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Passage Ă  niveau sur la route 500

Un pont d’étagement, pourquoi pas ?

par Éric Cyr

Légende : Sur la photo, la perturbation de la circulation du 10 février. Source photo : gracieuseté.

Deux interruptions de la circulation sont survenues en février 2025 au passage à niveau du chemin de fer appartenant à Minerai de fer Québec (MFQ) qui enjambe la portion labradorienne de la TransQuébec-Labrador, la route 500, située entre Fermont et Labrador City. Ces entraves ont perturbé la circulation et causé des désagréments à plusieurs usagers de la route qui ont été immobilisés durant une longue période ou forcés de rebrousser chemin ne pouvant franchir ce point.

La directrice principale des communications et des affaires gouvernementales chez MFQ, NoĂ©mie PrĂ©gent-Charlebois, explique que : « Deux de nos trains ont Ă©tĂ© interrompus, les 10 et 27 fĂ©vrier derniers pour effectuer des vĂ©rifications au niveau de la connexion de certains wagons. Ces arrĂȘts d’une durĂ©e d’environ une heure chacun ont obstruĂ© la circulation sur la route 500 prĂšs de Labrador City. Lors de ces deux Ă©vĂ©nements, des Ă©quipes ont rapidement Ă©tĂ© dĂ©pĂȘchĂ©es sur les lieux pour sĂ©parer les trains Ă  la hauteur de la route de façon Ă  permettre la circulation pendant la rĂ©paration. Nous regrettons les dĂ©lais bien involontaires que ces situations auraient pu causer aux gens qui circulaient dans cette zone. Nous travaillons avec les services de sĂ©curitĂ© incendie des villes de Fermont et de Labrador City lorsque de telles situations surviennent. »

Ce problĂšme d’obstruction, qui est dĂ©jĂ  survenu Ă  quelques reprises auparavant, relance le dĂ©bat sur la nĂ©cessitĂ© de construire un pont d’étagement (viaduc) Ă  cet endroit afin d’assurer la fluiditĂ© du trafic routier. Une telle conjoncture inquiĂšte certaines personnes puisque ce genre de scĂ©nario pourrait considĂ©rablement allonger le dĂ©lai de dĂ©placement de blessĂ©s et de malades vers les ressources mĂ©dicales appropriĂ©es advenant un accident ou une situation d’urgence nĂ©cessitant un transfert en ambulance vers l’aĂ©roport rĂ©gional de Wabush au Labrador dans le cadre d’une Ă©vacuation mĂ©dicale.

Il y a plusieurs annĂ©es, les citoyens et les Ă©lus de l’Ouest du Labrador se sont mobilisĂ©s afin d’inciter la compagnie miniĂšre Cliffs, alors en activitĂ©, Ă  construire un tel ouvrage d’art surplombant la route 500 entre Labrador City et Wabush pour permettre le passage du chemin de fer acheminant ses convois de minerai de fer par wagons sans perturber les automobilistes. Le passage Ă  niveau ralentissait considĂ©rablement la circulation entre les deux municipalitĂ©s et aurait pu nuire au travail des premiers rĂ©pondants appelĂ©s Ă  se dĂ©placer rapidement sur un lieu d’accident ou Ă  transporter des blessĂ©s et des malades vers l’hĂŽpital de Labrador City et l’aĂ©roport de Wabush dans le cas d’un transport mĂ©dical d’urgence.

Sauver des vies

L’argument de taille invoquĂ© Ă  l’époque Ă©tait de permettre de faciliter la fluiditĂ© de la circulation des ambulances et des vĂ©hicules d’urgence afin de maximiser le dĂ©lai d’intervention et d’économiser ainsi un temps prĂ©cieux pouvant faire toute la diffĂ©rence entre la vie et la mort de personnes en situation de danger et la sauvegarde de biens matĂ©riels nĂ©cessitant des mesures rapides. Le dĂ©bat Ă©tait teintĂ© d’émotivitĂ© puisque l’arrĂȘt forcĂ© obligatoire au seul passage Ă  niveau de l’endroit pouvait s’étirer sur une pĂ©riode de plus d’une demi-heure lors du passage de la locomotive, ce qui constitue un temps prĂ©cieux perdu lors d’un transport d’un blessĂ© ou d’un malade en ambulance et aurait pu faire la diffĂ©rence entre la vie et la mort. Les citoyens ont finalement obtenu gain de cause et la miniĂšre a consenti Ă  Ă©riger une structure remĂ©diant au problĂšme.

La mĂȘme problĂ©matique pourrait s’appliquer aux citoyens fermontois et aux rĂ©sidents et villĂ©giateurs du secteur du terrain de camping Duley Lake au Labrador puisque les convois ferroviaires de minerai de fer de la mine du Lac Bloom doivent traverser cette mĂȘme route entre Fermont et Labrador City, coupant ainsi le passage aux Fermontois et aux propriĂ©taires de chalets situĂ©s dans ce pĂ©rimĂštre. Les victimes d’un grave accident peuvent toujours ĂȘtre stabilisĂ©es au Centre de santĂ© de Fermont, mais pourraient ĂȘtre grandement pĂ©nalisĂ©es en cas de nĂ©cessaire Ă©vacuation mĂ©dicale aĂ©rienne d’urgence si celle-ci coĂŻncide avec le passage d’un train de minerai coupant le seul lien routier de la rĂ©gion vers l’aĂ©roport.

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Publié le 18 mars, 2025, dans la publication : Numéro_5 Volume_43

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Publié sur le site le 18 mars 2025

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Transport ferroviaire

Tshiuetin modernise sa flotte de trains

par Éric Cyr

Source photo : Tshiuetin

Transport ferroviaire Tshiuetin (qui signifie vent du Nord en innu-aimun) qui assure depuis 2005 le transport de passagers et de marchandises par rail de Sept-Îles Ă  Schefferville, rajeunit sa flotte de locomotives et amĂ©liore son offre de services dans le cadre d’une planification stratĂ©gique et en injectant des investissements majeurs de 25 millions de dollars sur une pĂ©riode de cinq ans.

Le conseil d’administration (CA) et la direction gĂ©nĂ©rale du transporteur administrĂ© par trois communautĂ©s autochtones de la Côte-Nord qui en sont les copropriĂ©taires ont annoncĂ©, le 29 fĂ©vrier 2024, que l’entreprise, qui vise l’amĂ©lioration continue du service Ă  la clientĂšle et de l’expĂ©rience des voyageurs, procĂ©dera dans le cadre d’un ambitieux plan quinquennal Ă  de nombreux travaux de rĂ©fection destinĂ©s Ă  amĂ©liorer ce service essentiel.

Les wagons de passagers actuels sont de provenance variĂ©e notamment des États-Unis. Un total de sept de ceux-ci subira une rĂ©novation par groupes de deux qui devrait prendre de deux Ă  trois ans. La nouvelle mouture de ce moyen de transport prĂ©voit un chauffage mieux contrĂŽlĂ©, une isolation plus efficace des installations Ă©lectriques conformes et le rembourrage des siĂšges. La dĂ©marche inclura des mesures favorisant un meilleur confort des clients et un accĂšs Ă  un rĂ©seau de communication efficace incluant l’interphone (intercom) et les Ă©crans Ă  bord afin d’accroĂźtre les commoditĂ©s des passagers qui pourront aussi profiter du rĂ©seau Wi-Fi sur l’ensemble du trajet.

Afin d’assurer la durabilitĂ©, la fiabilitĂ© et la sĂ©curitĂ© des infrastructures ferroviaires, Tshiuetin, qui gĂšre 217 kilomĂštres de rails situĂ©s dans la portion entre Emeril et Schefferville, s’est rĂ©cemment procurĂ© de nouveaux Ă©quipements spĂ©cialisĂ©s destinĂ©s Ă  assurer l’entretien de la voie ferrĂ©e, ce qui rĂ©duira aussi les coĂ»ts associĂ©s Ă  la manutention.

La construction d’un nouveau camp de travailleurs situĂ© Ă  la station d’Emeril Ă  l’intersection de l’autoroute TransLabrador (route 500) Ă  une soixantaine de kilomĂštres de Labrador City qui comprend 35 chambres, qui pourront Ă©galement ĂȘtre offertes Ă  des passagers du Labrador et de Fermont qui prennent le train, a aussi Ă©tĂ© amorcĂ©e. Les premiers modules, qui ont Ă©tĂ© construits Ă  Sept-Îles et Ă  Schefferville et qui comprendront l’eau et l’électricitĂ©, devraient ĂȘtre assemblĂ©s sur place et fonctionnels en mai 2024. 

Selon les administrateurs, ces initiatives qui s’échelonnent jusqu’en 2029 visent Ă  atteindre les objectifs de l’organisation tout en tenant compte des besoins spĂ©cifiques de la clientĂšle et des employĂ©s.

La compagnie qui pourra, dans le cadre de ce projet, compter sur un financement de 50 millions de dollars sous forme d’un prĂȘt Ă  faible taux d’intĂ©rĂȘt de la Banque de l’infrastructure du Canada (BIC) transporte annuellement par chemin de fer de 12 000 à 15 000 passagers, emploie 150 personnes dont 89 % sont d’origine autochtone.

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Publié le 19 mars, 2024, dans la publication : Numéro_05 Volume_42

  • Autoroute TransLabrador
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Publié sur le site le 19 mars 2024

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Monde automobile

Des deuchistes sur la TransQuébec-Labrador

par Éric Cyr

Sur la photo, les participants au convoi en face du rĂ©servoir d’eau potable de Fermont.

Des passionnĂ©s de voitures françaises CitroĂ«n 2 CV ont menĂ© une expĂ©dition le long de la route interprovinciale TransQuĂ©bec-Labrador, qu’ils ont arpentĂ©e en caravane de quatre automobiles sur une distance de prĂšs de 1800 kilomĂštres (routes 389, 500 et 510) Ă  bord de leurs vĂ©hicules en parcourant la fameuse boucle, inachevĂ©e du cĂŽtĂ© quĂ©bĂ©cois, qui se termine en cul-de-sac Ă  Blanc-Sablon sur la Basse-CĂŽte-Nord oĂč ils ont dĂ» embarquer leurs automobiles Ă  bord d’un navire afin de rejoindre la route 138. Le groupe de camarades a pris le dĂ©part Ă  Victoriaville, le 25 aoĂ»t dernier, et leur long pĂ©riple s’est terminĂ©, le 16 septembre, Ă  leur point d’origine.

Issus de diffĂ©rents endroits, les huit aventuriers, des retraitĂ©s pour la plupart, ont effectuĂ© plusieurs voyages ensemble : le tour de la GaspĂ©sie, les Îles-de-la-Madeleine et la Maurice. Ces derniers ont aussi dĂ©jĂ  participĂ© Ă  un grand rassemblement de CitroĂ«n 2 CV Ă  New York. Ils sont fiers d’ĂȘtre les premiers Ă  avoir rĂ©alisĂ© ce parcours sur la CĂŽte-Nord et au Labrador en deudeuches. Alain GrĂ©goire et Nicole Sheinck de Brossard, GaĂ«tan St-Arnaud et HĂ©lĂšne Boulanger de Victoriaville, Freddy Pfeuti originaire de France prĂšs de la frontiĂšre suisse qui habite aujourd’hui Ă  Coaticook, Bruce Grant d’Ottawa, Gabriel Aubertin de Knowlton en Estrie et Gilles Pelcot du village de Saint-Cyr-sur-Mer en Provence dans le sud de la France, ont relevĂ© le dĂ©fi de parcourir ce trajet nordique de plus en plus frĂ©quentĂ© par les touristes.

Selon les amateurs de ce type de mĂ©canique, le moteur bicylindre refroidi Ă  l’air d’une cylindrĂ©e de 375 cm3 Ă  602 cm3, selon les modĂšles et les annĂ©es, est muni de cylindres opposĂ©s ce qui permet une facilitĂ© d’entretien dĂ©concertante. Les deux pattes sont Ă©quipĂ©es d’une suspension lĂ©gendaire molle qui fait leur spĂ©cificitĂ©.

« Les propriĂ©taires de 2 CV sont accessibles et n’idolĂątrent pas leur voiture. C’est une bagnole qui n’a rien en sa faveur, mais qui a conquis le cƓur de ses adeptes et qui permet de crĂ©er des liens sociaux durables. C’est en quelque sorte un catalyseur de rencontres intĂ©ressantes et un vecteur de bonheur », confie Alain GrĂ©goire, qui se fait un devoir, tout comme ses compagnons de route, de discuter avec les curieux qui viennent Ă  la rencontre du cortĂšge automobile en offrant mĂȘme de petites promenades Ă  l’occasion.

Bref historique

C’est en 1935 que le fabricant français de pneumatiques Michelin rachĂšte CitroĂ«n alors en faillite. En 1937, le dirigeant de l’entreprise, l’ingĂ©nieur Pierre Boulanger, a l’idĂ©e de concevoir une voiture destinĂ©e aux classes sociales du monde rural et Ă  faible revenu tout en ayant pour objectif de stimuler la vente de pneus de la maison mĂšre Michelin. La mĂȘme annĂ©e, ce qui n’est certainement pas une coĂŻncidence, le dirigeant nazi Adolf Hitler donne l’impulsion Ă  la fondation de Volkswagen, ce qui signifie voiture du peuple en allemand, afin de permettre aux familles allemandes de possĂ©der une premiĂšre voiture. À l’aube de la DeuxiĂšme Guerre mondiale, Boulanger ordonne la destruction des prototypes 2 CV de type A dĂ©jĂ  construit en 1939. Pendant l’occupation, il refuse de fournir les plans du vĂ©hicule au gouvernement allemand contrĂŽlĂ© par le dictateur fasciste. Un ingĂ©nieur n’ayant pu se rĂ©soudre Ă  dĂ©truire le fruit de quatre annĂ©es de travail avait cachĂ© un exemplaire des plans qui referont surface Ă  la fin du conflit, ce qui permettra Ă  CitroĂ«n de prĂ©senter un exemplaire du 2 CV lors du salon de l’automobile de Paris de 1948. Ce modĂšle sera commercialisĂ© en France jusqu’en 1987 puis au Portugal jusqu’en 1990.

Pour en savoir plus, consulter la page Facebook : Expédition 51 en deux chevaux (2cv).

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Publié le 19 septembre, 2022, dans la publication : Numéro_15 Volume_40

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Publié sur le site le 19 septembre 2022

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Désenclavement de la CÎte-Nord

Encore beaucoup de chemin Ă  faire

par Éric Cyr

En dĂ©but d’annĂ©e, le gouvernement Legault annonçait de façon trĂšs discrĂšte le prolongement d’une simple partie de la route 138 jusqu’à La Romaine sur la Basse-CĂŽte-Nord. Une portion seulement alors que les Ă©lus rĂ©clament sa continuitĂ© jusqu’à Blanc-Sablon, la municipalitĂ© la plus Ă  l’est du QuĂ©bec, depuis prĂšs d’un demi-siĂšcle afin de finalement dĂ©senclaver la CĂŽte-Nord et de relier le Labrador en boucle en passant par les routes 510, 500 et 389 qui forment la Trans-QuĂ©bec-Labrador.

Voir plus loin

Selon la Coalition pour le dĂ©senclavement de la CĂŽte-Nord, un front commun historique qui regroupe les Ă©lus fĂ©dĂ©raux, provinciaux et municipaux ainsi que les chefs autochtones innus de la CĂŽte-Nord et les maires des plus grandes villes du Labrador, et qui a obtenu l’appui de l’Union des municipalitĂ©s du QuĂ©bec (UMQ) ce geste est insuffisant et il faut impĂ©rativement que le parachĂšvement de la route 138 obtienne prĂ©valence des gouvernements Ă  QuĂ©bec et Ă  Ottawa.

C’est d’ailleurs Ă  l’unanimitĂ© que ce dossier a Ă©tĂ© considĂ©rĂ© prioritaire tant par le regroupement que par l’UMQ.

D’un ocĂ©an Ă  l’autre ?

C’est durant une rencontre qui s’est tenue Ă  Sept-Îles en compagnie du ministre fĂ©dĂ©ral de l’Infrastructure et des CollectivitĂ©s, François-Philippe Champagne, le 23 janvier dernier, que les reprĂ©sentants des diverses collectivitĂ©s nord-cĂŽtiĂšres et du Labrador, des Innus, des QuĂ©bĂ©cois et des Labradoriens ont uni leurs forces et leurs voix en faisant retentir un message clair et sans Ă©quivoque relayĂ© par ces ambassadeurs s’exprimant en français, en anglais et en innu et provenant de deux provinces canadiennes. Le ministre du cabinet Trudeau mentionnait alors que c’est Ă  QuĂ©bec de prioriser le dossier et le fĂ©dĂ©ral suivrait. Le gouvernement de la Coalition avenir QuĂ©bec (CAQ) a fait un petit bout de chemin symbolique en saupoudrant des miettes, mais le fĂ©dĂ©ral fait toujours la sourde oreille aux revendications lĂ©gitimes des Nord-CĂŽtiers et des citoyens du Labrador.

Richesses détournées

Les Ă©conomies de la CĂŽte-Nord et du Labrador, des rĂ©gions ressources qui alimentent les coffres des gouvernements provinciaux du QuĂ©bec et de Terre-Neuve-et-Labrador ainsi que du gouvernement fĂ©dĂ©ral, sont intimement liĂ©es. L’apport indĂ©niable de ces rĂ©gions, qui contribuent plus que leur large part Ă  l’économie du pays, est pourtant trop souvent oubliĂ© et celles-ci ne reçoivent pas leur juste part du gĂąteau. Selon le prĂ©fet de la MRC Golfe-du-Saint-Laurent et maire de Gros-MĂ©catina, Randy Jones : « Les citoyens de notre rĂ©gion sont dĂ©sillusionnĂ©s et ne font plus confiance aux politiciens fĂ©dĂ©raux qui se sont succĂ©dĂ© au pouvoir et qui nous ont bercĂ©s de promesses depuis des annĂ©es sans agir de façon concrĂšte, ce qui est le cas Ă©galement ailleurs sur la CĂŽte-Nord notamment Ă  Fermont pour la route 389. C’est le temps de passer de la parole aux actes. Nous ne sommes pas des citoyens de second ordre et nous mĂ©ritons beaucoup mieux. »

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Publié le 1 avril, 2019, dans la publication : Numéro 6 Volume 37

  • Basse-CĂŽte-Nord
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Publié sur le site le 1 avril 2019

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Transquébeclabrador

La route 510 se met Ă  niveau

par Éric Cyr

La portion labradorienne de la TransquĂ©beclabrador, appelĂ©e autoroute 500, qui relie la route nationale 389 (frontiĂšre du QuĂ©bec) Ă  Happy Valley-Goose Bay au Labrador sur une distance asphaltĂ©e de 543 kilomĂštres, est dĂ©jĂ  complĂ©tĂ©e et sa prolongation, la route 510, qui rejoint la route 138 encore inachevĂ©e au QuĂ©bec, sera grandement amĂ©liorĂ©e sur sa presque totalitĂ© grĂące Ă  des travaux d’élargissement et d’asphaltage qui devraient ĂȘtre finalisĂ©s d’ici trois ans.

Fiesta libérale

Le projet d’asphaltage de la Translabrador (autoroute 500) amorcĂ© en 2009, Ă  la mĂȘme pĂ©riode que les premiĂšres annonces de rĂ©fection de la route 389 toujours en branle au QuĂ©bec, est terminĂ© depuis plus de deux ans et celui de son extension, la route 510, devrait aussi l’ĂȘtre presque entiĂšrement en 2021 grĂące Ă  un financement additionnel de 64,5 millions de dollars confirmĂ©, le 25 juin dernier, Ă  Happy Valley-Goose Bay par le ministre des Transports et des Travaux publics de Terre-Neuve-et-Labrador, le libĂ©ral Steve Crocker. Le premier ministre de cette province, Dwight Ball, Ă©tait Ă©galement sur place en compagnie de la dĂ©putĂ©e libĂ©rale fĂ©dĂ©rale du Labrador, Yvonne Jones, et des quatre dĂ©putĂ©s libĂ©raux provinciaux du Labrador, Graham Letto, Randy Edmunds, Perry Trimper et Lisa Dempster.

Le coĂ»t estimĂ© de l’entreprise sera rĂ©parti entre Terre-Neuve-et-Labrador (32,6 M $) et le gouvernement fĂ©dĂ©ral (31,8 M $). Les travaux sur la route 510 qui s’étaleront sur 126 km de Cartwright Junction Ă  Happy Valley-Goose Bay seront entamĂ©s dĂšs l’étĂ© prochain. Le premier ministre Ball prĂ©cise que depuis 2016, un total de 370 km a Ă©tĂ© asphaltĂ© sur l’autoroute 500 au coĂ»t de 170 M $. Selon ce dernier, une fois l’opĂ©ration parachevĂ©e sur la 510, il ne restera que de 70 Ă  80 km de route Ă  ĂȘtre rĂ©alisĂ©s dans le secteur de l’Anse au Clair.

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Publié le 27 août, 2018, dans la publication : Numéro 13 Volume 36

  • Goose Bay
  • Gouvernement fĂ©dĂ©ral
  • Happy-Valley
  • MinistĂšre des Transports et des Travaux publics de Terre-Neuve-et-Labrador
  • Projet asphaltage
  • Route 500
  • Terre-Neuve-et-Labrador
  • Translabrador
  • TransquĂ©beclabrador

Publié sur le site le 27 août 2018

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Sécurité et transports

Un pont d’étagement essentiel

par Éric Cyr

Légende : Viaduc entre Labrador City et Wabush

Les citoyens du Labrador Ouest se sont mobilisĂ©s afin d’inciter la compagnie miniĂšre Cliffs, alors en activitĂ©, Ă  construire un pont d’étagement (viaduc) surplombant la route 500 (Translabradorienne) entre Labrador City et Wabush pour permettre le passage du chemin de fer acheminant ses convois de minerai de fer par wagons. Le passage Ă  niveau ralentissait considĂ©rablement la fluiditĂ© de la circulation entre les deux municipalitĂ©s et aurait pu nuire au travail des premiers rĂ©pondants appelĂ©s Ă  se dĂ©placer rapidement sur un lieu d’accident ou Ă  transporter des blessĂ©s et des malades vers l’hĂŽpital de Labrador City et Ă  l’aĂ©roport de Wabush dans le cas d’une Ă©vacuation mĂ©dicale aĂ©rienne d’urgence.

Question de vie ou de mort

L’argument de taille invoquĂ© Ă©tait de permettre de faciliter la fluiditĂ© de la circulation des ambulances et des vĂ©hicules d’urgence afin de maximiser le dĂ©lai d’intervention et Ă©conomiser ainsi un temps prĂ©cieux pouvant faire toute la diffĂ©rence entre la vie et la mort de personnes en situation de danger et la sauvegarde de biens matĂ©riels nĂ©cessitant des mesures rapides. Le dĂ©bat Ă©tait teintĂ© d’émotivitĂ© puisque l’arrĂȘt forcĂ© obligatoire au seul passage Ă  niveau de l’endroit pouvait s’étirer sur une pĂ©riode de plus d’une demie heure lors du passage de la locomotive, un temps prĂ©cieux perdu lors d’un transport d’un blessĂ© ou d’un malade en ambulance et aurait pu faire la diffĂ©rence entre la vie et la mort d’un patient. Les citoyens ont finalement obtenu gain de cause et la miniĂšre a consenti Ă  Ă©riger une structure remĂ©diant ainsi au problĂšme.

Et pour Fermont?

La mĂȘme problĂ©matique pourrait s’appliquer aux citoyens fermontois puisque les convois ferroviaires de minerai de la mine du lac Bloom appartenant dorĂ©navant Ă  Minerai de fer QuĂ©bec (MFQ), une filiale de Champion, doivent traverser cette mĂȘme route au Labrador entre Fermont et Labrador City, Ă  proximitĂ© du cimetiĂšre, coupant ainsi le passage aux rĂ©sidents de Fermont et aux villĂ©giateurs du terrain de camping Duley Lake et des nombreux chalets situĂ©s dans ce secteur. Les victimes d’un grave accident, incluant les travailleurs des miniĂšres, peuvent toujours ĂȘtre stabilisĂ©es au Centre de santĂ© de l’HĂ©matite Ă  Fermont qui relĂšve du CISSS de la CĂŽte-Nord, mais pourraient ĂȘtre grandement pĂ©nalisĂ©es en cas de nĂ©cessaire Ă©vacuation mĂ©dicale aĂ©rienne d’urgence si celle-ci coĂŻncide avec le passage d’un train de minerai coupant le seul lien routier de la rĂ©gion vers l’aĂ©roport.

HélicoptÚre à la légÚre

Les chercheurs de la Chaire de recherche en mĂ©decine d’urgence de l’UniversitĂ© Laval de QuĂ©bec ont d’ailleurs Ă©tĂ© Ă©tonnĂ©s de constater, dans le cadre de l’étude Mobilisation et recherche de pistes de solution concernant un seuil critique de services d’urgence Ă  offrir Ă  l’urgence de Fermont, le nombre si Ă©levĂ© de passages Ă  niveaux dans la rĂ©gion et la quasi-absence de transport hĂ©liportĂ© pour les blessĂ©s et malades notamment ceux de la mine de Fire Lake tel que mentionnĂ© par le responsable de l’étude, le docteur Richard Fleet, lors de son passage Ă  Fermont, qui soulignait que plusieurs entreprises en milieu difficile d’accĂšs proposent ce service Ă  leurs travailleurs, notamment dans l’Ouest canadien.

Pour ce qui est de la douzaine de passages à niveau du chemin de fer Cartier appartenant à ArcelorMittal et situés sur le tracé actuel Fire Lake/Mont-Wright qui enjambent la route nationale 389, ils pourraient considérablement allonger le délai de transport des blessés et malades vers les ressources médicales appropriées.

Un Ă©ventuel nouveau tracĂ© promis par le ministĂšre quĂ©bĂ©cois des Transports depuis plus d’une dĂ©cennie devrait hypothĂ©tiquement rĂ©gler le problĂšme, du moins sur la route nationale 389, dans un avenir prochain. Il restera tout de mĂȘme une entrave entre les trois agglomĂ©rations urbaines de la rĂ©gion, le passage Ă  niveau appartenant Ă  MFQ au Labrador.

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Publié le 16 avril, 2018, dans la publication : Numéro 07 Volume 36

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Publié sur le site le 16 avril 2018

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Des camions en ville

Fermont, point de ralliement

par Éric Cyr

De fiers Ă©lĂšves devant le symbole de l’oie blanche qu’arbore le CFTC depuis de nombreuses annĂ©es, bien visible sur la cabine extĂ©rieure des camions qui reprĂ©sente bien la migration que les camionneurs effectuent rĂ©guliĂšrement.

Deux groupes d’élĂšves accompagnĂ©s de leurs enseignants, des conducteurs professionnels du Centre de formation en transports de Charlesbourg (CFTC), qui offre des cours spĂ©cialisĂ©s en conduite professionnelle de vĂ©hicules lourds, se sont rejoints Ă  Fermont, les 23 et 24 janvier derniers, afin de faire le point sur leur parcours et Ă©changer des remorques. Le premier convoi de quatre camions en partance de Blanc-Sablon sur la Basse-CĂŽte-Nord a empruntĂ© la route 510 et la TransLabrador (autoroute 500) alors que la seconde caravane composĂ©e de deux poids lourds est partie de Saint-Joseph-de-Beauce et a sillonnĂ© la route nationale 389 sous la gouverne de l’instructeur Alain Michaud.

Chef de file dans le domaine du transport et notamment du camionnage, le CFTC a pour mission de former une main-d’Ɠuvre qualifiĂ©e qui rĂ©pond aux besoins de l’industrie selon des normes et exigences strictes. Le CFTC qui couvre tout le territoire de l’Est-du-QuĂ©bec incluant la baie James est particuliĂšrement reconnu pour son cours de quatre mois et demi, incluant un stage en entreprise, qui mĂšne Ă  l’obtention d’un diplĂŽme d’études professionnelles (DEP) et se dĂ©place en rĂ©gion selon les demandes spĂ©cifiques. Son partenaire avec qui des liens Ă©troits existent, le Centre de formation du transport routier de Saint-JĂ©rĂŽme (CFTR) se concentre sur le territoire situĂ© plus Ă  l’Ouest.

Summum de difficultés

Les Ă©lĂšves de la cohorte motorisĂ©e qui s’est dĂ©placĂ©e Ă  Fermont possĂ©daient dĂ©jĂ  leur permis de conduire de classe 1, mais ce cours qui aborde tous les aspects de leur mĂ©tier leur permet de parfaire leur conduite et d’obtenir une reconnaissance de l’industrie qui apprĂ©cie le professionnalisme de cette formation spĂ©cialisĂ©e. Selon l’enseignant Jean-François Lapointe parti de Blanc-Sablon avec ses collĂšgues Mario Arsenault et Martin Boivin : « Toutes les conditions particuliĂšres sont rĂ©unies ici pour acquĂ©rir une solide expĂ©rience en milieu nordique, tant pour les Ă©lĂšves que pour les instructeurs. Le degrĂ© de difficultĂ© est Ă©levĂ©. La 510 de Blanc-Sablon jusqu’à Red Bay au Labrador est tortueuse avec plusieurs cĂŽtes. C’est quelque chose d’apprĂ©ciable et le chemin de gravier gelĂ© de Mary’s Harbour jusqu’à Goose-Bay comporte aussi son lot de difficultĂ©s, mais j’avoue que la route 389 est dans une catĂ©gorie Ă  part et difficile Ă  dĂ©trĂŽner. »

Site Internet : https://cftc.qc.ca

 

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Publié le 5 février, 2018, dans la publication : Numéro 02 Volume 36

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Publié sur le site le 6 février 2018

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