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  • Numéro_11

  • Nouvelle convention collective de cinq ans

    ArcelorMittal

    Une 10 juin, 2025

    Nouvelle convention collective de cinq ans

  • Encore un incendie de forêt

    Churchill FALLS

    Encore un incendie de forêt

  • « Expédition 51 » dans la région

    Tourisme

    « Expédition 51 » dans la région

  • Une présentation locale prisée

    Impact Fermont

    Une présentation locale prisée

Numéro_11

Nouvelle convention collective de cinq ans

ArcelorMittal

Une 10 juin, 2025

Nouvelle convention collective de cinq ans

Encore un incendie de forêt

Churchill FALLS

Encore un incendie de forêt

« Expédition 51 » dans la région

Tourisme

« Expédition 51 » dans la région

Une présentation locale prisée

Impact Fermont

Une présentation locale prisée

ArcelorMittal

Nouvelle convention collective de cinq ans

par Éric Cyr

Source photo : Métallos

Le Syndicat des Métallos et ArcelorMittal ont ratifié, le 22 mai 2025, une nouvelle entente de travail pour les employés de l’entreprise minière sur la Côte-Nord qui s’appliquera pour une durée de cinq ans. Les employés obtiendront des augmentations qui oscillent de 26 à 30 % sur cette période selon les catégories d’emploi.

« Nous avons travaillé tant sur les clauses normatives que financières et nous sommes fiers du résultat. C’est un des meilleurs contrats que nous avons obtenus et c’est grâce au solide appui que les membres nous ont donné lors des assemblées générales, avec les votes de grève », soulignent conjointement les présidents et présidentes des différentes sections locales des Métallos, soit Karine Sénéchal (SL 5778), Éric Bacon (SL 6869), Stéphan Tremblay (SL 7401 Sud), Jérémy Lévesque (SL 7401 Nord), Krystelle Lévesque (SL 8664).

L’ensemble des travailleurs verra son salaire bonifié de 17 % sur cinq ans, dont 6 % dès la première année. De plus, une part de l’indemnité de vie chère (boni) équivalant à 4,19 $ sera graduellement intégrée à leur revenu, ce qui permettra qu’il soit comptabilisé pour le calcul de la retraite et des congés. Cela portera donc les hausses salariales à un total de 26,16 % à 30,21 %.

Les différentes primes ont été augmentées. La prime de nuit atteindra 2,50 $ au cours du contrat ; la prime pour les travailleurs affectés à l’entretien de la voie ferrée est augmentée de 2 $ l’heure. Un jour férié pour la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation est ajouté, le 30 septembre, et les syndiqués auront droit à un congé flottant additionnel. Un montant supplémentaire de 10 $ sur la base du régime de retraite s’ajoute au cours de la convention, ce qui donnera un montant additionnel de 300 $ par mois pour un retraité qui prend sa retraite après 30 ans de service, et l’indexation du régime de retraite est maintenue pour les retraités. Un poste de technicien en prévention incendie est aussi ajouté à Port-Cartier.

« On a réussi à sortir de cette négociation avec un contrat exceptionnel, et ce malgré un prix du fer moins élevé qu’à la dernière négociation. C’est grâce à la grande solidarité des membres.  Nous sommes très heureux d’avoir réussi à maintenir l’indexation du régime pour les retraités tout en augmentant substantiellement les conditions de retraite pour les travailleurs et travailleuses actifs. Ce contrat instaure aussi un bon équilibre entre les différents groupes qui forment la main-d’œuvre », souligne le représentant syndical Marc Tremblay.

Collaboration et respect mutuel

De son côté, ArcelorMittal Exploitation minière Canada (AMEM) « se réjouit d’avoir proposé un cadre de règlement propice à l’atteinte d’une entente négociée juste et équitable. Les objectifs des deux parties ont été atteints, reflétant un climat de collaboration et de respect mutuel. » La compagnie minière a affirmé être heureuse d’annoncer que ses employés des cinq sections locales du Syndicat des Métallos ont approuvé la ratification de l’entente de principe au terme d’un vote des employés réunis en assemblées générales. « Les nouvelles conventions collectives, d’une durée de cinq ans, assureront une stabilité ainsi que de bonnes conditions de travail pour nos salariés. Cet accord nous permettra également de générer des retombées significatives pour la Côte-Nord et le reste du Québec. Il favorise la stabilité économique et le développement local alors que nous continuerons d’investir dans nos opérations et nos installations pour assurer la pérennité de notre organisation », a déclaré le président et chef de la direction d’AMEM, Mapi Mobwano. La minière explique que l’entente prévoit des augmentations salariales importantes dès la première année, en accord avec les standards récents du marché ainsi que des ajustements au régime de retraite et à d’autres dispositions financières. ArcelorMittal estime que les nouvelles conventions collectives sont conformes aux normes de l’industrie et avantageuses par rapport au marché. L’entreprise est convaincue qu’elles contribueront au succès à long terme de ses activités minières tout en la positionnant comme un employeur de choix.

ArcelorMittal sur la Côte-Nord

Adoption du renouvellement de la convention collective

Voici les résultats du scrutin qui s’est avéré favorable dans une proportion importante à l’acceptation du nouveau contrat de travail des employés de l’entreprise minière ArcelorMittal œuvrant sur le territoire nord-côtier. Le pourcentage du vote des membres syndiqués au sein des différentes sections locales du Syndicat des Métallos est affiché ci-dessous.

Sections locales :

5778 (mines de fer de Mont-Wright et de Fire Lake, Fermont : 76,9%.

6869 (chemin de fer et port, Port-Cartier : 69,2%.

7401 et 7401-FP Sud (employés de bureau à Port-Cartier et techniciens en protection des incendies) : 87%.

7401 et 7401-FP Nord (employés de bureau à Fermont et force protectrice) : 73%.

8664 (usine de bouletage de Port-Cartier) : 85%.

Santé et sécurité au travail

De l’espoir chez ArcelorMittal

Lors des récentes négociations pour une nouvelle convention collective pour les employés syndiqués d’ArcelorMittal sur la Côte-Nord, les parties patronales et syndicales ont convenu de travailler sur la problématique récurrente de la poussière au concasseur et au concentrateur à la mine de fer de Mont-Wright.

Dans le cadre de la démarche qui s’inscrit dans le cadre du volet santé et sécurité au travail (SST), un comité a été créé afin de veiller aux investissements destinés à réduire la poussière dans ses secteurs des infrastructures minières. Un meilleur mécanisme de suivi des tests respiratoires a également été instauré. Une indemnité a de plus été adoptée pour les travailleurs qui ont l’obligation de porter des masques dans un environnement poussiéreux.

Un pas dans la bonne direction

Selon le Syndicat, les pourparlers à ce sujet ont eu « L’objectif est d’inciter ArcelorMittal à réduire la poussière à la source. Si l’employeur doit débourser de l’argent parce que ses installations ne sont pas sécuritaires, ça devrait l’inciter à procéder plus rapidement aux améliorations nécessaires. Nous suivrons le dossier de près grâce à ce nouveau comité », confie la présidente de la section locale 5778 du Syndicat des Métallos, Karine Sénéchal.

L’inhalation de fines particules de poussières dans l’air en milieu minier peut causer diverses maladies principalement pulmonaires, mais aussi d’autres affections. La silicose, une grave maladie des poumons, est causée par l’inhalation de poussière de silice. D’autres maladies liées aux poussières peuvent également être observées dans l’industrie minière comme la pneumoconiose de charbon, des irritations des voies respiratoires, des bronchites chroniques et certaines formes de cancers.

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Publié le 10 juin, 2025, dans la publication : Numéro_11 Volume_43

  • Accord
  • ArcelorMittal
  • Conditions de retraite
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  • Côte-Nord
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  • Membres syndiqués
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  • Négociation
  • Prime
  • Syndicat des Métallos
  • Travailleurs

Publié sur le site le 10 juin 2025

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Churchill FALLS

Encore un incendie de forêt

par Éric cyr

Légende : Sur la photo, le feu de forêt de Churchill Falls de mai dernier. Source photo : Robert Dawe.

Un feu de forêt d’envergure majeure s’est déclenché dans le secteur de Churchill Falls dans l’Ouest du Labrador, le 28 mai 2025, laissant craindre pour la petite ville nordique et les installations de l’importante centrale hydroélectrique de l’endroit. Des dommages ont été causés au réseau de distribution lorsqu’une ligne de transmission d’énergie a été touchée entraînant une panne d’électricité de plusieurs heures dans les agglomérations urbaines de Labrador City et de Wabush, situées à environ 245 kilomètres de là, avant son rétablissement.

Un mouvement de panique s’est installé au sein de certains citoyens des localités avoisinantes, dont ceux de la plus populeuse de la région, Labrador City, qui ont eu à subir l’été passé, tout comme ce fut le cas au préalable pour les résidents de Churchill Falls, une évacuation forcée causée par un incendie de forêt, ce qui a laissé des traces. Étant donné que la quasi-totalité des commerces et magasins qui étaient privés d’électricité a dû fermer leurs portes, plusieurs résidents de ces deux villes minières se sont rendus à une trentaine de kilomètres dans la municipalité de Fermont au Québec, qui disposait toujours de courant, pour s’approvisionner en carburant (essence, diesel) à la seule station-service locale et se ravitailler en denrées alimentaires au marché d’alimentation Coop Metro. Cet achalandage accru a engendré une file de véhicules qui se sont agglutinés à la manière d’un convoi autoroutier le long du boulevard Jean-Claude-Ménard et la rue Le Carrefour à l’entrée de cette autre communauté minière en sol québécois durant une longue période notamment en avant du mur-écran de Fermont en attendant de pouvoir faire le plein de leurs automobiles.

Deux avions-citernes et deux hélicoptères bombardiers d’eau ont été déployés sur les lieux afin de combattre le brasier hors de contrôle et de tenter de le maîtriser. Dès le lendemain, le mouvement du vent a changé de trajectoire. Le souffle s’est heureusement orienté dans la direction opposée, ce qui a poussé les flammes à contresens de l’emplacement de la station hydroélectrique et du petit patelin qui dénombre un peu moins de 1000 habitants et en propulsant leur trajectoire vers l’est, ce qui a permis d’épargner les infrastructures et d’éviter le pire. Une pluie abondante durant les jours suivants a aidé les soldats du feu en contribuant à réduire l’ampleur et la taille de la fournaise. Les efforts des pompiers forestiers combinés à la météo pluvieuse, qui a grandement contribué à la lutte sur le terrain, ont finalement eu raison de ce monstre dévoreur d’arbres en le réduisant à néant, cependant ceux-ci demeurent sur le qui-vive et ne baissent pas la garde, car la saison des incendies pourrait malheureusement s’annoncer à nouveau chaude cette année si l’on observe ce qui se passe en parallèle avec des feux de forêt de grande ampleur qui embrasent plusieurs territoires boisés du Nord de l’Ouest canadien.

Cette situation d’urgence a donné l’occasion à l’Organisation municipale de sécurité civile (OMSC) qui a tenu une séance publique d’information relative à la sécurité civile à Fermont un peu moins d’un mois avant l’incendie de tester ses mesures d’urgence en vigueur localement en cas de catastrophes naturelles. Cette cellule de crise est constamment prête à intervenir de concert avec de nombreux partenaires qui ont chacun une mission précise qui relève de leur champ d’expertise.

L’été 2024

Durant la dernière saison estivale, des incendies de forêt d’une ampleur sans précédent ont fait rage au Labrador et sur la Côte-Nord du Québec. Au Labrador, près du tiers de la population a été déplacée dans le cadre de deux évacuations orchestrées en moins d’un mois par les autorités de Terre-Neuve-et-Labrador. L’évacuation de Labrador City qui a suivi celle de Churchill Falls est la plus importante à ce jour dans cette province. La Côte-Nord a aussi été aux prises avec des feux de forêt hors de contrôle disséminés un peu partout sur son territoire.

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Publié le 10 juin, 2025, dans la publication : Numéro_11 Volume_43

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Publié sur le site le 10 juin 2025

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Tourisme

« Expédition 51 » dans la région

par Éric Cyr

Légende : Sur la photo, des participants attentifs lors d’une présentation durant l’atelier touristique régional à l’hôtel Wabush au Labrador. Source photo : Joannie Francoeur-Côté.

Un atelier gratuit destiné à mieux connaître la coopération interprovinciale entre le Québec et le Labrador en matière de tourisme, fruit d’un partenariat entre Tourisme Côte-Nord et Destination Labrador, a eu lieu à l’hôtel Wabush à Wabush au Labrador, le 15 mai 2025. L’objectif de la démarche dédiée à la promotion du circuit touristique « Expédition 51 » et au rayonnement de ses attraits et beautés naturelles était de partager des connaissances sur l’industrie du voyage des deux côtés de la frontière afin de rehausser l’expérience touristique de la clientèle.

Dans le cadre de cet événement proposant une série d’ateliers sur le terrain dans les principaux pôles du trajet nordique en croissante popularité, différentes présentations visant à expliquer et à améliorer l’offre de services aux voyageurs ont été offertes par les promoteurs de cette alliance qui mobilise des acteurs touristiques et plusieurs partenaires des deux côtés de la frontière. L’ambiance décontractée était propice à un réseautage des divers intervenants du milieu touristique de la région sur place notamment des représentants des bureaux d’information touristique de Fermont et Gateway Labrador de Labrador City. Le public a aussi pu se familiariser avec les différents services disponibles pour les visiteurs en quête de grands espaces toujours plus nombreux à emprunter la TransQuébec-Labrador, une route interprovinciale mythique qui s’étale en forme de boucle terrestre à travers des paysages majestueux.

Virée routière unique

La directrice de Tourisme Côte-Nord, Joannie Francoeur-Côté et le directeur général de Destination Labrador, Randy Letto, ont prononcé des allocutions pour l’occasion. « Expédition 51, c’est bien plus qu’un circuit touristique. C’est un véritable pont entre deux territoires, qui met en lumière la richesse de nos communautés, de nos cultures et de nos paysages. Cette collaboration renforce l’attractivité de la région et favorise le développement économique local », souligne Mme Francoeur-Côté. L’agente de développement culturel et touristique à la MRC de Caniapiscau, Pascale Castilloux, qui a pris part aux ateliers, confie : « La MRC de Caniapiscau participe activement à la promotion et à la structuration de ce circuit touristique. Avec ce positionnement, notre immense territoire et ses paysages pittoresques au nord du 51e parallèle prendront leur place comme destination touristique au nord de la Côte-Nord. C’est une belle collaboration avec nos voisins du Labrador. Ces rencontres organisées entre intervenants du domaine sont profitables à l’épanouissement de notre région. »

C’était le second volet de quatre rencontres qui ont été organisées dans diverses localités : Baie-Comeau sur la Côte-Nord, Fermont et l’Ouest du Labrador, Happy Valley-Goose Bay au Labrador et Rivière-Saint-Paul en Basse-Côte-Nord.

Expédition 51 qui réunit de nombreuses associations touristiques régionales bénéficie du soutien des gouvernements du Québec et de Terre-Neuve-et-Labrador, ainsi que les municipalités régionales de comtés (MRC) de Caniapiscau et du Golfe-du-Saint-Laurent. Ce circuit touristique interprovincial traverse la Côte-Nord au Québec et le Labrador à Terre-Neuve-et-Labrador. Avec ses 1 700 kilomètres de routes panoramiques, ses vastes paysages naturels et ses arrêts incontournables, ce parcours séduit les amateurs d’escapades routières, les amoureux d’espaces sauvages, de plein air et de découvertes culturelles.

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Publié le 10 juin, 2025, dans la publication : Numéro_11 Volume_43

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Publié sur le site le 10 juin 2025

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Impact Fermont

Une présentation locale prisée

par Éric Cyr

Sur la photo, quelques-unes des actrices fermontoises en compagnie d’une animatrice de la MDJ Alpha, Fanny Dionne (à gauche), avant le premier visionnage de l’œuvre cinématographique devant un auditoire à l’auditorium des écoles de Fermont.

Le public a été convié à assister au film Impact Fermont qui a été diffusé gratuitement en avant-première à la salle de spectacles Alain-Frappier dans le cadre de l’événement spécial « Bienvenue au tapis rouge », le 22 mai 2025. Une centaine de spectateurs se sont déplacés pour venir assister à la projection cinématographique.

Fruit d’une collaboration entre divers intervenants du milieu fermontois, le court métrage, qui a été réalisé et produit par Patrick Canuel de Pixel Flex Média et la policière de la Sûreté du Québec Hélène Miville et dont la majorité du tournage s’est fait localement, met en scène des comédiens et des figurants de la localité nordique. La trame du récit fictif, qui comprend la simulation d’une tragédie routière et des témoignages, reconstitue des événements dramatiques inspirés d’une mise en situation liée à un accident automobile ayant été causé par une jeune conductrice ayant consommé de l’alcool avant de prendre le volant de son véhicule motorisé. Le produit à vocation pédagogique, dont l’objectif est de favoriser la conscientisation des effets qui peuvent découler de la conduite en état d’ivresse, vise la prévention du phénomène en particulier chez les jeunes. En effet, conduire sous l’effet de substances, comme l’alcool, les drogues et certains médicaments, comporte des risques accrus d’accidents graves et mortels puisque leur consommation peut altérer le comportement de façon importante et grandement réduire la vitesse des réflexes moteurs. Ce matériel éducatif servira d’outil de sensibilisation aux possibles conséquences de la conduite avec facultés affaiblies dans les écoles secondaires du Québec.

L’ambitieux projet est né à la suite d’une initiative de l’animatrice responsable de la Maison des jeunes (MDJ) Alpha de Fermont, Marie-Ève Arsenault, qui a mobilisé et motivé de nombreux partenaires locaux, dont les premiers répondants de la Ville de Fermont (ambulanciers paramédicaux, policiers, pompiers) en les incitant à adhérer à la démarche afin de concrétiser l’objectif de prévention orienté principalement vers un public adolescent, mais qui ne laisse personne indifférent.

Partenariat prolifique

Selon l’agente de police Hélène Miville, qui a œuvré au scénario, au contenu graphique, à la réalisation et à la production : « C’est avec grand plaisir que la Sûreté du Québec a embarqué dans le projet puisqu’il s’agissait d’une bonne occasion pour sensibiliser les jeunes aux conséquences néfastes de l’alcool et de la drogue au volant. Plusieurs bénévoles et partenaires fermontois se sont joints à l’équipe du projet Impact. Je souhaite les remercier pour leur appui, car sans leur aide précieuse, rien de tout ceci n’aurait été possible. »

Cette création conjointe, qui comprend une mise en scène très réaliste, est devenue un outil de prévention que la Sûreté du Québec peut désormais utiliser dans le cadre de campagnes de sensibilisations scolaires auprès des élèves de cinquième secondaire à l’aube de leurs bals de finissants à travers le Québec.

Un autre Impact

Une tournée documentaire s’arrête à Fermont

Le Comité nord-côtier des accidentés de la route a présenté deux projections gratuites du film documentaire Impact. La reconstruction après un traumatisme craniocérébral, dans le cadre de la tournée québécoise qui s’est arrêtée la salle Aurora, le 31 mai 2025.

Le court-métrage intimiste présente le parcours émouvant de trois personnes résilientes qui ont éprouvé un impact émotionnel intense après avoir subi un traumatisme craniocérébral (TCC), une blessure au cerveau causée par un impact physique, souvent à la tête, qui peut aller d’une simple commotion cérébrale jusqu’à des lésions plus sévères avec des symptômes variés selon la gravité, ainsi que des témoignages poignants de membres de leurs familles et de proches aidants qui parlent des conséquences que ce bouleversement inattendu a apportées dans leurs vies.

Courage exemplaire

Les figurants de ce docu-réalité ne sont pas des comédiens, ils racontent ce qu’ils ont vécu de façon touchante et vibrante à la suite de leur accident. Le public peut ainsi constater l’impact que le TCC a dans la vie des victimes, et celles de leur entourage, les difficultés qu’ils ont rencontrées et leur évolution progressive vers une amélioration de leur condition à force d’encadrement et de ténacité exemplaire. Cette œuvre cinématographique réaliste de type reportage illustre le besoin essentiel et la pertinence d’avoir des associations de personnes qui ont été victimes de TCC partout à travers le Québec afin de faciliter l’épanouissement et favoriser l’inclusion sociale de ces gens dont le quotidien a été irrémédiablement perturbé après ce double choc émotif et physique.

Le Comité nord-côtier des accidentés de la route dont le mandat est d’améliorer la qualité de vie des personnes ayant subi un TCC a été fondé en 1998 par l’Association des handicapés adultes de la Côte-Nord. Sa mission est notamment de favoriser l’échange et la communication entre les membres, afin qu’ils se sentent moins seuls. Il favorise également l’intégration sociale et sensibilise la population, les proches, et les intervenants sur les réalités vécues par ses adhérents.

Pour en connaître davantage, consulter le site internet connexiontccqc.ca, ahacn.org et la page Facebook Comité nord-côtier des accidentés de la route.

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Publié le 10 juin, 2025, dans la publication : Numéro_11 Volume_43

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