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Une distinction peu enviable

Route nationale 389

Une 25 juin, 2018

Une distinction peu enviable

Route nationale 389

Vision franche d’un remorqueur

par Éric Cyr

Source photo : Archives

Le propriétaire de l’entreprise Transport spécialisé JRB, Richard Boucher, dit le Rouge, connaît très bien la route nationale 389 qu’il emprunte fréquemment pour effectuer des remorquages de poids lourds et de véhicules en tout genre. Ce dernier juge que ce lien routier, bien que carrossable, est dangereux en particulier pour les automobilistes inexpérimentés et les touristes, mais aussi pour les conducteurs un peu trop confiants qui sous-estiment ses nombreux aléas.

Interrogé entre deux dépannages, M. Boucher ne mâche pas ses mots quand il parle de cette route.

« La 389 est dans un état exécrable et pitoyable. C’est aberrant ! Compte tenu de sa dangerosité, il n’existe que deux compagnies d’assurances qui assurent les camionneurs qui y circulent et qui endommagent constamment leurs camions à cause de son piteux état. De plus, il y a un manque flagrant d’effectifs au sein du ministère des Transports du Québec et de la Sûreté du Québec qui ne peuvent donc couvrir régulièrement toute la distance de cette route et qui n’y patrouillent presque exclusivement qu’en cas d’accident. Il n’y a pas non plus d’ambulanciers en permanence prêts à se déployer en tout temps à Manic-5 et donc la survie d’un accidenté de la route qui se blesse gravement au mauvais endroit peut être liée à un coup de dés. Dans de telles circonstances, qui se porte réellement garant de la sécurité ? », confie-t-il. Le colosse qui gagne sa vie à remorquer des véhicules accidentés, ce qui ne manque pas selon lui sur la 389, se dit étonné que malgré son délabrement cette route fasse étonnamment partie du réseau routier national depuis 2005. Il souhaite attirer l’attention sur les nombreux risques encourus sur cet axe routier interprovincial qui ne respecte pas à plusieurs endroits les règles minimales de sécurité fixées par Transports Québec.

« Il faut songer que monsieur et madame Tout-le-monde circulent sur cette route semi-désertique et pas seulement des automobilistes aguerris et des routiers professionnels. Il y a des familles qui y roulent. »

M. Boucher constate de multiples sorties de route causées par les conditions « exécrables » de la 389 particulièrement au printemps où elle est recouverte de boue à plusieurs endroits. Ce dernier dénonce le délai d’intervention des premiers secours qu’il qualifie d’inacceptable dans certains secteurs très éloignés des services ambulanciers.

« Imaginez une personne blessée qui souffre et qui vit un véritable calvaire en attendant l’ambulance qui n’arrivera que dans quelques heures et parfois trop tard. C’est aberrant. Si les gouvernements sont incapables de rendre la route sécuritaire, pourquoi ceux-ci, tant à Québec qu’à Ottawa, qui encaissent de nombreuses redevances minières et des impôts faramineux grâce aux citoyens de la région, ne prennent-ils pas des dispositions afin de desservir la 389 à l’aide d’un transport médical héliporté d’urgence ? »

M. Boucher s’indigne de l’inaction des gouvernements et les invite à prendre leurs responsabilités dans ce dossier qui traîne en longueur depuis de nombreuses décennies.

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Publié le 25 avril, 2022, dans la publication : Numéro_8 Volume 40

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Publié sur le site le 25 avril 2022

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Route nationale 389

Des routiers professionnels s’expriment

par Éric Cyr

Légende photo : De gauche à droite sur la photo, les camionneurs Patrick Enright, Carol Marchand et Patrice Lapointe lors de leur passage à Labrador City.

Des conducteurs professionnels qui parcourent régulièrement la route nationale 389, la portion québécoise de la TransQuébec-Labrador, qui se déploie sur 570 kilomètres de Baie-Comeau à la frontière du Labrador, dénoncent son état lamentable. Ces camionneurs qui en ont long à dire sur le sujet ne comprennent pas pourquoi cet axe routier, un lien terrestre interprovincial qui fait partie du réseau routier national depuis 2005, ne respecte toujours pas les normes minimales de sécurité fixées par le ministère des Transports du Québec (MTQ).

La démarche des transporteurs routiers vise à sensibiliser les entrepreneurs responsables de l’entretien de la 389 qui sont pour leur part régis par Transports Québec qui est responsable d’assurer un suivi des contrats octroyés dans un souci de sécurité pour les usagers de la route. 

Patrick Enright, dont le pseudonyme est Pat la patate, s’étonne qu’après avoir été greffée au réseau national il y a près de deux décennies, la 389 est encore dans un état si déplorable. « On observe une recrudescence des sorties de route. Il y a de plus en plus d’accidents et l’on constate un laisser-aller au niveau du déneigement et du nivelage. On ne demande pas une autoroute à quatre voies, mais simplement un entretien adéquat puisque celui-ci laisse souvent à désirer dans plusieurs portions de route, en particulier plus au sud, et c’est ce que nous déplorons », confie le routier qui explique que cette prise de parole vise à améliorer la sécurité sur cet itinéraire qu’il juge dangereux et qui est de plus en plus achalandé.

« On ne peut faire confiance à la 389 qui n’offre aucune marge de manœuvre à plusieurs endroits, ce que je trouve anormal en 2022. Nous sommes des chauffeurs de métier, mais il faut considérer qu’il y a aussi des familles qui empruntent cette route et des conducteurs moins expérimentés. C’est aussi pour eux qu’on dénonce la situation. »

Le camionneur Patrice Lapointe, alias Pat’Patrouille, qui sillonne la 389 depuis 2005 abonde dans le même sens et réclame un minimum d’entretien en attendant la réfection complète de la route. « L’aspect sécuritaire est encore déficient. Je me souviens d’avoir été au chevet d’un blessé qui se vidait de son sang et qui a dû patienter durant cinq heures avant l’arrivée des ambulanciers, car il n’y avait aucune ambulance à Manic-5 et qui est malheureusement décédé durant son transport vers un centre hospitalier. » Ancien camionneur forestier qui conduisait un tracteur routier attelé à une semi-remorque à train double de type B, M. Lapointe discute souvent avec d’anciens confrères et sait de quoi il parle quand il confie que les chemins de bois pour les camions de billots et ceux d’Hydro-Québec sont mieux carrossables que la 389 qui est pourtant un axe interprovincial qui possède le statut de route nationale. « On ne demande pas la lune, juste l’ajout de gravier au printemps. C’est simple, l’entretien laisse à désirer. On assiste même à un recul depuis les deux dernières années et surtout dans la portion plus au sud sur la centaine de kilomètres entre le déversoir de Manic-5 et le Relais Gabriel. Et que dire de la portion sinueuse entre les kilomètres 240 et 256 ? Ça brasse tellement qu’on doit s’arrêter pour ramasser des produits et des morceaux perdus que l’on tasse sur le bord de la chaussée afin de prévenir des accidents. »

Le vieux routier Carol Marchand, dont le surnom est le Joker, connait très bien la 389 qu’il parcoure depuis de nombreuses années. Il est au diapason de ses collègues et dénonce lui aussi sa condition problématique. « On ne se sent pas écoutés par Transports Québec et l’on a l’impression de faire rire de nous autres. Toutes les raisons sont bonnes pour ne pas entretenir convenablement la route et ne pas niveler le chemin : il fait trop chaud, il fait trop froid, il neige, la visibilité n’est pas bonne, c’est trop venteux, il manque de personnel. C’est triste de constater ce phénomène récurrent. »

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Publié le 25 avril, 2022, dans la publication : Numéro_8 Volume 40

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Publié sur le site le 25 avril 2022

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TransQuébec-Labrador

Des chantiers sur la route 389

par Éric Cyr

Source photo : Louise Vachon

La route 389, qui fait partie de la TransQuébec-Labrador, constitue un lien interprovincial greffé au réseau routier national depuis 2009 et certains travaux très attendus ont été réalisés sur la portion sud de cet axe terrestre en 2021, cependant le nouveau tronçon entre Fire Lake et Fermont n’est toujours pas complété bien que l’étape de débroussaillage ait été amorcée.

Plus que du rapetassage ou du ravaudage…

Selon la conseillère en communication à la direction générale de la Côte-Nord du ministère des Transports du Québec, Caroline Rondeau, de l’asphaltage et le remplacement de ponceaux ont été effectués des kilomètres 36 à 49. De nouveaux ponceaux ont aussi été installés aux kilomètres 98 et 177. Divers travaux ont été faits des kilomètres 170 à 185 notamment le changement de neuf ponceaux. Du forage a eu lieu au kilomètre 359 et un ponceau de grande dimension a été construit au kilomètre 427 alors que la reconstruction de la route et d’une structure a été complétée des kilomètres 444 à 450. Une réfection de la chaussée et la restauration du pont au-dessus de la rivière Peppler sont survenues au kilomètre 466. Au kilomètre 477, il y a eu la rénovation du chemin, la substitution de deux ponceaux et la réparation du pont surplombant la rivière Hobdad. D’autres travaux de reconstruction de la chaussée, de changement de ponceaux et de rechargement granulaire sont également prévus en 2021.

Par ailleurs, des travaux se sont déroulés dans le cadre du projet majeur du Programme d’amélioration de la route 389.

Travaux et étapes réalisés en 2021 :

Projet A – de Fire Lake à Fermont : les travaux de déboisement ont commencé à la mi-mars et reprendront cet automne après une interruption durant la période de nidification des oiseaux migrateurs. Une entente-cadre avec le Conseil innu Takuaikan Uashat mak Mani-Utenam (Sept-Îles) balise la collaboration de la communauté autochtone et du gouvernement dans le cadre de l’amélioration de la route nationale 389 dans cette section. Une entente avec cette même communauté a été conclue pour la réalisation des travaux de déboisement et d’autres ententes spécifiques viendront encadrer la réalisation de certains travaux de construction de la route. En parallèle, la préparation des plans et devis en vue de la réalisation du projet A se poursuit ce qui permettra d’amorcer prochainement la prochaine étape, soit la construction du nouveau tronçon.

Projet B – de Baie-Comeau à Manic-2 (km 0 à 22) : travaux sont actuellement en cours depuis le printemps 2020. On prévoit que les travaux seront terminés à la fin 2022.

Projet C – secteur sinueux au nord de Manic-5 (km 240 à 254) : La route a été mise en service au printemps 2021.

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Publié le 7 septembre, 2021, dans la publication : Numéro_14 Volume 39

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Publié sur le site le 7 septembre 2021

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Réfection de la route 389

Des travaux attendus depuis des décennies

par Éric Cyr

Après les chantiers installés dans les portions de Baie-Comeau à Manic-2 et au nord de Manic-5 dans le cadre du programme d’amélioration de la route 389, qui constitue l’unique lien routier vers le Labrador et qui fait partie du réseau routier national depuis 2005, c’est maintenant au tour des travaux préparatoires de déboisement d’un nouveau tracé entre Fire Lake et Fermont qui ont commencé à la mi-mars. Ceux-ci se sont poursuivis jusqu’à la mi-avril et devraient reprendre à la mi-août après une interruption durant la période de nidification des oiseaux migrateurs.

Des consultations publiques au sujet du projet A, qui consiste à améliorer la portion nord de cette liaison terrestre interprovinciale qui est imbriquée dans la TransQuébec-Labrador, s’étaient tenues à Fermont il y a plus d’une décennie et ce choix a été retenu par une vaste majorité de la population qui préférait cette option plutôt qu’une réfection de l’ancienne portion extrêmement sinueuse truffée à l’époque d’une douzaine de passages à niveau sur 67 kilomètres. Deux nouveaux tronçons routiers de près de 13,5 et 45 kilomètres sont prévus ainsi qu’une amélioration de la route sur 11 kilomètres dans ce secteur.

La préparation des plans et devis en vue de la réalisation de ce dessin se poursuit en parallèle. Les principaux gains sont la réduction du parcours d’environ une vingtaine de kilomètres, la correction ou l’élimination de courbes, la diminution du nombre de passages à niveau de 11 à un seul, l’augmentation importante des possibilités de dépassement et l’ajout de voies de refuge pour les véhicules hors normes.

Le gouvernement du Québec juge que la route 389, qui est incluse dans les 49 actions que le gouvernement devrait mettre en place dans le cadre du Plan d’action nordique 2020-2023 (PAN 20-23), est une infrastructure essentielle au développement socio-économique de la Côte-Nord et du Nord québécois en entier. Le ministre des Transports, François Bonnardel, le ministre responsable des Affaires autochtones, Ian Lafrenière et le ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles qui est aussi le responsable de la région de la Côte-Nord, Jonatan Julien, ont souligné, le 9 avril dernier, la signature d’une entente-cadre avec le Conseil innu Takuaikan Uashat mak Mani-Utenam (Sept-Îles) ainsi qu’une entente pour le déboisement. Le programme d’amélioration de la route 389 entre Fermont et Baie-Comeau vise en premier lieu l’amélioration de la sécurité routière pour l’ensemble des usagers, tout en favorisant le développement du territoire nordique québécois.

« Il s’agit d’une étape majeure pour la mise en œuvre de ces travaux d’envergure qui sont si attendus par les usagers de cette portion de la route 389. Il y aura de l’action sur le terrain. Votre gouvernement met tout en œuvre pour réaliser, dans les meilleurs délais [sic], ce projet qui améliorera grandement cette infrastructure » confie le ministre Bonnardel. Selon le ministre Julien : « L’ensemble du programme d’amélioration de la route 389 entre Fermont et Baie-Comeau vise en premier lieu l’amélioration de la sécurité routière pour l’ensemble des usagers, tout en favorisant le développement du territoire nordique québécois. C’est donc un bénéfice dont tous les Québécois et les Québécoises pourront profiter »,
poursuit le ministre Julien.

Partenariat autochtone

Le ministre Lafrenière explique : « Le partenariat avec la communauté d’Uashat-Maliotenam est primordial. Ses membres seront appelés à participer aux projets sous plusieurs facettes et apporteront des retombées économiques pour l’ensemble de la région. Le projet A, qui bénéficie de l’appui du milieu, sera une belle réalisation en collaboration avec la communauté. » Le chef du Conseil innu Takuaikan Uashat mak Mani-Utenam, Mike Mckenzie, est heureux que ce projet de développement entraîne des retombées économiques importantes pour la communauté innue et ses entreprises tout en leur permettant de démontrer leur savoir-faire.

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Publié le 26 avril, 2021, dans la publication : Numéro_08 Volume 39

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Publié sur le site le 26 avril 2021

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Route 138

Tranquillement, le prolongement va de l’avant

par Éric Cyr

Source : Randy Jones

Malgré une année 2020 marquée par la pandémie, le ministère des Transports du Québec (MTQ) poursuit le travail déjà entamé de l’extension de la route 138 jusqu’à Blanc-Sablon en Basse-Côte-Nord. En attendant son accomplissement, des jalons importants ont été réalisés en vue de relier la Côte-Nord au Labrador en boucle par la TransQuébec-Labrador grâce aux routes 510, 500 et 389.

En route vers une concrétisation

Le projet d’allongement du lien routier qui longe le fleuve Saint-Laurent consiste à construire environ 400 kilomètres de route entre Kegaska et Vieux-Fort, qui se rend déjà à Blanc-Sablon, afin de relier cette portion de territoire avec le reste du Québec et la province de Terre-Neuve-et-Labrador. En mars 2020, le gouvernement du Québec confirmait sa volonté d’aller de l’avant avec le projet en inscrivant les tronçons situés entre La Romaine et Tête-à-la-Baleine et entre La Tabatière et Vieux-Fort dans la catégorie des projets « à l’étude » [sic] au Plan québécois des infrastructures 2020-2030. La même année, l’équipe de projet de Transports Québec a rencontré les différentes parties prenantes : maires, préfets, directeurs généraux et représentants des ministères et organismes concernés.

Avancement du projet

Pour les portions en planification, soit celles mentionnées ci-dessus, le MTQ a procédé à des travaux de forage et à des relevés de terrain au cours des étés 2019 et 2020. Ces travaux ont permis de conclure les études géotechniques portant sur les secteurs sensibles identifiés lors de précédents sondages et forages, notamment pour les sols argileux et les tourbières. Ces données qui ont été ajoutées aux plans et devis sont nécessaires pour la construction et pour l’obtention des autorisations environnementales.

D’ici quelques années, le fameux panneau indiquant la fin de la route 138 devrait donc se retrouver, si la volonté politique se maintient, dans le village de La Romaine, près d’une cinquantaine de kilomètres plus loin que sa localisation actuelle, à Kegaska, jusqu’où la route avait été prolongée en 2013.

En attendant la finition

Le gouvernement fédéral a déjà confirmé sa contribution au projet à hauteur de 184,8 M$ pour les tronçons situés entre Kegaska et La Romaine et entre Tête-à-la-Baleine et La Tabatière. Le ministre des Transports, François Bonnardel, et le ministre responsable de la région Côte-Nord, Jonatan Julien, se sont déplacés, en juillet dernier, à Sept-Îles afin d’annoncer le lancement de l’appel d’offres public pour la mise à jour de l’étude d’opportunité concernant les tronçons situés entre La Romaine et Tête-à-la-Baleine et entre La Tabatière et Vieux-Fort. L’annonce a permis au ministre Bonnardel de réitérer l’importance du parachèvement de la route 138 pour les communautés isolées de la Basse-Côte-Nord, mais aussi pour l’ensemble du Québec. En effet, l’accomplissement de ce projet permettra, entre autres, de créer un corridor économique avec le reste de la belle province et Terre-Neuve-et-Labrador.

Grâce à son nouveau Plan d’action nordique 2020-2023 (PAN 20-23) coordonné par la Société du Plan Nord, le gouvernement du Québec veillera notamment à bonifier les infrastructures stratégiques afin de faciliter le transport des personnes et des marchandises sur l’ensemble du territoire nordique. Cela inclut les travaux de continuation de la route 138 en Basse-Côte-Nord. Trois communautés autochtones sont impliquées dans les chantiers : le Conseil de la Première Nation de Nutashkuan, à l’ouest, la communauté d’Unamen Shipu, au centre, et la communauté de Pakua Shipi, plus à l’est.

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Publié le 26 avril, 2021, dans la publication : Numéro_08 Volume 39

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Publié sur le site le 26 avril 2021

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Côte-Nord

Transports défaillants et inadaptés?

par Éric Cyr

En plus des conditions météo difficiles, la Côte-Nord doit composer avec un réseau de transport, terrestre, aérien et maritime, inefficace à bien des égards, et qui soulève l’indignation de plusieurs citoyens qui se sentent abandonnés par les différents gouvernements qui se sont succédé tant au provincial qu’au fédéral.

Consternation et indignation

Il n’y a pas de pont sur la rivière Saguenay. La route 138 est inachevée et la Basse-Côte-Nord, dépendante des aléas des intempéries, doit être ravitaillée à partir d’un navire. La route 389, un axe interprovincial qui fait partie du réseau routier national depuis 2005, ne répond toujours pas aux normes minimales de sécurité fixées par Transports Québec. Le prix des billets d’avion, dissuasif et exorbitant, est plus élevé que celui de plusieurs destinations internationales éloignées. La goutte d’eau qui fait déborder le vase est la récente acquisition par Québec d’un traversier problématique et inefficace de conception italienne le F.A. Gauthier pour remplacer le Camille Marcoux et qui semble incapable d’assurer sa mission entre les deux rives du fleuve Saint-Laurent à cause notamment de bris à répétition.

Lacunes et omissions

Ces lacunes, qui contribuent à accentuer l’isolement des Nord-Côtiers, nuisent à de nombreux aspects de la vie sociale et économique en créant des embûches à la libre circulation des résidents et des marchandises. Elles freinent l’économie en coupant sporadiquement ce grenier de ressources, un poumon économique du Québec, de l’approvisionnement nécessaire à son plein épanouissement.

Responsabilités gouvernementales

Il est de la responsabilité des gouvernements d’assurer une équitable répartition des richesses. Selon plusieurs habitants du vaste territoire, la Côte-Nord ne reçoit pas sa juste part du gâteau et est traitée modestement par rapport à d’autres régions. Pour bien comprendre cette frustration, il faut considérer l’apport économique indéniable majeur de la Côte-Nord et du Labrador depuis plus d’un demi-siècle pour le Québec et le Canada. Ceux-ci peuvent compter sur ce grenier de ressources afin d’y puiser des matières premières importantes, notamment, grâce à de très nombreuses mines et de multiples barrages hydroélectriques d’importance à la fine pointe de l’ingénierie moderne et qui contribuent à garnir les coffres de l’État québécois et canadien.

Ces gouvernements n’ont malheureusement toujours pas retourné l’ascenseur de façon significative en matière de transports.

Du pareil au même ou de l’espoir?

Les gouvernements successifs de Charest et de Couillard, qui ont vanté sur toutes les tribunes les mérites du Plan Nord, semblent avoir oublié un élément essentiel : le transport constitue la pierre angulaire de toute forme de développement. Le gouvernement fédéral n’a pas non plus manifesté de grand intérêt pour la Côte-Nord et le Labrador et donc aucune modification significative n’a été apportée pour remédier à la situation problématique des transports. Les conditions et réalités n’ont donc pas changé et demeurent les mêmes que celles en vigueur durant le règne libéral au Québec. Une occasion en or pour le nouveau premier ministre François Legault, qui dit vouloir gouverner pour l’ensemble des Québécois, de s’illustrer de façon concrète en prenant un engagement réel, celui de désenclaver une bonne fois pour toutes la Côte-Nord. Le nouveau ministre québécois des Transports, François Bonnardel, devrait se déplacer à Sept-Îles, le 23 janvier pour de possibles annonces.

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Publié le 21 janvier, 2019, dans la publication : Numéro 1 Volume 37

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Publié sur le site le 21 janvier 2019

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Route nationale 389

Une distinction peu enviable

par Éric Cyr

La route 389, qui s’étire de Baie-Comeau jusqu’à la frontière du Labrador Ouest en passant par Fermont, a été reconnue à sa juste valeur en s’illustrant parmi les infrastructures routières les plus déficientes au pays pour la seconde fois. Le lien interprovincial, qui fait partie du réseau routier national depuis 2005, s’est attiré les foudres des usagers en se hissant à nouveau au top 5 des routes les plus médiocres du Québec selon un classement établi pour la quatrième année consécutive par l’association des automobilistes CAA-Québec.

Deux fois plus glorieuse

En récoltant la cinquième place à deux reprises au palmarès des dix plus mauvaises routes québécoises, la route 389, qui avait déjà raflé ce titre indésirable en 2015, demeure fidèle à elle-même. Le seul lien routier du Nord-Est québécois s’est également illustré au passage cette année comme pire route de la Côte-Nord en devançant la route 138 qui est toujours inachevée. La 389 a aussi été reconnue comme la route la plus pitoyable sous la responsabilité du ministère des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports (MTMDET) puisque les quatre autres routes qui seraient dans un état plus lamentable que la 389 sont situées dans des agglomérations urbaines et ne relèvent pas du gouvernement du Québec.

À la défaveur populaire

La route 389, qui ne semble pas faire le bonheur des usagers, loin de là, fait partie des priorités du Plan Nord depuis de nombreuses années et réussit malgré tout à se maintenir parmi les liens routiers à éviter en particulier le goulot d’étranglement de la circulation qui atteint son paroxysme dans le tracé Fire Lake/Mont-Wright.

Discrédit du discours

Selon Transports Québec qui sert la même rengaine depuis près d’une décennie : « Le programme d’amélioration de la route 389, entre Baie-Comeau et Fermont, consiste à réaliser plusieurs travaux afin d’améliorer les conditions de circulation sur cette route nordique. Ce projet s’inscrit dans le cadre des priorités du Plan Nord. Le gouvernement du Québec a alloué un budget total de 468 M $ au programme, qui s’échelonnera sur une période de 10 ans. Il favorisera la mise en valeur du potentiel économique considérable du Nord québécois en donnant accès à de nombreuses ressources naturelles et récréotouristiques. »

La conseillère en communications à la direction générale de la Côte-Nord au MTMDET, Sarah Gaudreault, précise que des travaux ont été réalisés au cours des trois dernières années (2015 à 2017), et que d’autres sont à venir en 2018 (mais pas le nouveau tronçon anticipé Fire Lake/Mont-Wright).

Cet argument semble pourtant manquer de consistance puisqu’un fait demeure : la 389 reste au même point dans la perception populaire qu’en 2015, soit en cinquième position des routes les plus anémiques et étiolées au Québec.

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Publié le 25 juin, 2018, dans la publication : Numéro 12 Volume 36

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Publié sur le site le 21 juin 2018

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