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Une locomotive percute un camion de transport

Route nationale 389

Une locomotive percute un camion de transport

Route nationale 389

Une surveillance accrue…

par Éric Cyr

Dans un souci de sécuriser davantage la portion québécoise de la TransQuébec-Labrador, la route nationale 389, les policiers de la Sûreté du Québec du centre de service de Baie-Comeau ont procédé à une opération de sécurité routière totalisant six jours répartis en deux séquences de trois jours sur cette voie terrestre qui relie Baie-Comeau à Fermont et à la frontière du Labrador, du 6 au 8 septembre et du 4 au 6 octobre 2022.

Cette grande mobilisation s’inscrit dans une série de mesures et d’initiatives mise en place par la Sûreté du Québec pour améliorer le bilan routier sur ce lien interprovincial de plus en plus achalandé qui est reconnu pour sa dangerosité et qui a fait partie à de nombreuses reprises du palmarès annuel peu enviable des dix pires routes du Québec, un concours organisé par le CAA-Québec. 

 Un total de 143 amendes en six jours

Au total, les policiers affectés à ces opérations ont signifié 137 constats d’infraction pour des vitesses excessives, deux constats d’infraction pour le non-port de la ceinture de sécurité et quatre constats d’infraction pour des dépassements illégaux. Il est à noter qu’il y a eu interception pour des infractions liées à la vitesse allant jusqu’à 164 km/h dans une zone de 90 km/h.

La Sûreté du Québec rappelle que la vitesse est l’une des premières causes de collisions mortelles à survenir sur les routes du Québec.

D’autres mesures et initiatives seront mises en place par la Sûreté du Québec sur le réseau routier québécois et notamment sur la route 389.

La Stratégie en sécurité des réseaux de transport 2021-2026, « La vie humaine, au cœur de nos actions », a pour objectif de diminuer le nombre de collisions mortelles et avec blessés graves sur les réseaux routiers et récréotouristiques. Des pistes d’action sont mises en œuvre dans chacun des axes distincts : Partenariat, Intervention, Sensibilisation, Technologie, Évaluation (PISTE) par la Sûreté du Québec ainsi que ses partenaires, afin de collaborer pour tendre vers un objectif commun, celui de rendre nos routes, nos sentiers et nos plans d’eau plus sécuritaires.

Campagne de sensibilisation

La Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) a aussi lancé une campagne de sensibilisation sur les comportements imprudents sur les routes de la Côte-Nord, le 5 octobre dernier, en ciblant notamment la route 389 qui est particulièrement visée par cette démarche.

Caméras de circulation

La route 389, qui fait partie du réseau routier national depuis 2005, ne respecte toujours pas les normes minimales de sécurité fixées par le ministère des Transports du Québec et les usagers de cet axe terrestre doivent donc faire preuve de prudence et de grande vigilance quand ils l’empruntent. Malgré ces lacunes, des caméras de circulation ont récemment été installées par Transports Québec aux kilomètres 22,5 et 210,5 afin de surveiller la fluidité du trafic en temps réel et de leur permettre d’être au fait des conditions sur la partie sud du seul lien routier de la région.

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Publié le 31 octobre, 2022, dans la publication : Numéro_18 Volume 40

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Publié sur le site le 31 octobre 2022

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Monde automobile

Des deuchistes sur la TransQuébec-Labrador

par Éric Cyr

Sur la photo, les participants au convoi en face du réservoir d’eau potable de Fermont.

Des passionnés de voitures françaises Citroën 2 CV ont mené une expédition le long de la route interprovinciale TransQuébec-Labrador, qu’ils ont arpentée en caravane de quatre automobiles sur une distance de près de 1800 kilomètres (routes 389, 500 et 510) à bord de leurs véhicules en parcourant la fameuse boucle, inachevée du côté québécois, qui se termine en cul-de-sac à Blanc-Sablon sur la Basse-Côte-Nord où ils ont dû embarquer leurs automobiles à bord d’un navire afin de rejoindre la route 138. Le groupe de camarades a pris le départ à Victoriaville, le 25 août dernier, et leur long périple s’est terminé, le 16 septembre, à leur point d’origine.

Issus de différents endroits, les huit aventuriers, des retraités pour la plupart, ont effectué plusieurs voyages ensemble : le tour de la Gaspésie, les Îles-de-la-Madeleine et la Maurice. Ces derniers ont aussi déjà participé à un grand rassemblement de Citroën 2 CV à New York. Ils sont fiers d’être les premiers à avoir réalisé ce parcours sur la Côte-Nord et au Labrador en deudeuches. Alain Grégoire et Nicole Sheinck de Brossard, Gaëtan St-Arnaud et Hélène Boulanger de Victoriaville, Freddy Pfeuti originaire de France près de la frontière suisse qui habite aujourd’hui à Coaticook, Bruce Grant d’Ottawa, Gabriel Aubertin de Knowlton en Estrie et Gilles Pelcot du village de Saint-Cyr-sur-Mer en Provence dans le sud de la France, ont relevé le défi de parcourir ce trajet nordique de plus en plus fréquenté par les touristes.

Selon les amateurs de ce type de mécanique, le moteur bicylindre refroidi à l’air d’une cylindrée de 375 cm3 à 602 cm3, selon les modèles et les années, est muni de cylindres opposés ce qui permet une facilité d’entretien déconcertante. Les deux pattes sont équipées d’une suspension légendaire molle qui fait leur spécificité.

« Les propriétaires de 2 CV sont accessibles et n’idolâtrent pas leur voiture. C’est une bagnole qui n’a rien en sa faveur, mais qui a conquis le cœur de ses adeptes et qui permet de créer des liens sociaux durables. C’est en quelque sorte un catalyseur de rencontres intéressantes et un vecteur de bonheur », confie Alain Grégoire, qui se fait un devoir, tout comme ses compagnons de route, de discuter avec les curieux qui viennent à la rencontre du cortège automobile en offrant même de petites promenades à l’occasion.

Bref historique

C’est en 1935 que le fabricant français de pneumatiques Michelin rachète Citroën alors en faillite. En 1937, le dirigeant de l’entreprise, l’ingénieur Pierre Boulanger, a l’idée de concevoir une voiture destinée aux classes sociales du monde rural et à faible revenu tout en ayant pour objectif de stimuler la vente de pneus de la maison mère Michelin. La même année, ce qui n’est certainement pas une coïncidence, le dirigeant nazi Adolf Hitler donne l’impulsion à la fondation de Volkswagen, ce qui signifie voiture du peuple en allemand, afin de permettre aux familles allemandes de posséder une première voiture. À l’aube de la Deuxième Guerre mondiale, Boulanger ordonne la destruction des prototypes 2 CV de type A déjà construit en 1939. Pendant l’occupation, il refuse de fournir les plans du véhicule au gouvernement allemand contrôlé par le dictateur fasciste. Un ingénieur n’ayant pu se résoudre à détruire le fruit de quatre années de travail avait caché un exemplaire des plans qui referont surface à la fin du conflit, ce qui permettra à Citroën de présenter un exemplaire du 2 CV lors du salon de l’automobile de Paris de 1948. Ce modèle sera commercialisé en France jusqu’en 1987 puis au Portugal jusqu’en 1990.

Pour en savoir plus, consulter la page Facebook : Expédition 51 en deux chevaux (2cv).

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Publié le 19 septembre, 2022, dans la publication : Numéro_15 Volume 40

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Publié sur le site le 19 septembre 2022

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Route nationale 389

Vision franche d’un remorqueur

par Éric Cyr

Source photo : Archives

Le propriétaire de l’entreprise Transport spécialisé JRB, Richard Boucher, dit le Rouge, connaît très bien la route nationale 389 qu’il emprunte fréquemment pour effectuer des remorquages de poids lourds et de véhicules en tout genre. Ce dernier juge que ce lien routier, bien que carrossable, est dangereux en particulier pour les automobilistes inexpérimentés et les touristes, mais aussi pour les conducteurs un peu trop confiants qui sous-estiment ses nombreux aléas.

Interrogé entre deux dépannages, M. Boucher ne mâche pas ses mots quand il parle de cette route.

« La 389 est dans un état exécrable et pitoyable. C’est aberrant ! Compte tenu de sa dangerosité, il n’existe que deux compagnies d’assurances qui assurent les camionneurs qui y circulent et qui endommagent constamment leurs camions à cause de son piteux état. De plus, il y a un manque flagrant d’effectifs au sein du ministère des Transports du Québec et de la Sûreté du Québec qui ne peuvent donc couvrir régulièrement toute la distance de cette route et qui n’y patrouillent presque exclusivement qu’en cas d’accident. Il n’y a pas non plus d’ambulanciers en permanence prêts à se déployer en tout temps à Manic-5 et donc la survie d’un accidenté de la route qui se blesse gravement au mauvais endroit peut être liée à un coup de dés. Dans de telles circonstances, qui se porte réellement garant de la sécurité ? », confie-t-il. Le colosse qui gagne sa vie à remorquer des véhicules accidentés, ce qui ne manque pas selon lui sur la 389, se dit étonné que malgré son délabrement cette route fasse étonnamment partie du réseau routier national depuis 2005. Il souhaite attirer l’attention sur les nombreux risques encourus sur cet axe routier interprovincial qui ne respecte pas à plusieurs endroits les règles minimales de sécurité fixées par Transports Québec.

« Il faut songer que monsieur et madame Tout-le-monde circulent sur cette route semi-désertique et pas seulement des automobilistes aguerris et des routiers professionnels. Il y a des familles qui y roulent. »

M. Boucher constate de multiples sorties de route causées par les conditions « exécrables » de la 389 particulièrement au printemps où elle est recouverte de boue à plusieurs endroits. Ce dernier dénonce le délai d’intervention des premiers secours qu’il qualifie d’inacceptable dans certains secteurs très éloignés des services ambulanciers.

« Imaginez une personne blessée qui souffre et qui vit un véritable calvaire en attendant l’ambulance qui n’arrivera que dans quelques heures et parfois trop tard. C’est aberrant. Si les gouvernements sont incapables de rendre la route sécuritaire, pourquoi ceux-ci, tant à Québec qu’à Ottawa, qui encaissent de nombreuses redevances minières et des impôts faramineux grâce aux citoyens de la région, ne prennent-ils pas des dispositions afin de desservir la 389 à l’aide d’un transport médical héliporté d’urgence ? »

M. Boucher s’indigne de l’inaction des gouvernements et les invite à prendre leurs responsabilités dans ce dossier qui traîne en longueur depuis de nombreuses décennies.

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Publié le 25 avril, 2022, dans la publication : Numéro_8 Volume 40

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Publié sur le site le 25 avril 2022

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Route nationale 389

Des routiers professionnels s’expriment

par Éric Cyr

Légende photo : De gauche à droite sur la photo, les camionneurs Patrick Enright, Carol Marchand et Patrice Lapointe lors de leur passage à Labrador City.

Des conducteurs professionnels qui parcourent régulièrement la route nationale 389, la portion québécoise de la TransQuébec-Labrador, qui se déploie sur 570 kilomètres de Baie-Comeau à la frontière du Labrador, dénoncent son état lamentable. Ces camionneurs qui en ont long à dire sur le sujet ne comprennent pas pourquoi cet axe routier, un lien terrestre interprovincial qui fait partie du réseau routier national depuis 2005, ne respecte toujours pas les normes minimales de sécurité fixées par le ministère des Transports du Québec (MTQ).

La démarche des transporteurs routiers vise à sensibiliser les entrepreneurs responsables de l’entretien de la 389 qui sont pour leur part régis par Transports Québec qui est responsable d’assurer un suivi des contrats octroyés dans un souci de sécurité pour les usagers de la route. 

Patrick Enright, dont le pseudonyme est Pat la patate, s’étonne qu’après avoir été greffée au réseau national il y a près de deux décennies, la 389 est encore dans un état si déplorable. « On observe une recrudescence des sorties de route. Il y a de plus en plus d’accidents et l’on constate un laisser-aller au niveau du déneigement et du nivelage. On ne demande pas une autoroute à quatre voies, mais simplement un entretien adéquat puisque celui-ci laisse souvent à désirer dans plusieurs portions de route, en particulier plus au sud, et c’est ce que nous déplorons », confie le routier qui explique que cette prise de parole vise à améliorer la sécurité sur cet itinéraire qu’il juge dangereux et qui est de plus en plus achalandé.

« On ne peut faire confiance à la 389 qui n’offre aucune marge de manœuvre à plusieurs endroits, ce que je trouve anormal en 2022. Nous sommes des chauffeurs de métier, mais il faut considérer qu’il y a aussi des familles qui empruntent cette route et des conducteurs moins expérimentés. C’est aussi pour eux qu’on dénonce la situation. »

Le camionneur Patrice Lapointe, alias Pat’Patrouille, qui sillonne la 389 depuis 2005 abonde dans le même sens et réclame un minimum d’entretien en attendant la réfection complète de la route. « L’aspect sécuritaire est encore déficient. Je me souviens d’avoir été au chevet d’un blessé qui se vidait de son sang et qui a dû patienter durant cinq heures avant l’arrivée des ambulanciers, car il n’y avait aucune ambulance à Manic-5 et qui est malheureusement décédé durant son transport vers un centre hospitalier. » Ancien camionneur forestier qui conduisait un tracteur routier attelé à une semi-remorque à train double de type B, M. Lapointe discute souvent avec d’anciens confrères et sait de quoi il parle quand il confie que les chemins de bois pour les camions de billots et ceux d’Hydro-Québec sont mieux carrossables que la 389 qui est pourtant un axe interprovincial qui possède le statut de route nationale. « On ne demande pas la lune, juste l’ajout de gravier au printemps. C’est simple, l’entretien laisse à désirer. On assiste même à un recul depuis les deux dernières années et surtout dans la portion plus au sud sur la centaine de kilomètres entre le déversoir de Manic-5 et le Relais Gabriel. Et que dire de la portion sinueuse entre les kilomètres 240 et 256 ? Ça brasse tellement qu’on doit s’arrêter pour ramasser des produits et des morceaux perdus que l’on tasse sur le bord de la chaussée afin de prévenir des accidents. »

Le vieux routier Carol Marchand, dont le surnom est le Joker, connait très bien la 389 qu’il parcoure depuis de nombreuses années. Il est au diapason de ses collègues et dénonce lui aussi sa condition problématique. « On ne se sent pas écoutés par Transports Québec et l’on a l’impression de faire rire de nous autres. Toutes les raisons sont bonnes pour ne pas entretenir convenablement la route et ne pas niveler le chemin : il fait trop chaud, il fait trop froid, il neige, la visibilité n’est pas bonne, c’est trop venteux, il manque de personnel. C’est triste de constater ce phénomène récurrent. »

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Publié le 25 avril, 2022, dans la publication : Numéro_8 Volume 40

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Publié sur le site le 25 avril 2022

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TransQuébec-Labrador

Des chantiers sur la route 389

par Éric Cyr

Source photo : Louise Vachon

La route 389, qui fait partie de la TransQuébec-Labrador, constitue un lien interprovincial greffé au réseau routier national depuis 2009 et certains travaux très attendus ont été réalisés sur la portion sud de cet axe terrestre en 2021, cependant le nouveau tronçon entre Fire Lake et Fermont n’est toujours pas complété bien que l’étape de débroussaillage ait été amorcée.

Plus que du rapetassage ou du ravaudage…

Selon la conseillère en communication à la direction générale de la Côte-Nord du ministère des Transports du Québec, Caroline Rondeau, de l’asphaltage et le remplacement de ponceaux ont été effectués des kilomètres 36 à 49. De nouveaux ponceaux ont aussi été installés aux kilomètres 98 et 177. Divers travaux ont été faits des kilomètres 170 à 185 notamment le changement de neuf ponceaux. Du forage a eu lieu au kilomètre 359 et un ponceau de grande dimension a été construit au kilomètre 427 alors que la reconstruction de la route et d’une structure a été complétée des kilomètres 444 à 450. Une réfection de la chaussée et la restauration du pont au-dessus de la rivière Peppler sont survenues au kilomètre 466. Au kilomètre 477, il y a eu la rénovation du chemin, la substitution de deux ponceaux et la réparation du pont surplombant la rivière Hobdad. D’autres travaux de reconstruction de la chaussée, de changement de ponceaux et de rechargement granulaire sont également prévus en 2021.

Par ailleurs, des travaux se sont déroulés dans le cadre du projet majeur du Programme d’amélioration de la route 389.

Travaux et étapes réalisés en 2021 :

Projet A – de Fire Lake à Fermont : les travaux de déboisement ont commencé à la mi-mars et reprendront cet automne après une interruption durant la période de nidification des oiseaux migrateurs. Une entente-cadre avec le Conseil innu Takuaikan Uashat mak Mani-Utenam (Sept-Îles) balise la collaboration de la communauté autochtone et du gouvernement dans le cadre de l’amélioration de la route nationale 389 dans cette section. Une entente avec cette même communauté a été conclue pour la réalisation des travaux de déboisement et d’autres ententes spécifiques viendront encadrer la réalisation de certains travaux de construction de la route. En parallèle, la préparation des plans et devis en vue de la réalisation du projet A se poursuit ce qui permettra d’amorcer prochainement la prochaine étape, soit la construction du nouveau tronçon.

Projet B – de Baie-Comeau à Manic-2 (km 0 à 22) : travaux sont actuellement en cours depuis le printemps 2020. On prévoit que les travaux seront terminés à la fin 2022.

Projet C – secteur sinueux au nord de Manic-5 (km 240 à 254) : La route a été mise en service au printemps 2021.

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Publié le 7 septembre, 2021, dans la publication : Numéro_14 Volume 39

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Publié sur le site le 7 septembre 2021

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Monde médiatique

Un photojournaliste à Fermont

par Éric Cyr

Un photojournaliste du quotidien La Presse, Martin Tremblay, était de passage à Fermont, du 20 au 22 septembre derniers, afin de rédiger quelques articles sur différents sujets notamment sur Hydro-Québec, le tourisme et les activités minières à la mine du Mont-Wright d’ArcelorMittal.

Celui qui exerce ce métier depuis 18 ans et qui a produit de nombreux reportages internationaux durant sa carrière rêvait d’emprunter la TransQuébec-Labrador depuis un bon moment. « Ça faisait longtemps que je caressais le rêve de conduire sur la route 389 tout en réalisant plusieurs reportages. Il faut dire que je suis né à Churchill Falls au Labrador. Mon père a œuvré à l’édification de cette centrale hydroélectrique tout comme à la série de barrages Manic-Outardes sur la Côte-Nord du Québec. Il a aussi travaillé à la station Esker durant sa jeunesse en tant que mécanicien durant la construction du chemin de fer QNS&L qui relie Sept-Îles à Schefferville. Il remontait notamment des tracteurs en assemblant des pièces. Au départ, je voulais faire ce parcours en étant accompagné de mon frère et de mon père, mais ce dernier est malheureusement décédé avant que l’on ne puisse concrétiser le projet. Cette démarche pour moi c’est un peu comme marcher dans les traces de mon père. »

La route des géants

Durant son trajet sur le seul lien routier menant vers le Labrador, Martin Tremblay en a profité pour s’arrêter et escalader les sentiers du mont Harfang dans les monts Groulx-Uapishka et faire du kayak sur l’immense réservoir.

« Les couleurs sont exceptionnelles. En tant que photographe professionnel qui a beaucoup voyagé à l’international, je considère que j’ai observé le plus beau coucher de soleil au Québec à la station Uapishka et certainement parmi les plus beaux que j’ai eu la chance de voir durant mes nombreux déplacements. »

Évidemment, le journaliste chevronné aurait aimé se rendre sur les lieux où il a vu le jour et jusqu’à Happy-Valley-Goose-Bay, mais le contexte actuel lié à la Covid-19 a freiné son élan en raccourcissant son périple puisque la frontière du Labrador, qui fait partie de la bulle de l’Atlantique, demeure fermée aux non-résidents de ces quatre provinces. « Ce n’est que partie remise », confie-t-il.

Correspondant de guerre

Le reporter et photographe a couvert plusieurs conflits armés à travers le monde notamment en Afghanistan (Asie centrale), en Israël (Proche-Orient), au Rwanda et au Niger (Afrique). Il explique qu’en temps de guerre les représentants des médias sont devenus des cibles et doivent se fondre dans le paysage en cachant leur présence, car il y a beaucoup de kidnappings. « J’ai de l’intérêt pour ce champ d’activité qui peut parfois s’avérer périlleux. J’ai le goût de montrer les injustices sur notre planète, d’illustrer la réalité des victimes, de leur donner une parole. » Il fait part de nombreuses péripéties vécues durant ses expériences sur le terrain et entre autres le fait qu’au Niger, la famine s’attaquait malheureusement particulièrement aux enfants avant de s’attarder à son expérience en Afghanistan.

Afghanistan

Martin Tremblay raconte qu’à la suite des bombardements américains qui ont chassé les talibans de l’Afghanistan, les djihadistes ont pris la relève. C’est à cette période qu’il a sillonné ce pays. « Les gens étaient privés de tout ce qui était relatif au plaisir. » Il était sur place avec sa collègue Michèle Ouimet en 2003 quand le premier soldat canadien est mort lorsque sa jeep a percuté un engin explosif. C’était alors une mission de paix qui s’est par la suite transformée en mission de guerre en 2007. Bien décidé à y retourner, il intègre un peloton du Royal 22e régiment de Val-Cartier qu’il a suivi lors de l’entraînement en Alberta avant de le rejoindre dans le feu de l’action en Afghanistan durant six semaines avec le journaliste Hugo Meunier. Il a croisé sur place d’autres membres de la presse comme Patrice Roy, devenu plus tard lecteur du bulletin de nouvelles du diffuseur public Radio-Canada, et le caméraman Charles Dubois qui y a perdu une jambe. « Le jour de notre arrivée, ce fut une journée sanglante, deux militaires sont morts. On était plongés en pleine situation de guerre. On suivait l’armée lors de ses déploiements sur le terrain et le risque d’embuscade était bien réel. On a fait 23 fois la une durant cette période tumultueuse où j’ai eu la chance de rencontrer une femme policière à Kandahar et qui, en tant que femme occupant un poste important, était constamment en danger. Elle a depuis malheureusement été assassinée. »

Pour suivre le photojournaliste qui a remporté le prix Antoine-Désilets de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec pour la meilleure photo de presse à plusieurs reprises, vous pouvez consulter Instagram : @phototremblay ou le site internet : www.martintremblay.ca

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Publié le 5 octobre, 2020, dans la publication : Numéro_16 Volume 38

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Publié sur le site le 5 octobre 2020

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Route nationale 389

Comme un pavé dans la mare

par Éric Cyr

L’unique réseau routier reliant la Côte-Nord à Fermont et au Labrador a une fois de plus démontré son inefficacité alors que la région a été isolée à la suite de fortes pluies qui ont causé la fermeture de la route nationale 389 isolant ainsi les populations plus au nord qui ont été séparés du reste du continent, le 27 octobre dernier. Le seul lien routier de la région a été fortement éprouvé alors que la chaussée s’est effondrée à de multiples endroits causant des maux de tête aux responsables du ministère québécois des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports (MTMDET) qui tentait tant bien que mal de rétablir la situation problématique récurrente.

Dédales et soubresauts

Le MTMDET ne savait plus sur quel pied danser après avoir interdit pour une période indéterminée la circulation aux poids lourds sur le pont de Manic-2, face à l’installation hydroélectrique éponyme, le long de la route 389, en matinée le 26 octobre, à la suite de la découverte inattendue d’une cheminée qui s’est formée dans la chaussée à l’approche de l’ouvrage au kilomètre 21. Cette cavité a forcé les camions à emprunter une route de contournement improvisée, avec l’assentiment des autorités, accessible au sud par le chemin de la scierie des Outardes et au nord à la hauteur du kilomètre 22 jusqu’à ce que celle-ci soit aussi condamnée à son tour à cause de l’état piteux du chemin. « La route de contournement a dû être fermée sur toute sa longueur. C’est une route en gravier, on attend qu’elle sèche afin de pouvoir envoyer une gratte (niveleuse) » confie la conseillère en communication à la Direction générale de la Côte-Nord du MTMDET à Baie-Comeau, Sarah Gaudreault.

La déroute

Les usagers souhaitant voyager entre Baie-Comeau et Manic-5 ont aussi dû prendre leur mal en patience à la suite d’un glissement de terrain survenu au kilomètre 126, la même soirée, et attendre que le tracé soit de nouveau praticable. Selon le MTMDET, c’est une partie d’un cap composé principalement d’argile, de gravier et de cailloux qui s’est effondré en propageant des débris dans les deux voies de l’artère routière du Nord-est québécois. Compte tenu de la situation et malgré la présence d’une équipe de Baie-Comeau sur place qui a rapidement nettoyé la chaussée, les responsables ont préféré fermer cette portion de route en attendant l’arrivée d’experts en géotechnique du Ministère. Ils sont arrivés de Québec, le lendemain 28 octobre, dans le secteur touché par l’éboulement afin d’obtenir leur évaluation de la situation. Ils se sont assurés de la stabilité de la zone et de l’état de la chaussée après l’effondrement du sol à cet endroit avant de donner le feu vert à la réouverture.

« Il n’y a pas de risques à prendre. Il y avait également plusieurs restrictions sur la chaussée et des chutes d’eau un peu partout, alors, on a décidé de fermer la route. »

Elle fut d’abord interdite de Manic-3 (poste Micoua au km 94) jusqu’au Relais Gabriel (km 316) avant que le MTMDET ne se ravise et réoriente plutôt le tir jusqu’à Manic-5 (km 212) afin de faciliter l’approvisionnement stratégique en denrées essentielles et en essence pour les gens pris en otage le long de cet axe routier. Pour venir couronner le tout, une interdiction de circuler a aussi été émise aux mastodontes routiers le lendemain de Baie-Comeau (km 0) jusqu’au kilomètre 94 à cause d’inondations. Finalement, la route a été rouverte aux automobilistes, le 28 octobre, dans une certaine confusion en ce qui a trait aux camionneurs pour qui deux interdictions étaient toujours en vigueur sur Québec 511, mais qui l’ont également empruntée en utilisant deux voies de déviation. La première, pour éviter le pont de Manic-2, et la seconde, le chemin de la scierie des Outardes, pour contourner les inondations près de Baie-Comeau.

Malgré que ces fermetures récentes ont été principalement causées par des forces naturelles, ce lien interprovincial éprouve des lacunes importantes au niveau de la sécurité et comporte son lot de dangers.

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Publié le 6 novembre, 2017, dans la publication : Numéro 18 Volume 35

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Publié sur le site le 8 novembre 2017

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Route nationale 389

Une locomotive percute un camion de transport

par Éric Cyr

Légende : La cabine du camion coincée entre une locomotive et un wagon au milieu de deux voies ferrées. Source photo : Gracieuseté

Une spectaculaire collision entre un train de marchandises de la minière ArcelorMittal et un poids lourd qui s’est fait emboutir en traversant un passage à niveau avant d’aller heurter un autre train stationné sur une seconde voie ferroviaire parallèle, récemment installée, est survenue à un passage à niveau traversant la route interprovinciale 389 au kilomètre 510 près du lac Audréa, le 16 octobre dernier. Selon la Sûreté du Québec, le camionneur s’en est miraculeusement tiré avec des blessures légères. Cet accident, qui n’est pas le premier du genre, a nécessité la fermeture du seul lien routier de la région dans ce secteur durant près de deux heures, mais un bris du système de communication de Québec 511 a retardé la transmission de l’information.

Panache d’acier

Après avoir été happé brusquement à cette intersection par une locomotive, le camion s’est retrouvé pris en sandwich entre celle-ci et un wagon de marchandises, les deux étant situés sur deux voies de chemin de fer distinctes. Selon les premières hypothèses qui ont circulé, le chauffeur aurait aperçu les wagons stationnés sur une voie ferrée ainsi qu’un employé à côté du train et il semblerait que les feux clignotants rouges étaient déjà en fonction à cause du premier train immobile. Il se serait alors engagé de façon imprudente en ne se doutant pas de la présence d’une seconde locomotive sur une autre voie ferrée qui roulait dans sa direction.

Il n’y avait pas de barrières à l’endroit où le foudroyant accident est survenu cependant une mention de la double voie de chemin de fer, indiquée par le chiffre 2, était bien visible sur le panneau du passage à niveau, conformément aux règles de sécurité de Transports Canada, qui exigent, en plus du système d’avertissement, que le nombre de voies ferrées soit spécifié sur les panneaux. Le chemin de fer Cartier est un lien provincial privé qui n’est pas assujetti à cette loi fédérale, mais le livre de règlements qui régit ses opérations est basé sur cette réglementation. Les lois canadiennes sont plus strictes et spécifient qu’en plus d’un passage à niveau avec système d’avertissement, un panneau supplémentaire indiquant par un chiffre le nombre de voies à franchir doit être installé lorsqu’il y a plus d’une voie ferrée à un passage à niveau.

Multiples passages à niveau

Une douzaine de passages à niveau jonchent, sur une courte distance de 67 kilomètres, le tracé routier problématique Fire Lake/Mont-Wright qui ne respecte pas les normes minimales de sécurité. Selon la conseillère en communication au ministère des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports (MTMDET) à la Direction de la Côte-Nord à Baie-Comeau, Caroline Rondeau : « Les systèmes d’avertissement des passages à niveau font partie intégrante des équipements ferroviaires. La responsabilité de l’entretien de ces signaux revient donc au propriétaire dans le cas présent, à l’entreprise ArcelorMittal. Par ailleurs, la sécurité est une responsabilité partagée entre les compagnies de chemin de fer et les autorités routières, notamment lorsqu’il s’agit de la surface de croisement et des lignes de visibilité. » Selon le MTMDET, la chaussée était dégagée, mais mouillée. La directrice des communications d’ArcelorMittal Exploitation minière Canada, Dina Guralnik, précise que cette collision impliquant un train de la compagnie qu’elle représente et un camion-remorque d’un transporteur privé est survenue à la hauteur du point militaire 242 (borne le long du tracé de chemin de fer qui indique les miles) et qu’il n’y a jamais eu de barrières à cet endroit. « L’accident n’a heureusement causé aucune blessure au conducteur du camion ni aux membres de l’équipage du train. L’enquête menée par les services de santé et sécurité de l’entreprise a permis d’établir que les signaux lumineux et sonores qui bordent le passage à niveau fonctionnaient au moment de la collision et que le convoi respectait toutes les règles reliées à la circulation à un passage à niveau. »

Pour plus de renseignements sur la réglementation ferroviaire fédérale : www.tc.gc.ca/fra/securiteferroviaire/normes-passages-niveau-325.htm

 

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Publié le 6 novembre, 2017, dans la publication : Numéro 18 Volume 35

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Publié sur le site le 8 novembre 2017

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