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  • Réserve mondiale de la biosphère

  • La Réserve mondiale de la biosphère Manicouagan-Uapishka lauréate

    Prix Hector-Fabre 2020

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Réserve mondiale de la biosphère

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Rescapés des monts Groulx-Uapishka

Prix Hector-Fabre 2020

La Réserve mondiale de la biosphère Manicouagan-Uapishka lauréate

par Éric Cyr

Source photo : Claude Mazer

La ministre des Relations internationales et de la Francophonie, ministre de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration, Nadine Girault, a remis, le 19 mai dernier, le prix Hector-Fabre 2020 à la Réserve mondiale de la biosphère Manicouagan-Uapishka (RMBMU) pour souligner le succès de son entrepreneuriat collectif. Ce prix est assorti d’une bourse de 25 000 $.

Le prix Hector-Fabre 2020 est remis à la RMBMU pour l’ensemble de ses actions à l’échelle régionale et internationale. De concert avec des acteurs clés de tous les secteurs d’activité, la Réserve mondiale s’est démarquée en matière d’accompagnement d’entreprises, de diffusion du savoir et de promotion de la fierté locale et a toujours été activement impliquée au sein du réseau mondial des réserves de biosphère de l’UNESCO ainsi que d’autres réseaux internationaux associés au développement durable. L’organisation s’est également illustrée en faisant la promotion de son identité régionale, de sa nordicité, et de la conciliation des activités industrielles et du développement durable.

La RMBMU compte deux unités d’affaires qui ont pour principe l’entrepreneuriat collectif. La première, MU Conseils, est une agence de services-conseils en développement durable. Son approche des stratégies participatives contribue à tirer les organisations et les communautés vers le haut en engageant les parties prenantes dans des solutions innovantes et concertées. La seconde, la Station Uapishka, est une station de recherche et d’écotourisme cofondée et cogérée avec le Conseil des Innus de Pessamit. Elle joue un rôle structurant dans la protection, la mise en valeur et l’occupation contemporaine de l’arrière-pays de la Manicouagan à travers la recherche scientifique, le savoir autochtone et la promotion du tourisme durable.

La ministre Girault est fière de cet accomplissement. « L’action de la RMBMU est un levier dans le développement de collectivités durables, concertées et solidaires. Ses méthodes innovantes sont saluées et intégrées par plusieurs des 700 autres réserves mondiales de la biosphère de l’UNESCO situées partout dans le monde. Elle se positionne comme un leader dans son domaine et ses succès rejaillissent sur l’ensemble du Québec. Je suis particulièrement fière que la remise de ce prix mette en valeur le savoir-faire et l’entrepreneuriat collectif de nos régions du Québec. »

Le ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles et ministre responsable de la Côte-Nord, Jonatan Julien, se réjouit que le travail et le côté innovateur de la Réserve mondiale de la biosphère Manicouagan-Uapishka soient ainsi récompensés. « Les projets de la RMBMU apportent des retombées concrètes à Baie-Comeau, et bien au-delà. Ils ont un effet positif sur le développement socioéconomique et offrent une vitrine internationale incomparable sur notre belle région de la Côte-Nord. »

Selon le directeur de la RMBMU, Jean-Philippe Messier : « Cet honneur mérite d’être partagé avec l’ensemble de nos collaborateurs, car c’est grâce aux solides partenariats développés que nous avons pu concrétiser des projets aussi structurants permettant de faire rayonner la Manicouagan à grande échelle. Au fil des années, la RMBMU s’est particulièrement positionnée par son approche entrepreneuriale dans le réseau mondial des réserves de biosphère. La bourse reçue avec le prix permettra d’accentuer les efforts d’accompagnement dans cette voie auprès de nos partenaires à l’international. »

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Publié le 21 juin, 2021, dans la publication : Numéro_12 Volume 39

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Publié sur le site le 17 juin 2021

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Monts Groulx

En solitaire parmi les aurores boréales

par Éric Cyr

Quiconque a déjà emprunté la fameuse route interprovinciale 389 a déjà aperçu les monts Groulx. Mais admirer leurs sommets enneigés à l’horizon et affronter leur rigueur durant la saison hivernale c’est une tout autre paire de manches. Installé dans une tente de prospecteur avec un poêle de camp, c’est pourtant ce qu’a entrepris le sapeur-pompier professionnel à la retraite, Philippe Guimon, afin de réaliser un rêve qu’il caresse depuis longtemps.

Aux antipodes du pensionné

Aujourd’hui grand-père, l’aventurier français a déjà fait partie d’un régiment d’élite de l’armée de terre française durant son service militaire et d’une escouade de secours spécialisée en plongée souterraine (spéléoplongée). D’ailleurs, il a failli se noyer dans le cadre d’une mission alors qu’il est resté coincé dans une étroiture. Le parcours inusité de l’homme, qui habite sur une île au confluent de la rivière Maine et de la Loire, dernier fleuve sauvage d’Europe, a cependant commencé le jour où sa mère a eu la bonne idée de l’inscrire chez les scouts, point de départ de son amour pour la nature qui a guidé sa vie. Que dire de sa période « baba cool » à l’époque de la révolution culturelle de mai 1968 en France où, après avoir fréquenté l’École d’agriculture, il gardait des moutons de façon idyllique. M. Guimon a conservé la rigueur des pompiers de Paris et n’a pas peur de relever des défis : pèlerinage de Compostelle, tour de l’Hexagone à cheval qui a duré quatre mois, il collectionne les voyages d’exploration comme celui en Alaska, où il est tombé nez à nez avec un ours grizzli qu’il souhaitait photographier sur une plage. Nulle raison d’en douter il porte un gilet de Kodiak Island. Il a aussi visité la seconde plus grande réserve naturelle aux États-Unis après Yellowstone, le parc Denali où il a vu le fameux bus du film Vers l’inconnu (Into the Wild) adapté du récit Voyage au bout de la solitude et a fait face à un loup noir famélique.

Dans les Groulx

M. Guimon, qui a été bien aiguillé par le guide d’aventure, Guy Boudreau, a choisi d’affronter le froid en passant l’hiver dans la solitude de ces hautes montagnes nommées Uapishka par les Innus, ce qui signifie sommets blancs puisqu’ils sont enneigés presque à l’année. Après avoir observé une martre qui dansait autour de son camp et qui s’est mise à courser un lièvre, il a voulu rendre hommage au mustélidé en baptisant sa tente du mot innu-aimun désignant cet animal : wapishtan. Rencontré lors d’un ravitaillement à Fermont, il explique qu’il mène en parallèle une démarche d’écriture où il relate son expérience « Je suis une victime des écrits de Jack London. » Selon lui, sa présence dans l’immensité naturelle des monts Groulx, qu’il considère comme un lieu de ressourcement, se résume un peu à un voyage intérieur en harmonie avec les éléments et l’environnement le tout orienté vers l’essentiel, mais où il met son mental à rude épreuve.

« Le quotidien se fond dans le basique : se réchauffer, manger et se protéger, donc survivre. Ça tourne autour du fondamental, mais dans le respect de cet espace grandiose et merveilleux qui fait partie des dernières terres virginales à protéger. Il faut absolument préserver le cachet naturel de ce joyau écologique si convoité des amateurs de plein air à travers le monde. C’est plus qu’un devoir, c’est une obligation. »

Les monts Groulx font partie de la réserve de la biodiversité Uapishka constituée par le gouvernement du Québec en 2009. Cette aire protégée englobe le tiers ouest du massif montagneux. L’ensemble des monts Groulx, incluant le réservoir Manicouagan et la rivière Manicouagan, ont aussi été reconnus en 2007 comme faisant partie de la Réserve mondiale de la biosphère Manicouagan-Uapishka (RMBMU), une désignation internationale de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO).

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Publié le 16 décembre, 2019, dans la publication : Numéro_21 Volume 37

  • Environnement
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Publié sur le site le 16 décembre 2019

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Sauvetage héliporté

Rescapés des monts Groulx-Uapishka

par Éric Cyr

Deux élèves dans la vingtaine inscrits au programme de tourisme d’aventure au Cégep de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine qui effectuaient une excursion dans un secteur isolé des monts Groulx-Uapishka dans le cadre d’un stage ont été secourus par la Sûreté du Québec (SQ), le 9 février dernier, après le déclenchement d’une balise d’urgence.

La station Uapishka, une infrastructure multifonctionnelle d’hébergement et d’accueil au pied des monts Groulx-Uapishka exploitée en cogestion entre le Conseil des Innus de Pessamit et la Réserve mondiale de la biosphère Manicouagan-Uapishka, a été informée de la situation par le système InReach. Selon une responsable de l’organisation, Eve Ferguson, un plan d’évacuation avec l’aide de ses guides et employés a par la suite été proposé. Cependant comme l’état des victimes s’est aggravé et que celles-ci étaient situées dans un secteur très éloigné du massif et qu’il aurait fallu deux jours pour aller les récupérer en motoneige tout en impliquant des risques pour les participants à l’opération et les victimes, il a été jugé que l’intervention d’un hélicoptère était requise.

Les personnes responsables ont donc informé les autorités compétentes afin de procéder à une opération de recherche et sauvetage menée par la SQ.

Trop de neige

Un porte-parole de la SQ, le sergent Stéphane Tremblay, confirme que la quantité de neige ne permettait pas le déplacement en motoneige et les policiers ont donc fait appel à un hélicoptère de la Sûreté du Québec afin de transporter une équipe de sauveteurs qui est allée secourir les étudiants en difficulté qui souffraient d’engelure, raison pour laquelle ils ont été évacués à titre préventif. La direction du Cégep assure que les deux étudiants en dernière année de la formation avaient la préparation adéquate pour ce type de manœuvres et sont demeurés en communication avec eux durant leur périple. Les deux hommes disposaient de tous les outils et l’équipement pour une telle expédition. Ces derniers, qui devaient effectuer un stage d’un mois, ont donc dû rebrousser chemin après deux jours seulement. Ils ont été dirigés vers l’hôpital de Sept-Îles avant d’obtenir leur congé. C’est la première fois dans l’histoire de cette formation que des étudiants doivent être évacués d’urgence.

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Publié le 19 février, 2018, dans la publication : Numéro 03 Volume 36

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Publié sur le site le 19 février 2018

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