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  • Des routiers professionnels s’expriment

    Route nationale 389

    Une 25 avril, 2022

    Des routiers professionnels s’expriment

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    Des camions en ville

    Fermont, point de ralliement

Camionnage

Des routiers professionnels s’expriment

Route nationale 389

Une 25 avril, 2022

Des routiers professionnels s’expriment

Fermont, point de ralliement

Des camions en ville

Fermont, point de ralliement

Route nationale 389

Des routiers professionnels s’expriment

par Éric Cyr

Légende photo : De gauche à droite sur la photo, les camionneurs Patrick Enright, Carol Marchand et Patrice Lapointe lors de leur passage à Labrador City.

Des conducteurs professionnels qui parcourent régulièrement la route nationale 389, la portion québécoise de la TransQuébec-Labrador, qui se déploie sur 570 kilomètres de Baie-Comeau à la frontière du Labrador, dénoncent son état lamentable. Ces camionneurs qui en ont long à dire sur le sujet ne comprennent pas pourquoi cet axe routier, un lien terrestre interprovincial qui fait partie du réseau routier national depuis 2005, ne respecte toujours pas les normes minimales de sécurité fixées par le ministère des Transports du Québec (MTQ).

La démarche des transporteurs routiers vise à sensibiliser les entrepreneurs responsables de l’entretien de la 389 qui sont pour leur part régis par Transports Québec qui est responsable d’assurer un suivi des contrats octroyés dans un souci de sécurité pour les usagers de la route. 

Patrick Enright, dont le pseudonyme est Pat la patate, s’étonne qu’après avoir été greffée au réseau national il y a près de deux décennies, la 389 est encore dans un état si déplorable. « On observe une recrudescence des sorties de route. Il y a de plus en plus d’accidents et l’on constate un laisser-aller au niveau du déneigement et du nivelage. On ne demande pas une autoroute à quatre voies, mais simplement un entretien adéquat puisque celui-ci laisse souvent à désirer dans plusieurs portions de route, en particulier plus au sud, et c’est ce que nous déplorons », confie le routier qui explique que cette prise de parole vise à améliorer la sécurité sur cet itinéraire qu’il juge dangereux et qui est de plus en plus achalandé.

« On ne peut faire confiance à la 389 qui n’offre aucune marge de manœuvre à plusieurs endroits, ce que je trouve anormal en 2022. Nous sommes des chauffeurs de métier, mais il faut considérer qu’il y a aussi des familles qui empruntent cette route et des conducteurs moins expérimentés. C’est aussi pour eux qu’on dénonce la situation. »

Le camionneur Patrice Lapointe, alias Pat’Patrouille, qui sillonne la 389 depuis 2005 abonde dans le même sens et réclame un minimum d’entretien en attendant la réfection complète de la route. « L’aspect sécuritaire est encore déficient. Je me souviens d’avoir été au chevet d’un blessé qui se vidait de son sang et qui a dû patienter durant cinq heures avant l’arrivée des ambulanciers, car il n’y avait aucune ambulance à Manic-5 et qui est malheureusement décédé durant son transport vers un centre hospitalier. » Ancien camionneur forestier qui conduisait un tracteur routier attelé à une semi-remorque à train double de type B, M. Lapointe discute souvent avec d’anciens confrères et sait de quoi il parle quand il confie que les chemins de bois pour les camions de billots et ceux d’Hydro-Québec sont mieux carrossables que la 389 qui est pourtant un axe interprovincial qui possède le statut de route nationale. « On ne demande pas la lune, juste l’ajout de gravier au printemps. C’est simple, l’entretien laisse à désirer. On assiste même à un recul depuis les deux dernières années et surtout dans la portion plus au sud sur la centaine de kilomètres entre le déversoir de Manic-5 et le Relais Gabriel. Et que dire de la portion sinueuse entre les kilomètres 240 et 256 ? Ça brasse tellement qu’on doit s’arrêter pour ramasser des produits et des morceaux perdus que l’on tasse sur le bord de la chaussée afin de prévenir des accidents. »

Le vieux routier Carol Marchand, dont le surnom est le Joker, connait très bien la 389 qu’il parcoure depuis de nombreuses années. Il est au diapason de ses collègues et dénonce lui aussi sa condition problématique. « On ne se sent pas écoutés par Transports Québec et l’on a l’impression de faire rire de nous autres. Toutes les raisons sont bonnes pour ne pas entretenir convenablement la route et ne pas niveler le chemin : il fait trop chaud, il fait trop froid, il neige, la visibilité n’est pas bonne, c’est trop venteux, il manque de personnel. C’est triste de constater ce phénomène récurrent. »

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Publié le 25 avril, 2022, dans la publication : Numéro_8 Volume 40

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Publié sur le site le 25 avril 2022

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Des camions en ville

Fermont, point de ralliement

par Éric Cyr

De fiers élèves devant le symbole de l’oie blanche qu’arbore le CFTC depuis de nombreuses années, bien visible sur la cabine extérieure des camions qui représente bien la migration que les camionneurs effectuent régulièrement.

Deux groupes d’élèves accompagnés de leurs enseignants, des conducteurs professionnels du Centre de formation en transports de Charlesbourg (CFTC), qui offre des cours spécialisés en conduite professionnelle de véhicules lourds, se sont rejoints à Fermont, les 23 et 24 janvier derniers, afin de faire le point sur leur parcours et échanger des remorques. Le premier convoi de quatre camions en partance de Blanc-Sablon sur la Basse-Côte-Nord a emprunté la route 510 et la TransLabrador (autoroute 500) alors que la seconde caravane composée de deux poids lourds est partie de Saint-Joseph-de-Beauce et a sillonné la route nationale 389 sous la gouverne de l’instructeur Alain Michaud.

Chef de file dans le domaine du transport et notamment du camionnage, le CFTC a pour mission de former une main-d’œuvre qualifiée qui répond aux besoins de l’industrie selon des normes et exigences strictes. Le CFTC qui couvre tout le territoire de l’Est-du-Québec incluant la baie James est particulièrement reconnu pour son cours de quatre mois et demi, incluant un stage en entreprise, qui mène à l’obtention d’un diplôme d’études professionnelles (DEP) et se déplace en région selon les demandes spécifiques. Son partenaire avec qui des liens étroits existent, le Centre de formation du transport routier de Saint-Jérôme (CFTR) se concentre sur le territoire situé plus à l’Ouest.

Summum de difficultés

Les élèves de la cohorte motorisée qui s’est déplacée à Fermont possédaient déjà leur permis de conduire de classe 1, mais ce cours qui aborde tous les aspects de leur métier leur permet de parfaire leur conduite et d’obtenir une reconnaissance de l’industrie qui apprécie le professionnalisme de cette formation spécialisée. Selon l’enseignant Jean-François Lapointe parti de Blanc-Sablon avec ses collègues Mario Arsenault et Martin Boivin : « Toutes les conditions particulières sont réunies ici pour acquérir une solide expérience en milieu nordique, tant pour les élèves que pour les instructeurs. Le degré de difficulté est élevé. La 510 de Blanc-Sablon jusqu’à Red Bay au Labrador est tortueuse avec plusieurs côtes. C’est quelque chose d’appréciable et le chemin de gravier gelé de Mary’s Harbour jusqu’à Goose-Bay comporte aussi son lot de difficultés, mais j’avoue que la route 389 est dans une catégorie à part et difficile à détrôner. »

Site Internet : https://cftc.qc.ca

 

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Publié le 5 février, 2018, dans la publication : Numéro 02 Volume 36

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Publié sur le site le 6 février 2018

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