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Arts

« Entre racines et voyages »

par Éric Cyr

Légende : Sur la photo, la professeure d’arts Isabelle Grenier (à gauche) et les jeunes artistes devant leur création collaborative.

Une œuvre collective réalisée sur une période de six mois par des élèves du centre éducatif L’ENVOL, qui accueille des francophones de la maternelle à la douzième année au 505, rue Bristol Crescent à Labrador City, a été officiellement dévoilée, le 10 juin 2025. Le vernissage de cette production artistique s’est fait en présence d’enseignants et de parents qui s’étaient déplacés pour l’occasion.

Les jeunes ont exploré leur perception et leur vision du Canada dans le cadre de ce processus créatif en puisant leur inspiration dans ses symboles les plus représentatifs comme ses cultures, ses langues, ses paysages majestueux, son histoire et particulièrement les animaux sauvages qui ont servi de catalyseur à la démarche artistique. Plusieurs espèces emblématiques qui peuplent le territoire et qui sont porteurs de récits ancestraux pour les Premières Nations ont été représentées sur cette fresque murale dont la concrétisation a été guidée par l’artiste peintre fermontoise Isabelle Grenier. Selon l’instigatrice du projet de longue haleine, l’enseignante de sciences humaines Lamia Gharbi, qui souhaitait intégrer une façon originale d’enseigner sa matière : « Nous avons réalisé que les êtres humains sont liés par l’imagination et par le mouvement. Nous sommes tous connectés ici ou là. Les peuples indigènes habitaient les lieux, mais étaient nomades. On a exploré le sens du déplacement à la fois terrestre et spirituel. »

L’objectif au départ était d’intégrer certaines notions de communication par l’art en intégrant les couleurs, les différents langages artistiques, les formes et les symboles afin d’amener les jeunes à réfléchir au message qu’ils souhaitaient transmettre grâce à ce médium.

« Chaque création est le reflet d’un regard personnel sur les multiples facettes du Canada : certains y ont vu un pays enraciné dans des traditions, d’autres, une terre d’accueil et de renouveau alors que certains ont perçu un vaste territoire naturel à protéger », confie Mme Grenier.

La thématique « Entre racines et voyages » illustre un double mouvement, celui du déplacement des cultures, des peuples, des histoires, et celui de l’enracinement, dans les liens humains, la mémoire et la terre. Les artistes, dont chacun a apporté sa fantaisie et sa griffe, ont ainsi utilisé les caractéristiques, les couleurs et les formes animales pour représenter la cohabitation harmonieuse et la diversité ethnique tout en soulignant les nombreuses disparités du pays. Entre nature et modernité, entre passé et avenir, entre solitude et communautés, cette représentation conjointe se veut une célébration de la richesse imaginaire de cette contrée vue par des jeunes qui y habitent. « C’est une fresque vivante de ce qu’ils espèrent, imaginent et ressentent pour ce lieu empreint de contrastes, un endroit où se croisent anciennes traditions et histoires nouvelles. Les élèves ont exprimé leur vision propre et conjointe de ce que signifie vivre dans cette région du monde aujourd’hui », conclut la professeure d’art.

Inspirée par une richesse historique, des peuples autochtones qui sont les premiers gardiens du territoire jusqu’aux vagues d’immigration qui ont façonné son identité actuelle, cette conception est une exploration de la mémoire et du présent. L’œuvre d’art, qui mêle histoires migratoires, questionnements identitaires, rêves d’avenir et souvenirs familiaux, reflète de multiples réalités parallèles de ce pays en constante mutation et en perpétuel mouvement qui affiche d’innombrables visages. « Entre racines et voyages » est une invitation à observer une représentation fictive du Canada à travers les yeux de la jeunesse qui met l’accent sur des valeurs de diversité, de liberté et de respect.

Ce projet a été possible grâce à la contribution financière du programme national canadien ArtsSmarts qui vise à intégrer les arts et la culture dans le curriculum scolaire.

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Publié le 24 juin, 2025, dans la publication : Numéro_12 Volume_43

  • canada
  • Centre Ă©ducatif L'ENVOL
  • CrĂ©ation artistique
  • Curriculum scolaire
  • Ă©lèves
  • Exploration
  • Fermont
  • Isabelle Grenier
  • Labrador City
  • MĂ©moire
  • Oeuvre collective
  • Oeuvre d’art
  • Production artistique
  • Programme national canadien ArtsSmarts
  • Vernissage

Publié sur le site le 19 juin 2025

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Surf des neiges

Une planchiste de Fermont au sommet

par Éric Cyr

Légende : Sur la photo, la jeune athlète de Fermont lors d’une des épreuves de surf des neiges dans lesquelles elle a excellé. Source photo : gracieuseté

Le parcours sportif de la jeune planchiste fermontoise Élizabeth Lavoie, qui s’entraîne au club de ski alpin Smokey Mountain à Labrador City au Labrador, s’annonce très reluisant pour la saison 2024-2025. L’athlète locale, qui a déjà sillonné plusieurs destinations de sports de glisse ces dernières années afin de participer à diverses épreuves de planche à neige notamment dans le cadre du circuit de la coupe du Québec, se fait de plus en plus remarquer.

Elle s’est particulièrement illustrée en décrochant deux médailles d’or lors des deux premières courses auxquelles elle a pris part. Elle a en effet commencé la saison en force en récoltant deux premières places dans sa catégorie (U15) lors de courses d’obstacles (cross en planche à neige) à la station de ski Val-Saint-Côme dans Lanaudière, les 24 et 25 janvier derniers, ce qui annonce un parcours qui risque d’impressionner. L’athlète locale qui se spécialise dans les épreuves en descente acrobatique (slopestyle) relève également de nouveaux défis en ajoutant à son expérience des épreuves de cross en planche à neige, un autre style qu’elle perfectionne depuis maintenant quatre ans.

Élizabeth Lavoie qui s’est classée deuxième dans sa catégorie à l’échelle provinciale au classement de Québec Snowboard la saison dernière vise à se tailler une place au sein de l’équipe provinciale « relève » l’an prochain. La surfeuse des neiges qui doit faire bonne figure afin d’obtenir une moyenne lui permettant d’accéder à ce palier supérieur a déjà accumulé des cordes à son arc avec ses excellents résultats qui seront comptabilisés parmi ses quatre meilleures descentes sur un total de sept courses de la saison. Elle a donc déjà atteint la moitié de son objectif après seulement deux épreuves.

La sportive a déjà pris part à deux camps d’entraînement depuis le début de la saison. En novembre, elle s’est entraînée à la station de sports hivernaux de mont Sima à Whitehorse au Yukon et, au début janvier, elle dévalait les pentes enneigées à Sun Peaks en Colombie-Britannique. Elle participera également, en mai prochain, à un autre entraînement à la station de ski et de planche à neige Banff Sunshine Village en Alberta. « Ça prend de la discipline et des efforts soutenus afin d’atteindre ce niveau de sport d’élite, mais c’est possible d’y parvenir même quand on habite en région éloignée grâce à l’appui du milieu. Je remercie mes enseignants scolaires qui doivent faire preuve de flexibilité afin de s’adapter à mes absences lors de mes déplacements, mes entraîneurs et les commanditaires majeurs qui m’appuient : Minerai de fer Québec, la MRC de Caniapiscau et Provincial Airlines », confie celle qui est aussi gymnaste au sein de l’équipe des Snowbirds de Labrador City. Dans le cadre de cette autre discipline sportive, elle a pris part à la compétition « Dream Big 2025 » à Mount Pearl sur l’île de Terre-Neuve afin de se classer pour les Jeux provinciaux de gymnastique Terre-Neuve-et-Labrador qui se tiendront à Corner Brook du 11 au 13 avril. Elle tentera alors de se qualifier pour les Jeux de l’Atlantique qui auront lieu à St. John’s, du 24 au 27 avril.

Félicitations à l’ambassadrice fermontoise pour ses performances exceptionnelles. Nous lui souhaitons la meilleure des chances dans l’atteinte de ses futurs objectifs.

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Publié le 18 février, 2025, dans la publication : Numéro_3 Volume_43

  • Athlète locale
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  • MĂ©dailles d’or
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Publié sur le site le 18 février 2025

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Projet minier Kami

Consultations publiques dans la région

par Éric Cyr

Légende de la photo : Des représentants du promoteur du projet lors d’une séance d’information publique à la salle Aurora à Fermont.

Les citoyens de la région ont été conviés à des séances publiques d’information d’une durée de quatre heures chacune au sujet d’un projet de mine de fer à ciel ouvert envisagé par Champion Iron, qui se sont tenues, les 10 et 11 décembre 2024 à la Légion de Wabush au Labrador et, le 12 décembre, à la salle Aurora à Fermont.

Le site anticipé pour cette éventuelle nouvelle exploitation minière nommée Kamistiatusset (Kami) se situe au sud-ouest des villes de Wabush et Labrador City au Labrador, dans la partie sud-ouest de la ceinture géologique de la fosse du Labrador à proximité de la frontière du Québec. Champion Iron a repris le flambeau de la minière Alderon Iron Ore après avoir fait l’acquisition du projet en avril 2021.

Des citoyens inquiets

Plusieurs citoyens se sont présentés aux séances d’information et ont exprimé certaines craintes concernant les implications d’une telle visée notamment pour la communauté fermontoise et pour les propriétaires de chalets et les villégiateurs du terrain de camping du lac Duley au Labrador. Même si le gisement de Kami est situé entièrement au Labrador où la transformation se fera, il se trouvera plus près de Fermont au Québec, à environ cinq kilomètres de cette municipalité, que de la ville voisine de Labrador City.

Le promoteur a expliqué aux participants les différentes phases du projet en détail à l’aide de maquettes et de nombreux tableaux décrivant son évolution à travers le temps. Le directeur principal du développement durable de l’entreprise, Michel Groleau, a présenté en toute transparence les études de préfaisabilité en abordant leurs différentes facettes à l’aide de plusieurs diapositives illustrant les impacts environnementaux, les besoins en énergie, l’utilisation de technologies de pointe, les améliorations et mesures d’atténuation relatives au bruit, à la gestion de l’eau et des résidus miniers, à la qualité de l’air et autres.

Ce dernier confie : « Nous avons pris connaissance du document qui avait été produit en 2012 par le comité de citoyens fermontois opposés au projet de Alderon et nous avons considéré les doléances exprimées à l’époque afin d’améliorer l’ensemble des points négatifs soulevés dans ce dossier. Ce n’est pas du tout le même schéma que celui qui était initialement envisagé par notre prédécesseur. C’est un projet revu et amélioré qui prend en considération les observations et les suggestions qui avaient été transmises par la population il y a un peu plus d’une décennie et qui inclut de nombreuses modifications destinées à répondre aux exigences populaires. »

Des participants ont posé des questions afin d’obtenir des éclaircissements et des précisions concernant des aspects plus techniques et certains ont affiché un certain scepticisme en ce qui a trait aux impacts réels que pourrait avoir ce projet sur la qualité de vie des résidents du secteur.

Des travaux d’exploration visant à soutenir l’étude d’impact environnemental exigée par le gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador ont déjà été amorcés. Le projet de la mine Kami est évalué à près de 4 milliards de dollars et aurait une durée de vie de 25 ans. La production de minerai de fer de haute pureté prévue est de 9 millions de tonnes par an et commencerait vers 2030, advenant une décision définitive d’investissements de Champion Iron. De 500 à 600 emplois directs devraient être créés sans compter les nombreux emplois indirects.

D’autres séances d’informations sont prévues selon les avancées du projet. Les communautés innues seront également consultées à ce sujet. Certaines informations sont disponibles en français sur le site internet championiron.com, cependant l’étude de faisabilité préliminaire est uniquement en anglais. Pour des questions par courriel :  info@kami.ca.

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Publié le 21 janvier, 2025, dans la publication : Numéro_1 Volume_43

  • Champion Iron
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  • Wabush

Publié sur le site le 21 janvier 2025

  • Publication prĂ©cĂ©dente
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Projet minier Kami

Champion Iron annonce un partenariat

par Éric Cyr

Deux chefs de file mondiaux de l’industrie minière japonaise, Nippon Steel (NSC) et Sojitz, ont conclu une entente avec Champion Iron dans le cadre du projet de mine de fer à ciel ouvert Kamistiatusset (Kami), le 18 décembre 2024. Ces deux actionnaires majeurs investissent un montant de 245 millions de dollars (M $) en échange d’une participation de 49 % dans le projet (30 % pour NSC et 19 % pour Sojitz) et, par la suite, 490 M $ lors du démarrage de la construction des infrastructures advenant une décision finale d’investissement de l’entreprise. La durée de vie de la nouvelle mine, qui se situera dans la partie sud-ouest de la ceinture géologique de la fosse du Labrador à proximité de la frontière du Québec, est évaluée à 25 ans.

L’annonce de ce partenariat destiné à faire progresser l’évaluation de la faisabilité et le développement potentiel du projet, dont le produit sera transformé au Labrador, constitue une avancée majeure dans le cheminement de la démarche et témoigne que celle-ci pourrait se matérialiser dans un échéancier de moins de sept ans selon les prévisions de la minière. La concrétisation de Kami est évaluée à près de 4 milliards de dollars. Ce scénario permettrait d’accroître l’offre de concentré de minerai de fer de haute pureté destiné à la réduction directe de Champion Iron en ajoutant une capacité de production anticipée de 9 millions de tonnes annuelles à celle de 15 millions de tonnes produites actuellement sur le site minier de sa filiale Minerai de fer Québec (MFQ) au Lac Bloom.

Tout en contribuant à la décarbonation de l’industrie de l’acier, l’accord devrait s’avérer mutuellement bénéfique pour les partenaires. En plus de stimuler la croissance économique de la région, le maître d’œuvre et promoteur de ce plan, Champion Iron, prévoit que cette visée favoriserait la création de 500 à 600 emplois directs. Les deux « lutteurs sumos » nippons de l’acier saisissent pour leur part, en unissant leurs forces, un avantage stratégique grâce à cette occasion d’optimiser leurs chaînes d’approvisionnement pour plus de deux décennies.

Bouillonnement économique

Le préfet de la MRC de Caniapiscau et maire de Fermont, Martin St-Laurent, considère que l’arrivée prochaine de cette nouvelle mine dans la région aurait un fort potentiel de développement économique. Il juge que ce projet pourrait non seulement soutenir et stimuler davantage la croissance de l’économie florissante de Fermont, mais surtout contribuer à la vitalité du nouveau parc industriel qui sera bientôt prêt à accueillir des entreprises et qui représente selon lui un élément clé pour diversifier les activités économiques locales et attirer de nouvelles industries. L’implantation de cette minière dans le secteur serait un moteur pour maximiser l’utilisation de cette nouvelle zone industrielle municipale et renforcer l’économie fermontoise. Toutefois, il rappelle l’importance pour l’instigateur du projet de prendre des mesures rigoureuses pour minimiser les impacts environnementaux sur le milieu. Cela inclut une attention particulière aux nappes phréatiques, aux eaux souterraines, ainsi qu’à la pollution de l’air, lumineuse et visuelle. Enfin, il insiste sur la nécessité d’un financement accru pour renforcer les services offerts aux citoyens afin de garantir que la communauté puisse pleinement profiter des avantages économiques liés à cette nouvelle dynamique industrielle.

Le processus d’approbation environnemental a été amorcé par Champion Iron auprès des instances provinciales de Terre-Neuve-et-Labrador. L’Agence d’évaluation d’impact du Canada, rattachée au ministère de l’Environnement, a déjà effectué une étude approfondie de la précédente mouture proposée à l’époque par Alderon Iron Ore, qui a obtenu une décision positive et l’aval des autorités fédérales en 2012, et n’a pas l’intention ni l’obligation d’entamer une nouvelle étude sur une mine projetée au même endroit et comportant de nombreuses similitudes.

Quelle coïncidence ! « Kami » diminutif du mot issu de la langue innue, l’innu-aimun, « kamistiatusset », qui signifie « terre des gens qui travaillent dur », apparaît également dans la langue japonaise où il se définit comme « esprit » ou « supérieur » et se réfère aux entités spirituelles vénérées dans la religion shintoïste.

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Publié le 21 janvier, 2025, dans la publication : Numéro_1 Volume_43

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Publié sur le site le 21 janvier 2025

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Aéroport de Wabush

Réinstauration des services d’urgence-incendie

par Éric Cyr

Légende : Sur la photo, l’ancienne caserne des pompiers aéroportuaires de Transports Canada adjacente à l’aéroport de Wabush reprendra du service à compter de l’an prochain.

Les services d’urgence-incendie à l’aéroport régional de Wabush qui avaient été démantelés par le ministère des Transports du Canada, en août 2020, ce qui avait suscité une vague d’indignation et un tollé au sein de la population locale, seront finalement réintroduits plus de quatre ans et demi plus tard, mettant fin à l’insécurité et au grand mécontentement des utilisateurs de la desserte aérienne au sujet de l’absence de mesures adéquates de sécurité.

Le retrait du service de sauvetage et de lutte contre les incendies d’aéronefs de l’aéroport, qui avait été vivement dénoncé à l’époque, a refait surface dans l’actualité à la suite de la récente manifestation citoyenne qui critiquait la piètre qualité du service offert à l’aérogare local ainsi que le coût extrêmement élevé des billets d’avion non subventionnés. La situation, qui était préoccupante pour l’ensemble des élus municipaux ainsi que des intervenants du milieu des deux côtés de la frontière notamment pour le député provincial néo-démocrate du Labrador Ouest, Jordan Brown, et pour la députée bloquiste de Manicouagan (Côte-Nord), Marilène Gill, avait mobilisé les instances régionales qui se sont unies afin d’exiger le rétablissement d’un service de sécurité incendie aéroportuaire conforme aux normes fédérales. La Ville de Fermont avait alors adopté une résolution qu’elle a fait parvenir au ministre fédéral des Transports afin de tenter de faire bouger les choses.

Réintroduction

C’est la députée fédérale du Labrador, faisant partie du gouvernement Trudeau, qui avait consenti à la disparition des services de sécurité incendie à cet aérodrome, la libérale Yvonne Jones, qui a fait l’annonce de cette réinstallation très attendue sur sa page Facebook, le 20 novembre 2024.

« Je suis ravie d’annoncer que les services d’urgence aéroportuaires seront redéployés à l’aéroport de Wabush. Je suis enthousiaste de vous informer que Transports Canada rétablira sur place les activités et les infrastructures destinées à lutter contre les incendies et de secours. Ce service essentiel garantira une sécurité accrue pour les voyageurs et le personnel de l’aérogare, offrant ainsi une tranquillité d’esprit à notre communauté et aux visiteurs du Labrador. La nouvelle équipe fonctionnelle sera en place d’ici la nouvelle année marquant un progrès important pour maintenir des normes de sécurité de classe mondiale (sic) dans ce nécessaire pôle de transport. Merci à ceux qui ont plaidé en faveur de ce service indispensable et à Transports Canada pour avoir reconnu la nécessité de cet investissement dans notre région. Ensemble, nous construisons un avenir plus fort et plus sûr pour les Labradoriens. »

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Publié le 3 décembre, 2024, dans la publication : Numéro_20 Volume_42

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Publié sur le site le 3 décembre 2024

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Feux de forĂŞt

Du jamais vu dans la région

par Éric Cyr et Océane Bossé

Source : Leona Rockwood

Des incendies de forêt d’une ampleur sans précédent ont fait rage au Labrador et sur la Côte-Nord du Québec durant la saison estivale. Au Labrador, près du tiers de la population a été déplacé dans le cadre de deux évacuations orchestrées en moins d’un mois par les autorités de Terre-Neuve-et-Labrador. L’évacuation de Labrador City se veut la plus importante à ce jour dans cette province. La Côte-Nord, incluant la MRC de Caniapiscau au Québec, a aussi été aux prises avec des feux hors de contrôle disséminés un peu partout sur le territoire.

Ces nombreux brasiers, dont certains se sont rapprochés de façon inquiétante de plusieurs localités, ont nécessité des évacuations préventives de citoyens qui ont dû rapidement quitter les lieux où ils demeurent notamment dans certains secteurs de Port-Cartier sur la Côte-Nord et pour la totalité des résidents de deux des plus importantes agglomérations urbaines du Labrador, Churchill Falls, où les flammes menaçaient également l’importante centrale hydroélectrique qui fournit 15 % de toute l’énergie du Québec et 25 % de celle de Terre-Neuve-et-Labrador, ainsi que ceux de la ville minière de Labrador City. D’autres municipalités étaient en état d’alerte, comme Sept-Îles sur la Côte-Nord et Wabush au Labrador, ou de préalerte comme Fermont.

Fortement sollicités, les pompiers forestiers qui étaient sur un pied d’alerte constant ont combattu d’arrache-pied et sans relâche les incendies majeurs dispersés à plusieurs endroits et qui se montraient particulièrement agressifs à l’aide d’avions-citernes (bombardiers d’eau) et d’hélicoptères. Les manœuvres se sont effectuées de concert avec des collègues de plusieurs provinces (Québec, Terre-Neuve-et-Labrador, Nouveau-Brunswick, Ontario).

Le Labrador et la MRC de Caniapiscau ont été durement touchés par ces foyers d’incendie destructeurs alimentés par la sécheresse et propulsés par de forts vents qui ont occasionné à quelques reprises des fermetures de portions de la Trans-Québec-Labrador (routes 389 et 500), le seul lien routier de la région. Les flammes ont de plus ravagé plusieurs hectares de forêt. Un nombre important de citoyens a été évacué, allant de quelques centaines à Port-Cartier, à 750 à Churchill Falls et jusqu’à 9600 à Labrador City soit environ 10 350 personnes pour le Labrador, ce qui représente environ le tiers de sa population.

Les habitants du Labrador qui ont été évacués se sont, pour la très vaste majorité, réfugiés à Happy Valley-Goose Bay. Durant la première vague en partance de Churchill Falls, le 19 juin, on pouvait constater un défilé de véhicules se dirigeant vers cette ville qui abrite une base militaire le long de la Trans-Labrador (route 500). Lors du second épisode, le 12 juillet, alors que les gens forcés de fuir s’orientaient dans la même direction à partir de Labrador City, on pouvait apercevoir un interminable cortège dans lequel des automobiles, qui se suivaient à la queue leu leu, se rendaient plus à l’est. Constituant un véritable défi logistique, ces deux déplacements encadrés par les autorités et les forces de l’ordre dont le second a nécessité l’évacuation de personnes âgées, à mobilité réduite et de patients de l’hôpital, ont reçu l’appui sur le terrain de l’Armée du Salut et de la Croix-Rouge, qui ont participé aux efforts d’hébergement et de ravitaillement de ceux ayant dû abandonner en vitesse leur domicile. La Société pour la prévention de la cruauté envers les animaux (SPCA) a coordonné avec l’aide de la clinique vétérinaire locale la prise en charge des très nombreux animaux de compagnie qui ont suivi leurs maîtres. La population des localités avoisinantes a fait preuve de générosité et a témoigné sa solidarité en offrant de l’aide et du soutien aux victimes, en particulier celle de Happy Valley-Goose Bay qui a été fortement sollicitée à deux reprises, mais aussi celles de Churchill Falls et de Wabush, où quelques résidents de Labrador City se sont rendus, et de Fermont, où quelques autres ont temporairement trouvé refuge dans leurs roulottes au camping de l’endroit. Malgré l’envergure des incendies forestiers, le pire a heureusement pu être évité.

Par Éric Cyr, journaliste

Une évacuation qui tisse des liens

Les citoyens de la ville de Labrador City au Labrador ont été évacués, le 12 juillet 2024, à cause des feux de forêt situés à proximité de la municipalité nordique. Ceux-ci étaient invités à se diriger vers Churchill Falls puis à Happy Valley-Goose Bay pour y séjourner durant une période indéterminée.

Tout comme ses concitoyens, une résidente de Labrador City, Lise Boucher, a reçu un avertissement en fin d’après-midi lui indiquant qu’elle devait quitter son domicile le plus rapidement possible. Plusieurs questions surgissent alors dans son esprit. Que devons-nous apporter dans nos valises ? Quelle sera la durée de cette évacuation ? L’inquiétude s’installe. Mais elle ne sera pas seule puisque son ami, Célian Lézer, un jeune homme d’origine française qui travaille à l’Association francophone du Labrador, et sa chatte Rosalie l’accompagnent, elle et son petit chien Buddy, dans sa voiture.

Par chance, le plein d’essence de l’auto avait été fait la veille. Les compagnons d’infortune ont ainsi pu commencer leur périple imprévu vers la ville de Churchill Falls sans devoir attendre un long moment pour s’approvisionner en carburant. Selon madame Boucher, la circulation était très lente et la patience était de mise. Un trajet d’une durée habituelle de 2 h 30 vers Churchill Falls s’est prolongé en une escapade de plus de six heures puisque tous les habitants de Labrador City se dirigeaient simultanément dans la même direction en empruntant l’autoroute Trans-Labrador, la route 500, vers l’Est. Madame Boucher était soulagée que le jeune homme qu’elle considère comme son « ange gardien » s’assoie du côté conducteur. Les deux aventuriers improvisés conservent une attitude positive par rapport à la situation d’urgence et ne se laissent pas abattre. Ce ne fut que vers 2 h du matin qu’ils arrivèrent à Churchill Falls où ils furent accueillis dans une ambiance très chaleureuse. Des gens attendaient les personnes évacuées qui étaient exténuées avec de la nourriture à volonté, d’énormes matelas, des toilettes et des douches.

Le lendemain matin vers 9 h, après avoir mis deux heures à franchir les 750 mètres les séparant de la station d’essence, se sentant maintenant reposés et soulagés, les deux complices repartent sur la route en direction de Happy Valley-Goose Bay après avoir attendu un certain moment pour faire le plein. La circulation serait désormais fluide pour les trois prochaines heures. Lors de leur arrivée à destination, la Croix-Rouge canadienne ainsi que plusieurs équipes s’affairent à l’aréna local afin d’accueillir les voyageurs. Des services de la Société de prévention de la cruauté envers les animaux (SPCA) sont accessibles pour accommoder les maîtres d’animaux de compagnie ayant oublié d’apporter certaines choses (cages, nourriture, litière, etc.). Lise Boucher affirme que les familles d’accueil qui se sont offertes pour héberger gratuitement les animaux étaient extraordinairement bienveillantes. Certains résidents de Labrador City (environ 750) étaient logés dans des chambres sur la base militaire qui étaient situées dans plusieurs bâtisses des Forces armées canadiennes dotées de lits, de bureaux et de salles de bain communes et une cafétéria se trouvait à quelques minutes de marche. D’autres s’accommodent de lits de camps ou de matelas posés au sol installés dans des édifices municipaux alors que certaines personnes dormaient dans des chambres du collège communautaire de l’endroit. Une friperie locale ainsi que celle de Labrador City offraient gratuitement des vêtements. Une cafétéria proposait des déjeuners, des dîners et des soupers aux personnes évacuées en plus d’un camion de cuisine de rue de l’Armée du Salut qui fournissait des repas.

Madame Boucher confie que la cordialité et la solidarité des gens sur place étaient exemplaires et incroyables. Les gens évacués discutaient entre eux et partageaient au sujet de leurs expériences hors du commun vécues à la suite de leur évacuation et de leur déplacement inattendu. La générosité et l’entraide étaient au rendez-vous. Lise Boucher et son jeune camarade ont finalement retrouvé leurs demeures respectives à Labrador City, le 23 juillet dernier. Demeurant dans cette ville depuis 1967, Mme Boucher explique qu’une telle aventure ne lui était jamais arrivée auparavant et que cette expérience humaine fut très enrichissante.

Par Océane Bossé, journaliste étudiante

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Publié le 27 août, 2024, dans la publication : Numéro_13 Volume_42

  • ArmĂ©e du Salut
  • AutoritĂ©s de Terre-Neuve-et-Labrador
  • Churchill Falls
  • CĂ´te-Nord du QuĂ©bec
  • Croix-Rouge
  • DĂ©fi logistique
  • Évacuations
  • Feux de forĂŞts
  • Happy Valley-Goose Bay
  • HĂ©bergement
  • Incendies de forĂŞt
  • Labrador
  • Labrador City
  • Ravitaillement
  • Saison estivale
  • SolidaritĂ©
  • Sopfeu
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Publié sur le site le 27 août 2024

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Sitec Amérique du Nord

Consultation publique

par Éric Cyr

Légende : Sur la photo, Martin Rioux (devant à gauche), Olivier Veau (devant à droite), Tommy Sullivan (derrière à gauche) et Dominic Yorio (derrière à droite).

L’entreprise Sitec Amérique du Nord, qui exploite une carrière à ciel ouvert de quartzite massif le long de la route nationale 389 entre Fermont et Labrador City, a tenu une consultation publique à la salle Aurora à Fermont, le 7 mai 2024. Une douzaine de citoyens, principalement des villégiateurs et des propriétaires de chalets dans le secteur visé par la démarche, ont assisté à la rencontre.

Fondée en 1962, Sitec, qui a acquis la carrière de quartz de Fermont de Polycor en 2021 et qui est déjà en conformité avec la réglementation environnementale, a déposé une demande de bail exclusif (BEX) dans le cadre du Règlement sur les carrières et sablières (RCS) qui découle de la Loi sur la qualité de l’environnement (LQE) pour ses activités existantes d’exploitation (concassage et tamisage) qui ont commencé en 2003 et qui totalisent une capacité annuelle d’extraction de 50 000 tonnes de quartz. L’objectif de ce nouveau BEX est de nature administrative et permettra d’assurer la poursuite des activités. L’entreprise demande une surface de 19 hectares (ha) par rapport aux 52 ha autorisés précédemment. Aucun changement n’est envisagé dans la capacité de production et des machines fixes.

Lors de cette audience publique, le vice-président des opérations, Tommy Sullivan, le directeur de l’exploitation de la carrière, Martin Rioux, l’ingénieur, Dominic Yorio, et le géologue, Olivier Veau, ont présenté le projet de façon transparente à l’aide d’informations pertinentes, incluant le type de projet et ses impacts, l’emplacement du site et des infrastructures, l’empreinte géographique, la caractérisation de l’environnement, le transport et la logistique, les aspects techniques, le zonage et la restauration du site (un plan de fermeture a été approuvé par le ministère de l’Environnement en 2016), avant de répondre aux questions du public qui n’a pas démontré d’objections ou de réticences particulières durant cet exercice.

L’entreprise, dont l’empreinte surfacique est de 14 ha en 21 ans, a déjà contacté les familles innues concernées et les propriétaires de chalets situés à proximité du projet afin de leur faire part du projet et de s’entendre sur un mode de communication efficace. Sitec a prévu de leur offrir un don en matériel pour la réalisation de leurs chemins d’accès, des mesures pour éviter l’apparition d’impacts visuels et la construction d’un futur chemin de contournement pour plus de sécurité.

La production locale de Sitec, qui valorise toutes les qualités de quartz afin de minimiser les rejets, est destinée à l’industrie des comptoirs de cuisine en quartz aggloméré, mais aussi pour la fabrication de silicium métallique et de ferrosilicium ainsi que de quartz pour l’industrie de la construction. La plus récente campagne de forage indique des ressources pour la prochaine décennie.

Chronologie des futures opérations

Le début du renouvellement du certificat d’autorisation se fait en 2024, les travaux de branchement au réseau électrique d’Hydro-Québec et l’arrêt de la génératrice sont prévus en 2025, la fin approximative de l’exploitation de la carrière se situe en 2034 en fonction de la demande du marché et des réserves de quartz environnantes et les travaux de réaménagement du site devraient commencer en 2035.

Les citoyens qui n’ont pas pu assister à la présentation et ceux qui souhaitent obtenir plus de détails peuvent communiquer avec l’entreprise par courriel : info@sitec.ca.

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Publié le 28 mai, 2024, dans la publication : Numéro_10 Volume_42

  • Carrière Ă  ciel ouvert
  • Carrière de quartz
  • Consultation publique
  • Dominic Yorio
  • Environnement
  • Fermont
  • Labrador City
  • Martin Rioux
  • Olivier Veau
  • Quartzite massif
  • Sitec AmĂ©rique du Nord
  • Tommy Sullivan
  • Travaux de rĂ©amĂ©nagement
  • Zonage

Publié sur le site le 29 mai 2024

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Jeux franco-labradoriens

Une tradition depuis quatre décennies

par Éric Cyr

Légende : Sur la photo, de jeunes pêcheurs sur glace au lac Jean à Wabush.

L’Association francophone du Labrador (AFL), qui a célébré son cinquantième anniversaire l’année dernière, a organisé la 40e édition des Jeux franco-labradoriens qui se sont déroulés dans l’ouest du Labrador, du 15 au 17 mars 2024, en proposant plusieurs manifestations culturelles et sportives en français pour les francophones et francophiles de la région. Cette coutume permet aux participants de célébrer l’hiver en prenant part à diverses activités familiales où règne une ambiance conviviale et chaleureuse.

La mascotte de l’événement, Rigolo, a animé certains segments au grand bonheur des enfants. Le lancement de ce rassemblement annuel, qui a principalement regroupé des adhérents de l’AFL et des citoyens de la région, s’est tenu à la loge Anik à Labrador City. L’ouverture officielle, qui s’est déroulée dans une formule de souper, a été suivie de glissades extérieures avant de revenir à l’intérieur pour un bricolage et film pour les enfants et un tournoi de fléchettes pour les plus grands.

Le lendemain matin, le plein air était au programme avec du mini-golf sur glace sur le lac Tanya à Labrador City. Les courses de patin prévues à la patinoire extérieure sur le lac ont été redirigées vers l’anneau de glace Chill’s Loop adjacent à l’aréna de Labrador City, le tout suivi d’un dîner communautaire composé de soupes et de pizzas qui avait été organisé au local de l’AFL. En après-midi, des jeux gonflables avec un parcours d’obstacles avaient été prévus pour divertir les enfants au gymnase de l’école secondaire Menihek alors que des épreuves sportives incluant du pickleball, du hockey-balle et une course de chaises de bureaux se déroulaient en parallèle au même endroit. Un déplacement s’est par la suite effectué vers la piscine du centre récréatif Mike Adam à Wabush pour des compétitions de natation et une baignade libre. Un souper de clôture avec au menu salade, spaghetti et gâteau a réuni les participants pour la remise des médailles à la salle des Chevaliers de Colomb O’Brien Hall à Labrador City où un spectacle de la formation de musique francophone de Saint-Jean de Terre-Neuve, Port-aux-Poutines, réunissant les musiciens Axel Belgarde, Jenna Maloney et Persio Dominguez Piantini, a été présenté en soirée. Un autre musicien de la capitale terre-neuvienne, Adrian House, qui participait aux Jeux, s’est joint au groupe le temps d’une chanson. Une élève de l’école l’ENVOL, Dafnée Gagnon, est aussi montée sur scène pour interpréter une chanson pour laquelle elle a remporté un prix pour les paroles.

Le dimanche en matinée, des motoneigistes se sont réunis dans le stationnement de la station-service Shell à Labrador City afin de participer à une randonnée en motoneige jusqu’à la ville voisine de Fermont au Québec pour prendre un bon déjeuner à la loge des Moose. Ceux qui avaient encore de l’énergie ont pu s’adonner en après-midi à de la pêche sur glace au lac Jean à Wabush, une toute nouvelle activité proposée dans le cadre de l’événement qui a remporté un franc succès, même si la truite n’a pas mordu.

La directrice générale de l’organisme, Julie Cayouette, est heureuse de constater que le dynamisme de la petite communauté francophone ne s’effiloche pas. Elle souligne l’implication des membres qui œuvrent activement à préserver leur unicité et leur langue en milieu minoritaire.

« Les Jeux franco-labradoriens, qui constituent un événement rassembleur, ont beaucoup plu à ceux qui s’y sont présentés et qui y ont participé. »

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Publié le 2 avril, 2024, dans la publication : Numéro_06 Volume_42

  • ActivitĂ©s familiales
  • Association francophone du Labrador
  • CĂ©lĂ©brer l’hiver
  • CommunautĂ© francophone
  • Jeux franco-labradoriens
  • Julie Cayouette
  • Labrador City
  • Manifestations culturelles
  • Manifestations sportives
  • Rassemblement annuel

Publié sur le site le 2 avril 2024

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Sommet socioéconomique

L’avenir de l’Ouest du Labrador

par Éric Cyr

Légende photo : De gauche à droite sur la photo, le président de la Chambre de commerce du Labrador Ouest Toby Leon, le PDG d’IOC, Mike McCann, le ministre Andrew Parsons, la députée fédérale Yvonne Jones, la ministre Lisa Dempster, le premier ministre de Terre-Neuve-et-Labrador Andrew Furey, la mairesse de Labrador City, Belinda Adams, et le PDG de Tacora Resources, Joe Broking. Source : Chambre de commerce Labrador Ouest/Kathleen Dowe.

La Chambre de commerce du Labrador Ouest a organisé un sommet socioéconomique sur l’avenir de l’Ouest du Labrador, Future of Lab West Summit, qui se déroulait sous forme de consultations publiques au Centre des Arts et de la Culture de Labrador City, le 21 février 2024, et à l’hôtel Wabush, du 26 au 28 février, ainsi que par la tenue de visioconférences sur Internet. Plusieurs personnalités influentes du monde politique et du milieu étaient sur place pour l’événement incluant le premier ministre de Terre-Neuve-et-Labrador, le libéral Andrew Furey.

Le chef du gouvernement de cette province, qui a prononcé une allocution pour l’occasion lors de la première journée, était accompagné d’une délégation importante de son cabinet comprenant la leader parlementaire du gouvernement, ministre des Affaires du Labrador et ministre responsable des Affaires autochtones et de la Réconciliation, Lisa Dempster, le ministre de l’Industrie, de l’Énergie et de la Technologie, Andrew Parsons, le sous-ministre de la Santé et officier de l’Ordre du Canada, le docteur Patrick Parfrey, et la sous-ministre adjointe de la Santé, la docteure Megan Hayes.

La députée fédérale du Labrador, la libérale Yvonne Jones, et le député provincial du Labrador Ouest, Jordan Brown, du Nouveau Parti démocratique (NPD), ont aussi pris part à ce sommet d’envergure tout comme la mairesse de Labrador City, Belinda Adams, et le maire de Wabush, Ron Barron. Des ambassadeurs de la ville voisine de Fermont au Québec incluant le directeur général de la municipalité, Claude Gagné, et de la chambre de commerce de l’endroit se sont aussi déplacés pour l’occasion. Des représentants de l’industrie notamment le président et chef de la direction de la Compagnie minière IOC, Mike McCann, et de Tacora Resources, Joe Broking, le directeur technique Projets et Innovation chez Minerai de fer Québec/Champion Iron, Joël Crépeau, et la présidente de la société d’État Newfoundland & Labrador Hydro, le principal producteur d’électricité de cette province, Jennifer Williams, étaient aussi présents.

Des dossiers majeurs

Plusieurs sujets ont été traités dans le cadre de cette rencontre, que l’on pourrait qualifier d’historique si l’on considère le nombre de ministres et de dignitaires qui se sont rendus au Labrador, notamment sous forme de conférences et de discussions, entre autres les perspectives économiques, les soins de santé, l’industrie minière, les transports, le logement et le travail.

Certains se réjouissent du déplacement local du premier ministre de Terre-Neuve-et-Labrador et de décideurs politiques de son gouvernement, comme le principal instigateur du sommet le président de la chambre de commerce locale, Toby Leon, qui est très enthousiaste de cette participation et la mairesse de Labrador City, Belinda Adams, qui est optimiste pour l’avenir, mais avec un certain bémol puisqu’elle considère que le travail sur les grands enjeux de la région doit s’amorcer dès maintenant. D’autres sont plus critiques. Le député provincial néodémocrate du Labrador Ouest, Jordan Brown, a déclaré qu’il était bien de voir le premier ministre Furey et des membres de son cabinet dans la région afin qu’ils puissent entendre directement sur le terrain les problèmes auxquels les résidents doivent faire face. « Maintenant qu’ils connaissent la réalité des citoyens et des entreprises d’ici, le moment est venu d’instaurer des solutions concrètes. Soit dit en passant, j’ai déjà abordé tous les dossiers évoqués durant ce sommet, incluant la pénurie de logements qui influe sur nombre d’autres priorités locales, à la Chambre d’assemblée au cours des cinq dernières années. Maintenant, ils doivent agir. S’ils pensent qu’ils peuvent simplement quitter cette ville et ne rien faire à propos de ce qu’ils ont entendu sur place, ils se mettent le doigt dans l’œil », a conclu le député Brown. Le maire de Wabush, Ron Barron, a pour sa part évoqué la problématique criante du logement qui sévit actuellement.

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Publié le 19 mars, 2024, dans la publication : Numéro_05 Volume_42

  • Andrew Furey
  • Avenir de l’Ouest du Labrador
  • Belinda Adams
  • Chambre de commerce du Labrador Ouest
  • Claude GagnĂ©
  • Compagnie minière IOC
  • Consultations publiques
  • Fermont
  • Jennifer Williams
  • Joe Broking
  • JoĂ«l CrĂ©peau
  • Jordan Brown
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  • Mike McCann
  • Minerai de fer QuĂ©bec/Champion Iron
  • Premier ministre de Terre-Neuve-et-Labrador
  • Ron Barron
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  • Tacora Resources
  • Toby Leon

Publié sur le site le 19 mars 2024

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Course internationale de motoneige

Une équipe de Fermont fait partie de l’alignement

par Éric Cyr

Sur la photo : Les Fermontois Anthyme Bastien (à gauche) et Alexis Dubé (à droite) à côté des motoneiges qu’ils chevaucheront durant l’édition 2024 de la fameuse compétition hivernale bisannuelle de motoneige. Au centre, une vendeuse chez Atelier Laforge à Sept-Îles, Noémie Laforest.

Un équipage de deux motoneigistes fermontois est inscrit pour prendre le départ de la prochaine édition de l’une des plus longues courses d’endurance à motoneige au monde et qui constitue le plus long parcours au pays, Cain’s Quest, à Labrador City, le 3 mars prochain. Les deux recrues qui ont décidé de relever ce défi d’envergure en sont à leur première participation à cette épreuve de calibre international qui a été définie par certains participants comme le nec plus ultra des courses extrêmes.

Les ambassadeurs de Fermont, Anthyme Bastien, 25 ans, et Alexis Dubé, 26 ans, arboreront le numéro 26. Les deux techniciens d’équipement lourd chez ArcelorMittal à la mine de fer de Mont-Wright, des adeptes de motoneige, enfourcheront chacun une monture mécanisée de marque Ski-doo Backcountry XRS 2024 avec pour objectif de sillonner un itinéraire de 3500 km. Les deux camarades d’aventure sont conscients des difficultés exigeantes auxquelles ils auront à se mesurer dans le cadre de cette expédition hors-piste biennale nécessitant une préparation sans faille qui recèle de nombreux obstacles et imprévus. En plus d’affronter durant le périple enneigé des compétiteurs aguerris et endurcis de plusieurs nationalités, dont des membres de communautés autochtones, qui font partie de 38 autres écuries, les coéquipiers fermontois devront s’attaquer en autonomie complète aux rigueurs du climat arctique et aux caprices de dame Nature. Les complices voyageront à travers diverses topographies du Labrador incluant de la neige profonde, des zones boisées et des lacs gelés en franchissant des points de contrôle et en s’arrêtant aux escales obligatoires situées dans diverses communautés le long du trajet. Les fougueux athlètes, qui connaissent bien cette discipline, ont confiance à parvenir à franchir la ligne d’arrivée avec leurs bolides malgré leur manque d’expérience qu’ils espèrent compenser par leur détermination et leur énergie.

M. Dubé confie : « On est deux bons amis, des gars de la place. On suit cette course depuis ses débuts et on est heureux de finalement en faire partie. Un gros merci à tous ceux qui nous encouragent. » Son équipier M. Bastien conclut : « On est fiers de représenter Fermont, ce qui ne serait pas possible sans nos commanditaires et l’équipe technique qui nous appuie. Nos machines ont été livrées et on commence enfin les vrais préparatifs. »

Un seul autre duo de Fermont, l’équipe numéro 1 composée de Luc Desrosiers et de René Arsenault, a terminé cette cavalcade motorisée en se classant en seconde place lors de la première édition en 2006, qui couvrait une distance de 1200 km à l’époque. La dernière course complétée a eu lieu en 2020 à cause d’annulations occasionnées par la pandémie de Covid-19 et par la suite des conditions climatiques défavorables.

Les deux sportifs remercient les commanditaires qui les appuient dans leur démarche et qui orchestrent des activités de financement comme un souper-bénéfice organisé, le 4 novembre dernier, à la loge des Moose par Guy Simard de Distribution Choco, qui a permis d’amasser 2000 $.

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Publié le 11 décembre, 2023, dans la publication : Numéro_21 Volume_41

  • Alexis DubĂ©
  • Anthyme Bastien
  • Cain's Quest
  • Calibre international
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  • Courses extrĂŞmes
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  • RenĂ© Arsenault

Publié sur le site le 7 décembre 2023

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Deuxième édition de la compétition amicale des pompiers à Fermont

Un succès même sans feu

par Journal TDN, Louise Vachon

Sur la photo les participants et les bénévoles de l'événement posent fièrement après une belle journée de compétition dans le plaisir, partagé avec les nombreux spectateurs sur place. Source photo : Loïc Bernier et François Guilbeault

Le 3 septembre a marqué la deuxième édition d’une compétition amicale de pompiers, la première s’était déroulée lors de la journée porte ouverte du service de sécurité incendie de juin 2022 et qui avait pris moins d’ampleur. Cette année fut spectaculaire en réunissant des pompiers des casernes de Labrador City (IOC/Rio Tinto, vainqueurs de 2022), Wabush, Sept-Îles, Baie-Comeau et Fermont (Caserne 12, pompiers de la mine d’ArcelorMittal et de la mine de Minerai de fer Québec) pour cette rencontre mémorable.

Dès 10 heures le matin, Karl Gagné-Côté, animateur de la journée, a accueilli chaleureusement les participants et les spectateurs et a exposé le programme de la journée. Les compétitions individuelles se dérouleront en avant-midi, suivies d’un dîner hot-dog et pour ensuite laisser place à la course à relais en équipe en après-midi. L’événement se terminera par le dévoilement des gagnants et la remise des prix.

Un échafaudage s’élevant sur une hauteur d’environ 3 étages avait été monté, à proximité du centre d’entraînement de la Caserne 12. Vêtu de sa tenue complète de combat comprenant l’appareil respiratoire, pesant près d’une soixantaine de livres, le pompier devait gravir la structure tout en y transportant un empilement de boyaux. Une fois en haut, il devait hisser un boyau d’arrosage avec une corde puis redescendre pour faire glisser la pièce de métal du simulateur d’entrée forcée avec une masse. Après cette étape, il devait courir sur une distance de 140 pieds entre des cônes et par la suite, tirer un boyau chargé d’eau sur 75 pieds et arroser afin d’atteindre une cible. Finalement, il doit tirer un mannequin d’environ 150 lb à reculons sur une distance de 100 pieds.

Après une démonstration du pompier Guy Romain Kouam de la Caserne 12, ce sont les dames qui se sont lancées dans l’aventure en premier. Marie-Pierre Dubé Fortin, ancienne pompière de Fermont et désormais en poste à Baie-Comeau, a eu l’honneur d’ouvrir le bal, suivie de Rebecca Smith de la caserne de Wabush. Le transport du mannequin s’est avéré être l’épreuve la plus ardue. Par la suite, 22 hommes ont pris le relais, ils ont vraiment pris le défi à cœur, leur temps allant de 1 min 25 s à 3 min 24 s. Après une pause-repas bien méritée, le même parcours a été répété cette fois-ci par équipe avec des demi-finales et des finales palpitantes. La Sûreté du Québec, les paramédics de Fermont et les pompiers de Fermont ont uni leurs forces pour une démonstration finale intitulée « S’unir pour mieux intervenir ».

Les résultats ne pouvaient être passés sous silence. L’équipe d’ArcelorMittal s’est classée 4e, suivie de près par l’équipe de Sept-Îles. Les éclopés de la Caserne12 ont accédé à la 2e place tandis que l’équipe des « Carol Lake Crushers » de Rio Tinto a raflé les honneurs avec un excellent temps de 1 min 16 s. Dans les compétitions individuelles féminines, Marie-Pierre Dubé Fortin a pris la première place, suivi de Rebecca Smith. Chez les hommes, 40 ans et moins, Renaud Cellier, de Sept-Îles s’est classé 3e, Alex Raiche, capitaine préventionniste du service incendie de Fermont, a décroché une 2e place tandis que Samuel Ouellet de Baie-Comeau a triomphé en prenant le haut du podium. Dans la catégorie des plus de 40 ans, la 3e place est allée à Ron Brazil de IOC, la 2e à Yan Shaw, directeur du service incendie de Fermont, et la première fut remportée par Adam Maracle de IOC, qui a affiché le meilleur temps toutes catégories confondues, soit 1 min 25 s.

Les gagnants ont reçu une casquette souvenir de l’événement et de nombreux prix de participation furent tirés parmi les concurrents.

La journée s’est conclue par des remerciements sincères exprimés par les organisateurs, aux compétiteurs, aux bénévoles et aux généreux commanditaires, ainsi qu’à la foule de spectateurs qui sont venus encourager les participants. Le tout s’est terminé en beauté par un souper-pizza à la loge des Moose pour les concurrents et les bénévoles. Rendez-vous l’an prochain pour une nouvelle édition toujours aussi passionnante.

 

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Publié le 18 septembre, 2023, dans la publication : Numéro_15 Volume_41

  • ArcelorMittal
  • Baie-Comeau
  • Caserne 12
  • CompĂ©tition amicale de pompiers
  • Concurrent
  • DĂ©monstration
  • Fermont
  • IOC/Rio Tinto
  • Labrador City
  • Minerai de fer QuĂ©bec
  • ParamĂ©dics de Fermont
  • Pompiers de Fermont
  • Sept-ĂŽles
  • SĂ»retĂ© du QuĂ©bec
  • Wabush

Publié sur le site le 18 septembre 2023

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Compagnie minière IOC

Nouveau contrat de travail

par Éric Cyr

La Compagnie minière IOC et les sections locales du Syndicat des Métallos/United Steelworkers représentant environ 2 000 employés des installations d’IOC à Labrador City et à Sept-Îles ont conclu de nouvelles conventions collectives. Les nouvelles ententes de cinq ans ont été ratifiées par les membres des sections locales 5795, 6731 et 9344 à la suite de plusieurs mois de négociations constructives. Les conventions, qui entreront en vigueur rétroactivement, le 1er mars 2023, prévoient des salaires plus élevés, des régimes de retraite bonifiés et de meilleurs avantages sociaux pour les travailleurs.

Le président et chef de la direction d’IOC, Mike McCann, a déclaré : «Nous sommes heureux que les nouvelles conventions collectives aient été ratifiées par nos employés. Au cours des cinq derniers mois, nos équipes de négociation ont travaillé ensemble de manière productive pour obtenir des contrats équitables, concurrentiels et qui soutiendront l’avenir de notre entreprise. Cela nous permet de veiller sur nos gens et démontre ce qu’il est possible de réaliser lorsqu’une organisation travaille ouvertement et honnêtement avec les représentants syndicaux de ses employés.» Selon le Syndicat, le contrat prévoit une hausse salariale de 8, 9 % la première année, afin de maintenir le pouvoir d’achat à la suite de la poussée de l’inflation. La prime de flexibilité qui bonifie le salaire passe par ailleurs de 1,25 $ l’heure à 2 $. Les hausses prévues pour les deuxième et troisième années sont de 2,2 % annuellement et de 2,75 %
pour la dernière année. Un boni de 2500 $ s’ajoute à la signature de la nouvelle convention collective.

Évolution des négociations

Une entente de principe qui avait été conclue entre les comités de négociation des Métallos avec Rio Tinto IOC, le 1er mars dernier, a été écartée dans une forte proportion par les syndiqués qui se sont majoritairement prononcés en sa défaveur. Les adhérents des sections locales 5795 et 6731, représentant au total plus de 1500 travailleurs et travailleuses à la mine de fer d’IOC à Labrador City, au Labrador, ont décliné la proposition initiale dans un rapport de 65 %, les 3 et 4 mars derniers. Quelque 400 employés membres de la section locale 9344 de Sept-Îles sur la Côte-Nord, affectés au chemin de fer QNS&L et au port de la minière IOC, ont imité leurs confrères et consœurs des Métallos du Nord en refusant l’accord de principe à 96,6 % au cours d’une assemblée, le 7 mars 2023. «L’inflation est importante. Les membres exigent des conditions de travail en conséquence de cette situation et ont fait réaliser à l’employeur qu’il manque encore des éléments avant de pouvoir conclure le contrat de travail», explique alors le représentant syndical des Métallos du bureau régional de la Côte-Nord à Sept-Îles, Marc Tremblay.

Solidarité nord-sud

«Nous retournons tous ensemble, solidairement, à la table de négociation dans l’espoir de conclure un contrat de travail à la hauteur des attentes des membres », conclut le président de l’unité syndicale 9344, Eddy Wright. Le président de la section 5795, Michael Furlong, écrivait sur la page Facebook Usw 5795, le 22 mars : «Votre comité de négociation a travaillé conjointement de concert avec ses collègues de la section locale 9344 à Sept-Îles. Nous avons demandé que le conciliateur et l’entreprise acceptent de ramener toutes les parties à la table de négociation. Nous avons convenu de nous rendre à Sept-Îles, le 26 mars, pour reprendre les négociations.» Une délégation de Labrador City a pris l’avion à l’aéroport de Wabush à la date prévue afin d’aller négocier en compagnie des collègues québécois. À la suite de la reprise des pourparlers, l’employeur a déposé une suggestion finale de convention collective. Les syndiqués de Sept-Îles se sont prononcés sur cette ultime offre patronale, le 1er et 2 avril, en acceptant sa ratification à 83,6 %. «Après analyse de la proposition, le comité de négociation a décidé de la recommander à ses membres y voyant une avancée par rapport à ce qui était auparavant sur la table», explique Eddy Wright. Leurs homologues du Labrador ont pour leur part voté en faveur à 86,5 % les 3 et 4 avril.

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Publié le 10 avril, 2023, dans la publication : Numéro_07 Volume_41

  • Chemin de fer
  • Conditions de travail
  • Contrat de travail
  • Convention collective
  • CĂ´te-Nord
  • Exploitation minière
  • Industrie minière
  • IOC
  • Labrador
  • Labrador City
  • MĂ©tallos
  • NĂ©gociations
  • Port
  • Rio Tinto IOC
  • Sept-ĂŽles
  • United Steelworkers

Publié sur le site le 11 avril 2023

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Labrador City

Investissement de 4,8 M $ pour des logements transitoires

par Éric Cyr

Source image : Pixabay

Le gouvernement fédéral verse 3,4 millions de dollars à la maison de transition Hope Haven (refuge d’espoir) à Labrador City dans le cadre de l’Initiative de maisons d’hébergement et de logements de transition pour femmes et enfants du Fonds national de co-investissement pour le logement (FNCIL). La Société d’habitation de Terre-Neuve-et-Labrador fournira également 1,4 M $ aux termes de l’entente bilatérale conclue entre Ottawa et cette province dans le cadre de la stratégie nationale sur le logement.

Le ministre fédéral du Logement, de la Diversité et de l’Inclusion, Ahmed Hussen, la députée fédérale du Labrador, Yvonne Jones, et le ministre provincial des Enfants, des Aînés et du Développement social et ministre responsable de la Société d’habitation de Terre-Neuve-et-Labrador, John G. Abbott, ont annoncé, le 27 février dernier, un investissement de plus de 4,8 M $ pour la construction d’un ensemble de sept logements de transition sûrs, supervisés, et abordables à Labrador City pour des femmes victimes de violence ou susceptibles de l’être.

La Société d’habitation de Terre-Neuve-et-Labrador remet 9 M $ annuellement aux dix maisons de transition de cette province, dont environ 700 000 $ à celle de Labrador City. Ce financement permet à ces établissements d’offrir un hébergement sûr à court terme, des services et des ressources aux femmes et aux enfants qui risquent d’être victimes de violence conjugale et familiale ou qui la subissent déjà.

En vertu de ce partenariat entre les volets de financement fédéral, provincial et communautaire, la maison de transition Hope Haven, grâce à l’appui de collaborateurs du milieu qui ont contribué à cette initiative notamment les compagnies minières IOC et Tacora Resources, injectera pour sa part 50 000$ pour la nouvelle résidence services qui inclura sept logements abordables et qui sera érigée sur une propriété donnée par la Ville de Labrador City. Selon le ministre Hussen, cet endroit « sera un lieu de réconfort pour les femmes et leurs enfants qui fuient la violence familiale. Cet investissement vise à favoriser la guérison, à reconstruire des vies et à accroître l’autonomie. »

La députée Jones considère que ce refuge permettra aux femmes qui en bénéficieront de reconstruire leur vie et d’acquérir leur indépendance.

La directrice générale de la maison de transition, Nicole Young, confie : « Hope Haven offre des services aux femmes et à leurs enfants qui sont victimes de violence dans la région du Labrador Ouest depuis 30 ans. Grâce à ces nouveaux logements, nous pourrons offrir plus de services de soutien à cette clientèle vulnérable, ce qui contribuera à réduire les obstacles pour les femmes qui tentent de s’extirper de la violence et des mauvais traitements. »

Les travaux de construction devraient commencer au printemps 2023 et être achevés en juillet 2024.

Un logement de transition désigne un type de domicile de soutien temporaire visant à combler le temps entre l’itinérance et le logement permanent en offrant une structure, une supervision, un soutien (relativement à la violence conjugale, aux dépendances et à la santé mentale, par exemple). Le logement de transition, qui constitue un séjour limité, est conçu comme une étape entre les abris d’urgence et le logement permanent.

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Publié le 13 mars, 2023, dans la publication : Numéro_05 Volume_41

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Publié sur le site le 13 mars 2023

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Comptoir alimentaire

Don de 30 000 $ de Rio Tinto IOC

par Éric Cyr

Source photo : IOC

La minière Rio Tinto IOC a fait un don de 30 000 $ au regroupement interconfessionnel Labrador West Ministerial Association, qui administre la banque alimentaire de l’Ouest du Labrador située au 610, Hudson Drive à Labrador City, le 21 décembre dernier. Ce comptoir alimentaire vient en aide aux plus démunis de la région lorsqu’ils ont besoin d’un dépannage alimentaire et de denrées de première nécessité.

Générosité et solidarité

Chaque année pendant la période des Fêtes, de nombreux employés d’IOC participent à une collecte destinée à garnir les paniers de l’organisme de bienfaisance. Malheureusement cette année, tout comme l’année précédente, ces derniers n’ont pu y contribuer au même niveau que par le passé en raison du contexte pandémique lié à la Covid-19. L’entreprise IOC a donc décidé de compenser en offrant fièrement cette contribution importante pour la cause au nom de ses employés.

La chef des opérations de la Compagnie minière IOC, Chantal Lavoie, a déclaré :

« Alors que le temps des Fêtes s’achève, il est important de se rappeler que tout le monde dans la communauté n’a pas autant de chance que nous. Chez IOC, nous croyons que personne ne devrait se coucher l’estomac vide, et c’est pourquoi nous avons fait un don de 30 000 $ à la Labrador West Ministerial Association au nom de nos 2 000 employés de la région. »

Engagement et valeurs

La Compagnie minière IOC, qui considère qu’il est essentiel de bâtir des relations durables qui soutiennent les communautés et les parties prenantes locales, de générer des retombées économiques régionales et de travailler en partenariat avec divers intervenants, participe régulièrement à des forums, à des planifications et à des groupes de travail communautaires afin d’échanger sur des dossiers d’intérêt commun et de s’adapter aux priorités changeantes dans les régions de Labrador City et de Sept-Îles. L’entreprise juge que ces activités jouent un rôle important dans le maintien de son privilège d’exploitation et dans sa contribution au développement économique régional durable.

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Publié le 17 janvier, 2022, dans la publication : Numéro_1 Volume_40

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Publié sur le site le 17 janvier 2022

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Fête nationale de l’Acadie

Un tintamarre Ă  Labrador City

par Éric Cyr

Légende photo : Salim Dabo tient fièrement le drapeau acadien. Source photo : Zoé Désilets

Afin de souligner la fête nationale des Acadiens, le 15 août 2021, l’Association francophone du Labrador a organisé un tintamarre, une première dans cette localité nordique. Mus par le travail, de nombreux Acadiens ont rejoint par le passé la petite communauté francophone de l’endroit et plusieurs en font toujours partie. Certains Acadiens demeurent aussi à Fermont.

Le défilé d’une trentaine de personnes, des Acadiens, francophones et francophiles, principalement des enfants et leurs parents habillés aux couleurs de l’Acadie, ont participé à l’événement au son de la musique acadienne en faisant du bruit avec des instruments qu’ils ont confectionnés eux-mêmes en remplacement des traditionnels chaudrons et  casseroles, en soufflant dans des flûtes et en agitant des crécelles et des drapeaux acadiens. Les mascottes des Jeux de l’Acadie, Acajou, et des Jeux franco-labradoriens, Rigolo, se sont jointes à la marche dont le départ s’est fait du Bruno Plaza à Labrador City.

Qui sont les Acadiens ?

Les Acadiens sont une ethnie originaire de France qui constitue l’autre peuple à majorité francophone et catholique vivant principalement en Amérique du Nord et notamment au Nouveau-Brunswick, la seule autre province canadienne après le Québec où le français constitue une langue officielle. Ils sont descendants des premiers colons français établis en Acadie à l’époque de la Nouvelle-France. Durant une tentative de nettoyage ethnique, la déportation des Acadiens, appelée aussi le Grand dérangement, de 1755, ces derniers furent déracinés de leurs terres par les Britanniques et déportés par bateaux en Nouvelle-Angleterre et à travers le monde. Après cet événement qui visait à les faire disparaître, des survivants retournèrent en Acadie ou se fixèrent dans différentes régions de la planète. On retrouve entre autres des Acadiens au Québec sur la Côte-Nord au Havre-Saint-Pierre et à Natashquan, lieu d’origine de Gilles Vigneault, aux Îles-de-la-Madeleine ainsi que dans les quatre provinces de l’Atlantique, incluant à Terre-Neuve dans la région de Cap-Saint-Georges, L’Anse-à-Canard et La Grand’Terre. Certains trouvèrent refuge à Saint-Pierre-et-Miquelon, seule colonie d’Amérique du Nord restée française à la suite du traité de Paris de 1763. En Louisiane ils sont devenus les Cajuns (Cadiens). Il y a aussi des descendants acadiens en France comme à Belle-Île-en-Mer en Bretagne et dans le Poitou. Les Acadiens sont intimement liés par leur survivance, leur héritage culturel et par leurs noms de famille.

Selon un dicton populaire : « Nous les Acadiens, on a l’eau salée qui nous coule dans les veines, un accent inimitable, la fête dans la tête et l’Acadie dans le cœur ! »

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Publié le 23 août, 2021, dans la publication : Numéro_13 Volume 39

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Publié sur le site le 23 août 2021

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