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    Transport aérien régional

    Une 19 novembre, 2024

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Transport aérien régional

Insatisfaction et mécontentement

par Éric Cyr

Légende : Sur la photo, une foule manifeste pour une meilleure desserte aérienne à l’aéroport de Wabush au Labrador.

Une manifestation citoyenne visant à dénoncer le monopole, le prix des vols ainsi que l’imprévisibilité et la médiocrité du service aérien, qui affiche constamment des annulations et des retards, a regroupé une centaine de participants, dont plusieurs agitaient des drapeaux du Labrador, en face de l’aéroport de Wabush au Labrador, le 26 octobre 2024. L’objectif de la démarche était de sensibiliser les gouvernements et les intervenants du milieu à cette problématique persistante qui a des répercussions négatives sur la vie des habitants et l’économie de la région.

L’organisatrice de l’événement, Dena Churchill Rumbolt, exaspérée par le fait qu’elle et son conjoint n’ont pu se rendre au chevet de leurs mères mourantes décédées à un mois d’intervalle à cause de cette conjoncture difficile, interpelle le premier ministre de Terre-Neuve-et-Labrador, le libéral Andrew Furey, à ce sujet en l’invitant à prendre des mesures appropriées afin de remédier à la problématique qui perdure depuis l’apparition d’un service exclusif de transport aérien régulier à l’aérodrome de Wabush. Elle considère que les citoyens et les passagers sont pris en otage, que l’Ouest du Labrador mérite beaucoup mieux et que la situation devrait être davantage encadrée par les gouvernements tant à Ottawa qu’à St. John’s afin de trouver une solution à la problématique qui sévit actuellement dans le domaine de l’aviation dans la région qui n’offre qu’une seule possibilité à la clientèle ordinaire, qui ne peut bénéficier de vols nolisés comme les travailleurs de l’industrie minière, et donc qui ne dispose d’aucun choix véritable. « Le prix des billets d’avion pour les passagers en partance de cet aéroport, qui dessert également Fermont au Québec, s’est accru en moyenne de près de 50 % sauf pour certaines destinations comme Québec et Montréal subventionnées par le gouvernement du Québec. Les Labradoriens paient de leur poche des billets d’avion pour un service de piètre qualité offert par seulement deux compagnies aériennes qui proposent une desserte locale, PAL Airlines et son partenaire Air Borealis. On constate l’évidence du problème quand des patients doivent impérativement réserver des vols pour des déplacements médicaux quelques jours avant leur rendez-vous, ce qui leur occasionne des frais additionnels pour l’hébergement et les repas, parce qu’ils ne peuvent pas faire confiance au transporteur aérien PAL, qui semble malheureusement incapable de garantir la fiabilité de ses mouvements de transport aérien. »

Mme Churchill Rumbolt explique qu’un vol aller-retour à destination de la capitale de St. John’s sur l’île de Terre-Neuve peut coûter jusqu’à 2000 $. Elle précise que le gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador subventionne pourtant des trajets aériens jusqu’à Dublin en Irlande (Europe) à moindre prix comparativement à ceux en partance ou à destination de Wabush, ce qu’elle considère être aberrant surtout dans le cas de patients qui doivent se rendre à l’extérieur de la région pour obtenir des soins médicaux spécialisés dont ils ont besoin ou de parents pour assister à des funérailles et qui sont obligés de payer des tarifs exorbitants.

« C’est particulier quand prendre des vacances ailleurs et même à l’étranger coûte moins cher que de voyager dans sa propre province. Nous pouvons nous rendre à Montréal ou à Québec pour 500 $ aller-retour grâce au gouvernement du Québec qui subventionne les déplacements aériens pour les collectivités québécoises éloignées et isolées, dont la communauté voisine de Fermont, qui utilise l’aéroport de Wabush, fait partie. Cependant, si les résidents du Labrador doivent se déplacer pour une consultation médicale nécessaire, ils devront débourser un montant astronomique. Ce n’est pas équitable par rapport à d’autres endroits de la province. »

La journée précédant le rassemblement, le premier ministre de Terre-Neuve-et-Labrador, Andrew Furey, a indiqué sur les réseaux sociaux qu’il avait eu une rencontre avec des représentants de PAL et qu’il souhaitait discuter de ces enjeux avec la ministre fédérale des Transports, Anita Anand, en particulier du coût des billets d’avion. Le député provincial du Labrador-Ouest, le néo-démocrate Jordan Brown, s’indigne de la nonchalance du gouvernement de cette province dans ce dossier. « Comment se fait-il que le gouvernement du Québec soit en mesure d’assurer à la fois un transport médical aérien gratuit pour les patients des régions éloignées et isolées et de subventionner des vols afin de réduire le coût pour le service de passagers alors que le gouvernement Furey semble incapable de faire de même ? »

Des défis et des lacunes majeures

La députée fédérale du Labrador, Yvonne Jones, et des leaders des communautés de l’Ouest du Labrador ont rencontré des dirigeants du transporteur aérien PAL Airlines à ses bureaux de St. John’s sur l’île de Terre-Neuve, le 1er novembre 2024, afin d’aborder des problèmes importants liés au service dans la région. Cette réunion cruciale visait à sensibiliser la société aérienne à la nécessité d’améliorer l’accessibilité à ce mode de transport grâce à une diminution des coûts et d’assurer une meilleure fiabilité des voyages en avion pour les passagers après un été marqué par des annulations de vols et de très nombreux retards.

La délégation du Labrador Ouest qui a pris part à cette réunion comprenait, en plus de la députée Yvonne Jones, la mairesse de Labrador City, Belinda Adams, le conseiller municipal de la Ville de Wabush, Rick Burke, la directrice générale (DG) de la Chambre de commerce du Labrador Ouest, Lydia Rickards, ainsi que des représentantes des citoyens et des passagers, Dena Churchill-Rumbolt et Heather Brett. Les sujets abordés incluent des préoccupations concernant les coûts très élevés des voyages aériens au Labrador et dans tout le pays. L’entreprise de transport aérien a reconnu le rôle vital de l’aviation régionale, mais a souligné qu’en raison de la pandémie de nombreuses liaisons sont devenues coûteuses.

« Nous avons rencontré des dirigeants de PAL Airlines pour discuter du transport aérien au Labrador ainsi que de nombreuses préoccupations exprimées par les habitants de la région. Je tiens à remercier l’équipe de PAL pour cette discussion ouverte et transparente. À l’issue de notre visite, nous sommes satisfaits et impatients de poursuivre notre travail avec eux pour améliorer les services aériens pour tous les Labradoriens », confie la députée Yvonne Jones qui s’est montrée optimiste quant à l’engagement de la compagnie aérienne à instaurer des améliorations immédiates en notant sa volonté d’apporter des changements afin que le service soit plus fiable et ponctuel cet hiver. La politicienne libérale a mis l’accent sur la nécessité d’une collaboration et d’une coopération entre les parties prenantes incluant des membres des collectivités, PAL Airlines ainsi que les gouvernements fédéral et provincial, afin de pallier les coûts élevés des liaisons aériennes régionales et pour rendre les voyages aériens accessibles et abordables pour tous.

« Nous sommes heureux que la compagnie d’aviation ait écouté nos préoccupations et comprenne que la qualité de leurs services cet été et au début de l’automne était inacceptable. Ils ont entendu nos témoignages, pris en considération nos doléances et se sont engagés à tenir compte de nos expériences pour améliorer le service dans l’Ouest du Labrador »,
a déclaré la mairesse de Labrador City, Belinda Adams.

La DG de la Chambre de commerce locale, Lydia Rickards, a ajouté :
« Il est apparu au cours des réunions que l’entreprise PAL se soucie de sa clientèle, valorise ce que nous avons exprimé et comprend l’importance de la desserte aérienne régionale pour nos collectivités. Je pense que les membres de l’équipe que nous avons rencontrés ont vraiment écouté nos préoccupations et semblent déterminés à travailler avec nous pour remédier à la problématique actuelle. J’ai hâte de participer à la prochaine rencontre afin de constater les actions concrètes axées sur les solutions pour nos communautés qui auront été instaurées. »

« Il y a eu de l’agitation concernant le prix extrêmement élevé des billets d’avion et le manque de fiabilité des services dans l’Ouest du Labrador, le tout accentué par un manque de communication. Il s’avérait donc important d’avoir un dialogue ouvert pour exprimer ces préoccupations », explique l’organisatrice de la manifestation du 26 octobre dernier en face de l’aéroport, Dena Churchill-Rumbolt. « Le fait qu’ils souhaitent nous rencontrer à nouveau dans un mois témoigne de leur volonté de trouver des solutions. À ce moment-là, ils nous feront part des changements qu’ils ont apportés ou qu’ils envisagent de faire pour répondre à nos besoins et nous leur dirons si ces modifications améliorent l’expérience des voyageurs dans toute la région », a déclaré Heather Brett.

« Notre équipe est reconnaissante que cette délégation s’est rendue à St. John’s afin de partager ses préoccupations. Bien que certains propos aient été difficiles à entendre, il est essentiel de recevoir ces commentaires et de les utiliser pour améliorer nos activités. Nous sommes impatients de retrouver le groupe le mois prochain, de revoir ensemble les mesures que nous aurons prises pour nous améliorer et de nous assurer que nos actions rehaussent l’expérience de nos clients », a déclaré un porte-parole de la compagnie aérienne.

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Publié le 19 novembre, 2024, dans la publication : Numéro_19 Volume_42

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Publié sur le site le 19 novembre 2024

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Conférence

Comment ralentir dans nos vies

par Éric Cyr

Légende : Sur la photo, la conférencière (cinquième à partir de la gauche) entourée de participants.

Le réseau d’éclaireurs a présenté, en collaboration avec la Maison d’aide et d’hébergement de Fermont (MAHF) et le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de la Côte-Nord, la conférence « Ralentir, prendre le temps ! » au café Entracte situé au 8, venelle 11 dans les venelles communautaires, le 5 novembre 2024.

L’événement qui faisait partie du mois thématique « Contrer les blues de l’automne » a regroupé une douzaine de participants. La démarche animée par l’agente de relations humaines, Marianne Creysson, visait la transmission d’outils destinés à améliorer la gestion du temps notamment grâce à des échanges interactifs et des exercices dirigés par la conférencière.

Les sujets abordés durant l’activité étaient multiples et traitaient notamment de l’harmonisation du temps, des changements à apporter à nos habitudes de vie et à notre train-train personnel incluant les tâches quotidiennes routinières ainsi que d’une meilleure perception de la notion de performance afin de réussir à diminuer le stress et à ralentir le rythme pour éviter un épuisement éventuel. D’autres notions ont également été présentées comme l’importance de bien définir les priorités et de ne pas les confondre avec les urgences, qui ne peuvent être repoussées.

Selon l’animatrice communautaire, l’idéal est de ne pas effectuer deux tâches de façon simultanée, mais plutôt de les réaliser par séquences pour éviter de brûler de l’énergie inutilement et de provoquer l’émergence d’un sentiment d’envahissement et de dépassement puisque le cerveau ne peut gérer qu’une seule chose à la fois. « La plupart du temps, on pense à autre chose que ce que l’on fait et cela nuit à notre concentration. Il s’agit d’appuyer sur la pédale de frein afin de se donner un répit dans l’exécution de nos occupations afin d’obtenir de meilleurs résultats. », confie celle qui prône plutôt une approche de pleine conscience centrée sur le moment.

« Il faut réussir à se ramener à ici et maintenant afin de savourer et de vivre l’instant présent ce qui permet généralement de nous apaiser en dissipant l’anxiété et à accorder de la valeur à ce que l’on est en train de faire en actualisant cette action ou cette besogne et en la rendant agréable le plus possible. »

Mme Creysson a aussi parlé du principe de désencombrement qui consiste à se départir d’objets qui occupent de l’espace et dont on ne fait plus usage en les recyclant par exemple, ce qui aide à se libérer d’un lien d’attachement matériel. Elle a aussi insisté sur la nécessité à l’occasion de faire le vide grâce à une déconnexion du monde virtuel en débranchant les appareils électroniques environnants comme la télévision, les ordinateurs et les téléphones portables pour lesquels les gens sont souvent victimes d’une forte dépendance. « Il s’agit de se trouver des passions destinées à créer de nouvelles habitudes plus saines et de se réguler en faisant des activités qui vont nous ressourcer. Un bon moyen d’y parvenir est d’agir en fonction de nos valeurs en faisant preuve d’autodétermination et de contrôle de soi en prenant soin de définir nos limites et en ne se laissant pas embrigader par les flatteries de la reconnaissance », conclut Mme Creysson.

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Publié le 19 novembre, 2024, dans la publication : Numéro_19 Volume_42

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Publié sur le site le 19 novembre 2024

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Imposition fédérale

La Côte-Nord pénalisée

par Éric Cyr

Le Bloc québécois (BQ) dénonce le manque de formation des employés fédéraux qui travaillent à l’Agence de revenu du Canada (ARC) en ce qui a trait aux déductions fiscales relatives aux régions éloignées comme la Côte-Nord, ce qui entraîne constamment et de façon récurrente des méandres administratifs inutiles pour un très grand nombre de contribuables qui produisent de toute bonne foi leurs déclarations d’impôts sur le revenu comme ceux de Fermont et de Schefferville.

La députée de Manicouagan, Marilène Gill, affirme que la Côte-Nord est désavantagée par l’ARC en raison de son éloignement, que le gouvernement fédéral ne comprend pas la réalité des Nord-Côtiers et que ceux-ci en subissent les désagréments. Selon l’élue de la formation indépendantiste, les agents de l’ARC ne sont pas formés pour répondre aux besoins et aux déductions fiscales particulières qui s’appliquent à la Côte-Nord, notamment en ce qui a trait à la déduction pour les voyages des résidents de régions éloignées.

« Lorsque les citoyens nord-côtiers réussissent à joindre l’ARC, après un temps d’attente trop souvent démesuré, les agents, bien qu’ils soient bien intentionnés, n’ont pas de connaissances spécifiques concernant les déductions fiscales auxquelles les Nord-Côtiers ont droit. Évidemment, des erreurs dans le traitement de leurs demandes s’en suivent et ce sont les contribuables qui écopent, n’ayant pas accès à des montants d’argent qui leur sont pourtant dus. Nous sommes pénalisés, encore une fois, en raison de la méconnaissance des réalités de notre milieu », explique la députée du Bloc québécois.

« La déduction pour les voyages des habitants de régions éloignées est un exemple flagrant. Le gouvernement fédéral offre une déduction d’impôts pour venir en aide aux citoyens qui doivent quitter leur village par avion pour obtenir des soins médicaux, par exemple. Or, au lieu de calculer la déduction sur la totalité du prix du billet d’avion, l’ARC a instauré le concept de « ville désignée la plus proche ». Ce faisant, lorsque cela correspond à la possibilité la moins chère, l’ARC calcule la déduction en fonction d’un hypothétique déplacement vers cette localité, qui ne correspond à aucune réalité concrète, ou même géographique. Par exemple, la ville désignée pour une personne qui partirait de l’aéroport de Blanc-Sablon en Basse-Côte-Nord est St-John, à Terre-Neuve-et-Labrador, ce qui est absolument aberrant. Le concept de ville désignée la plus proche ne sert donc qu’à faire économiser de l’argent à Ottawa aux dépens des contribuables sans tenir compte des frontières géographiques même celles du Québec », mentionne la politicienne bloquiste.

« Le gouvernement fédéral place les Nord-Côtiers dans un dédale administratif alors que leur demande est pourtant simple : être compris et avoir droit à ce qui leur revient. Le calcul de déduction pour les voyages des habitants de régions éloignées devrait donc être fait selon le véritable trajet effectué et non en se basant sur des données fictives qui ne représentent que du vent pour nous. Vous pouvez compter sur moi pour exprimer notre voix et faire entendre raison au gouvernement fédéral », conclut Mme Gill.

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Publié le 19 novembre, 2024, dans la publication : Numéro_19 Volume_42

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Publié sur le site le 19 novembre 2024

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Route nationale 389

Des camionneurs mécontents

par Éric Cyr

source photo : Escorte routière Baie-Comeau

De nombreux conducteurs professionnels qui empruntent régulièrement la route nationale 389 sont mécontents de son état et dénoncent les lacunes relatives à sa configuration hors-norme et le laxisme dans son entretien tout en s’inquiétant des risques accrus que cela entraîne pour la sécurité des usagers du seul lien routier de la région.

Les chauffeurs de poids lourds exaspérés déplorent le manque de communication entre Transports Québec et les entreprises responsables de l’entretien le long de cette artère routière qui relie Baie-Comeau à la frontière du Labrador et souhaitent une meilleure coordination des interventions. Les démarches de sensibilisation à la dangerosité et aux particularités de cette route interprovinciale que les routiers ont faites à maintes reprises auprès de représentants du ministère des Transports et de la Mobilité durable (MTMD) ne semblent pas avoir eu d’écho.

« Plusieurs camionneurs expérimentés ont essayé à maintes reprises de faire changer la situation depuis des années, mais leurs efforts sont demeurés vains et ne donnent aucun résultat. C’est décourageant », dénonce le camionneur Patrick Enright alias Pat la patate. Ce dernier qui parle aussi au nom de ses collègues trouve inacceptable qu’une obstruction causée par un accident de la route s’étire durant une période prolongée. « Ce n’est pas normal qu’un mauvais entretien de la route cause des accidents et que lors d’un blocage de la route, le délai d’attente pour un remorquage puisse s’étirer durant presque une journée. À la fin avril, des camions sont restés au travers du chemin durant 18 heures en attendant une remorqueuse car il n’y en avait aucune de disponible ni à Baie-Comeau, ni à Fermont. En novembre dernier, une dizaine de camions et une quarantaine de voitures ont été immobilisés durant plus de huit heures », poursuit celui qui sillonne la 389 depuis 14 ans et qui est soucieux des risques inutiles encourus par les automobilistes lors de tels événements qui pourraient être évités grâce à une amélioration dans la gestion des événements et des interventions par le Ministère.

Selon le MTMD, qui précise que les usagers de la route ont la responsabilité de contacter un service de remorquage lorsque nécessaire, l’absence de couverture cellulaire sur presque l’entièreté du trajet de 570 kilomètres de cette route complique les communications, cependant des cabines téléphoniques connectées au réseau satellite sont disséminées le long de la 389. À cela, M. Enright réplique : « Difficile de contacter les services d’urgence ou une remorque quand les moyens de communication sont déficients incluant ceux du Ministère. »

Le propriétaire du service d’escorte routière, Escorte routière Baie-Comeau, Harold Michaud, abonde dans le même sens et insiste sur la côte problématique de Manic-5 qui est la cause de fréquentes obstructions. Il soulève aussi les lacunes de la réglementation en vigueur actuellement qui ne prend pas en considération les particularités uniques de la route 389 et qui ne répond pas aux exigences de sécurité à plusieurs endroits, ce qui aggrave le risque d’accident. « Je ne suis pas surpris que Transports Québec ait de la difficulté à coordonner ses ressources. J’ai fait parvenir une lettre au bureau de sécurité de Transports Québec, le 31 mai 2021. Je n’ai obtenu aucune réponse à ce jour. »

 

Parole donnée, parole tenue

Après avoir été informés de la problématique de la route nationale 389, qui ne respecte pas les normes minimales de sécurité, à la suite d’un récent déplacement à Fermont, deux députés du Parti québécois, Pascal Bérubé, de Matane-Matapédia, et Joël Arseneau, des Îles-de-la-Madeleine, ont promis, lors d’un point de presse sur place, qu’ils allaient sensibiliser la ministre des Transports Geneviève Guilbault à la dangerosité du seul lien routier de la région lors de leur retour à Québec.

Quelques jours plus tard, le 2 mai 2024, le Parti québécois, par la voix du député Joël Arseneau, a déposé la motion suivante sans préavis à l’Assemblée nationale du Québec : « Que l’Assemblée nationale demande au gouvernement de publier un échéancier pour la réalisation des travaux de pavage du tronçon de la route 389 entre Fire Lake et Fermont. »

La CAQ s’en fiche

La Coalition avenir Québec (CAQ) n’a pas jugé cette requête pertinente et a malheureusement écarté cette demande en battant la motion. La ministre responsable de la Côte-Nord et député de Duplessis, Kateri Champagne-Jourdain, et le député de René-Lévesque, Yves Montigny, ont eux aussi rejeté cette motion.

Le Parti québécois a exprimé qu’il croit à l’importance et à la nécessité de ces travaux afin d’assurer la sécurité des gens qui empruntent cet axe routier interprovincial. Selon le député madelinot Joël Arseneau : « La CAQ refuse d’établir un simple échéancier pour réaliser des travaux d’asphaltage sur un tronçon particulièrement dangereux de la route 389 entre Baie-Comeau et Fermont. » Son collègue péquiste, le député Bérubé, a pour sa part dénoncé ce refus sur les réseaux sociaux. 

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Publié le 14 mai, 2024, dans la publication : Numéro_09 Volume_42

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Publié sur le site le 15 mai 2024

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Fermeture du Green Depot de Labrador West

Une solution recherchée

par Louise Vachon

La province de Terre-Neuve et Labrador possède 56 endroits où l’on peut procéder au recyclage des contenants d’aluminium, de métal, de verre et de plastique et certains, de cartons cirés, avec des remises en argent attribuées selon la catégorie de chaque contenant. Celui de Labrador West était fort fréquenté par les gens du Labrador, de Wabush ainsi que par plusieurs Fermontois. L’annonce de sa fermeture en a laissé plus d’un stupéfait.

Par un courriel envoyé à tous les usagers le 17 août dernier, il leur a été annoncé que celui-ci fermerait ses portes le 19 août. MMSB (Multi Materails Stewardship Board) qui dirige le programme dit chercher une solution permanente et travailler avec diligence pour trouver un nouvel opérateur du Green Depot pour la région. Dans l’intervalle, la MMSB recherche d’autres modalités pour la collecte. Pendant cette interruption, on demande aux usagers de conserver leur matériel jusqu’à ce qu’une solution alternative soit trouvée.

Le 18 août dernier, l’attente était longue pour ceux qui y possédaient un compte pour pouvoir y récupérer l’argent détenu. Les dépôts étaient encore permis et les sacs à compter remplissaient presque complètement le local. La fermeture a eu lieu le samedi 19 août et l’entreprise a dit qu’elle finaliserait ses opérations d’ici une semaine et que les usagers qui avaient des comptes non payés recevraient plus tard un courriel indiquant la procédure à suivre pour récupérer les sommes dues.

Le Green Depot vous remercie pour votre soutien, votre patience et votre confiance en attente d’un rétablissement du service.

Pour les gens de Fermont, ceux-ci peuvent toujours rapporter leurs bouteilles de verre ou en plastiques et canettes consignées aux endroits où ils se les ont procurées. La coopérative alimentaire de Fermont possède un compacteur facile d’usage, mais il peut s’avérer long d’en recycler une grande quantité. À la fin de 2023, le gouvernement du Québec élargira la consigne à tous les contenants de boisson prête à boire de 100 ml à 2 l en plastique, en verre ou en aluminium. Pour les régions éloignées, ça représente tout un problème de gestion du recyclage et des coûts supplémentaires souvent liés aux coûts du transport vers les endroits de recyclage.

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Publié le 5 septembre, 2023, dans la publication : Numéro_14 Volume_41

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Publié sur le site le 6 septembre 2023

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Soins de santé spécialisés

Indemnités de déplacement bonifiées

par Éric Cyr

Le Parti québécois a obtenu un gain important pour les patients des régions éloignées à la suite de ses démarches auprès du gouvernement Legault qui s’est finalement engagé à revoir le régime désuet d’indemnisation pour les personnes devant se déplacer pour se faire soigner, d’ici l’automne, afin de l’adapter aux besoins réels.

Le gouvernement du Québec bonifiera le programme d’indemnités de déplacement pour les soins de santé qui est actuellement de 0,13 $ du kilomètre pour les patients qui ne peuvent subir une intervention médicale dans l’établissement de santé le plus proche et qui doivent se rendre dans une autre région pour recevoir des soins. C’est à la suite d’une intervention du porte-parole du Parti québécois en matière de santé, Joël Arseneau, que le nouveau ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, s’est montré favorable à une amélioration de la formule actuelle dont le montant des allocations n’a pas subi de redressement depuis 2004.

Les députés du Parti québécois, qui ont maintes fois réclamé une rectification de la compensation pour les déplacements concernant les patients des régions éloignées dans le cadre de sorties médiatiques et de questions en chambre, se réjouissent que le gouvernement se soit enfin engagé à régler la question. Que ce soit à l’ancienne ministre de la Santé, Danielle McCann, qui avait convenu de revoir les montants du programme, mais qui n’a pu concrétiser cette démarche sous prétexte de la pandémie, ou à son successeur, Christian Dubé, le Parti québécois a souvent fait valoir que les indemnités offertes aux personnes devant se déplacer pour se faire soigner étaient insuffisantes et devaient impérativement être bonifiées.

Une question de justice

Selon le député des Îles-de-la-Madeleine, le Parti québécois veillera à ce que le gouvernement de la CAQ honore sa promesse. « On ne peut plus tolérer cette situation, qui crée une iniquité à la fois entre les régions et les grands centres, mais également entre les citoyens du Québec, selon leur lieu de résidence. On va s’assurer de talonner le nouveau ministre pour que cette injustice soit corrigée. Nous ne nous contenterons pas d’une simple indexation; une refonte en profondeur du programme doit être effectuée afin que les citoyens obtiennent la pleine compensation des sommes qu’ils ont réellement engagées. » Le Parti québécois, qui invoque l’universalité du régime de soins de santé, estime que personne ne devrait avoir à payer pour se faire soigner au Québec en dénonçant le fait que le défraiement en vigueur est loin de couvrir l’entièreté des dépenses encourues par les patients et leurs accompagnateurs. Le Parti québécois réclame donc que le montant des indemnités soit au moins l’équivalent de celui offert par la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail aux travailleurs accidentés vivant en région éloignée qui est de 0,45 $ du kilomètre. La députée péquiste de Duplessis, Lorraine Richard, qui a aussi fait des représentations dans ce dossier, confie : « Les habitants des régions ne devraient pas être pénalisés à cause de leur lieu de résidence. »

* À Fermont, la plupart des patients choisissent de se déplacer en avion pour leur rendez-vous avec des spécialistes notamment à cause de la longueur du trajet routier, des risques de bris de véhicule, des mauvaises conditions de la route nationale 389 et du faible taux de remboursement au kilomètre.

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Publié le 8 septembre, 2020, dans la publication : Numéro_14 Volume 38

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Publié sur le site le 8 septembre 2020

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Transport médical

Des tragédies évitables?

par Éric Cyr

Source photo : salon funéraire J.F. Fortin

Le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de la Côte-Nord tente d’élucider les circonstances ayant mené à la mort d’un enfant de deux ans, Olivier Dégarie-Cyr, qui a été traité par des médecins au Centre de santé de Fermont avant d’être transféré par avion au Centre hospitalier de l’Université Laval (CHUL) à Québec afin d’obtenir un diagnostic plus approfondi et où son décès a malheureusement été constaté, le 5 octobre dernier. Un coroner, Donald Nicole, fait également enquête dans ce dossier.

Selon les parents, les résultats de l’autopsie auraient révélé une malformation intestinale rare et difficile à détecter qui n’était pas connue et qui aurait provoqué de graves complications. Ils s’interrogent cependant à savoir s’il aurait été possible de transférer leur petit garçon vers l’hôpital voisin le plus proche situé à Labrador City. Et, si l’issue fatale avait pu être évitée sans l’important délai de près de douze heures qui s’est écoulé entre la consultation de leur fils à l’établissement de santé de Fermont et son admission à l’institution médicale spécialisée à Québec où le bambin aurait rendu son dernier souffle une quinzaine de minutes après son arrivée.

Un doute subsiste

Et si le petit avait pu être sauvé? La mère, Stéphanie Dégarie, enceinte d’un troisième enfant, a écrit une lettre touchante publiée sur les réseaux sociaux, véritable cri du cœur décrivant le drame cauchemardesque que la famille a vécu. Elle y dénonce le fait que malgré l’état instable de son fils et l’autorisation de le transférer au CHUL à Québec vers 16 h 30, l’avion n’aurait décollé qu’aux alentours de minuit trente, soit quelques huit heures plus tard, et le petit garçon n’aurait finalement été vu par des spécialistes qu’à 4 h du matin. La raison de ce délai important n’est pas précisée.

Améliorations nécessaires

Ce n’est pas la première fois que des problèmes de transport médical surviennent sur la Côte-Nord.

Un autre cas particulier qui a retenu l’attention médiatique, en mars dernier, est celui d’un patient de la Basse-Côte-Nord, le préfet de la MRC de Golfe-du-Saint-Laurent, Randy Jones, victime d’un problème cardiaque grave requérant des soins d’urgence et nécessitant un transfert aérien que le service d’avion-ambulance mandaté par le CISSS de la Côte-Nord (à l’époque SkyJet, qui a remplacé PAL Airlines, et qui avait reçu plusieurs plaintes) a refusé de le transporter en raison de son poids. Il s’est écoulé 36 heures entre le moment où il s’est rendu au dispensaire de La Tabatière en motoneige (il n’y a pas de route dans ce secteur) et son admission dans un hôpital à Québec, où il a finalement subi une intervention chirurgicale après une évacuation en hélicoptère vers Chevery suivie de deux vols dans deux avions différents. Un petit avion nolisé par son médecin, qui a décollé de Goose-Bay au Labrador, l’a transporté jusqu’à Sept-Îles, où il fut récupéré par l’avion-hôpital du ministère de la Santé. Des intervenants du domaine médical ont confié au diffuseur public Radio-Canada que ce ne serait pas la première fois qu’un tel incident survient.

Les funérailles d’Olivier Dégarie-Cyr ont eu lieu à Chandler en Gaspésie, le 15 octobre. Nos plus sincères condoléances à la famille et aux proches.

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Publié le 18 novembre, 2019, dans la publication : Numéro_19 Volume 37

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Publié sur le site le 18 novembre 2019

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