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  • C’est la fête en compagnie de Taïgouin !

    Taïga Carnaval

    Une 28 mars, 2022

    C’est la fête en compagnie de Taïgouin !

  • L’amélioration des sentiers se poursuit

    Monts Severson

    Une 7 septembre, 2021

    L’amélioration des sentiers se poursuit

  • Achalandage accru et destination  prisée

    Monts Groulx-Uapishka

    Une 19 octobre, 2020

    Achalandage accru et destination prisée

  • Des sentiers font peau neuve

    Monts Severson

    Des sentiers font peau neuve

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    Monts Groulx

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    Monts Groulx-Uapishka

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Plein air

C’est la fête en compagnie de Taïgouin !

Taïga Carnaval

Une 28 mars, 2022

C’est la fête en compagnie de Taïgouin !

L’amélioration des sentiers se poursuit

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Une 7 septembre, 2021

L’amélioration des sentiers se poursuit

Achalandage accru et destination  prisée

Monts Groulx-Uapishka

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Achalandage accru et destination prisée

Des sentiers font peau neuve

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En solitaire parmi les aurores boréales

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En solitaire parmi les aurores boréales

La Grande corvée ne s’essouffle pas

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La Grande corvée ne s’essouffle pas

Taïga Carnaval

C’est la fête en compagnie de Taïgouin !

par Éric Cyr

Source photo : Kathleen Dubé

Quel cadeau que le retour en force du Taïga Carnaval du 18 au 20 mars 2022 ! Il y a tout juste un mois, nous pensions avoir droit cette année encore à un carnaval édulcoré orienté vers des activités à domicile. Heureusement, les règles sanitaires imposées par le gouvernement Legault se sont assouplies in extremis de sorte que les organisateurs ont pu, à nouveau, réajuster le tir avec l’autorisation des rassemblements en plein air. Le comité du carnaval a réussi à programmer en un temps record des activités familiales et rassembleuses destinées à toute la population.

18 mars

L’événement annuel a pris son envol avec la classe neige des écoles pour les élèves du primaire incluant au programme glissade et parcours d’un labyrinthe de neige. La journée avait commencé par les repas « cabane à sucre » organisés par la Maison d’aide et d’hébergement qui a distribué plus de 300 déjeuners traditionnels. Le dîner hot-dogs avec la mascotte, le moustique Taïgouin, sous le chapiteau a attiré plus de 80 jeunes du service de garde de l’école et du centre de la petite enfance et leurs éducatrices. Le « snow jam » de 16 h a aussi été populaire et fréquenté par plusieurs jeunes élèves qui ont démontré leurs prouesses en essayant d’épater la galerie. Durant l’activité, plusieurs cadeaux ont été offerts aux participants. La soirée fut également bien remplie avec un défilé de motoneigistes brandissant des flambeaux, qui se sont rendus jusqu’au sommet du mont Daviault, suivi de la fameuse course de souffleuses qui a eu lieu sur le terrain de tennis aménagé pour l’occasion. Les compétiteurs acclamés du public étaient en feu, les moteurs vrombissaient et la neige volait de toute part. Le gagnant de l’épreuve inusitée fut Mathieu Bond et celui-ci pourra conserver chez lui, durant une année, le fameux trophée confectionné par l’artiste fermontois de «scrap métal» (recycl’art), Yan Poirier, qui donne une seconde vie au métal destiné à la ferraille. La soirée s’est poursuivie sous la grande tente avec le spectacle de musique du groupe rock Loaded Dice qui a offert une généreuse performance de plus d’une heure quarante-cinq.

19 mars

La journée ensoleillée a commencé par du bricolage sous le chapiteau suivi par des activités extérieures. Un tournoi de volley-ball opposant sept équipes, et où l’on a aperçu des athlètes en maillots de bain, a été remporté par les Pingouins assoiffés, un trio composé de Bruno Villeneuve, Nico Bélanger et Jason Normand. Les visiteurs sur le site du carnaval ont pu s’adonner à un jeu de jenga géant (des blocs en bois dur à empiler) et profiter de jeux de volley-pong et de soccer-billard. La nouveauté qui constituait l’attraction principale de l’après-midi fut le « skimboard ». Avec l’aide des pompiers qui ont apporté de l’eau, une petite piscine d’environ 15 mètres de longueur a été installée. Tirés par un véhicule sur chenilles Snowdog, les participants ont tenté de traverser l’étang, ce qui a donné lieu à de belles performances acrobatiques. Plusieurs spectateurs étaient là pour applaudir les exploits des athlètes téméraires. Plusieurs jeunes ont accepté de traverser l’étendue d’eau en risquant de se mouiller. La glissoire a cependant été l’attraction la plus populaire auprès des festivaliers avec l’ajout de nouveaux tubes à cinq et huit places. La Maison des jeunes Alpha veillait à assurer le divertissement du public. Le maquillage a attiré beaucoup d’adeptes, la file était longue, mais l’attente en valait la peine. L’après-midi fut empreint de multiples petits plaisirs. On sentait que les gens, enfin libérés du carcan des mesures sanitaires, étaient reconnaissants de ce retour à la vie normale. Ce rassemblement festif coïncidant avec l’arrivée prochaine du printemps, ils pouvaient dorénavant se retrouver amicalement sous les rayons chauds du soleil. En début de soirée, la fête s’est poursuivie à travers les rues de la ville avec un défilé sur une remorque décorée pour l’occasion mettant en vedette DJ Six’P (Maxime Gamache) qui était accompagné du maringouin Taïgouin. Les feux d’artifice ont par la suite attiré une foule nombreuse. De gros foyers extérieurs avaient été installés sur le site du carnaval afin que le public puisse se réchauffer. Le DJ invité a terminé la soirée par un spectacle de musique électronique sous le chapiteau où la danse était permise au grand plaisir des spectateurs qui ont pu s’en donner à cœur joie.

20 mars

En matinée, c’est sous une faible neige que le carnaval a clôturé ses activités par des courses d’accélération de motoneiges sur le lac Daviault qui a regroupé 27 motoneigistes inscrits dans plusieurs catégories.

Félicitations au comité organisateur pour ce redémarrage en présentiel réussi. Merci aux 42 bénévoles qui se sont investis à la réussite de cette nouvelle édition ainsi qu’aux employés municipaux qui ont prêté main-forte et aux nombreux commanditaires qui assurent la pérennité du Taïga Carnaval et surtout merci à la population qui, par son enthousiasme et sa grande participation, a démontré une fois de plus son attachement à la perpétuation de cette tradition annuelle tant attendue.

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Publié le 28 mars, 2022, dans la publication : Numéro_6 Volume 40

  • Activité hivernale
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  • Tradition annuelle

Publié sur le site le 28 mars 2022

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Monts Severson

L’amélioration des sentiers se poursuit

par Éric Cyr

Source photo : Michel Michaud

L’entreprise de Baie-Comeau spécialisée dans l’aménagement et la valorisation de sentiers divers en milieu périurbain ainsi qu’en régions éloignées, Les Aménagements nordiques, a récemment poursuivi l’optimisation de la sécurité et favorisé une meilleure accessibilité aux sentiers pédestres des monts Severson situés à proximité de Fermont en continuité d’une démarche amorcée en 2020.

Souhaitant bonifier l’offre de services aux citoyens, la Ville de Fermont a lancé cette année un nouvel appel d’offres pour finaliser la réfection des sentiers. Répartie sur deux ans, l’initiative aura donc totalisé un montant de 542 682 $. Selon la directrice du Service des loisirs et de la culture, Marie-Pier Allard, des subventions obtenues en 2021 ont aidé à la concrétisation du projet. Le Programme de soutien à la mise à niveau et à l’amélioration des sentiers et des sites de pratique de plein air a fourni 150 000 $, la MRC de Caniapiscau a contribué 42 800 $ par le Fonds de soutien au développement des communautés en santé et 31 961 $ par le Fonds régions et ruralité – soutien aux projets structurants. La Société du Plan Nord a pour sa part remis 37 032 $ par le biais du Fonds d’initiative nordique.

Le superviseur de chantier embauché à titre contractuel par la municipalité, Michel Michaud, qui a veillé à l’exécution des tâches, confie : « Les travaux qui ont été exécutés dans les chemins piétonniers ont pour objectif de faciliter l’accès au plus grand nombre de randonneurs souhaitant découvrir un environnement nordique typique de notre région et de le faire de façon la plus sûre possible. Les aménagements sont respectueux de l’environnement et répondent aux standards nationaux. Ils permettront aux randonneurs de circuler dans les pistes en toute sécurité, à la découverte d’un environnement nordique typique à notre région. » Ce dernier explique que cette approche fait suite à celle entamée l’année passée.

« Les sentiers Severson ont la particularité d’offrir aux randonneurs des vues panoramiques exceptionnelles sur un environnement de toundra alpine après seulement quelques minutes de marche. Les travaux les plus marquants qui ont été effectués sont liés aux infrastructures (escaliers, ponts…). Cette entreprise d’aménagement a déjà fait des travaux similaires dans les sentiers du Piton, des Cairns et du Lacreux et cette fois-ci elle s’est attaquée au contournement dans le sentier des Cairns, à une déviation dans le sentier du Piton, à l’amélioration du sentier La Roff, à la création d’un nouveau sentier de la montagne de Quartz. Elle s’est aussi attardée au sentier linéaire qui relie le stationnement du début des sentiers à Fermont. »

L’approche préconisée minimise l’impact social et environnemental et le PDG de la société, Jonathan Dupont, qui a le souci de réduire l’empreinte écologique lors des aménagements, insiste sur le fait que ceux-ci doivent respecter des critères et des normes strictes en la matière : « Les gens souhaitent se ressourcer en nature dans le cadre d’une ballade de quelques heures et pas nécessairement planifier une grande excursion et c’est dans cette optique que nous orientons nos interventions. Les tendances évoluent dans le domaine de la marche qui se démocratise de plus en plus au Québec en devenant une activité familiale nécessitant l’accès à des sentiers faciles et intermédiaires destinés à monsieur et madame Tout-le-Monde. »

Passionné de plein air, le conseiller municipal, Bernard Dupont, est heureux de ces améliorations : « Les sentiers des monts Severson sont grandement utilisés par des citoyens et par des touristes qui viennent nous visiter et nécessitaient certains travaux afin d’assurer la sécurité des randonneurs ainsi que pour permettre aux familles de profiter pleinement de la randonnée en nature. »

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Publié le 7 septembre, 2021, dans la publication : Numéro_14 Volume 39

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Publié sur le site le 7 septembre 2021

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Monts Groulx-Uapishka

Achalandage accru et destination prisée

par Éric Cyr

Source photo : Brieuc Leballeur

La fréquentation des sentiers des monts Groulx-Uapishka situés le long de la route nationale 389 sur la Côte-Nord a connu un accroissement important ces derniers temps, du jamais vu depuis les éditions du Raid international Mahikan, une course très prisée à la carte et boussole de trois jours et trois nuits qui se tenait de 1989 à 1991.

L’événement, organisé de concert avec la Sûreté du Québec et les Forces armées canadiennes, attirait beaucoup de passionnés de plein air et un hôpital de campagne était installé sur place par Médecins sans frontières se souvient Michel Denis de l’Association des amis des monts Groulx, qui assure la préservation et l’entretien des sentiers d’accès. « Il y avait de nombreux bénévoles et des randonneurs, des gens de partout de l’Europe jusqu’à la Russie. Des médias du monde entier couvraient l’activité notamment Radio France Internationale (RFI) et la Radio-télévision belge de la Communauté française (RTBF). Durant la fin de semaine de la fête du Travail, le 7 septembre dernier, j’ai constaté un engouement exceptionnel pour cette destination qui a attiré des centaines de randonneurs du Québec. C’était comme à la belle époque », confie celui qui habite dans un camp rustique à proximité de ce massif rocheux de la chaîne de montagnes des Laurentides. M. Denis explique que les monts Groulx sont de plus en plus connus, mais que la situation liée à la pandémie de Covid-19 pourrait avoir contribué à cette attraction puisque les destinations touristiques à l’extérieur du pays étaient interrompues.

« Il faut bien prévoir avant de tenter une excursion, car les conditions climatiques sont difficiles et cela comporte un degré de dangerosité dont il faut tenir compte. »

Destination d’aventure à ne pas prendre à la légère

Selon le guide d’aventure professionnel, Guy Boudreau, un expert de l’endroit qui réside sur place, les monts Groulx sont une destination d’envergure prestigieuse accessible, mais difficile, et qui est de plus en plus fréquentée. L’impossibilité de se rendre à l’étranger durant plusieurs mois a certainement poussé les aventuriers québécois à explorer les espaces verts du Québec, ce qui a eu une incidence favorable sur la destination des monts Groulx qui a reçu trois fois plus de visiteurs qu’à l’habitude. « On évalue que de 700 à 800 excursionnistes ont fréquenté ce massif montagneux durant la saison estivale. » Ce dernier souhaite sensibiliser les aventuriers et éduquer les utilisateurs qui doivent au préalable s’assurer d’avoir les compétences et les équipements requis pour effectuer la traversée des monts Groulx. Bien que ce massif de montagnes est accessible, il est situé en région éloignée et isolée nécessitant une préparation minutieuse essentielle. « Les gens doivent mesurer leurs capacités afin qu’une belle aventure ne s’avère pas dramatique. L’improvisation n’a pas sa place quand on planifie accéder au territoire et il faut savoir que cette région montagneuse fait partie d’un microclimat subarctique sans saison sèche avec une pluviométrie importante où les écarts de température peuvent être importants. Il faut viser l’autonomie complète. Tout est vrai ici : moustiques, mouches noires, pluie, vent violent, humidité, froid. Les conséquences sont directes! Il faut prévoir et laisser la pensée magique de côté. Le climat rigoureux est changeant et la neige est tombée à deux reprises cet été. »

Les monts Groulx font partie de la réserve mondiale de la biosphère de Manicouagan-Uapishka, reconnue par l’UNESCO en 2007. La portion ouest du massif est protégée du développement industriel par la réserve de la biodiversité Uapishka créée en 2009. Pour en savoir plus consulter le site Internet : amisdesmontsgroulx.com et la page Facebook : Amis des Monts Groulx.

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Publié le 19 octobre, 2020, dans la publication : Numéro_17 Volume 38

  • Association des amis des monts Groulx
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Publié sur le site le 19 octobre 2020

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Monts Severson

Des sentiers font peau neuve

par Éric Cyr

Source photo : Les Aménagements nordiques

L’entreprise spécialisée dans l’aménagement et la valorisation de sentiers divers en milieu périurbain ainsi qu’en régions éloignées, Les Aménagements nordiques, a récemment œuvré à assurer une optimisation de la sécurité et une meilleure accessibilité à une partie des sentiers pédestres des monts Severson situés à proximité de Fermont.

C’est la Ville de Fermont, souhaitant bonifier l’offre de services aux citoyens, qui a procédé à un appel d’offres par lettres d’invitation afin d’obtenir des soumissions pour la réalisation des travaux. Selon le conseiller municipal Bernard Dupont : « Les sentiers des monts Severson sont grandement utilisés par des citoyens et par des touristes qui viennent nous visiter. Par contre, depuis quelques années, ceux-ci nécessitaient plusieurs travaux afin d’assurer la sécurité des randonneurs ainsi que de permettre aux familles de profiter pleinement de la randonnée en nature. Je suis très heureux que nous ayons pu faire appel à une compagnie spécialisée dans cette discipline qui sait exactement ce dont les randonneurs ont besoin. C’était une priorité pour nous. »

Le superviseur de chantier embauché à titre contractuel par la Ville, Michel Michaud, explique : « Les travaux de réfection des sentiers étaient grandement dus. Les sentiers Severson ont la particularité d’offrir aux randonneurs des vues panoramiques exceptionnelles sur un environnement de toundra alpine après seulement quelques minutes de marche. Les travaux les plus marquants qui ont été effectués sont liés aux infrastructures (escaliers, ponts…). Quelques échelles, qui dataient de plusieurs années, ont aussi été remplacées par des escaliers très bien fabriqués, qui épousent le relief. Ces travaux d’aménagement de quatre sentiers constituent la première phase, il y a encore plusieurs kilomètres à faire. La majorité des sentiers qui font des boucles sont de catégorie intermédiaire par le degré de difficulté lié au dénivelé, mais restent très accessibles, car ils sont de courte distance. Bienvenue aux randonneurs, l’automne est une saison idéale pour des promenades entre amis et en famille pour admirer nos couleurs nordiques saisonnières. »

C’est l’entreprise Les Aménagements nordiques, qui dessert l’Est du pays et dont le siège social est situé à Baie-Comeau, qui a obtenu le contrat qui totalise 80 000 $. Selon le PDG de la société, qui est membre constructeur accrédité de Professional Trailbuilders Association (PTBA) depuis 2018, Jonathan Dupont, l’approche prônée minimise l’impact social et environnemental.

« Nous avons le souci particulier de réduire notre empreinte sur l’écologie lors de nos aménagements et ceux-ci répondent à des critères et à des normes les plus strictes en la matière. De plus, nous préconisons l’utilisation des essences forestières durables ainsi que la pierre naturelle en fonction de la disponibilité locale. »

Le passionné de plein air explique qu’une équipe de huit travailleurs a procédé durant huit jours à une mise aux normes d’une partie des sentiers sur une distance d’environ 3,5 km dans le cadre de travaux destinés à assurer une meilleure accessibilité et une sécurité accrue aux usagers notamment par l’installation d’infrastructures, un déboisement et une amélioration de l’aire de marche.

M. Jonathan Dupont explique : « Les tendances évoluent dans le domaine de la marche qui se démocratise de plus en plus au Québec en devenant une activité plus familiale nécessitant un accès à des sentiers faciles et intermédiaires destinés à monsieur et madame Tout-le-Monde. Les gens souhaitent plutôt se ressourcer en nature dans le cadre d’une ballade de quelques heures et pas nécessairement de planifier une grande excursion. C’est dans cette optique que nous orientons nos interventions. Nous nous tenons au courant des nouveautés en assistant régulièrement à des congrès et des formations aux États-Unis. »

Les monts Severson constituent une zone de transition entre la forêt boréale, la taïga et la toundra alpine des sommets qui regorge de plantes vivaces et de fruits sauvages. On y aperçoit d’immenses blocs rocheux sur le sentier du Piton, qui donne accès au sentier de la Faille qui mène à une faille d’une longueur de 15 m et d’une profondeur de 4 m où l’on peut voir différentes mousses aux formes et couleurs variées. Le sentier des Cairns passe dans un milieu alpin peuplé de lichens et offre des panoramas sur le massif dont les sommets atteignent près de 900 m d’altitude. Le sentier du Lacreux mène au lac de montagne du même nom alors que le sentier La Roff passe par des tourbières et donne accès à un magnifique point de vue sur Fermont et l’immensité du territoire.

Autres pistes

D’autres sentiers de randonnée pittoresques peuvent aussi s’avérer intéressants pour les adeptes de marche de la région.

Il y a celui qui mène au mont Daviault accessible par le chemin du lac Carheil en traversant un petit pont en bois et qui offre une vue imprenable sur la ville de Fermont ainsi que le sentier de 1,5 km des chutes de Crystal Falls situé le long de la route 500 à 4 km de Labrador City et qui, en plus de ravissantes chutes, propose une vue panoramique sur Labrador City et Wabush.

Pour les débutants, il y a, à Fermont, le sentier familial Taïga d’environ 3 km qui commence à la piste d’athlétisme pour se rendre au chalet nautique (marina) en longeant le lac Daviault et, à Labrador City, le sentier de type plus urbain qui fait le tour du lac Tanya (accessible aux fauteuils roulants) qui s’étend sur 2 km à l’entrée de la ville de Labrador City et qui vient d’être réaménagé incluant une plage et des aires de repos ainsi qu’une illumination nocturne assurée grâce à des réverbères.

Pour ceux qui sont un peu plus expérimentés, il y a celui de catégorie intermédiaire de 5 km (accessible aux fauteuils roulants sur 2 km) qui comprend deux ponts et des aires de repos qui fait le tour du lac Jean à l’entrée de la ville de Wabush.

Finalement, il y a le sentier d’interprétation Menihek à Labrador City qui comprend les cinq premiers kilomètres des sentiers du club de ski de fond Menihek Nordic qui sont suivis d’un sentier de randonnée qui englobe quatre biomes d’environnement de la région du lac : arbres à feuilles caduques, forêt ancienne, cascade et zone de marais. Il y a 28 panneaux d’interprétation le long du sentier axés sur la flore et la faune, les insectes, les oiseaux et les animaux. Ces sentiers sont situés dans le secteur du club de ski alpin Smokey Mountain.

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Publié le 5 octobre, 2020, dans la publication : Numéro_16 Volume 38

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Publié sur le site le 5 octobre 2020

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Monts Groulx

En solitaire parmi les aurores boréales

par Éric Cyr

Quiconque a déjà emprunté la fameuse route interprovinciale 389 a déjà aperçu les monts Groulx. Mais admirer leurs sommets enneigés à l’horizon et affronter leur rigueur durant la saison hivernale c’est une tout autre paire de manches. Installé dans une tente de prospecteur avec un poêle de camp, c’est pourtant ce qu’a entrepris le sapeur-pompier professionnel à la retraite, Philippe Guimon, afin de réaliser un rêve qu’il caresse depuis longtemps.

Aux antipodes du pensionné

Aujourd’hui grand-père, l’aventurier français a déjà fait partie d’un régiment d’élite de l’armée de terre française durant son service militaire et d’une escouade de secours spécialisée en plongée souterraine (spéléoplongée). D’ailleurs, il a failli se noyer dans le cadre d’une mission alors qu’il est resté coincé dans une étroiture. Le parcours inusité de l’homme, qui habite sur une île au confluent de la rivière Maine et de la Loire, dernier fleuve sauvage d’Europe, a cependant commencé le jour où sa mère a eu la bonne idée de l’inscrire chez les scouts, point de départ de son amour pour la nature qui a guidé sa vie. Que dire de sa période « baba cool » à l’époque de la révolution culturelle de mai 1968 en France où, après avoir fréquenté l’École d’agriculture, il gardait des moutons de façon idyllique. M. Guimon a conservé la rigueur des pompiers de Paris et n’a pas peur de relever des défis : pèlerinage de Compostelle, tour de l’Hexagone à cheval qui a duré quatre mois, il collectionne les voyages d’exploration comme celui en Alaska, où il est tombé nez à nez avec un ours grizzli qu’il souhaitait photographier sur une plage. Nulle raison d’en douter il porte un gilet de Kodiak Island. Il a aussi visité la seconde plus grande réserve naturelle aux États-Unis après Yellowstone, le parc Denali où il a vu le fameux bus du film Vers l’inconnu (Into the Wild) adapté du récit Voyage au bout de la solitude et a fait face à un loup noir famélique.

Dans les Groulx

M. Guimon, qui a été bien aiguillé par le guide d’aventure, Guy Boudreau, a choisi d’affronter le froid en passant l’hiver dans la solitude de ces hautes montagnes nommées Uapishka par les Innus, ce qui signifie sommets blancs puisqu’ils sont enneigés presque à l’année. Après avoir observé une martre qui dansait autour de son camp et qui s’est mise à courser un lièvre, il a voulu rendre hommage au mustélidé en baptisant sa tente du mot innu-aimun désignant cet animal : wapishtan. Rencontré lors d’un ravitaillement à Fermont, il explique qu’il mène en parallèle une démarche d’écriture où il relate son expérience « Je suis une victime des écrits de Jack London. » Selon lui, sa présence dans l’immensité naturelle des monts Groulx, qu’il considère comme un lieu de ressourcement, se résume un peu à un voyage intérieur en harmonie avec les éléments et l’environnement le tout orienté vers l’essentiel, mais où il met son mental à rude épreuve.

« Le quotidien se fond dans le basique : se réchauffer, manger et se protéger, donc survivre. Ça tourne autour du fondamental, mais dans le respect de cet espace grandiose et merveilleux qui fait partie des dernières terres virginales à protéger. Il faut absolument préserver le cachet naturel de ce joyau écologique si convoité des amateurs de plein air à travers le monde. C’est plus qu’un devoir, c’est une obligation. »

Les monts Groulx font partie de la réserve de la biodiversité Uapishka constituée par le gouvernement du Québec en 2009. Cette aire protégée englobe le tiers ouest du massif montagneux. L’ensemble des monts Groulx, incluant le réservoir Manicouagan et la rivière Manicouagan, ont aussi été reconnus en 2007 comme faisant partie de la Réserve mondiale de la biosphère Manicouagan-Uapishka (RMBMU), une désignation internationale de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO).

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Publié le 16 décembre, 2019, dans la publication : Numéro_21 Volume 37

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Publié sur le site le 16 décembre 2019

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Monts Groulx-Uapishka

La Grande corvée ne s’essouffle pas

par Éric Cyr

Source : François Trahan Légende : D'abord prévu pour la présente corvée, le parachèvement de la cabane à création se fera dans les mois à venir indépendamment de la corvée.

L’Association des Amis des monts Groulx a encore une fois cette année convié les adeptes de plein air à la 19e édition de son incontournable rassemblement annuel, la Grande corvée des monts Groulx, du 31 août au 2 septembre dernier, où les participants, qui doivent être complètement autonomes et équipés pour le camping sauvage, se divisent des tâches à accomplir afin d’entretenir des sentiers qui facilitent l’accès à la toundra alpine du secteur.

Selon l’un des organisateurs de l’événement, Guy Boudreau, une trentaine de participants se sont mobilisés sans compter une douzaine d’étudiants du Cégep de Baie-Comeau qui sont venus passer la fin de semaine sur les lieux et qui ont généreusement offert une demi-journée de travail bénévole pour la cause en procédant au débroussaillage du début du sentier Jauffret. Selon la tradition, une randonnée a été organisée pour les nouveaux.

Aventure en nature

M. Boudreau a accompagné six promeneurs à la découverte du mont Harfang, le tout agrémenté d’une interprétation de la flore et d’une cueillette de petits fruits.

« Cette année, nous avons mis l’accent sur le sentier Provencher qui nécessitait beaucoup de travaux. Deux bénévoles, Loïc Michaud et Gabriel Couët, se sont même rendus sur les plateaux dans la petite vallée Provencher, située à sept kilomètres de marche du départ. Pierre Gauthier a pour sa part encadré une équipe pour débarrasser ce même sentier des arbres qui encombraient le passage. »

Un autre groupe, supervisé par le vétéran, Michel Denis, a poursuivi la construction du super pont Pékan sur le sentier Harfang nord qui a commencé il y a cinq ans. Jonathan Dupont s’est quant à lui concentré sur le sentier Jauffret en s’occupant avec quelques bénévoles d’entamer le contournement d’une petite vallée pour faciliter l’accès au sommet.

L’artiste Michelle Lefort, une habituée ayant le cœur à la création, a procédé avec l’aide de quelques participants à la réfection d’une pyramide composée de bois et de pierre, érigée au début du sentier Provencher. Pendant ce temps, le gardien du camp de base, Michel Michaud, a entretenu le feu de camp, fait cuire ses fameuses beans dans la braise et cuisiné la confiture de petits fruits cueillis par les randonneurs.Rendez-vous l’an prochain!

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Publié le 24 septembre, 2018, dans la publication : Numéro 15 Volume 36

  • Amis des monts Groulx
  • Artiste Michelle Lefort
  • Faune
  • Flore
  • Grande corvée
  • Monts Groulx-Uapishka
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  • Toundra alpine

Publié sur le site le 24 septembre 2018

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