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Une 21 novembre, 2016

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Santé et sécurité du travail

Les reculades, ça ne passe pas !

par Éric Cyr

Source photo : Pixabay

Selon le Syndicat des MĂ©tallos, le projet de loi no. 59 sur la rĂ©forme de la santĂ© et sĂ©curitĂ© du travail au QuĂ©bec comporte plusieurs rĂ©gressions en prĂ©vention et en indemnisation qu’il faut impĂ©rativement dĂ©noncer afin de corriger la situation qui risque de devenir une rĂ©alitĂ© si le gouvernement Legault s’entĂȘte Ă  ne pas entendre raison et Ă  poursuivre dans cette voie pavĂ©e de replis.

Rétrogression

Alors que les MĂ©tallos espĂ©raient voir les mĂ©canismes de prĂ©vention en vigueur actuellement pour moins de 12 % des travailleurs ĂȘtre Ă©tendus Ă  l’ensemble des milieux de travail, le projet de loi no. 59 tel que proposĂ© par le ministre quĂ©bĂ©cois du Travail, de l’Emploi et de la SolidaritĂ© sociale, Jean Boulet, fait le contraire en soumettant plutĂŽt des replis importants dans les mĂ©canismes actuels de prĂ©vention, des rabaissements dans l’indemnisation des travailleurs accidentĂ©s ou malades et une dĂ©rive vers une prĂ©vention de façade.

Déclin anticipé

« La rĂ©forme amĂšnerait dans le secteur industriel un glissement vers une prĂ©vention de papier. On affaiblit la capacitĂ© syndicale de contraindre les employeurs Ă  faire de la vraie prĂ©vention, on diminue l’impact rĂ©el de la prĂ©vention sur le terrain et on introduit plusieurs reculs dans l’indemnisation des travailleurs accidentĂ©s ou malades », dĂ©nonce le directeur quĂ©bĂ©cois du Syndicat des MĂ©tallos, Dominic Lemieux. Les MĂ©tallos concĂšdent que le ministre Boulet recule, certes, sur certains aspects problĂ©matiques comme le retrait prĂ©ventif des travailleuses enceintes ou le fait que les mĂ©decins donneront leur avis avant le retour au travail, mais soulignent qu’en prĂ©vention et en indemnisation les rĂ©trogradations sont nombreuses.

Prévention

Les pouvoirs des comitĂ©s de santĂ© et sĂ©curitĂ© ne sont pas restaurĂ©s, notamment quant au choix du mĂ©decin et Ă  l’adoption du programme de prĂ©vention. Ces deux dĂ©cisions relĂšveront dĂ©sormais de l’employeur. Il n’y a rien non plus sur la liste des contaminants.

La dilution de la prĂ©vention sur plusieurs Ă©tablissements sans l’accord du syndicat demeure. L’employeur pourrait dĂ©cider de faire un seul comitĂ© de santĂ© et sĂ©curitĂ© et de n’avoir qu’un seul reprĂ©sentant Ă  la prĂ©vention pour plusieurs milieux de travail, Ă  moins que les travailleurs et syndicats s’entendent pour en avoir dans chaque milieu de travail et que l’employeur accepte. Avec les amendements, il n’y aurait plus d’exigences minimales pour la prĂ©vention dans la loi (heure du reprĂ©sentant Ă  la prĂ©vention, frĂ©quence des rĂ©unions du comitĂ© de santĂ© et sĂ©curitĂ©). Sans plancher, tout devra ĂȘtre nĂ©gociĂ© (ou soumis Ă  une dĂ©cision de la Commission des normes, de l’équitĂ©, de la santĂ© et de la sĂ©curitĂ© du travail (CNESST) Ă  dĂ©faut d’entente, ce qui accentue la judiciarisation). Cela augure mal pour rehausser rĂ©ellement la prĂ©vention, tout particuliĂšrement dans les milieux non syndiquĂ©s et lĂ  oĂč la prĂ©vention n’est pas inscrite dans la convention collective.

Indemnisation

En indemnisation, les coupes dans le soutien aux travailleurs et travailleuses demeurent.
La reconnaissance de maladies professionnelles comme la surdité et certains types de cancers sera plus compliquée.
Le nombre de traitements et leur nature restent limités.
La fin du soutien aux travailleurs ùgés de plus de 55 ans est maintenue.
Les assignations temporaires (ou travaux lĂ©gers) deviendront des occasions de main-d’Ɠuvre bon marchĂ© (cheap labor) Ă  90 % du salaire assurable.

Les MĂ©tallos indiquent qu’il est possible pour un citoyen de manifester son opposition en Ă©crivant une lettre ou en envoyant un courriel Ă  son dĂ©putĂ©.

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Publié le 29 mars, 2021, dans la publication : Numéro_06 Volume 39

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  • Ministre Boulet
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Publié sur le site le 29 mars 2021

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Santé et sécurité du travail

De la poudre aux yeux

par Éric Cyr

Source photo : Pixabay

Le ministre du Travail, Jean Boulet, a dĂ©posĂ©, le 16 mars dernier, des amendements concernant la rĂ©forme de la loi sur la santĂ© et la sĂ©curitĂ© du travail. Ces modifications frileuses ont Ă©tĂ© dĂ©criĂ©es d’un commun accord par les quatre grandes centrales syndicales quĂ©bĂ©coises : la FĂ©dĂ©ration des travailleurs et travailleuses du QuĂ©bec (FTQ) avec qui les MĂ©tallos, le plus important syndicat du secteur privĂ© au QuĂ©bec, est affiliĂ©, la ConfĂ©dĂ©ration des syndicats nationaux (CSN), la Centrale des syndicats du QuĂ©bec (CSQ) et la Centrale des syndicats dĂ©mocratiques (CSD), qui dĂ©noncent Ă  l’unanimitĂ© des reculs inacceptables dans le domaine.

Les dirigeants syndicaux accueillent avec beaucoup de dĂ©ception les amendements proposĂ©s dans le cadre de l’étude dĂ©taillĂ©e du projet de loi no. 59 qui selon eux ne rĂšglent rien et ouvrent la porte aux abus. L’alliance syndicale explique : « Plusieurs lacunes ont Ă©tĂ© relevĂ©es dĂšs le dĂ©pĂŽt du projet de loi non seulement par nos organisations, mais Ă©galement par plusieurs reprĂ©sentants de la sociĂ©tĂ© civile, mĂ©decins en santĂ© publique, juristes et universitaires. Malheureusement, les modifications soumises par le ministre demeurent insuffisantes afin d’assurer adĂ©quatement la santĂ© et la sĂ©curitĂ© des travailleuses et des travailleurs. »

« À propos des mesures de rĂ©paration Ă  la suite d’une lĂ©sion ou d’un accident, les QuĂ©bĂ©cois et les QuĂ©bĂ©coises vont encore ĂȘtre moins bien protĂ©gĂ©s avec le projet de loi no. 59. En ajoutant de multiples limitations d’accĂšs Ă  la loi sur les accidents de travail et les maladies professionnelles (LATMP), le ministre complexifie et rĂ©duit considĂ©rablement l’accĂšs aux droits de protection et de rĂ©adaptation. C’est inacceptable ! Plus ça va, plus on s’éloigne de l’objectif initial de cette loi. Faut-il rappeler au ministre qu’elle a pour but de protĂ©ger les travailleurs et travailleuses ? » dĂ©nonce le prĂ©sident de la FTQ, Daniel Boyer.

« En ce qui concerne la prĂ©vention, le nombre minimal de rencontres du comitĂ© SST (santĂ© et sĂ©curitĂ© au travail) est famĂ©lique. On ne sait mĂȘme plus le nombre de reprĂ©sentants qui doivent y siĂ©ger. Plus rien sur le minimum d’heures de libĂ©ration pour le reprĂ©sentant en prĂ©vention. Le ministre nous propose plutĂŽt d’attendre que l’employeur et les travailleurs s’entendent, sinon la commission tranche et les parties peuvent contester les dĂ©cisions devant les tribunaux. On n’avait pas assez de la judiciarisation des lĂ©sions professionnelles, maintenant c’est la judiciarisation de la prĂ©vention qui s’ajoute ! Cette façon de faire ne sert personne et aura pour effet de nĂ©gocier la prĂ©vention dans nos relations de travail. La prĂ©vention, c’est non nĂ©gociable ! » ajoute le prĂ©sident de la CSN, Jacques LĂ©tourneau.

« Ça fait 40 ans que nous attendons cette rĂ©forme, le ministre n’a pas le droit de rater la cible. Alors qu’on veut des mĂ©canismes de prĂ©vention fonctionnels, les amendements apportĂ©s risquent de judiciariser et d’engorger davantage les tribunaux. Le ministre s’était engagĂ© Ă  inclure les risques psychosociaux dans sa rĂ©forme, mais aucun ajout en ce sens n’est prĂ©vu malgrĂ© toute l’importance qu’occupe cette problĂ©matique dans nos milieux de travail aujourd’hui. Les hommes et les femmes doivent pouvoir revenir auprĂšs de leur famille en toute sĂ©curitĂ© aprĂšs une journĂ©e de travail. Le ministre a encore l’occasion d’apporter des correctifs et l’étude dĂ©taillĂ©e lui donne cette possibilitĂ©. Nous l’invitons Ă  agir », dĂ©clare la prĂ©sidente de la CSQ, Sonia Ethier.

« Nous l’avons dit dĂšs le dĂ©but, un sĂ©rieux coup de barre doit ĂȘtre donnĂ©, et malheureusement, rien ou presque dans ce que nous propose le ministre ne nous laisse entrevoir une amĂ©lioration du rĂ©gime de santĂ© et de sĂ©curitĂ© du travail. Ce que nous observons en matiĂšre de prĂ©vention et de rĂ©paration soulĂšve de grandes inquiĂ©tudes. Ce projet de loi va passer Ă  l’histoire pour les mauvaises raisons s’il n’est pas sĂ©rieusement amendé », conclut le prĂ©sident de la CSD, Luc Vachon.

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Publié le 29 mars, 2021, dans la publication : Numéro_06 Volume 39

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Publié sur le site le 29 mars 2021

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Projet de loi C-372

Le premier ministreTrudeau fait l’autruche

par Éric Cyr

Source : BQ

La dĂ©putĂ©e de Manicouagan et responsable de l’Est-du-QuĂ©bec pour le Bloc quĂ©bĂ©cois (BQ) MarilĂšne Gill a rencontrĂ© les membres des MĂ©tallos Ă  Ottawa, au dĂ©but novembre, afin d’interpeller les Ă©lus fĂ©dĂ©raux pour qu’ils appuient son projet de loi qui vise Ă  protĂ©ger les fonds de pension des travailleurs alors que les libĂ©raux refusent toujours de rencontrer les reprĂ©sentants du syndicat.

Trudeau est à cÎté de la plaque

« Les MĂ©tallos auront passĂ© quatre semaines cette annĂ©e sur la Colline parlementaire dans le but de se porter Ă  la dĂ©fense des retraitĂ©s qui ont perdu leurs rentes et leurs assurances dans la faillite de leur entreprise. MalgrĂ© les demandes qu’ils ont effectuĂ©es, il n’y a eu aucune rencontre avec le ministre de l’Innovation, des Sciences et du DĂ©veloppement Ă©conomique, Navdeep Bains, ni mĂȘme avec aucun autre ministre », affirme MarilĂšne Gill. Les MĂ©tallos Ă©tant confrontĂ©s Ă  l’absence de rĂ©ponse, la dĂ©putĂ©e s’est portĂ©e Ă  leur dĂ©fense en interpellant directement le premier ministre Justin Trudeau Ă  la pĂ©riode de questions, afin qu’il planifie une rencontre : « Je lui ai d’une part demandĂ© s’il voulait les rencontrer, et d’autre part, s’il Ă©tait prĂȘt Ă  appuyer le projet de loi C-372 que j’ai dĂ©posĂ© soit la Loi modifiant la Loi sur la faillite et l’insolvabilitĂ© et la Loi sur les arrangements avec les crĂ©anciers des compagnies (rĂ©gimes de pension et rĂ©gimes d’assurance collective). En guise de rĂ©ponse, il a fait l’autruche et a changĂ© de sujet. Il Ă©tait tellement dans le champ que c’en Ă©tait pitoyable! » poursuit la dĂ©putĂ©e bloquiste.

Attitude méprisante

« L’attitude des libĂ©raux Ă  l’égard des travailleurs et des aĂźnĂ©s est totalement condamnable. Sur la CĂŽte-Nord, les effets de leur manque de collaboration se font ressentir. Ça fait trois ans que les travailleurs retraitĂ©s de l’usine Cliffs se battent pour rĂ©cupĂ©rer leur fonds de pension et leurs assurances. Ça fait plus d’un an que les travailleurs de Sears sont dans l’incertitude constante. Force est d’admettre que les travailleurs ne font pas partie des prioritĂ©s du gouvernement Trudeau qui ignore complĂštement ces Ă©vidences et qui se dĂ©marque par son absence totale d’empathie. Pendant ce temps, des retraitĂ©s vivent dans la misĂšre. Le temps presse! », ajoute la bloquiste.

Les ùneries libérales

MarilĂšne Gill est souvent sollicitĂ©e par des retraitĂ©s qui lui demandent son aide. « Ce sont des gens qui sont incapables de se payer une Ă©picerie adĂ©quate ou de payer leurs factures. Certains continuent Ă  s’endetter, tandis que d’autres en subissent les effets psychologiques. C’est d’une tristesse infinie. Les libĂ©raux n’ont aucune considĂ©ration. Au mĂȘme moment, ils se targuent d’ĂȘtre le parti des travailleurs. Dire de telles Ăąneries, c’est une insulte pour ceux qui se battent quotidiennement pour obtenir de meilleures conditions de travail! Ils mĂ©ritent mieux! », a conclu la dĂ©putĂ©e de Manicouagan.

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Publié le 19 novembre, 2018, dans la publication : Numéro 19 Volume 36

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Publié sur le site le 19 novembre 2018

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Multiculturalisme

Nouvelle vague d’immigration nordique

par Éric Cyr

L’immigration a toujours constituĂ© un apport important dans le dĂ©veloppement des communautĂ©s miniĂšres nordiques au cours des annĂ©es et des travailleurs originaires de plusieurs pays se sont joints au bassin des pionniers dĂ©jĂ  sur place afin de contribuer Ă  l’enrichissement de leur sociĂ©tĂ© d’accueil.

Les premiers immigrants Ă  oser s’aventurer dans la rĂ©gion Ă©taient principalement des chrĂ©tiens originaires d’Europe et se sont bien intĂ©grĂ©s Ă  la vie sous un climat froid. Quelques Portugais, Espagnols, Français, Italiens et Grecs pour n’en nommer que quelques-uns vinrent cĂŽtoyer les QuĂ©bĂ©cois, GaspĂ©siens, Madelinots, Acadiens et Terre-Neuviens qui travaillaient dĂ©jĂ  sur le chemin de fer ou dans les mines de fer de la rĂ©gion du 53e parallĂšle.

Le visage de l’immigration a changĂ© ces derniĂšres annĂ©es et la trĂšs grande majoritĂ© des nouveaux arrivants est composĂ©e de ressortissants des Philippines, des catholiques, qui sont arrivĂ©s par vagues successives au Labrador et sur la CĂŽte-Nord Ă  Sept-Îles et Baie-Comeau ces derniĂšres annĂ©es. Les Philippins constituaient une main d’Ɠuvre destinĂ©e Ă  combler plusieurs emplois peu rĂ©munĂ©rĂ©s qui autrement seraient demeurĂ©s vacants durant la pĂ©riode du boom minier. Ils ont surtout Ă©tĂ© recrutĂ©s pour travailler dans le domaine de la restauration avant que certains ne dĂ©bordent dans d’autres sphĂšres d’activitĂ©s.

Autre chose avec ça?

On en retrouve un peu partout au Labrador, preuve de leur excellente intĂ©gration. Tim Hortons, McDonald’s, Subway, Pizza Delight, Mary Brown’s, Jungle Jim, restaurant de l’hĂŽtel Wabush, Ă©picerie IGA, mais aussi Ă  l’hĂŽtel Two Seasons, aux quincailleries Rona et Home Hardware, au Wal-Mart, au Canadian Tire, Ă  la station-service Esso et dans certaines entreprises spĂ©cialisĂ©es comme H&H, Labrador Rewinding et le concessionnaire automobile Carol Auto Ford. Les Philippins du Labrador constituent un modĂšle d’intĂ©gration et certains se risquent parfois Ă  parler quelques mots en français quand ils s’aperçoivent que leur interlocuteur est francophone. Tout comme leurs prĂ©dĂ©cesseurs, ils ont su se tailler une place dans le paysage nordique. Un bassin oscillant entre 300 et 500 Philippins se serait implantĂ© Ă  Labrador City et Wabush.

D’abord Taïwan ensuite le Labrador

Cherish Castro, originaire de Bulacan aux Philippines, a appris l’anglais comme langue seconde Ă  l’école avant de quitter son pays natal pour aller travailler dans une entreprise de TaĂŻwan en Chine oĂč elle assemblait des tĂ©lĂ©phones portables HDC. Venue rejoindre son mari au Canada, il y a un an et demi, avec son fils aujourd’hui ĂągĂ© de cinq ans, elle a Ă©tĂ© engagĂ©e au McDonald’s de Labrador City durant trois mois Ă  son arrivĂ©e avant d’opter pour le restaurant Mary Brown’s oĂč elle travaille depuis. Son conjoint a pour sa part bossĂ© comme plusieurs autres de ses compatriotes au Tim Hortons local Ă  ses dĂ©buts. Elle habite une maison avec sa belle-sƓur qui est aussi originaire du mĂȘme pays.

« J’adore la rĂ©gion et j’aimerais y demeurer encore longtemps. L’annĂ©e prochaine je vais faire une demande de citoyennetĂ© canadienne et j’espĂšre ĂȘtre acceptĂ©e. J’aime bien ça ici, nous avons un bon gouvernement et nous habitons dans un bel environnement au Labrador. J’aime les gens et la quiĂ©tude de l’endroit. Il y a Ă©galement moins de criminalitĂ© ici » confie cette derniĂšre qui avoue cependant qu’elle s’ennuie de ses parents demeurĂ©s aux Philippines.

Photo de la Une en couverture : Cherish Castro, originaire des Philippines, travaille comme caissiùre au restaurant Mary Brown’s de Labrador City.

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Publié le 21 novembre, 2016, dans la publication : Numéro 20 Volume 34

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Publié sur le site le 21 novembre 2016

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