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  • Un marionnettiste en ville

    Une illusion bien réelle

    Un marionnettiste en ville

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    Amendement au projet de loi no 143

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    Minerai de fer Québec

    Un premier contrat de travail

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    Mine de fer du lac Bloom

    Une 4 décembre, 2017

    Feu vert pour la relance

Numéro 20

Un marionnettiste en ville

Une illusion bien réelle

Un marionnettiste en ville

Garderies privées : statu quo pour le ratio

Amendement au projet de loi no 143

Garderies privées : statu quo pour le ratio

Un premier contrat de travail

Minerai de fer Québec

Un premier contrat de travail

Feu vert pour la relance

Mine de fer du lac Bloom

Une 4 décembre, 2017

Feu vert pour la relance

Une illusion bien réelle

Un marionnettiste en ville

par Julie David

La deuxième édition de la Grande semaine des tout-petits s’est déroulée, du 19 au 25 novembre 2017, à travers le Québec. Pour souligner cet événement spécialement dédié à la petite enfance, la bibliothèque publique de Fermont a présenté le spectacle de marionnettes « Le concierge de la bibliothèque », au Centre multifonctionnel Cliffs, le 24 novembre dernier.

Au total, plus de 200 enfants de 2 à 8 ans se sont déplacés pour assister à cette performance de la compagnie Marionnettes du bout du monde. Cette attraction qui compte plus de 1000 représentations à son actif met en scène un concierge de bibliothèque, Isaïe Tremblay, qui fera la rencontre de personnages qui jailliront des livres. Durant cette représentation interactive, les enfants sont invités à participer à l’action. Les spectateurs choisis ont, entre autres, la mission de capturer un monstre. Comme l’explique l’artiste- marionnettiste Louis Bergeron, l’enfant a besoin de s’exprimer. Selon lui, il faut être à l’écoute des enfants. Leur donner la chance de participer, c’est faire entrer ceux-ci dans le tableau et donner de la force à ce numéro.

À la façon d’un homme-orchestre

Après des études en arts visuels, l’artiste aura une révélation pour la marionnette, qu’il considère comme un art populaire qui touche tout le monde. Véritable passionné, il a créé dans ce domaine pendant plus de 30 ans, d’abord dans une troupe, puis quelques années plus tard en solitaire. Il mettra ainsi sur pied 31 spectacles.

C’est à la façon d’un homme-orchestre qu’il entreprend sa carrière solo. Il manipule plusieurs marionnettes et objets, tout en produisant les effets sonores de ses pièces. D’abord assisté simplement d’une couturière, il a entièrement conçu ses œuvres. Que ce soit les décors, les pantins ou les textes, son bagage en arts visuels lui a permis d’explorer les différentes facettes de son métier.

Il s’entoure aujourd’hui d’un compositeur, d’un scénographe et d’un metteur en scène, pour lui permettre une vision plus globale.

Le secret dévoilé

Après les séances, les enfants ont pu avoir un aperçu des techniques utilisées pour donner vie aux personnages. Ils ont d’abord découvert que les fantoches étaient manipulés par une personne réelle. Ensuite, ils ont eu les explications relatives à la conception du bruitage ou encore concernant les techniques utilisées pour les ombres chinoises. Pour l’artiste, la notion pédagogique fait partie prenante de son mandat. Étant jeune, il aimait démonter ses jouets pour connaître de quoi ils étaient faits et comment ils fonctionnaient. Il considère les enfants comme des êtres curieux de nature et trouve important d’encourager ce trait de caractère.

La Grande semaine des tout-petits à travers le Québec

La Journée mondiale de l’enfance, qui fait la promotion des droits de l’enfant, est soulignée annuellement le 20 novembre. Pour célébrer cette manifestation, la Grande semaine des tout-petits a été instaurée. Dans le but de mettre de l’avant un environnement favorisant le développement du plein potentiel de l’enfant, l’événement se veut une « …occasion de communiquer et susciter le dialogue autour du développement des tout-petits, de mettre en lumière des initiatives locales et régionales qui soutiennent la petite enfance et de mobiliser l’ensemble de la société, des groupes communautaires au milieu des affaires en passant par les élus. » -grandesemaine.com

L’an dernier, ce sont plus de 350 activités qui ont eu lieu à travers le Québec dans le cadre de cette semaine thématique. Une multitude d’activités différentes ont été proposées aux tout-petits et aux familles. En 2017, des activités de développement moteur (course de bébé, yoga), culturelles, et touchant la relation parent/enfant ont été programmées par différentes institutions ou organismes, dont les bibliothèques de Fermont et de Baie-Comeau.

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Publié le 4 décembre, 2017, dans la publication : Numéro 20 Volume 35

  • Bibliothèque publique de Fermont
  • Fermont
  • Grande semaine des tout-petits
  • Illusion
  • Journée mondiale de l'enfance
  • Louis Bergeron
  • Marionnettiste
  • Pédagogie
  • Promotion des droits de l'enfant
  • Représentation interactive

Publié sur le site le 4 décembre 2017

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Amendement au projet de loi no 143

Garderies privées : statu quo pour le ratio

par François Bail

Source : iStock

Le projet de loi no 143 fait couler beaucoup d’encre depuis sa présentation en juin dernier. S’il vise « à améliorer la qualité éducative et à favoriser le développement harmonieux des services de garde éducatifs à l’enfance », ce sont principalement les établissements privés qui sont concernés. Ce qui inquiétait les éducatrices en milieu familial dans la proposition initiale, c’est le passage d’un ratio de six enfants par établissement à quatre. Le 16 novembre dernier, le ministre de la Famille, Luc Fortin, du Parti libéral, a amendé le projet de loi, conservant le ratio à six enfants. Il est tout de même prévu que les enfants de l’éducatrice soient dorénavant inclus, ce qui n’est pas le cas actuellement.

La diminution du ratio à quatre enfants avait été envisagée comme un moyen d’assurer la qualité des services de garde. Comme le mentionne la députée de Joliette, Véronique Hivon, du Parti québécois, c’est le manque d’encadrement de ces institutions qui pose problème;  « Il y a des très bons services, mais aussi des mauvais services, parce qu’il n’y a aucun contrôle qui se fait. » Or, cette mesure posait inévitablement un problème de viabilité du réseau de service de garde. Le ministère de la Famille révèle, dans une étude d’impact, que des pertes de 4,54 millions de dollars parmi les 2 764 garderies non régies au Québec auraient été à prévoir. De plus, il aurait inévitablement fallu ajouter des places en centres de la petite enfance (CPE) pour combler la demande.

Mobilisation des éducatrices

Pour les éducatrices en milieu familial, la diminution du ratio aurait mené soit à une fermeture de leur établissement, soit à une augmentation considérable de leurs tarifs. Actuellement, ce service coûte en moyenne 30 $ par jour aux parents, pour un budget de 180 $ par jour pour six enfants, soit 18 $ l’heure pour 10 heures d’activités. Toutefois, l’éducatrice en milieu familial à Fermont, Mélissa Gauthier, rappelle que les dépenses associées à la garde d’enfants sont considérables et qu’une part importante du budget y est consacrée.

Pour manifester leur désaccord, plusieurs responsables de services de garde en milieu familial ont manifesté à Sherbrooke devant le bureau du ministre de la Famille, également député de Sherbrooke. C’est ce qui l’a incité à opter pour un compromis en maintenant le ratio à six enfants, mais en incluant maintenant ceux de l’éducatrice, ce qui devrait tout de même avoir son lot de conséquences pour les établissements privés. Les responsables de garderies en milieu familial devront également se prévaloir d’une police d’assurance, d’une formation en premiers soins et devront se soumettre à une vérification des antécédents judiciaires.

Les CPE mécontents

La présidente de l’Association des cadres des CPE du Québec, Martine Beaupré, se dit « particulièrement déçue de l’annonce concernant l’amendement au projet de loi 143 ». Selon elle, il aurait été préférable de restreindre le champ d’action des établissements non régis pour encourager la qualité éducative. Elle affirme également que les enfants sont en situation de vulnérabilité et qu’il faut tout faire en leur intérêt.

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Publié le 4 décembre, 2017, dans la publication : Numéro 20 Volume 35

  • Amendement
  • CPE
  • Éducatrices en milieu familial
  • Garderies privées
  • Projet de loi 143
  • Qualité éducative

Publié sur le site le 4 décembre 2017

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Minerai de fer Québec

Un premier contrat de travail

par Éric Cyr

Légende : Des opérateurs d’équipements miniers s’activent déjà sur le site de la mine du lac Bloom près de Fermont.

Les syndiqués Métallos, membres de la section locale 9996 à la mine du lac Bloom située à proximité de Fermont, ont accepté dans une forte proportion de 86 % une première convention collective d’une durée de trois ans avec leur nouvel employeur Minerai de fer Québec, une filiale de Champion. C’est avec un excellent contrat en main que ces travailleurs et ceux qui seront embauchés ultérieurement vont procéder à la relance des installations minières en mars 2018.

Une majorité éloquente

Le vote sur l’entente de principe s’est déroulé durant les deux premières semaines de novembre et s’est terminé par une dernière assemblée, le 15 novembre dernier. Selon le représentant syndical des Métallos, Dany Maltais : « Cette approbation très forte est un message clair au gouvernement, au conseil d’administration et à d’éventuels investisseurs : nous sommes satisfaits de notre contrat et prêts à relancer enfin cette mine. Le redémarrage de la mine, les travailleurs y croient! »

Spécificités

Les salaires seront augmentés de 2,75 % la première année et de 3 % pour chacune des deux années subséquentes. Le contrat prévoit une majoration des montants alloués par l’employeur au régime de retraite, qui passent progressivement de 7 % à 8 % du salaire annuel. Le régime d’assurance est également bonifié. Une quatrième semaine de vacances est consentie après douze ans d’ancienneté et les montants versés pour les vacances sont accrus pour ceux qui ont huit ans d’ancienneté et plus. Il a aussi été convenu que les procédures d’attribution des postes seront clarifiées et que ceux-ci seront affichés plus clairement dans les installations, facilitant la mobilité de la main-d’œuvre. L’octroi des heures supplémentaires sera également plus transparent.

« Tout le monde améliore son sort et ceux qui sont restés pendant la mise en veilleuse des activités seront récompensés. C’est un excellent contrat, dans un contexte de redémarrage, alors que les revenus ne sont pas encore au rendez-vous. Les travailleurs répondent [à l’appel] pour faire un succès de cette relance », conclut le syndicaliste qui ajoute que les syndiqués ont accepté d’accorder une certaine marge de manœuvre permettant de faire entrer davantage de sous-traitants, mais seulement durant la période de redémarrage de l’usine.

Ceux-ci devront se retirer progressivement par la suite et des travailleurs syndiqués prendront le relais. Le coordonnateur régional des Métallos, Nicolas Lapierre, considère que ce contrat de travail est satisfaisant avec en toile de fond la production qui n’a pas encore commencé et le fait qu’il n’y a pas encore d’argent dans les coffres.

Minerai de fer Québec est actuellement en période de recrutement pour combler les postes vacants et souhaite embaucher 250 personnes d’ici la fin de l’année pour atteindre 450 travailleurs à la suite de la nouvelle impulsion afin de maintenir un rythme de croisière et une cadence régulière.

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Publié le 4 décembre, 2017, dans la publication : Numéro 20 Volume 35

  • Champion
  • Convention collective
  • Fermont
  • Local 9996
  • Mine du lac Bloom
  • Minerai de fer Québec
  • Syndicat des Métallos
  • Travailleurs syndiqués

Publié sur le site le 4 décembre 2017

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Mine de fer du lac Bloom

Feu vert pour la relance

par Éric Cyr

Légende : De nombreux dignitaires rassemblés lors de l’annonce de la reprise des activités minières au lac Bloom près de Fermont.

Une brochette d’invités de marque était rassemblée à la mine du lac Bloom à proximité de Fermont, le 15 novembre dernier, dans le cadre d’une conférence de presse où l’on a fait l’annonce officielle de la reprise des activités minières par Minerai de fer Québec (MFQ), une filiale de la compagnie Champion, prévue en mars 2018. Des dignitaires se sont relayés devant des représentants des médias pour prononcer des discours à l’occasion de la nouvelle de ce redémarrage tant attendu.

Le président directeur du conseil et chef de la direction de Champion, Michael O’Keefe a eu l’honneur de s’adresser en premier à la foule composée de personnalités influentes, mais aussi de nombreux employés de l’entreprise. Le ministre québécois de l’Énergie et des Ressources naturelles, récemment nommé ministre responsable du Plan Nord, Pierre Moreau, qui a succédé à Pierre Arcand lors d’un récent remaniement ministériel, y est par la suite allé d’une allocution. La députée de Duplessis, Lorraine Richard, du Parti québécois était aussi sur place pour l’occasion tout comme le président-directeur général de la Société du Plan Nord, Robert Sauvé, le préfet de la MRC de Caniapiscau et maire de Fermont, Martin St-Laurent, le préfet de la MRC de Sept-Rivières et maire de Sept-Îles, Réjean Porlier, le chef de la communauté innue de Uashat mak Mani-Utenam, Mike McKenzie, le coordonnateur régional des Métallos, Nicolas Lapierre, le chef de l’exploitation de MFQ, David Cataford ainsi que le directeur général de la compagnie, Patrick Champagne.

Évolution des investissements de Québec

Le gouvernement du Québec a annoncé pour l’occasion un investissement additionnel totalisant 26,2 M $ pour soutenir la poursuite de la relance des activités de cette mine par la société Minerai de fer Québec dont le redémarrage engendrera la création de 450 emplois de qualité et générera d’importantes retombées économiques dans la région de la Côte-Nord. Le soutien financier gouvernemental comprend une prise de participation, issue du fonds Capital Mines Hydrocarbures, de 26,2 M $ dans le capital-actions de MFQ. Ceci s’ajoute aux 25,2 M $ investis par ce même fonds au cours des dernières années, incluant une contribution financière de 6 M $ accordée par Ressources Québec à même ses fonds propres, pour un total de 51,4 M $. En 2016, le fonds Capital Mines Hydrocarbures a investi 14 M $ dans l’entreprise MFQ et 6 M $ dans Champion afin de soutenir l’acquisition des actifs de la mine du lac Bloom. En échange de cet investissement, Ressources Québec a acquis 36,8 % des actions de MFQ et environ 10 % des actions de Champion. En mai dernier, le gouvernement du Québec a confirmé un investissement totalisant 11,2 M $, dont 5,2 M $
proviennent du fonds Capital Mines Hydrocarbures, pour soutenir les travaux préparatoires à la relance des activités de la mine, et 6 M $ sont accordés par Ressources Québec, une filiale d’IQ. Institué au sein du ministère de l’Économie, de la Science et de l’Innovation et géré par Ressources Québec, à titre de mandataire, le fonds Capital Mines Hydrocarbures est doté d’une enveloppe de un milliard de dollars et permet au gouvernement du Québec, la prise de participation notamment dans des entreprises du secteur des mines qui exploitent et transforment des substances minérales du domaine de l’État. Ce fonds vise notamment à soutenir la relance du Plan Nord, en constituant une source de financement additionnel pour la réalisation de projets d’investissements privés.

Joyau du Plan Nord

Le nouveau bonze du Plan Nord, M. Moreau, explique : « Le gouvernement du Québec soutient activement la relance de la mine du lac Bloom, un site qui revêt une importance stratégique pour l’économie du Québec et particulièrement pour celle de la communauté de Fermont. Ce projet fait partie des initiatives qui contribueront de façon significative à la réussite du Plan Nord. Il favorisera la mise en valeur de nos ressources naturelles de manière responsable, tout en mettant à profit notre main-d’œuvre qualifiée. » Selon le ministre responsable de la région Côte-Nord et ancien responsable du Plan Nord, Pierre Arcand : « L’infrastructure stratégique du site de Pointe-Noire, à Sept-Îles, jouera un rôle clé…Il s’agit d’une excellente nouvelle pour la Côte-Nord, qui tirera profit des retombées économiques associées au transport de concentré de fer. » Selon le président-directeur général d’Investissement Québec (IQ), Pierre Gabriel Côté : « Le Québec prouve, une fois de plus, qu’il est un chef de file mondial du développement minier durable en favorisant le développement économique de ses régions à fort potentiel. Par cet investissement, nous envoyons un signal fort pour stimuler l’attrait d’investissements chez nous en vue de créer de la richesse et des emplois de qualité. »

Fin prêt à croiser le fer

Après l’acquisition de la mine du lac Bloom pour 10,5 M $ et des obligations environnementales estimées à 41,7 M $ en avril 2016, MFQ est prêt 19 mois plus tard à se positionner comme un incontournable sur l’échiquier du Plan Nord et à lancer tel que promis dans une exploitation à long terme (7 M de tonnes de concentré annuellement anticipé dès 2018 pour une durée estimée de 21 ans) grâce à l’optimisation du circuit de séparation qui permet une amélioration considérable du taux de récupération du minerai (teneur en fer de plus de 66 %, ce qui permettra de toucher une prime sur la qualité lors de la vente) et à une usine des plus performantes. Champion, par le biais de sa filiale MFQ, qui a sollicité l’État québécois comme principal partenaire, a réussi son pari en réunissant le financement nécessaire, un tour de force financier de 327 M $, en moins d’une année, véritable prouesse pour ce projet d’envergure qui ouvre une nouvelle ère de prospérité sur la Côte-Nord.

En route vers le marché mondial

En plus de la remise à niveau et du perfectionnement des installations, plusieurs étapes ont aussi été franchies depuis la publication des résultats de l’étude de faisabilité en février dernier. MFQ a procédé à la confirmation d’une prise de participation à l’intérieur de la Société ferroviaire et portuaire de Pointe-Noire et à une entente avec cette dernière pour le transport annuel de 8 M de tonnes de minerai de fer, à l’acquisition de 735 wagons spécialisés dans l’acheminement du minerai, à une entente de transport avec la Société Chemin de fer Quebec North Shore and Labrador (QNS&L), à l’annonce d’un financement par emprunt de 180 M $ US de Sprott Resource Lending et la Caisse de dépôt et placement du Québec, à l’annonce de la vente d’une débenture à Glencore International AG, à la confirmation du capital-actions de Ressources Québec dans le projet, à la diminution des impacts environnementaux (mise en place d’une chaudière vapeur à électrode beaucoup moins énergivore, introduction d’un convoyeur aérien destiné au transport du minerai et amélioration de la gestion des résidus miniers qui réduiront l’utilisation de camions) la signature d’une entente de principe avec le syndicat des Métallos pour un contrat de travail d’une durée de trois ans et d’une entente pour l’achat de la totalité de la future production annuelle (avec la nippone Sojitz 3 M de tonnes [40 %] et le mastodonte Glencore qui s’est engagé à acheter le reste) garantissant ainsi l’établissement d’une clientèle.

Emplois et vision d’avenir

MFQ qui emploie actuellement plus de 250 personnes accélère dorénavant le processus d’embauche et souhaite atteindre l’objectif de plus de 450 travailleurs grâce à un recrutement intensif d’ici le lancement des opérations. En outre, le redémarrage aura nécessité des investissements de 160 M $ où le gouvernement du Québec est partenaire à 36,8 %.

Selon M. O’Keefe : « Le projet aura requis un engagement sans précédent de plusieurs partenaires sans qui, rien de tout cela ne serait possible : administrateurs, investisseurs, gouvernement [du Québec], partenaires, fournisseurs, syndicat, employés. Je veux remercier sincèrement chacune de ses personnes. Aujourd’hui, les yeux du monde sont tournés vers un fer d’une qualité exceptionnelle, l’un des meilleurs sur la planète, et c’est ici qu’il se trouve… Les défis étaient immenses, le travail colossal. D’un autre côté, notre ambition et notre détermination ont toujours été les mêmes : redémarrer cette mine à fort potentiel dans le respect des communautés, le développement de la région et l’intérêt économique du Québec. Nous entrevoyons l’étape de l’exploitation avec un immense enthousiasme, encore plus heureux de participer à cette fierté retrouvée dans une communauté que nous aimons profondément. »

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Publié le 4 décembre, 2017, dans la publication : Numéro 20 Volume 35

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Publié sur le site le 4 décembre 2017

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