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    Une 12 septembre, 2016

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Manifestation à Fermont

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Une 12 septembre, 2016

Manifestation à Fermont

Syndicat des Métallos

Assemblée annuelle panquébécoise

par Éric Cyr

Source photo : Métallos

C’est sous le thème « force, solidarité et respect » que s’est tenue la 54e assemblée québécoise annuelle du syndicat des Métallos au Manoir Richelieu à La Malbaie, du 21 au 23 novembre dernier. Le rassemblement a réuni près de 450 travailleurs.

Les représentants des sections locales de partout au Québec ont pu entendre une conférence de l’ancien conseiller politique, auteur et professeur d’université John Parisella sur l’accord de libre-échange États-Unis–Mexique-Canada et discuter des tarifs sur l’acier et l’aluminium. « Les délégués ont réitéré l’importance de lever les tarifs sur l’acier et l’aluminium préalablement à une éventuelle signature. On ne peut parler de libre-échange si ces tarifs injustes sont maintenus », a plaidé le directeur québécois des Métallos, Alain Croteau.

Force majeure

Des lockoutés de l’aluminerie de Bécancour à la rue depuis plus de dix mois sont venus rencontrer les participants au congrès qui ont annoncé des dons totalisant 165 000 $ afin de venir en aide à ces derniers et qui s’ajoutent à plusieurs contributions récurrentes. Une résolution a été adoptée afin de demander qu’un lockout dans une aluminerie ne puisse plus être considéré comme un cas de force majeure permettant aux multinationales de l’aluminium de se soustraire à leurs obligations. « Le lockout a coûté aux Québécois presque 200 millions de dollars jusqu’à présent. Québec doit corriger ces contrats injustes qui déséquilibrent les rapports de force », a fait valoir le syndicaliste qui a invité les Métallos à manifester dans les jours suivants devant le siège social d’Hydro-Québec.

L’assemblée a donné le ton des revendications des prochaines années en demandant que les mesures de prévention prévues dans la Loi sur la santé et la sécurité du travail s’appliquent enfin à l’ensemble des milieux de travail. Pour l’heure, seulement 16 % des travailleurs sont couverts par les dispositions sur la prévention en santé et sécurité.

« On a gagné la bataille des clauses orphelin discriminatoires pour les nouveaux travailleurs cette année grâce à l’engagement des militants et militantes syndicaux. Notre prochain grand combat se fera pour que la prévention en santé et sécurité se fasse dans tous les milieux de travail, et ce, avec les représentants des travailleurs. Qu’on soit employeur ou travailleur, tout le monde a intérêt à ce qu’on prévienne mieux les accidents et les maladies professionnelles. Il est temps que les règlements le reflètent », a ajouté Alain Croteau.

Les Métallos ont aussi promis de maintenir la pression sur le gouvernement fédéral pour que la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies protège mieux les retraités et les anciens travailleurs. Pour l’heure, lorsqu’un régime de retraite est déficitaire et qu’une entreprise fait faillite, les travailleurs et les retraités n’ont que des miettes, une fois que les banquiers se sont servis.

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Publié le 3 décembre, 2018, dans la publication : Numéro 20 Volume 36

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Publié sur le site le 3 décembre 2018

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Monde syndical

Manifestation à Fermont

par Éric Cyr

La section locale 7401 du syndicat des Métallos a tenu une manifestation à l’intersection du boulevard Jean-Claude Ménard à l’entrée de la ville de Fermont, le 2 septembre dernier en matinée, afin de dénoncer la réduction de la semaine de travail de 40 heures à 36 heures pour 27 salarié(e)s fermontois(e)s, principalement des femmes, à l’emploi de la minière ArcelorMittal. Les manifestant(e)s qui remettaient des tracts aux automobilistes, composés surtout de travailleurs et d’entrepreneurs se rendant à la mine du Mont-Wright, n’ont pas obstrué la circulation.

La nouvelle mesure implantée par le principal employeur de la localité, affecte plusieurs employé(e)s de bureau (commis) à Fermont et à Port-Cartier. Le coordonnateur régional des Métallos pour la Côte-Nord, Bas-Saint-Laurent, Gaspésie et les Îles-de-la-Madeleine, Nicolas Lapierre, s’était déplacé à Fermont pour l’occasion. Le président de la section locale 5778 qui regroupe près de 1200 membres, Joël Dumont, était aussi à la protestation en compagnie du vice-président

de cette même section, Mario Lepage, et du président de la section locale 7401 qui compte près d’une centaine de membres, Dominic Bisson, accompagné du vice-président, Martin Jomphe. Un représentant syndical du district 6 des Métallos/Steelworkers de l’Atlantique, Euclide Haché, en poste à la section 5795 à Labrador City est aussi venu discuter avec les représentants du noyau syndical nord-côtier sur les lieux à la fin de cette démonstration de solidarité.

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Respecter la convention collective

Le coordonnateur des Métallos est très fier des actions pacifiques posées par la section 7401 :

« Les syndiqués fermontois revendiquent leurs droits légitimes et se tiennent debout. » Selon M. Lapierre :

« Il y a des dispositions enchâssées dans la convention collective où l’employeur s’engage à respecter la semaine de travail de 40 heures. Cette lettre d’entente fait partie intégrante de la convention depuis 1987, soit depuis 29 ans, et y avait été insérée pour pallier au fait qu’ArcelorMittal avait réduit l’horaire de travail à 32 heures/semaine à cette époque. »

Ce dernier affirme que le syndicat des Métallos n’est pas contre l’idée de réduire les couts, mais les solutions doivent être envisagées de concert avec les employés et ajoute que l’automne dernier, le Syndicat a suggéré de mettre sur pied des comités dans chaque département pour tenter de trouver des moyens de réduire les dépenses de façon générale. L’employeur n’a pas fait la sourde oreille à cette proposition, mais n’a jamais donné suite à cette requête.

« La direction d’ArcelorMittal a plutôt opté pour réduire les heures de certains employés. Cette décision a été appliquée de façon unilatérale et sans consultation et a été annoncée durant la période de vacances estivales. C’est ça qui choque les travailleurs », précise-t-il.

M. Lapierre qui a aussi été désigné comme porte-parole pour les prochaines négociations de Fermont et de Port-Cartier ajoute que cette mesure soutire 8000 $ par année à chaque salarié(e) touché(e) et que par le fait même, cet argent n’est pas réinvesti dans l’économie locale et sociale.

« Le revenu principal de ces employé(e)s, majoritairement des femmes à Fermont (26 sur 27), est amputé injustement. L’entreprise tente de faire des économies de bout de chandelle et met de l’huile sur le feu à l’approche des négociations. »

Position de l’entreprise

Le porte-parole d’ArcelorMittal, Paul Wilson, affirme pour sa part que :

« Cette mesure touche une cinquantaine d’employés de bureau à Fermont et à Port-Cartier. C’est dans notre droit, c’est une décision légitime qui respecte la convention collective telle que signée et qui vise à augmenter l’efficacité. »

La nouvelle mesure est entrée en vigueur le 5 septembre 2016.

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Publié le 12 septembre, 2016, dans la publication : Numéro 15 Volume 34

  • ArcelorMittal
  • Convention collective
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  • Monde syndical
  • Négociation
  • Revendication
  • Section locale 7401

Publié sur le site le 22 septembre 2016

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