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  • Un sous-ministre adjoint originaire de Fermont

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    Un sous-ministre adjoint originaire de Fermont

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    Usine de filtration

    Une 18 novembre, 2019

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Numéro_19

Un sous-ministre adjoint originaire de Fermont

Haute fonction publique

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Nouvelle victoire de  Fermont

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Usine de filtration

Une 18 novembre, 2019

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Haute fonction publique

Un sous-ministre adjoint originaire de Fermont

par Éric Cyr

Source photo : LinkedIn

L’ancien Fermontois Daniel Roussy a été nommé, le 12 novembre dernier, sous-ministre adjoint délégué du secteur des services juridiques au Bureau du Conseil privé (BCP) à Ottawa, un comité indépendant du cabinet fédéral qui gère les procédures de décision au sein du conseil des ministres et assure la coordination entre les ministères.

Le BCP, le plus haut organe de la fonction publique fédérale, est le secrétariat du Conseil privé et du cabinet chargé de conseiller de manière impartiale le premier ministre par des conseils objectifs neutres basés sur l’expertise de la fonction publique et en concertation avec les ministères des différents paliers de gouvernements. Le BCP ne manifeste aucun parti pris contrairement au cabinet du premier ministre qui regroupe des collaborateurs politiques du chef du gouvernement. Un autre volet de son mandat est la direction de la fonction publique : il coordonne le travail des ministères et agences du gouvernement du Canada et prépare les nominations des hauts fonctionnaires. Son portefeuille comprend aussi le ministre des Affaires intergouvernementales, le leader du gouvernement à la Chambre des communes et le ministre des Institutions démocratiques. Dirigé par le greffier, qui porte depuis 1940 la désignation de secrétaire du cabinet, le ministère du premier ministre aide le gouvernement à réaliser sa vision, ses objectifs et ses décisions avec efficacité. Le BCP est l’un des plus anciens et plus importants organismes centraux du gouvernement du Canada.

Expérience fermontoise

Selon monsieur Roussy, dont le père d’origine gaspésienne était conducteur de grues mobiles à la mine du Mont-Wright à l’époque où cette dernière était exploitée par la compagnie minière Québec Cartier, cette nomination est quelque peu reliée à son expérience dans la ville nordique qui a marqué son enfance de façon positive : « Je me souviens d’une formation que j’ai suivie en leadership dans le cadre de ma carrière. J’y ai appris que l’endroit où l’on grandit façonne en grande partie notre tempérament et développe nos aptitudes. Fermont constitue selon moi un microcosme particulier et en quelque sorte un laboratoire expérimental qui m’a permis de ne pas avoir peur de l’inconnu, d’expérimenter et de développer un esprit innovateur. Nous avions à l’époque accès à tous les outils modernes nécessaires à assurer notre plein potentiel : des ordinateurs à l’école, des infrastructures sportives avant-gardistes, une bibliothèque bien garnie que je fréquentais souvent, car Internet n’existait pas encore. Nous devions aussi apprendre à bien communiquer de façon claire et précise puisque la distorsion d’un message amplifiée par le phénomène du téléphone arabe pouvait parfois s’avérer problématique dans ce petit milieu isolé. »

Daniel Roussy a obtenu un baccalauréat en droit à l’Université d’Ottawa où il a suivi une formation juridique en Common Law et en droit civil du Québec avant de compléter un diplôme supérieur d’études en gestion de l’administration publique de l’Université du Québec – École nationale d’administration publique. Il a aussi étudié au Harvard Kennedy School à Cambridge au Massachusetts aux États-Unis. Il était, jusqu’à sa récente nomination, directeur général et avocat général principal des services juridiques d’Affaires mondiales Canada – le ministère des Affaires étrangères. Auparavant, il a aussi occupé le poste de sous-directeur exécutif et avocat général au secteur des affaires juridiques du Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) et a occupé diverses fonctions au ministère de la Justice du Canada notamment aux services juridiques de Pêches et Océans Canada et à Emploi et Développement social Canada. Demeurant maintenant à Gatineau, il célèbrera sous peu ses 25 ans de mariage avec sa conjointe Gillian avec qui ils sont parents de cinq enfants.

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Publié le 18 novembre, 2019, dans la publication : Numéro_19 Volume 37

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Publié sur le site le 18 novembre 2019

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Cour du Québec

Nouvelle victoire de Fermont

par Éric Cyr

La Cour du Québec a rejeté l’appel de Bloom Lake General Partners dans la cause l’opposant à la Ville de Fermont, le 4 novembre dernier, confirmant ainsi la validité de la décision rendue, le 17 avril 2018, par le tribunal administratif du Québec (TAQ) en faveur de l’administration municipale. Ce jugement met fin au litige qui opposait la localité nordique aux créanciers du dossier de Cliffs Natural Resources, un ancien exploitant de la mine de fer du Lac Bloom, qui contestait l’évaluation de ses taxes foncières pour les années 2013 à 2015 et qui n’a rien à voir avec l’actuel propriétaire, Minerai de fer Québec.

Cette décision revêt une importance capitale puisque l’enjeu risquait d’affecter de nombreuses collectivités ayant un lien avec l’industrie minière. Cette victoire pour les villes minières, qui avaient toutes les yeux rivés sur Fermont, réjouit l’Union des municipalités du Québec (UMQ) qui est satisfaite du jugement : « En plus de mettre en péril les finances de la municipalité, cette cause avait une incidence sur plus de 400 communautés minières québécoises. La proactivité de l’UMQ et son expertise ont permis ce gain juridique important qui protège l’assiette fiscale des municipalités minières et, conséquemment les services aux citoyennes et citoyens. » Un scénario contraire aurait eu des répercussions de 1,3 milliard de dollars en valeur immobilière répartis sur de nombreuses collectivités incluant Sept-Îles, Port-Cartier et Schefferville. Le contrôleur nommé en vertu de la Loi sur les arrangements avec les créanciers, et qui représente les intérêts des créditeurs de Cliffs dans le cadre de la liquidation de ses actifs, aurait pu récupérer environ 14 millions de dollars versés en taxes à l’Hôtel de Ville de Fermont.

Soupir de soulagement

Le maire de Fermont, Martin St-Laurent, est heureux de l’aboutissement du dossier en faveur du corps municipal, et espère que ce verdict dissuade les entreprises minières qui souhaiteraient exclure les équipements et bâtiments de leur évaluation d’impôt foncier et les incite à y renoncer.

M. St-Laurent souhaite également que cette réponse mette irrémédiablement fin à la contestation et mise sur l’espoir que le contrôleur ne portera pas la décision en appel devant un tribunal supérieur : « C’est une excellente nouvelle pour la Ville qui n’aura pas à rembourser les taxes payées par l’ancienne minière Cliffs pour les années 2013 et 2014. Avec cette conjecture, on espère être en mesure d’aller récupérer ce que l’on peut dans le dossier de taxes de 2015. » La Ville de Fermont a été prévoyante en réservant un montant significatif de près de 13 millions de dollars accumulé ces dernières années afin de parer l’éventualité d’une défaite.

L’UMQ a accompagné la Ville de Fermont par le biais de son Fonds municipal d’action juridique et est intervenue rapidement en mandatant un procureur pour la représenter et l’appuyer juridiquement. La décision de la Cour du Québec vient ainsi confirmer le principe de l’inclusion au rôle d’évaluation foncière de tous les immeubles se retrouvant dans une unité d’évaluation et l’interprétation stricte des immeubles exclus.

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Publié le 18 novembre, 2019, dans la publication : Numéro_19 Volume 37

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Publié sur le site le 18 novembre 2019

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Transport médical

Des tragédies évitables?

par Éric Cyr

Source photo : salon funéraire J.F. Fortin

Le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de la Côte-Nord tente d’élucider les circonstances ayant mené à la mort d’un enfant de deux ans, Olivier Dégarie-Cyr, qui a été traité par des médecins au Centre de santé de Fermont avant d’être transféré par avion au Centre hospitalier de l’Université Laval (CHUL) à Québec afin d’obtenir un diagnostic plus approfondi et où son décès a malheureusement été constaté, le 5 octobre dernier. Un coroner, Donald Nicole, fait également enquête dans ce dossier.

Selon les parents, les résultats de l’autopsie auraient révélé une malformation intestinale rare et difficile à détecter qui n’était pas connue et qui aurait provoqué de graves complications. Ils s’interrogent cependant à savoir s’il aurait été possible de transférer leur petit garçon vers l’hôpital voisin le plus proche situé à Labrador City. Et, si l’issue fatale avait pu être évitée sans l’important délai de près de douze heures qui s’est écoulé entre la consultation de leur fils à l’établissement de santé de Fermont et son admission à l’institution médicale spécialisée à Québec où le bambin aurait rendu son dernier souffle une quinzaine de minutes après son arrivée.

Un doute subsiste

Et si le petit avait pu être sauvé? La mère, Stéphanie Dégarie, enceinte d’un troisième enfant, a écrit une lettre touchante publiée sur les réseaux sociaux, véritable cri du cœur décrivant le drame cauchemardesque que la famille a vécu. Elle y dénonce le fait que malgré l’état instable de son fils et l’autorisation de le transférer au CHUL à Québec vers 16 h 30, l’avion n’aurait décollé qu’aux alentours de minuit trente, soit quelques huit heures plus tard, et le petit garçon n’aurait finalement été vu par des spécialistes qu’à 4 h du matin. La raison de ce délai important n’est pas précisée.

Améliorations nécessaires

Ce n’est pas la première fois que des problèmes de transport médical surviennent sur la Côte-Nord.

Un autre cas particulier qui a retenu l’attention médiatique, en mars dernier, est celui d’un patient de la Basse-Côte-Nord, le préfet de la MRC de Golfe-du-Saint-Laurent, Randy Jones, victime d’un problème cardiaque grave requérant des soins d’urgence et nécessitant un transfert aérien que le service d’avion-ambulance mandaté par le CISSS de la Côte-Nord (à l’époque SkyJet, qui a remplacé PAL Airlines, et qui avait reçu plusieurs plaintes) a refusé de le transporter en raison de son poids. Il s’est écoulé 36 heures entre le moment où il s’est rendu au dispensaire de La Tabatière en motoneige (il n’y a pas de route dans ce secteur) et son admission dans un hôpital à Québec, où il a finalement subi une intervention chirurgicale après une évacuation en hélicoptère vers Chevery suivie de deux vols dans deux avions différents. Un petit avion nolisé par son médecin, qui a décollé de Goose-Bay au Labrador, l’a transporté jusqu’à Sept-Îles, où il fut récupéré par l’avion-hôpital du ministère de la Santé. Des intervenants du domaine médical ont confié au diffuseur public Radio-Canada que ce ne serait pas la première fois qu’un tel incident survient.

Les funérailles d’Olivier Dégarie-Cyr ont eu lieu à Chandler en Gaspésie, le 15 octobre. Nos plus sincères condoléances à la famille et aux proches.

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Publié le 18 novembre, 2019, dans la publication : Numéro_19 Volume 37

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Publié sur le site le 18 novembre 2019

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Usine de filtration

Suivre le courant

par Éric Cyr

Une visite guidée des installations de l’usine de filtration d’eau potable récemment mise en service a été organisée par les Services techniques de la Ville de Fermont, le 9 novembre dernier, dans le cadre d’une journée portes ouvertes afin de permettre à la population de découvrir toutes les facettes de la nouvelle infrastructure municipale ultramoderne. De nombreux citoyens se sont déplacés pour cette ouverture exceptionnelle au public.

Selon les Services techniques de la Ville de Fermont qui a obtenu un certificat de conformité : « De nombreux tests et analyses ont été effectués et l’eau, qui continue à être prélevée et analysée en laboratoire chaque semaine conformément à la réglementation québécoise en vigueur, est d’une qualité impeccable et irréprochable. » D’ailleurs, certains citoyens ont eu la chance d’assister à des démonstrations d’analyses en laboratoire dans le cadre de l’événement.

Limpidité et transparence

L’eau en bouteille peut aller se réembouteiller puisque deux techniciens en traitement des eaux grandement passionnés du domaine et qui travaillent dans le nouvel édifice, Normand Bergeron et Jonathan Gagnon, veillent au grain à assurer l’excellence de l’eau consommée par les Fermontois. Ces derniers ont accueilli les visiteurs, principalement constitués de familles, en leur expliquant le fonctionnement de la toute nouvelle technologie en matière de filtration d’eau potable retenue par l’administration municipale ainsi que, pour les plus curieux, plusieurs aspects techniques relatifs à leur profession notamment le processus de coagulation de l’eau.

Monsieur Bergeron explique : « Il faut viser ‘‘eau ’’et nous avons réussi à relever le défi avec brio. » Son confrère de travail M. Gagnon poursuit : « La qualité de l’eau est notre fierté et nos services publics notre passion. » Les deux collègues ont particulièrement apprécié l’interaction avec les gens et sont enthousiastes à l’idée d’accueillir des élèves et leurs enseignants lors d’éventuelles activités pédagogiques.

Une réussite

Une centaine de personnes se sont rendues sur place en haut de la côte de la rue du Sommet durant la journée afin de bénéficier de cet accès libre notamment le réputé photographe fermontois Jocelyn Blanchette, dont les images d’exception tapissent les parois extérieures du réservoir d’eau potable, qui s’est aussi déplacé pour l’occasion. Des cadeaux incluant des pommeaux de douche écologiques à faible débit et des bouteilles (gourdes) d’eau réutilisables en aluminium avec le logo de la Ville de Fermont ont été offerts à plusieurs participants.

Ce sont les normes plus strictes établies au Règlement sur la qualité de l’eau potable par le ministère québécois du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MDDELCC) il y a quelques années qui ont motivé la démarche vers une modernisation des équipements. La Ville a obtenu une subvention importante de Québec afin de concrétiser l’édification d’une usine de traitement de l’eau potable au coût de 11,5 millions de dollars à la suite d’appels d’offres. La technologie innovatrice qui a été retenue est celle de l’ultrafiltration membranaire suivie d’une désinfection aux rayons ultraviolets (UV) afin de désactiver les virus potentiels qui, grâce à ce procédé, ne peuvent proliférer.

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Publié le 18 novembre, 2019, dans la publication : Numéro_19 Volume 37

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