cyr

Source photo : CDC

La peur de la propagation du virus de la Covid-19 (coronavirus) suscite les inquiétudes et bien qu’aucun n’ait été encore répertorié tant au Labrador Ouest qu’à Fermont et sur la Côte-Nord, la décision a été prise, le 20 mars dernier, par le gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador d’obliger ceux qui traversent la frontière entre le Québec et le Labrador à s’isoler pour une période de 14 jours.

Selon des publications du député provincial néo-démocrate du Labrador Ouest et de la députée fédérale libérale du Labrador, Yvonne Jones, certaines exemptions à ce confinement obligatoire émises le lendemain s’appliquent toutefois pour les résidents des villes frontalières de Fermont et de Blanc-Sablon en Basse-Côte-Nord qui peuvent franchir la frontière sans avoir à se soumettre à ces nouvelles directives dans certains cas particuliers notamment des déplacements jugés essentiels par exemple pour se rendre à un rendez-vous médical en avion, pour le travail ou pour aller chercher des denrées essentielles qu’ils ne peuvent se procurer dans leur localité. Les conducteurs professionnels (camionneurs) transportant des marchandises de première nécessité, comme la nourriture, sont aussi exemptés de ces mesures tout comme huit travailleurs essentiels du chemin de fer Western Labrador Railway qui dessert Minerai de fer Québec (MFQ) et Tata Steel afin d’assurer le service. Ceux-ci seront transportés par avion et par la suite directement sur le chantier.

Les minières Rio Tinto IOC (Labrador City), Tacora Resources (Wabush) et Tata Steel (Schefferville) ont arrêté temporairement toutes les activités de travailleurs aéroportés (Fly-in/Fly-out appelés aussi FIFO). Si ces entreprises ont besoin d’un travailleur essentiel qui doit être transporté par avion, elles devront obtenir le consentement du médecin-chef de Terre-Neuve-et-Labrador qui leur transmettra une dérogation. MFQ, qui exploite la mine de fer du lac Bloom à proximité de Fermont au Québec, a reçu une exemption qui a été émise, le 21 mars, à la suite de l’assurance d’avoir adopté des dispositions jugées adéquates et suffisantes afin d’éviter une propagation du virus.

Celle-ci stipule que ses employés doivent se déplacer à bord de vols nolisés avec un maximum de 25 passagers par avion et que tous les travailleurs à bord ont au préalable subi une évaluation médicale avant leur départ incluant une déclaration médicale et un contrôle de température corporelle. Une infirmière devra accompagner ceux-ci durant le vol. Un autobus ira à la rencontre de chaque avion affrété transportant cette main-d’œuvre afin de faire monter les travailleurs utilisant cette navette aérienne directement sur le tarmac (piste) sans passer par le terminal afin de les transporter sur leur lieu de travail sans transiger par des lieux publics. Un médecin devra être sur place à leur arrivée en cas de nécessité.

Le même scénario s’applique pour l’embarquement lors du vol de retour qui se fera également sur le tarmac de l’autobus vers l’avion. Les travailleurs issus de ce mode de transport aérien employés par des entrepreneurs ou entreprises privées du Labrador Ouest devraient aussi obligatoirement s’auto-isoler en arrivant avant de pouvoir aller travailler. ArcelorMittal n’avait obtenu aucune exemption et devait donc obéir à la nouvelle règlementation, mais des pourparlers se poursuivaient à ce sujet au moment de mettre sous presse.

Selon les nouvelles indications, les voyageurs qui sont sortis du territoire de cette juridiction provinciale et qui reviennent par avion ou par route devront s’isoler durant une période de 14 jours à leur retour dans cette province. Des amendes peuvent être données pour les personnes et sociétés (compagnies) reconnues coupables d’avoir enfreint ces ordonnances.

Publié le 30 mars, 2020, dans la publication : Numéro-06 Volume 38

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Publié sur le site le 26 mars 2020

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