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  • Numéro 18

  • Une députée en visite

    MRC de Caniapiscau

    Une députée en visite

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    Paroisse La Résurrection

    L’évêque du diocèse à Fermont

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    Environnement

    Destruction du Nord québécois valorisée

  • Miss Sushi  à Fermont

    MAHF

    Une 5 novembre, 2018

    Miss Sushi à Fermont

Numéro 18

Une députée en visite

MRC de Caniapiscau

Une députée en visite

L’évêque du diocèse à Fermont

Paroisse La Résurrection

L’évêque du diocèse à Fermont

Destruction du Nord québécois valorisée

Environnement

Destruction du Nord québécois valorisée

Miss Sushi  à Fermont

MAHF

Une 5 novembre, 2018

Miss Sushi à Fermont

MRC de Caniapiscau

Une députée en visite

par Éric Cyr

Source : BQ

La députée de Manicouagan, Marilène Gill, du Bloc québécois (BQ), a visité Schefferville, Matimekush-Lac John et Kawawachikamach sur la frange du 55e parallèle pour y rencontrer des élus, divers intervenants économiques et des citoyens, dans le cadre de sa tournée automnale de la Côte-Nord, du 7 au 10 octobre dernier. Sa visite prévue à Fermont, à la mi-septembre, a dû être reportée à cause d’un problème de transport aérien.

Défis colossaux

« Ces gens qui occupent le nord de la circonscription souhaitent contribuer activement à notre développement, mais d’immenses défis s’imposent à eux : les infrastructures, et, comme à Fermont, les transports. Par exemple, on peut se rendre à Schefferville de deux façons. D’abord, il y a le train, qui part de Sept-Îles pour sillonner 600 kilomètres de territoire. Selon les citoyens, parce qu’il ne peut parfois pas dépasser 30 km/h en raison du piètre état de la voie ferrée, se rendre à destination peut prendre jusqu’à 24 heures. L’autre possibilité, l’avion. Seulement, le prix du billet aurait doublé tout récemment, portant le coût d’un aller-retour Montréal-Schefferville à 2000 $, ce qui est plus cher qu’un aller-retour à Singapour! (en Malaisie, Asie du Sud-Est). Schefferville est enclavé et cela lui nuit sur les plans social et économique. Le gouvernement fédéral doit reconnaître l’apport économique des régions éloignées qui ont de grands besoins en matière de transports et d’infrastructures et cette reconnaissance passe par l’attribution de fonds conséquents! » affirme la députée bloquiste.

Communautés abandonnées

« De plus, puisque ce territoire est si difficilement accessible, le coût de la vie est excessivement élevé. Deux litres de lait coûtent plus de 7 $, une boîte de céréales Corn Pops, 13 $ et une boîte de café Maxwell House, 21 $! C’est dire que les conditions d’alimentation dans la région de Schefferville sont similaires à celles du Grand Nord, sans toutefois que les gens puissent bénéficier du programme Nutrition Nord Canada.»

« La population résidente, blanche, innue et naskapie, dont la moyenne d’âge environne les 24 ans, a le droit aux mêmes chances de développement que celle qui se trouve ailleurs au pays, mais le gouvernement canadien a d’abord le rôle de répondre au besoin essentiel qu’est celui de se nourrir de façon décente. »

« Comment expliquer qu’en 2018, des communautés vivent de l’insécurité alimentaire ? Comment peuvent-elles ne pas se sentir trahies par le gouvernement fédéral quand l’équité à laquelle elles ont droit leur est refusée? », questionne Marilène Gill.

Ottawa déconnecté des régions

« Les libéraux auraient avantage à agir au lieu d’ignorer une région qui a pourtant un potentiel économique considérable. Les citoyens, les élus et les entrepreneurs interpellent sans cesse le gouvernement fédéral, mais il fait la sourde oreille. Si je vais à la rencontre de la population, c’est avant tout parce que je suis leur porte-parole à Ottawa et que je veux les écouter pour mieux y défendre leurs intérêts. Parce que le parti des régions, c’est le Bloc québécois! », conclut la députée responsable de l’Est-du-Québec.

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Publié le 5 novembre, 2018, dans la publication : Numéro 18 Volume 36

  • 55e parallèle québécois
  • Accessibilité au territoir
  • Bloc québécois
  • Bloquiste
  • Communautés autochtones
  • Coût de la vie
  • Députée de Manicouagan
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  • Nutrition Nord Canada
  • Schefferville

Publié sur le site le 5 novembre 2018

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Paroisse La Résurrection

L’évêque du diocèse à Fermont

par Éric Cyr

Sur la photo, l’évêque Mgr Blais en compagnie de l’abbé Jimmy Delalin lors de la cérémonie du sacrement de la confirmation à l’église catholique de Fermont.

L’inauguration du ministère pastoral de Monseigneur Jean-Pierre Blais a eu lieu le 11 mars 2009. Il devenait ainsi le septième évêque du diocèse de Baie-Comeau. Le prélat catholique était de passage à Fermont dans le cadre du sacrement de la confirmation, qui s’est déroulé le 21 octobre dernier. Le journaliste l’a rencontré au presbytère.

Visiblement heureux de son séjour dans la région, Mgr Blais, qui est d’abord venu accompagner les jeunes dans leur progression spirituelle, en a aussi profité pour constater la vigueur de la vie catholique et paroissiale. Il a discuté ouvertement de son expérience parmi nous : « En tant qu’évêque, je suis le pasteur responsable d’un territoire que l’on appelle diocèse. Je tente de couvrir la vaste région nord-côtière une fois par année afin de prendre le pouls des communautés, mais Fermont est cependant un peu plus éloigné. Heureusement, vous pouvez compter sur des prêtres itinérants qui se déplacent localement durant quelques jours et de façon mensuelle comme l’abbé Jimmy Delalin et à l’occasion le père Richard Staniforth. Ce concept de curés ambulants permet de développer une vie catholique malgré l’éloignement géographique. Il y a aussi l’implication de laïcs qui favorisent également un rassemblement de la communauté. »

À propos de la foi

« La foi chrétienne, c’est avant tout une réalité de relations humaines. Il faut donc être en mesure de se rapprocher des autres et de bâtir des liens dans la vie courante, la vie quotidienne, en prenant en considération les aspects qui composent chaque milieu. Afin de mieux favoriser un rassemblement autour de la parole du Christ, il faut bien saisir les particularités locales. Il s’est développé ici une vie de travail orientée sur l’industrie minière. C’est d’ailleurs la raison d’être de la ville. Cependant, l’ensemble des conditions économiques fait que la vitalité communautaire est difficile à maintenir. La dynamique demeure teintée de l’esprit de ville compagnie. On ne peut nier l’importance du travail, mais il est tout aussi important de faire une place à la vie spirituelle qui doit également être nourrie afin de briser l’isolement. C’est en s’exprimant et par le partage que l’on active notre foi et que l’on se libère de la solitude. »

Abus sexuels

« Une réflexion sociétale s’amorce où il faut redéfinir nos comportements et nos relations, pas juste au sein de l’Église, mais aussi au niveau social. On ne peut nier les éléments mis en lumière qui font actuellement la manchette et qui se sont déroulés aussi à une certaine époque même sur la Côte-Nord. C’est une grande souffrance qui était au sein même de l’institution ecclésiale, mais également dans la société, qui nous est révélée aujourd’hui. Elle doit être accueillie comme souffrance, mais il faut cependant travailler à éradiquer cette maladie et à accueillir les victimes en les aidant à retrouver la paix intérieure qui est beaucoup plus qu’une simple réalité matérielle. La prière ne règle pas tout, il faut prendre en considération la dimension humaine et travailler la réalité. On touche à la fibre spirituelle dans une démarche de guérison. Bien que le phénomène ne fût pas systémique, son invocation déstabilise les prêtres qui n’ont rien à se reprocher et qui ne comprennent pas que des confrères aient pu commettre de tels actes. L’Église est beaucoup plus attentive et plus sensible à ces questions et a élaboré un guide sur la protection des mineurs et a mis en place un protocole afin de prévenir que de telles situations surviennent à nouveau. »

Pour plus d’info : https://www.diocese-bc.net/

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Publié le 5 novembre, 2018, dans la publication : Numéro 18 Volume 36

  • Cérémonie religieuse
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  • Fermont
  • Mgr Jean-Pierre Blais
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Publié sur le site le 5 novembre 2018

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Environnement

Destruction du Nord québécois valorisée

par Éric Cyr

Source photo : Éric Cyr

Le gouvernement libéral défait de Philippe Couillard a offert un legs empoisonné aux Québécois dans une sorte de testament morbide qui permet la destruction gratuite de l’environnement au nord du 49e parallèle, qui compose près de 70 % du territoire québécois, à la suite de l’adoption d’un nouveau règlement entré en vigueur le 20 septembre dernier et qui porte atteinte à un maillon déterminant de la biodiversité du Québec.

Présent funeste

Selon le diffuseur public Radio-Canada, cette décision a suscité l’étonnement chez des fonctionnaires et des juristes et la consternation chez des environnementalistes et des scientifiques. Québec permet dorénavant la destruction de milieux humides et hydriques sertis au nord du 49e parallèle québécois, qui remplissent d’indispensables fonctions écologiques, sans exiger de compensation par de l’argent ou des travaux de restauration, ce qui pourrait carrément aller à l’encontre de l’objectif de la loi et de l’intérêt des Québécois. Le document signé par la ministre de l’Environnement de l’époque, Isabelle Mélançon ne semble pas tenir compte du fait que la majeure partie de l’eau douce du Québec se retrouve justement dans cette vaste région nordique qui englobe 78 % des milieux humides et hydriques.

L’Assemblée nationale bernée

Auparavant, le gouvernement du Québec exigeait des compensations pour des destructions de milieux humides et hydriques incluant cours d’eau, étangs, lacs, marais, marécages, milieu riverain, plaines inondables, rivières, ruisseaux et tourbières, peu importe l’endroit où ils se trouvent sur son territoire. Maintenant, le nord du 49e parallèle québécois est exclu de l’équation. Étrange coïncidence, la zone exemptée rappelle comme par hasard le secteur d’application du Plan Nord des libéraux. Les députés de l’Assemblée nationale avaient pourtant voté à l’unanimité l’année dernière la Loi concernant la conservation des milieux humides et hydriques qui se donne pour cible d’éliminer les pertes nettes de ces milieux dans l’ensemble du Québec, de tout le Québec. En excluant le Nord, le règlement ne permet absolument pas l’atteinte de l’objectif par la loi, bien au contraire.

Colère et consternation

Le gouvernement Couillard a justifié cette décision passéiste par le fait que l’activité humaine est moins présente dans le Nord québécois. Bien que les pressions anthropiques sont beaucoup moins importantes en milieu nordique, plusieurs groupes environnementaux ont dénoncé cette absurdité, qui semble replonger le Québec à l’époque de Duplessis, en réagissant vivement à cette aberration qui prône une destruction sans limites et sans conséquence pour les pollueurs et promoteurs de projets qui abiment ou détruisent le milieu naturel.

L’Action boréale a réagi en qualifiant cette façon de penser d’archaïque et de dépassée. Un tel type de destruction des milieux humides, notamment des tourbières qui sont fort utiles pour capter et séquestrer le carbone et qui emprisonnent jusqu’à 95 % de celui-ci au nord du 49e parallèle, pourrait mettre en péril l’atteinte des cibles de réduction des gaz à effet de serre à l’échelle du Québec.

Le gouvernement du Québec qui semble parler des deux côtés de la bouche a pourtant lui-même reconnu que « le nord du 49e parallèle constitue l’un des derniers endroits de la planète présentant un potentiel de conservation de vastes territoires naturels et dispose de ressources fauniques exceptionnelles, dont des rivières à saumon réputées mondialement. »

 

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Publié le 5 novembre, 2018, dans la publication : Numéro 18 Volume 36

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Publié sur le site le 5 novembre 2018

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MAHF

Miss Sushi à Fermont

par Éric Cyr

La Maison d’aide et d’hébergement de Fermont (MAHF) a célébré son vingtième anniversaire en grande pompe, le 20 octobre dernier, au Centre multifonctionnel Cliffs. Le public qui s’était procuré des billets a pu vivre l’expérience « Sushi à la maison » en version revisitée de type dégustation en plus de pouvoir assister à la conférence de la chef propriétaire et instigatrice du concept de Miss Sushi, Geneviève Everell.

Le sushi affranchi

Les 160 convives ont pu déguster un menu coloré, délicieux et mémorable servi dans une assiette composée de bouchées incluant un tartare de saumon de l’Atlantique, un tartare de thon rouge, deux différents makis, dont un qui a été baptisé Fermont, ainsi qu’un sushi au canard confit. Un délectable tartare dessert avec chocolat et framboises était aussi inclus dans le service. Pour les plus gourmands, un savoureux plateau de sushis desserts a été sorti, le tout concocté par deux chefs sushi qui s’étaient déplacées localement dans le cadre de l’événement culinaire festif original.

Parcours tumultueux

La conférencière a parlé avec franchise, honnêteté et humour du cheminement qui l’a menée à devenir une ambassadrice québécoise du sushi créatif, dont la variante n’a rien à envier au sushi traditionnel du Japon où celui-ci est beaucoup plus fondamental et où l’on trouve surtout des nigiris et des sashimis. Il existe en effet très peu de variation du sushi au pays du Soleil-Levant où ce mets représente l’éloge de la simplicité. Confiante et épanouie, la mère de famille, qui a inventé un menu unique et inexploré inspiré de ce plat conventionnel nippon, a d’abord connu une enfance difficile. Des parents alcooliques toxicomanes, une mère battue et des carences affectives l’ont conduite de piquerie en famille d’accueil. Obligée de s’alimenter dans les banques alimentaires durant cette période d’instabilité, Geneviève Everell a été rapidement forcée d’acquérir un esprit d’adaptation et de débrouillardise, des forces qu’elle utilise aujourd’hui dans son métier d’entrepreneure. Elle a tôt appris à faire beaucoup avec peu.

C’est par pur hasard que l’adolescente s’est déniché un emploi dans un petit restaurant où elle a appris à fabriquer des sushis, ce qui est vite devenu une fascination qui n’a fait que croître.

« Je me disais que si j’apprenais à en faire, j’allais pouvoir en manger. Mettre du riz chaud sur des feuilles d’algues a changé ma vie et est devenu une passion. J’inventais déjà à l’époque des sushis créatifs. J’ai un don inusité, je goûte dans ma tête. » Appelée plus tard au chevet de sa mère atteinte de cancer, Geneviève Everell, qui s’est déjà réconciliée avec son père qui a arrêté de consommer, accompagne celle-ci vers son dernier repos et fait la paix avec son passé. « Ma mère demeure mon étoile et j’ai développé une chouette relation avec mon père. »

Réussite méritée

Aujourd’hui, la femme d’affaires prospère gère sa carrière professionnelle. Elle a participé à des émissions de télévision sur le plateau du chef Ricardo, a publié plusieurs bouquins de cuisine dont Sushis à la maison, un livre à succès vendu à plus de 30 000 exemplaires. Sa marque est associée à IGA-Sobeys où ses produits sont vendus en épicerie et elle a récemment annoncé sur Instagram l’ouverture prochaine d’un premier comptoir-restaurant Sushi à la maison à Montréal. Il ne faut pas en parler, mais il se pourrait bien que l’on puisse bientôt se procurer exceptionnellement certains de ses produits à la Coop Metro de Fermont.

Une trentaine de commanditaires ont appuyé l’activité, qui a nécessité la contribution de quatre fournisseurs de produits alimentaires, un défi, puisqu’aucun n’avait jamais livré de poisson en si grande quantité à Fermont. L’équipe de la MAHF a travaillé près de trois mois à l’élaboration de la démarche.

Pour plus d’info : https://sushialamaison.com/

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Publié le 5 novembre, 2018, dans la publication : Numéro 18 Volume 36

  • Conférence
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  • Geneviève Everell
  • MAHF 20e anniversaire
  • Miss Sushi
  • Modèle d'affaires
  • Sushi à la maison
  • Sushi créatif

Publié sur le site le 5 novembre 2018

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