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  • La tempête numérique frappe les journaux  de plein fouet

    Presse écrite

    La tempête numérique frappe les journaux de plein fouet

  • Manifestation à Fermont

    Monde syndical

    Une 12 septembre, 2016

    Manifestation à Fermont

Revendication

La tempête numérique frappe les journaux  de plein fouet

Presse écrite

La tempête numérique frappe les journaux de plein fouet

Manifestation à Fermont

Monde syndical

Une 12 septembre, 2016

Manifestation à Fermont

Presse écrite

La tempête numérique frappe les journaux de plein fouet

par Éric Cyr

Plusieurs journaux se regroupent et demandent l’aide du gouvernement du Québec et du gouvernement fédéral pour mieux résister aux géants de l’Internet qui risquent d’étouffer l’information locale et régionale. La nouvelle Coalition pour la pérennité de la presse d’information au Québec inclut de grands noms comme Le Devoir, Groupe Capitales Médias, TC Transcontinental et Hebdos Québec soit un total de 146 journaux qui informent chaque semaine près de six millions de Québécois qui composent près de 80 % de la population.

Cette alliance exclut toutefois certains des plus importants, notamment Le Journal de Montréal, Le Journal de Québec, La Presse et The Montreal Gazette. Selon la vice-présidente aux communications de La Presse, Caroline Jamet : « Nous (les journaux ayant un tirage plus important) n’avons pas été invités officiellement, je crois qu’ils ont compris que nos besoins ne sont pas les mêmes. » Selon le directeur du quotidien d’information indépendant Le Devoir publié à Montréal et fondé en 1910, Brian Myles, ces journaux s’unissent « parce qu’il y a une réalité commune à tous qui est que les géants du Web comme Google et Facebook ont pris leur vitesse de croisière et que les revenus numériques nous échappent à leur profit. Ils sont meilleurs que nous pour utiliser nos contenus et en tirer des revenus. Ce n’est pas un problème de qualité de l’information, mais de modèle d’affaires. » Le président-directeur général du Groupe Capitales Médias, Claude Gagnon abonde dans le même sens : « Nous sommes chanceux, nous ne subissons pas de perte de clientèle, c’est le modèle d’affaires qui est bouleversé. »

Protéger la presse écrite

La Coalition demande aux gouvernements de l’épauler de cinq façons. D’abord en instaurant deux crédits d’impôt. Le premier de 40 % qui s’appliquerait aux coûts de production de l’information (salaires des journalistes et pupitreurs, frais de reportage) et le deuxième de 50 % qui couvrirait les investissements numériques comme l’acquisition et l’entretien de logiciels spécialisés. Les autres revendications concernent une exemption de la taxe sur le recyclage et que les journaux soient vendus sans TPS ni TVQ et qu’ils reçoivent une part plus importante des investissements publicitaires gouvernementaux qui ont été sabrés de façon drastique depuis le scandale des commandites. « Les Google de ce monde prennent la majeure partie des investissements gouvernementaux sans retombées. On ne fera pas faillite demain matin, mais il faut se lancer dans les investissements numériques », explique M. Gagnon. Les instigateurs de la Coalition ne prétendent pas que leur entreprise médiatique est prise à la gorge, mais tirent la sonnette d’alarme et indiquent que le temps presse et qu’il est temps d’agir. La Coalition souhaite que la presse écrite soit protégée au même titre que et de façon similaire à la télévision ou à d’autres formes d’art. M. Myles confie : « Nous ne sommes pas rétrogrades, nous ne demandons pas une forme de protectionnisme, juste une poussée dans le dos pour faciliter le passage au numérique. » Le moment pour effectuer un virage significatif semble opportun puisqu’il coïncide avec les renouvellements des politiques culturelles à Québec et à Ottawa.

Médias communautaires à l’agonie

Alors que les grands médias écrits éprouvent des difficultés, les journaux communautaires tirent le diable par la queue et leur situation financière est très précaire. La présidente de l’Association des médias écrits communautaires du Québec, l’AMECQ (dont Le Trait d’union du Nord fait partie), Kristina Jensen, a écrit au ministre québécois de la Culture et des communications et ministre responsable de la Protection et de la Promotion de la langue française, le libéral Luc Fortin, pour le sensibiliser à la situation alarmante de plusieurs journaux communautaires qui sont sur les charbons ardents.

Chant du signe de la presse communautaire ?

Les libéraux ont abandonné la presse communautaire et cette dernière redoute et avec raison que certains, en mode survie, ne puissent bientôt plus poursuivre leur mission. Elle dénonce et identifie l’une des raisons principales de ce phénomène soit le manque de revenus publicitaires que subissent ces derniers notamment ceux provenant du gouvernement du Québec.

« Plusieurs de nos membres sont aux prises avec une baisse (marquée) de revenus publicitaires. En 2015-16, votre gouvernement (libéral de Philippe Couillard) a investi 634 060, 27 $ dans des placements publicitaires. De ce montant, 14, 166 $ ont été accordés aux médias écrits communautaires (une somme) qu’on dû se partager nos 87 membres. » Ce sous-financement endémique risque d’avoir des conséquences irréversibles pour certains journaux. « (Beaucoup de nos) membres (sont) aux prises avec une baisse de revenus publicitaires résultant des mesures d’austérité imprévues et rapides décidées par votre gouvernement…ces mesures font des ravages chez nos membres (qui doivent déjà lutter) avec des ressources qui s’amenuisent et un environnement opérationnel difficile à gérer. »

Cri d’alarme

«  À l’AMECQ, nous croyons qu’il est primordial de préserver une source indépendante, originale, crédible et locale d’information. Telle est la mission que nos membres ont accomplie avec brio depuis des décennies…Sans le soutien de votre gouvernement, nous assisterons peut-être à une situation « darwinienne » où, faute d’avoir bénéficié du soutien des plus forts, les journaux communautaires seront condamnés à périr dans un environnement concurrentiel dans lequel seules les organisations les plus aptes prospèrent. »

La résistance

Mme Jensen poursuit : « Chaque jour les Québécois sont bombardés par les médias de masse, américains pour la plupart, qui les inondent d’images provenant d’une culture différente de la leur, dans une autre langue que la leur. Nous sommes « la Résistance » ! Je vous demande de nous accompagner dans notre combat…Saviez-vous que 74 % des adultes québécois lisent leur journal local ? Ces derniers ont désigné les journaux communautaires comme source la plus fiable d’actualités locales. » Le journal Le Trait d’union du Nord ne fait pas exception à la règle et vit des jours difficiles.

Le gouvernement libéral de Philippe Couillard contribuera-t-il à maintenir la qualité de l’information locale et régionale ou lui assènera-t-il le coup de grâce ?

Pour plus d’infos : https://amecq.ca

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Publié le 24 octobre, 2016, dans la publication : Numéro 18 Volume 34

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Publié sur le site le 24 octobre 2016

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Monde syndical

Manifestation à Fermont

par Éric Cyr

La section locale 7401 du syndicat des Métallos a tenu une manifestation à l’intersection du boulevard Jean-Claude Ménard à l’entrée de la ville de Fermont, le 2 septembre dernier en matinée, afin de dénoncer la réduction de la semaine de travail de 40 heures à 36 heures pour 27 salarié(e)s fermontois(e)s, principalement des femmes, à l’emploi de la minière ArcelorMittal. Les manifestant(e)s qui remettaient des tracts aux automobilistes, composés surtout de travailleurs et d’entrepreneurs se rendant à la mine du Mont-Wright, n’ont pas obstrué la circulation.

La nouvelle mesure implantée par le principal employeur de la localité, affecte plusieurs employé(e)s de bureau (commis) à Fermont et à Port-Cartier. Le coordonnateur régional des Métallos pour la Côte-Nord, Bas-Saint-Laurent, Gaspésie et les Îles-de-la-Madeleine, Nicolas Lapierre, s’était déplacé à Fermont pour l’occasion. Le président de la section locale 5778 qui regroupe près de 1200 membres, Joël Dumont, était aussi à la protestation en compagnie du vice-président

de cette même section, Mario Lepage, et du président de la section locale 7401 qui compte près d’une centaine de membres, Dominic Bisson, accompagné du vice-président, Martin Jomphe. Un représentant syndical du district 6 des Métallos/Steelworkers de l’Atlantique, Euclide Haché, en poste à la section 5795 à Labrador City est aussi venu discuter avec les représentants du noyau syndical nord-côtier sur les lieux à la fin de cette démonstration de solidarité.

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Respecter la convention collective

Le coordonnateur des Métallos est très fier des actions pacifiques posées par la section 7401 :

« Les syndiqués fermontois revendiquent leurs droits légitimes et se tiennent debout. » Selon M. Lapierre :

« Il y a des dispositions enchâssées dans la convention collective où l’employeur s’engage à respecter la semaine de travail de 40 heures. Cette lettre d’entente fait partie intégrante de la convention depuis 1987, soit depuis 29 ans, et y avait été insérée pour pallier au fait qu’ArcelorMittal avait réduit l’horaire de travail à 32 heures/semaine à cette époque. »

Ce dernier affirme que le syndicat des Métallos n’est pas contre l’idée de réduire les couts, mais les solutions doivent être envisagées de concert avec les employés et ajoute que l’automne dernier, le Syndicat a suggéré de mettre sur pied des comités dans chaque département pour tenter de trouver des moyens de réduire les dépenses de façon générale. L’employeur n’a pas fait la sourde oreille à cette proposition, mais n’a jamais donné suite à cette requête.

« La direction d’ArcelorMittal a plutôt opté pour réduire les heures de certains employés. Cette décision a été appliquée de façon unilatérale et sans consultation et a été annoncée durant la période de vacances estivales. C’est ça qui choque les travailleurs », précise-t-il.

M. Lapierre qui a aussi été désigné comme porte-parole pour les prochaines négociations de Fermont et de Port-Cartier ajoute que cette mesure soutire 8000 $ par année à chaque salarié(e) touché(e) et que par le fait même, cet argent n’est pas réinvesti dans l’économie locale et sociale.

« Le revenu principal de ces employé(e)s, majoritairement des femmes à Fermont (26 sur 27), est amputé injustement. L’entreprise tente de faire des économies de bout de chandelle et met de l’huile sur le feu à l’approche des négociations. »

Position de l’entreprise

Le porte-parole d’ArcelorMittal, Paul Wilson, affirme pour sa part que :

« Cette mesure touche une cinquantaine d’employés de bureau à Fermont et à Port-Cartier. C’est dans notre droit, c’est une décision légitime qui respecte la convention collective telle que signée et qui vise à augmenter l’efficacité. »

La nouvelle mesure est entrée en vigueur le 5 septembre 2016.

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Publié le 12 septembre, 2016, dans la publication : Numéro 15 Volume 34

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Publié sur le site le 22 septembre 2016

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  • de l'Association des médias écrits communautaires du Québec (AMECQ) et
  • du Conseil de la culture et des communications de la Côte-Nord (CRCCCN).

La conception de ce site Web s'inscrit de dans le cadre de la mise en oeuvre du Plan culturel numérique du Québec (www.culturenumerique.mcc.gouv.qc.ca)

 

Le média écrit aimerait remercier tous ceux qui nous ont soutenus au cours des années et qui contribuent à la pérennité de ses activités :

  • Culture et Communications Québec
  • Association des médias écrits communautaires du Québec (AMECQ)
  • MRC de Caniapiscau
  • Ville de Fermont
  • ArcelorMittal Exploitation Minière Canada
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