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Journal le Trait d'Union du Nord
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  • Transports Québec

  • Tisser des liens et acquérir des compétences

    Semaine entrepreneuriale 2022

    Tisser des liens et acquérir des compétences

  • Une surveillance accrue…

    Route nationale 389

    Une surveillance accrue…

  • Le bordel chez Bonnardel

    En croisade pour un pont

    Le bordel chez Bonnardel

  • Vision franche d’un remorqueur

    Route nationale 389

    Vision franche d’un remorqueur

  • Des routiers professionnels s’expriment

    Route nationale 389

    Une 25 avril, 2022

    Des routiers professionnels s’expriment

  • D’une étude à l’autre en continuité et en parallèle…

    Pont entre Tadoussac et Baie-Sainte-Catherine

    Une 14 mars, 2022

    D’une étude à l’autre en continuité et en parallèle…

  • Des chantiers sur la route 389

    TransQuébec-Labrador

    Des chantiers sur la route 389

  • Des travaux attendus depuis des décennies

    Réfection de la route 389

    Des travaux attendus depuis des décennies

  • Tranquillement, le prolongement  va de l’avant

    Route 138

    Une 26 avril, 2021

    Tranquillement, le prolongement va de l’avant

  • Tous les espoirs sont permis ou presque…

    Parachèvement de la route 138

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  • La Côte-Nord s’enclave dans les bureaux du Ministère

    Transports Québec

    La Côte-Nord s’enclave dans les bureaux du Ministère

  • La route 389 fermée durant 14 heures

    Météo, collision et circulation

    Une 18 février, 2019

    La route 389 fermée durant 14 heures

  • Transports défaillants et inadaptés?

    Côte-Nord

    Transports défaillants et inadaptés?

  • Une distinction peu enviable

    Route nationale 389

    Une 25 juin, 2018

    Une distinction peu enviable

Transports Québec

Tisser des liens et acquérir des compétences

Semaine entrepreneuriale 2022

Tisser des liens et acquérir des compétences

Une surveillance accrue…

Route nationale 389

Une surveillance accrue…

Le bordel chez Bonnardel

En croisade pour un pont

Le bordel chez Bonnardel

Vision franche d’un remorqueur

Route nationale 389

Vision franche d’un remorqueur

Des routiers professionnels s’expriment

Route nationale 389

Une 25 avril, 2022

Des routiers professionnels s’expriment

D’une étude à l’autre en continuité et en parallèle…

Pont entre Tadoussac et Baie-Sainte-Catherine

Une 14 mars, 2022

D’une étude à l’autre en continuité et en parallèle…

Des chantiers sur la route 389

TransQuébec-Labrador

Des chantiers sur la route 389

Des travaux attendus depuis des décennies

Réfection de la route 389

Des travaux attendus depuis des décennies

Tranquillement, le prolongement  va de l’avant

Route 138

Une 26 avril, 2021

Tranquillement, le prolongement va de l’avant

Tous les espoirs sont permis ou presque…

Parachèvement de la route 138

Tous les espoirs sont permis ou presque…

La Côte-Nord s’enclave dans les bureaux du Ministère

Transports Québec

La Côte-Nord s’enclave dans les bureaux du Ministère

La route 389 fermée durant 14 heures

Météo, collision et circulation

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La route 389 fermée durant 14 heures

Transports défaillants et inadaptés?

Côte-Nord

Transports défaillants et inadaptés?

Une distinction peu enviable

Route nationale 389

Une 25 juin, 2018

Une distinction peu enviable

Semaine entrepreneuriale 2022

Tisser des liens et acquérir des compétences

par Éric Cyr

Légende : Sur la photo, des représentants de l’équipe de la MRC de Caniapiscau lors du lancement de la Semaine entrepreneuriale.

C’est sous le thème « Saveurs d’ici » que l’équipe de la MRC de Caniapiscau dédiée au développement économique a lancé la Semaine entrepreneuriale de Fermont à la salle Aurora (ancien centre multifonctionnel), le 2 novembre dernier. Pendant cette soirée les représentants d’une trentaine d’entreprises ont participé à une séance de réseautage et ont assisté à des présentations relatives à l’essor économique, le tout agrémenté d’un repas thématique aux saveurs locales.

L’événement, qui a regroupé une soixantaine de personnes, a entre autres permis aux participants de profiter de l’occasion pour créer des liens dans un esprit de camaraderie. La directrice générale de Chambre de commerce Fermont, Mélissa Gauthier, et l’agente de développement économique à la MRC, Mélanie Roy, ont fait à tour de rôle des présentations. Le préfet de la MRC et maire de Fermont, Martin St-Laurent, a par la suite prononcé une allocution où il a brossé un portrait des principaux dossiers d’envergure menés par municipalité.

Ce dernier s’est exprimé au sujet du projet de logements abordables que souhaite construire la Société d’habitation communautaire de Fermont qui comptera quarante maisons jumelées de deux chambres à coucher, dont quatre unités seront adaptées pour des personnes à mobilité réduite. L’aide financière reçue de partenaires privés et publics incluant la Ville de Fermont, qui a aussi contribué à la démarche en vendant des terrains au prix coûtant à l’organisme sans but lucratif, permettra d’offrir des logements à coût abordable à un montant mensuel qui devrait se situer sous la barre des 700 $, charges en sus. Un soumissionnaire a été retenu pour commencer les travaux de la première phase, qui englobe les vingt premières unités qui devraient, si tout se passe bien, être livrées à l’été 2023. Selon le maire, chaque maison coûterait en moyenne 293 000 $, sujet à révision selon les modifications apportées lors de la construction.

De plus, l’élu municipal a parlé des études en cours incluant les enjeux énergétiques de la région qui aura besoin d’un accroissement de la disponibilité d’électricité afin de répondre à la demande grandissante de l’industrie minière qui effectue actuellement une transition vers la production d’un acier plus vert afin de s’adapter à la demande mondiale. Il a aussi traité d’une étude concernant un projet de recyclage et de compostage menée de concert avec la firme Englobe avec l’appui de Recyc-Québec avant de conclure en réitérant sa détermination à poursuivre ses représentations auprès du ministère des Transports du Québec et de la nouvelle députée de Duplessis afin de faire valoir la nécessité de l’aboutissement de la réfection de la route nationale 389, qui s’éternise, et du chantier du nouveau tracé entre Fire Lake et Fermont, qui a pris du retard.

Des séances virtuelles ont été proposées dans le cadre de la programmation de la Semaine entrepreneuriale à la mi-novembre soit :

Défi OSEntreprendre et Socio-financement « La ruche et l’ampli », le 14 novembre;

Le Fonds étudiant de solidarité travail du Québec « Pour la relève citoyenne et entrepreneuriale » et « Propulsez votre entreprise avec Investissement Québec », le 15 novembre;

Le 16 novembre, la présentation de Mon commerce en ligne
« Développez vos activités en ligne grâce à ce programme pour le commerce de détail » et une autre de la Caisse des travailleuses et travailleurs unis;

Le 17 novembre, le Centre de transfert d’entreprise du Québec et la Chambre de commerce Fermont présenteront « Moi, repreneur ? » et la Commission de développement des ressources humaines des Premières Nations fera connaître ses services;

« Développer vos compétences entrepreneuriales » avec l’École des entrepreneurs du Québec, le 18 novembre.

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Publié le 14 novembre, 2022, dans la publication : Numéro_19 Volume 40

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Publié sur le site le 14 novembre 2022

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Route nationale 389

Une surveillance accrue…

par Éric Cyr

Dans un souci de sécuriser davantage la portion québécoise de la TransQuébec-Labrador, la route nationale 389, les policiers de la Sûreté du Québec du centre de service de Baie-Comeau ont procédé à une opération de sécurité routière totalisant six jours répartis en deux séquences de trois jours sur cette voie terrestre qui relie Baie-Comeau à Fermont et à la frontière du Labrador, du 6 au 8 septembre et du 4 au 6 octobre 2022.

Cette grande mobilisation s’inscrit dans une série de mesures et d’initiatives mise en place par la Sûreté du Québec pour améliorer le bilan routier sur ce lien interprovincial de plus en plus achalandé qui est reconnu pour sa dangerosité et qui a fait partie à de nombreuses reprises du palmarès annuel peu enviable des dix pires routes du Québec, un concours organisé par le CAA-Québec. 

 Un total de 143 amendes en six jours

Au total, les policiers affectés à ces opérations ont signifié 137 constats d’infraction pour des vitesses excessives, deux constats d’infraction pour le non-port de la ceinture de sécurité et quatre constats d’infraction pour des dépassements illégaux. Il est à noter qu’il y a eu interception pour des infractions liées à la vitesse allant jusqu’à 164 km/h dans une zone de 90 km/h.

La Sûreté du Québec rappelle que la vitesse est l’une des premières causes de collisions mortelles à survenir sur les routes du Québec.

D’autres mesures et initiatives seront mises en place par la Sûreté du Québec sur le réseau routier québécois et notamment sur la route 389.

La Stratégie en sécurité des réseaux de transport 2021-2026, « La vie humaine, au cœur de nos actions », a pour objectif de diminuer le nombre de collisions mortelles et avec blessés graves sur les réseaux routiers et récréotouristiques. Des pistes d’action sont mises en œuvre dans chacun des axes distincts : Partenariat, Intervention, Sensibilisation, Technologie, Évaluation (PISTE) par la Sûreté du Québec ainsi que ses partenaires, afin de collaborer pour tendre vers un objectif commun, celui de rendre nos routes, nos sentiers et nos plans d’eau plus sécuritaires.

Campagne de sensibilisation

La Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) a aussi lancé une campagne de sensibilisation sur les comportements imprudents sur les routes de la Côte-Nord, le 5 octobre dernier, en ciblant notamment la route 389 qui est particulièrement visée par cette démarche.

Caméras de circulation

La route 389, qui fait partie du réseau routier national depuis 2005, ne respecte toujours pas les normes minimales de sécurité fixées par le ministère des Transports du Québec et les usagers de cet axe terrestre doivent donc faire preuve de prudence et de grande vigilance quand ils l’empruntent. Malgré ces lacunes, des caméras de circulation ont récemment été installées par Transports Québec aux kilomètres 22,5 et 210,5 afin de surveiller la fluidité du trafic en temps réel et de leur permettre d’être au fait des conditions sur la partie sud du seul lien routier de la région.

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Publié le 31 octobre, 2022, dans la publication : Numéro_18 Volume 40

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Publié sur le site le 31 octobre 2022

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En croisade pour un pont

Le bordel chez Bonnardel

par Éric Cyr

Source photo : Coalition Union 138

Dans le cadre de la campagne, « Mamu, un pont entre nous », une délégation nord-côtière et autochtone de la Coalition Union 138, qui prône le désenclavement de la Côte-Nord en commençant par la construction d’un pont à l’embouchure de la rivière Saguenay à Tadousssac, s’est rendue devant le bureau de circonscription du ministre québécois des Transports, François Bonnardel, à Granby en Estrie, le 12 mai 2022. Le coup d’éclat, qui incluait le déploiement d’une immense banderole avec le leitmotiv de l’organisation devant l’édifice, n’est pas passé inaperçu.

L’étendard de tissu symbolisant la principale revendication des membres de l’alliance qui préconisent la construction d’un pont à Tadoussac circule un peu partout au Québec et s’est déjà rendu en Minganie, à Sept-Îles et à Baie-Comeau avant son récent déroulement à Granby. La Coalition Union 138, qui croit fermement à la nécessité d’ériger un tel ouvrage d’art à cet endroit stratégique, reçoit notamment l’appui du milieu économique de la Côte-Nord et des communautés innues du Nitassinan sur la Côte-Nord et de Mashteuiatsh au Saguenay-Lac-Saint-Jean. Le regroupement prend les moyens pour que ses requêtes soient considérées et souhaite obtenir un engagement ferme de la part du ministre Bonnardel pour la construction d’un pont à l’embouchure du Saguenay. « Nous nous sommes déplacés pour lui montrer notre bannière », affirme le porte-parole de la coalition, Guillaume Tremblay.

« La taille imposante de cette dernière, qui montre un pont sur le fjord du Saguenay, fait en sorte que M. Bonnardel ne peut plus ignorer notre présence et notre message. La nécessité de cette infrastructure ne fait plus aucun doute sur la Côte-Nord. Nous souhaitons que le ministre reconnaisse l’importance de cet apport majeur pour la région. »

Fini la cacophonie…

M. Tremblay confie que l’accueil était loin d’être chaleureux et qu’un attaché politique du ministre des Transports a pris de nombreuses photos avant qu’un membre de la sécurité décide d’appeler les forces policières. « Avec cette imposante bannière de 40 pieds sur 20 pieds (12 mètres sur 6 mètres) qui recouvrait l’ensemble de la façade de l’édifice, François Bonnardel ne peut plus se mettre la tête dans le sable et devrait comprendre le message. De plus, il va voir les belles photos prises devant son bureau, ce qui devrait l’éclairer sur le sujet qui nous préoccupe », confie M. Tremblay qui précise qu’à la suite du déploiement de l’immense emblème sur lequel trône un pont, des représentants de la Coalition Union 138 ont finalement pu s’entretenir avec le personnel de l’équipe de circonscription du ministre des Transports qui a assuré que les demandes et les doléances seront transmises au principal intéressé.

La Côte-Nord est la seule région du Québec qui doit assurer l’accès principal au territoire par un service de traversiers. Elle attend la construction d’un pont depuis plus de 60 ans. Mamu signifie ensemble en innu-aimun et la Coalition Union 138 rassemble ainsi tous les principaux groupes de la Côte-Nord : les Premières Nations innues du Nitassinan, la classe politique régionale, l’ensemble des Chambres de commerce et la Société du pont sur le Saguenay à Tadoussac. Toutes et tous croient qu’il est plus que temps d’agir et exigent du gouvernement le même enthousiasme qu’il démontre envers le troisième lien ou d’autres grands projets routiers au Québec. Selon l’organisation, en tant que ministre des Transports, M. Bonnardel peut s’engager à construire ce pont. Il pourrait ainsi remédier aux problématiques de sécurité routière et favoriser les initiatives économiques cruciales pour la région. Le chef de la Première Nation des Innus Essipit, Martin Dufour confie : « Le ministre pourrait par le fait même contribuer au développement durable et trouver une solution aux menaces environnementales qui touchent la population de bélugas du fleuve Saint-Laurent. » Selon le président de la Société du Pont sur le Saguenay, Marc Gilbert : « La situation a assez duré. Le service des traversiers est inadéquat et non fiable. En plus d’avoir une capacité moindre que les trois anciens traversiers en période estivale, les arrêts multiples, les bris mécaniques à répétition et le manque chronique de personnel empirent encore la situation. »

Autre visite surprise

Quelques jours plus tard, le 16 mai, c’était au tour du bureau de circonscription de la ministre québécoise des Affaires municipales et de l’Habitation, Andrée Laforest, à Saguenay, de recevoir la visite de membres de la Coalition Union 138.

La Coalition Union 138 invite la population à être à l’affut et à appuyer les actions du mouvement populaire en utilisant toutes les tribunes dont elle peut disposer pour les publiciser. Selon l’alliance pour le désenclavement de la Côte-Nord, la prochaine campagne électorale sera un moment crucial pour démontrer l’intérêt collectif et influencer le futur gouvernement à passer aux actes en agissant dans ce dossier qui s’éternise depuis plus de six décennies.

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Publié le 23 mai, 2022, dans la publication : Numéro_10 Volume 40

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Publié sur le site le 23 mai 2022

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Route nationale 389

Vision franche d’un remorqueur

par Éric Cyr

Source photo : Archives

Le propriétaire de l’entreprise Transport spécialisé JRB, Richard Boucher, dit le Rouge, connaît très bien la route nationale 389 qu’il emprunte fréquemment pour effectuer des remorquages de poids lourds et de véhicules en tout genre. Ce dernier juge que ce lien routier, bien que carrossable, est dangereux en particulier pour les automobilistes inexpérimentés et les touristes, mais aussi pour les conducteurs un peu trop confiants qui sous-estiment ses nombreux aléas.

Interrogé entre deux dépannages, M. Boucher ne mâche pas ses mots quand il parle de cette route.

« La 389 est dans un état exécrable et pitoyable. C’est aberrant ! Compte tenu de sa dangerosité, il n’existe que deux compagnies d’assurances qui assurent les camionneurs qui y circulent et qui endommagent constamment leurs camions à cause de son piteux état. De plus, il y a un manque flagrant d’effectifs au sein du ministère des Transports du Québec et de la Sûreté du Québec qui ne peuvent donc couvrir régulièrement toute la distance de cette route et qui n’y patrouillent presque exclusivement qu’en cas d’accident. Il n’y a pas non plus d’ambulanciers en permanence prêts à se déployer en tout temps à Manic-5 et donc la survie d’un accidenté de la route qui se blesse gravement au mauvais endroit peut être liée à un coup de dés. Dans de telles circonstances, qui se porte réellement garant de la sécurité ? », confie-t-il. Le colosse qui gagne sa vie à remorquer des véhicules accidentés, ce qui ne manque pas selon lui sur la 389, se dit étonné que malgré son délabrement cette route fasse étonnamment partie du réseau routier national depuis 2005. Il souhaite attirer l’attention sur les nombreux risques encourus sur cet axe routier interprovincial qui ne respecte pas à plusieurs endroits les règles minimales de sécurité fixées par Transports Québec.

« Il faut songer que monsieur et madame Tout-le-monde circulent sur cette route semi-désertique et pas seulement des automobilistes aguerris et des routiers professionnels. Il y a des familles qui y roulent. »

M. Boucher constate de multiples sorties de route causées par les conditions « exécrables » de la 389 particulièrement au printemps où elle est recouverte de boue à plusieurs endroits. Ce dernier dénonce le délai d’intervention des premiers secours qu’il qualifie d’inacceptable dans certains secteurs très éloignés des services ambulanciers.

« Imaginez une personne blessée qui souffre et qui vit un véritable calvaire en attendant l’ambulance qui n’arrivera que dans quelques heures et parfois trop tard. C’est aberrant. Si les gouvernements sont incapables de rendre la route sécuritaire, pourquoi ceux-ci, tant à Québec qu’à Ottawa, qui encaissent de nombreuses redevances minières et des impôts faramineux grâce aux citoyens de la région, ne prennent-ils pas des dispositions afin de desservir la 389 à l’aide d’un transport médical héliporté d’urgence ? »

M. Boucher s’indigne de l’inaction des gouvernements et les invite à prendre leurs responsabilités dans ce dossier qui traîne en longueur depuis de nombreuses décennies.

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Publié le 25 avril, 2022, dans la publication : Numéro_8 Volume 40

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Publié sur le site le 25 avril 2022

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Route nationale 389

Des routiers professionnels s’expriment

par Éric Cyr

Légende photo : De gauche à droite sur la photo, les camionneurs Patrick Enright, Carol Marchand et Patrice Lapointe lors de leur passage à Labrador City.

Des conducteurs professionnels qui parcourent régulièrement la route nationale 389, la portion québécoise de la TransQuébec-Labrador, qui se déploie sur 570 kilomètres de Baie-Comeau à la frontière du Labrador, dénoncent son état lamentable. Ces camionneurs qui en ont long à dire sur le sujet ne comprennent pas pourquoi cet axe routier, un lien terrestre interprovincial qui fait partie du réseau routier national depuis 2005, ne respecte toujours pas les normes minimales de sécurité fixées par le ministère des Transports du Québec (MTQ).

La démarche des transporteurs routiers vise à sensibiliser les entrepreneurs responsables de l’entretien de la 389 qui sont pour leur part régis par Transports Québec qui est responsable d’assurer un suivi des contrats octroyés dans un souci de sécurité pour les usagers de la route. 

Patrick Enright, dont le pseudonyme est Pat la patate, s’étonne qu’après avoir été greffée au réseau national il y a près de deux décennies, la 389 est encore dans un état si déplorable. « On observe une recrudescence des sorties de route. Il y a de plus en plus d’accidents et l’on constate un laisser-aller au niveau du déneigement et du nivelage. On ne demande pas une autoroute à quatre voies, mais simplement un entretien adéquat puisque celui-ci laisse souvent à désirer dans plusieurs portions de route, en particulier plus au sud, et c’est ce que nous déplorons », confie le routier qui explique que cette prise de parole vise à améliorer la sécurité sur cet itinéraire qu’il juge dangereux et qui est de plus en plus achalandé.

« On ne peut faire confiance à la 389 qui n’offre aucune marge de manœuvre à plusieurs endroits, ce que je trouve anormal en 2022. Nous sommes des chauffeurs de métier, mais il faut considérer qu’il y a aussi des familles qui empruntent cette route et des conducteurs moins expérimentés. C’est aussi pour eux qu’on dénonce la situation. »

Le camionneur Patrice Lapointe, alias Pat’Patrouille, qui sillonne la 389 depuis 2005 abonde dans le même sens et réclame un minimum d’entretien en attendant la réfection complète de la route. « L’aspect sécuritaire est encore déficient. Je me souviens d’avoir été au chevet d’un blessé qui se vidait de son sang et qui a dû patienter durant cinq heures avant l’arrivée des ambulanciers, car il n’y avait aucune ambulance à Manic-5 et qui est malheureusement décédé durant son transport vers un centre hospitalier. » Ancien camionneur forestier qui conduisait un tracteur routier attelé à une semi-remorque à train double de type B, M. Lapointe discute souvent avec d’anciens confrères et sait de quoi il parle quand il confie que les chemins de bois pour les camions de billots et ceux d’Hydro-Québec sont mieux carrossables que la 389 qui est pourtant un axe interprovincial qui possède le statut de route nationale. « On ne demande pas la lune, juste l’ajout de gravier au printemps. C’est simple, l’entretien laisse à désirer. On assiste même à un recul depuis les deux dernières années et surtout dans la portion plus au sud sur la centaine de kilomètres entre le déversoir de Manic-5 et le Relais Gabriel. Et que dire de la portion sinueuse entre les kilomètres 240 et 256 ? Ça brasse tellement qu’on doit s’arrêter pour ramasser des produits et des morceaux perdus que l’on tasse sur le bord de la chaussée afin de prévenir des accidents. »

Le vieux routier Carol Marchand, dont le surnom est le Joker, connait très bien la 389 qu’il parcoure depuis de nombreuses années. Il est au diapason de ses collègues et dénonce lui aussi sa condition problématique. « On ne se sent pas écoutés par Transports Québec et l’on a l’impression de faire rire de nous autres. Toutes les raisons sont bonnes pour ne pas entretenir convenablement la route et ne pas niveler le chemin : il fait trop chaud, il fait trop froid, il neige, la visibilité n’est pas bonne, c’est trop venteux, il manque de personnel. C’est triste de constater ce phénomène récurrent. »

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Publié le 25 avril, 2022, dans la publication : Numéro_8 Volume 40

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Publié sur le site le 25 avril 2022

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Pont entre Tadoussac et Baie-Sainte-Catherine

D’une étude à l’autre en continuité et en parallèle…

par Éric Cyr

Source photo : Jocelyn Blanchette. Légende photo : Des véhicules d’urgence interviennent lors d’un incendie sur le traversier Jos Deschênes II.

On ne compte plus les études relatives à l’éventuelle construction d’un pont à l’embouchure de la rivière Saguenay entre Tadoussac et Baie-Sainte-Catherine qui ont été réalisées depuis des décennies. Un total de 14 études a été répertorié depuis 1973 par la Société du pont sur le Saguenay qui conserve chacune de celles-ci sur son site internet. Qu’à cela ne tienne, après l’étude d’opportunité entamée par le ministère des Transports du Québec (MTQ) en septembre dernier et dont la conclusion a été repoussée d’au moins un an, le 1er février 2022, le gouvernement du Québec a lancé, le 23 février, un appel d’offres pour une énième étude qui sera cette fois-ci orientée sous un volet socio-économique.

Variations sur un même thème

On aurait pu croire que ces très nombreuses études auraient abordé sous tous les angles et toutes les coutures les moindres facettes de la construction d’un pont à cet endroit stratégique pour le transport. Il semblerait que non. Bien que les résultats de la première étude du gouvernement de la Coalition avenir Québec (la 15e sur le sujet), celle d’opportunité, ne seront pas dévoilés avant le courant de l’année 2023, Transports Québec, qui souhaite mesurer l’impact socio-économique qu’aurait la construction d’un tel ouvrage architectural au-dessus de la rivière Saguenay et ses conséquences sur l’exploitation de la traverse Tadoussac-Baie-Sainte-Catherine et sur les citoyens habitant ses rives et dans les communautés des MRC de La Haute-Côte-Nord et de Charlevoix ainsi qu’à évaluer les mesures d’atténuation envisageables, lance une seconde étude (qui est en fait la 16e réflexion sur la construction d’un pont).

Le ministre québécois des Transports et ministre de la région de l’Estrie, François Bonnardel, le ministre responsable des régions de la Côte-Nord et de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine et ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles, Jonatan Julien, et la députée caquiste de Charlevoix-Côte-de-Beaupré qui est aussi adjointe parlementaire de la ministre de l’Enseignement supérieur, Émilie Foster, soulignent le lancement d’un appel d’offres pour la réalisation d’une autre étude, celle-ci de nature socio-économique, qui portera sur les répercussions de la construction d’un pont au-dessus de la rivière Saguenay sur l’exploitation de la traverse Tadoussac-Baie-Sainte-Catherine. « Cette importante étude sera réalisée en parallèle de l’étude d’opportunité amorcée à l’automne 2021. Ensemble, elles serviront à identifier les besoins et permettront de déterminer la solution optimale », peut-on lire dans le communiqué.

Des précisions précises…

« Je suis fier que ce dossier important pour la Côte-Nord franchisse plusieurs étapes en parallèle. Nous sommes le gouvernement des régions et nous le démontrons une fois de plus », confiait le ministre des Transports, François Bonnardel, à l’occasion de cette annonce. Son collègue caquiste, le ministre responsable de la Côte-Nord, Jonatan Julien, s’exprimait pour sa part ainsi : « Ce mandat est incontournable pour la suite du projet puisqu’il permettra non seulement d’apporter des précisions sur les répercussions anticipées d’un pont sur les communautés locales, mais aussi en ce qui concerne l’économie et l’aménagement du territoire. »

Selon le MTQ, l’étude d’opportunité actuellement en réalisation (la 1re étude du gouvernement Legault et la 15e au total) par le Groupe Pont Estuaire/Fjord du Saguenay, prend en compte le milieu marin, la faune et la flore. Il s’agit d’une étape nécessaire à la réalisation d’un projet de cette envergure puisqu’elle permettra de déterminer et d’évaluer les options possibles incluant la réponse aux besoins, l’analyse des coûts-avantages et des risques ainsi que l’estimation des coûts et de l’échéancier. Elle inclut notamment la conception préliminaire de la solution la plus prometteuse pour la construction d’un pont selon l’un des trois corridors établis par Transports Québec (Tadoussac, La Boule, ou entre les deux). L’étude socio-économique qui vient d’être annoncée étudiera quant à elle les répercussions.

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Publié le 14 mars, 2022, dans la publication : Numéro_5 Volume 40

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Publié sur le site le 14 mars 2022

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TransQuébec-Labrador

Des chantiers sur la route 389

par Éric Cyr

Source photo : Louise Vachon

La route 389, qui fait partie de la TransQuébec-Labrador, constitue un lien interprovincial greffé au réseau routier national depuis 2009 et certains travaux très attendus ont été réalisés sur la portion sud de cet axe terrestre en 2021, cependant le nouveau tronçon entre Fire Lake et Fermont n’est toujours pas complété bien que l’étape de débroussaillage ait été amorcée.

Plus que du rapetassage ou du ravaudage…

Selon la conseillère en communication à la direction générale de la Côte-Nord du ministère des Transports du Québec, Caroline Rondeau, de l’asphaltage et le remplacement de ponceaux ont été effectués des kilomètres 36 à 49. De nouveaux ponceaux ont aussi été installés aux kilomètres 98 et 177. Divers travaux ont été faits des kilomètres 170 à 185 notamment le changement de neuf ponceaux. Du forage a eu lieu au kilomètre 359 et un ponceau de grande dimension a été construit au kilomètre 427 alors que la reconstruction de la route et d’une structure a été complétée des kilomètres 444 à 450. Une réfection de la chaussée et la restauration du pont au-dessus de la rivière Peppler sont survenues au kilomètre 466. Au kilomètre 477, il y a eu la rénovation du chemin, la substitution de deux ponceaux et la réparation du pont surplombant la rivière Hobdad. D’autres travaux de reconstruction de la chaussée, de changement de ponceaux et de rechargement granulaire sont également prévus en 2021.

Par ailleurs, des travaux se sont déroulés dans le cadre du projet majeur du Programme d’amélioration de la route 389.

Travaux et étapes réalisés en 2021 :

Projet A – de Fire Lake à Fermont : les travaux de déboisement ont commencé à la mi-mars et reprendront cet automne après une interruption durant la période de nidification des oiseaux migrateurs. Une entente-cadre avec le Conseil innu Takuaikan Uashat mak Mani-Utenam (Sept-Îles) balise la collaboration de la communauté autochtone et du gouvernement dans le cadre de l’amélioration de la route nationale 389 dans cette section. Une entente avec cette même communauté a été conclue pour la réalisation des travaux de déboisement et d’autres ententes spécifiques viendront encadrer la réalisation de certains travaux de construction de la route. En parallèle, la préparation des plans et devis en vue de la réalisation du projet A se poursuit ce qui permettra d’amorcer prochainement la prochaine étape, soit la construction du nouveau tronçon.

Projet B – de Baie-Comeau à Manic-2 (km 0 à 22) : travaux sont actuellement en cours depuis le printemps 2020. On prévoit que les travaux seront terminés à la fin 2022.

Projet C – secteur sinueux au nord de Manic-5 (km 240 à 254) : La route a été mise en service au printemps 2021.

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Publié le 7 septembre, 2021, dans la publication : Numéro_14 Volume 39

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Publié sur le site le 7 septembre 2021

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Réfection de la route 389

Des travaux attendus depuis des décennies

par Éric Cyr

Après les chantiers installés dans les portions de Baie-Comeau à Manic-2 et au nord de Manic-5 dans le cadre du programme d’amélioration de la route 389, qui constitue l’unique lien routier vers le Labrador et qui fait partie du réseau routier national depuis 2005, c’est maintenant au tour des travaux préparatoires de déboisement d’un nouveau tracé entre Fire Lake et Fermont qui ont commencé à la mi-mars. Ceux-ci se sont poursuivis jusqu’à la mi-avril et devraient reprendre à la mi-août après une interruption durant la période de nidification des oiseaux migrateurs.

Des consultations publiques au sujet du projet A, qui consiste à améliorer la portion nord de cette liaison terrestre interprovinciale qui est imbriquée dans la TransQuébec-Labrador, s’étaient tenues à Fermont il y a plus d’une décennie et ce choix a été retenu par une vaste majorité de la population qui préférait cette option plutôt qu’une réfection de l’ancienne portion extrêmement sinueuse truffée à l’époque d’une douzaine de passages à niveau sur 67 kilomètres. Deux nouveaux tronçons routiers de près de 13,5 et 45 kilomètres sont prévus ainsi qu’une amélioration de la route sur 11 kilomètres dans ce secteur.

La préparation des plans et devis en vue de la réalisation de ce dessin se poursuit en parallèle. Les principaux gains sont la réduction du parcours d’environ une vingtaine de kilomètres, la correction ou l’élimination de courbes, la diminution du nombre de passages à niveau de 11 à un seul, l’augmentation importante des possibilités de dépassement et l’ajout de voies de refuge pour les véhicules hors normes.

Le gouvernement du Québec juge que la route 389, qui est incluse dans les 49 actions que le gouvernement devrait mettre en place dans le cadre du Plan d’action nordique 2020-2023 (PAN 20-23), est une infrastructure essentielle au développement socio-économique de la Côte-Nord et du Nord québécois en entier. Le ministre des Transports, François Bonnardel, le ministre responsable des Affaires autochtones, Ian Lafrenière et le ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles qui est aussi le responsable de la région de la Côte-Nord, Jonatan Julien, ont souligné, le 9 avril dernier, la signature d’une entente-cadre avec le Conseil innu Takuaikan Uashat mak Mani-Utenam (Sept-Îles) ainsi qu’une entente pour le déboisement. Le programme d’amélioration de la route 389 entre Fermont et Baie-Comeau vise en premier lieu l’amélioration de la sécurité routière pour l’ensemble des usagers, tout en favorisant le développement du territoire nordique québécois.

« Il s’agit d’une étape majeure pour la mise en œuvre de ces travaux d’envergure qui sont si attendus par les usagers de cette portion de la route 389. Il y aura de l’action sur le terrain. Votre gouvernement met tout en œuvre pour réaliser, dans les meilleurs délais [sic], ce projet qui améliorera grandement cette infrastructure » confie le ministre Bonnardel. Selon le ministre Julien : « L’ensemble du programme d’amélioration de la route 389 entre Fermont et Baie-Comeau vise en premier lieu l’amélioration de la sécurité routière pour l’ensemble des usagers, tout en favorisant le développement du territoire nordique québécois. C’est donc un bénéfice dont tous les Québécois et les Québécoises pourront profiter »,
poursuit le ministre Julien.

Partenariat autochtone

Le ministre Lafrenière explique : « Le partenariat avec la communauté d’Uashat-Maliotenam est primordial. Ses membres seront appelés à participer aux projets sous plusieurs facettes et apporteront des retombées économiques pour l’ensemble de la région. Le projet A, qui bénéficie de l’appui du milieu, sera une belle réalisation en collaboration avec la communauté. » Le chef du Conseil innu Takuaikan Uashat mak Mani-Utenam, Mike Mckenzie, est heureux que ce projet de développement entraîne des retombées économiques importantes pour la communauté innue et ses entreprises tout en leur permettant de démontrer leur savoir-faire.

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Publié le 26 avril, 2021, dans la publication : Numéro_08 Volume 39

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Publié sur le site le 26 avril 2021

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Route 138

Tranquillement, le prolongement va de l’avant

par Éric Cyr

Source : Randy Jones

Malgré une année 2020 marquée par la pandémie, le ministère des Transports du Québec (MTQ) poursuit le travail déjà entamé de l’extension de la route 138 jusqu’à Blanc-Sablon en Basse-Côte-Nord. En attendant son accomplissement, des jalons importants ont été réalisés en vue de relier la Côte-Nord au Labrador en boucle par la TransQuébec-Labrador grâce aux routes 510, 500 et 389.

En route vers une concrétisation

Le projet d’allongement du lien routier qui longe le fleuve Saint-Laurent consiste à construire environ 400 kilomètres de route entre Kegaska et Vieux-Fort, qui se rend déjà à Blanc-Sablon, afin de relier cette portion de territoire avec le reste du Québec et la province de Terre-Neuve-et-Labrador. En mars 2020, le gouvernement du Québec confirmait sa volonté d’aller de l’avant avec le projet en inscrivant les tronçons situés entre La Romaine et Tête-à-la-Baleine et entre La Tabatière et Vieux-Fort dans la catégorie des projets « à l’étude » [sic] au Plan québécois des infrastructures 2020-2030. La même année, l’équipe de projet de Transports Québec a rencontré les différentes parties prenantes : maires, préfets, directeurs généraux et représentants des ministères et organismes concernés.

Avancement du projet

Pour les portions en planification, soit celles mentionnées ci-dessus, le MTQ a procédé à des travaux de forage et à des relevés de terrain au cours des étés 2019 et 2020. Ces travaux ont permis de conclure les études géotechniques portant sur les secteurs sensibles identifiés lors de précédents sondages et forages, notamment pour les sols argileux et les tourbières. Ces données qui ont été ajoutées aux plans et devis sont nécessaires pour la construction et pour l’obtention des autorisations environnementales.

D’ici quelques années, le fameux panneau indiquant la fin de la route 138 devrait donc se retrouver, si la volonté politique se maintient, dans le village de La Romaine, près d’une cinquantaine de kilomètres plus loin que sa localisation actuelle, à Kegaska, jusqu’où la route avait été prolongée en 2013.

En attendant la finition

Le gouvernement fédéral a déjà confirmé sa contribution au projet à hauteur de 184,8 M$ pour les tronçons situés entre Kegaska et La Romaine et entre Tête-à-la-Baleine et La Tabatière. Le ministre des Transports, François Bonnardel, et le ministre responsable de la région Côte-Nord, Jonatan Julien, se sont déplacés, en juillet dernier, à Sept-Îles afin d’annoncer le lancement de l’appel d’offres public pour la mise à jour de l’étude d’opportunité concernant les tronçons situés entre La Romaine et Tête-à-la-Baleine et entre La Tabatière et Vieux-Fort. L’annonce a permis au ministre Bonnardel de réitérer l’importance du parachèvement de la route 138 pour les communautés isolées de la Basse-Côte-Nord, mais aussi pour l’ensemble du Québec. En effet, l’accomplissement de ce projet permettra, entre autres, de créer un corridor économique avec le reste de la belle province et Terre-Neuve-et-Labrador.

Grâce à son nouveau Plan d’action nordique 2020-2023 (PAN 20-23) coordonné par la Société du Plan Nord, le gouvernement du Québec veillera notamment à bonifier les infrastructures stratégiques afin de faciliter le transport des personnes et des marchandises sur l’ensemble du territoire nordique. Cela inclut les travaux de continuation de la route 138 en Basse-Côte-Nord. Trois communautés autochtones sont impliquées dans les chantiers : le Conseil de la Première Nation de Nutashkuan, à l’ouest, la communauté d’Unamen Shipu, au centre, et la communauté de Pakua Shipi, plus à l’est.

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Publié le 26 avril, 2021, dans la publication : Numéro_08 Volume 39

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Publié sur le site le 26 avril 2021

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Parachèvement de la route 138

Tous les espoirs sont permis ou presque…

par Éric Cyr

Source photo : Dean Andrew King

Le gouvernement Legault a récemment annoncé l’ajout de deux nouveaux tronçons de la route 138 au Plan québécois des infrastructures (PQI) lors du dépôt du budget, le 10 mars dernier, ce qui permettrait éventuellement de prolonger ce lien routier à l’est jusqu’à Blanc-Sablon en Basse-Côte-Nord rejoignant par la même occasion la frontière du Labrador.

Ces deux nouvelles entrées à l’étude au PQI devraient réjouir les partisans du désenclavement de la Côte-Nord soit la totalité des élus nord-côtiers incluant le préfet de la MRC du Golfe-du-Saint-Laurent, Randy Jones, qui milite depuis des lustres afin de faire comprendre aux gouvernements l’importance et la légitimité de relier ce vaste territoire au reste du Québec et qui ose espérer que cette fois-ci sera la bonne.

Pour le capitaine de bateau à la retraite, c’est plus qu’un pas dans la bonne direction, c’est la première fois qu’un ministre des Transports comprend réellement les réalités de la Côte-Nord. La solidarité régionale de différents groupes et notamment de la Coalition Union 138 semble avoir porté ses fruits puisque l’étude des deux segments manquants de la route 138, soit celui de La Romaine à Tête-à-la-Baleine et celui de La Tabatière à Vieux-Fort, aura certainement été grandement propulsée par l’indéfectible solidarité de différents groupes militant pour l’aboutissement de ce tracé pour l’instant toujours inexistant. M. Jones qui qualifie cette démarche d’historique est persuadé que les plans et devis vont bientôt voir le jour puisque le gouvernement de la Coalition avenir Québec (CAQ) est le premier à planifier l’ensemble des travaux pour les quatre tronçons manquants et s’est prononcé à ce sujet dans la première moitié de son mandat plutôt que de tergiverser en promesses électorales. Cette confiance vient du fait qu’il a eu une conversation avec le ministre François Bonnardel qui lui a assuré se pencher sur cette priorité nord-côtière, qu’un montant était disponible et que le gouvernement du Québec réitérerait sa demande à Ottawa de s’investir pour les autres étapes du projet. Le maire de Sept-Îles, Réjean Porlier est convaincu que la mobilisation citoyenne et la cohésion entre les acteurs des milieux nord-côtiers incluant les chefs autochtones innus ont joué un rôle majeur dans l’équation.

Un bémol et un virus

La députée de Duplessis, la péquiste Lorraine Richard, a exprimé des réserves et certaines inquiétudes puisqu’elle n’a pas vu de somme attitrée pour les travaux cette année ni d’échéancier précis s’y rattachant. La récente crise liée à la Covid-19 (coronavirus) pourrait cependant venir changer la donne en contribuant à repousser les orientations initiales.

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Publié le 30 mars, 2020, dans la publication : Numéro-06 Volume 38

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Publié sur le site le 26 mars 2020

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Transports Québec

La Côte-Nord s’enclave dans les bureaux du Ministère

par Éric Cyr

Source photo : CSN

Des membres de la Coalition Union 138 et de la Société du Pont sur le Saguenay, soutenus par leurs élus, ont occupé de façon pacifique les bureaux de la direction des grands projets du ministère des Transports à Québec, le 13 décembre dernier, afin de réitérer au ministre québécois des Transports, François Bonnardel, la nécessité de poursuivre les travaux du bureau de projet de la construction d’un pont à l’embouchure de la rivière Saguenay.

La délégation nord-côtière, qui refuse de considérer la position de M. Bonnardel et juge inacceptables les réponses obtenues par le ministre lors de ses récentes déclarations, n’a pas été bien accueillie et s’est fait évincer des lieux par les policiers sans avoir pu au préalable transmettre à qui de droit ses doléances légitimes. Les représentants considèrent que le gouvernement agit de façon sournoise pour gagner du temps dans le dossier du désenclavement de la Côte-Nord. « Nous devons obtenir l’assurance que les travaux du bureau de projet pour le pont sur le Saguenay reprennent de la façon initialement convenue et annoncée par l’ancien gouvernement libéral » explique le porte-parole de la Coalition Union 138, Guillaume Tremblay. « On ne demande pas à monsieur Bonnardel de construire un pont. On lui demande tout simplement de poursuivre l’étude déjà débutée pour ensuite prendre une décision éclairée dans l’intérêt des contribuables québécois », souligne à son tour le président de la Société du Pont sur le Saguenay, Marc Gilbert.

Conviction et détermination

Le front commun, qui était accompagné des préfets des MRC de Charlevoix-Est et de Manicouagan (Baie-Comeau) ainsi que du maire de Sept-Îles, dénonce le fait que la Côte-Nord est recluse depuis trop longtemps et qu’il est impératif pour la région de conserver son seul acquis dans le dossier du désenclavement de son territoire en s’assurant de la reprise des travaux du bureau de projet, qui était inscrit au programme québécois des infrastructures et que le gouvernement Legault s’était engagé à maintenir lors de la dernière campagne électorale.

Par cette action engagée à Québec, dans un endroit symbolique qu’est le bureau des grands projets du MTQ, la Côte-Nord réaffirme de façon claire et sans équivoque au gouvernement qu’elle espère obtenir un soutien et une collaboration réelle et qu’il démontre véritablement de la considération pour les citoyens et les citoyennes de la région.

« Monsieur Bonnardel dit comprendre nos préoccupations, il doit maintenant le démontrer et ordonner la poursuite des travaux et le désenclavement de la Côte-Nord. C’est un signe inquiétant de constater qu’on n’est pas capable de parler à personne. On ne demandait même pas un pont, mais juste un appel d’offres pour lancer une étude de faisabilité. Ce qu’on en tire comme constat, c’est que le gouvernement n’a pas du tout l’intention d’aller de l’avant dans ce dossier. Ça en dit long et ça démontre qu’il va falloir se serrer les coudes et qu’on devra inévitablement se mobiliser comme région », a conclu le syndicaliste Guillaume Tremblay.

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Publié le 20 janvier, 2020, dans la publication : Numéro_01 Volume 38

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Publié sur le site le 20 janvier 2020

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Météo, collision et circulation

La route 389 fermée durant 14 heures

par Éric Cyr

Selon le ministère des Transports du Québec (MTQ), qui curieusement ne patrouillait pas cette journée-là, la circulation sur la route nationale 389 a été interrompue, le 9 février dernier, à la hauteur du km 552 entre Fermont et la mine du Mont-Wright en raison d’une triple collision survenue vers 19 h et occasionnée par les mauvaises conditions météorologiques.

Transports Québec explique qu’un premier automobiliste s’est d’abord immobilisé sur la route en raison du manque de visibilité occasionné par la poudrerie. Deux autres véhicules sont par la suite entrés en collision avec la camionnette stationnaire. Ayant été alertés de la situation, le Ministère ainsi que la Sûreté du Québec (SQ) se sont rendus rapidement sur place afin de sécuriser les lieux. Constatant les mauvaises conditions routières imputables à la tempête, le MTQ a procédé à la fermeture de la route 389 pour une durée totale de 14 heures. Le seul lien routier de la région a finalement été rouvert à la circulation vers 9 h le lendemain matin.

La SQ affirme avoir reçu un appel d’un déneigeur signalant la collision entre deux véhicules au km 550 à 19 h 29 et confirme que la visibilité problématique constitue un facteur majeur ayant entraîné un impact important qui a nécessité un transport en ambulance pour des blessures mineures et précise que la circulation n’a pas été entravée complètement.

Travailleurs escortés

Transports Québec explique qu’afin de permettre aux entreprises ArcelorMittal et Minerai de fer Québec de poursuivre leurs opérations, des convois routiers par autobus ont été organisés par ces minières afin de sécuriser le transport de leurs employés et des entrepreneurs travaillant sur les sites miniers. Des patrouilleurs étaient postés de part et d’autre de la portion fermée.

Les usagers de la route en provenance du Labrador étaient invités à rebrousser chemin et à se réfugier à Fermont alors que ceux en provenance du sud étaient escortés jusqu’à cette même municipalité. Les opérations de déneigement ont continué durant la durée de la fermeture de la route.

Opérations minières avant tout

Cette procédure gérée par la Sûreté du Québec fut développée par le corps policier, Transports Québec, ArcelorMittal et Minerai de fer Québec pour ne pas nuire aux activités minières. Celle-ci prévoit une circulation restreinte par convois d’autobus seulement afin de limiter la circulation, aucun autre véhicule n’étant autorisé à emprunter la route. Une partie de la population fréquentant les réseaux sociaux a partiellement été informée de ces mesures exceptionnelles, notamment par la page Facebook Info Fermont utilisée par l’équipe de gestion d’ArcelorMittal pour transmettre certaines directives à ses employés. La minière a aussi fait circuler un mémo afin de les renseigner.

Autres sources

La version d’un témoin crédible diverge légèrement. Une automobile roulant à une vitesse excessive non adaptée aux conditions routières aurait percuté l’arrière d’une camionnette qui le précédait. Un autre pick-up non impliqué dans la collision aurait auparavant fait une sortie de route sans gravité dans le même secteur.

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Publié le 18 février, 2019, dans la publication : Numéro 3 Volume 37

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Publié sur le site le 14 février 2019

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Côte-Nord

Transports défaillants et inadaptés?

par Éric Cyr

En plus des conditions météo difficiles, la Côte-Nord doit composer avec un réseau de transport, terrestre, aérien et maritime, inefficace à bien des égards, et qui soulève l’indignation de plusieurs citoyens qui se sentent abandonnés par les différents gouvernements qui se sont succédé tant au provincial qu’au fédéral.

Consternation et indignation

Il n’y a pas de pont sur la rivière Saguenay. La route 138 est inachevée et la Basse-Côte-Nord, dépendante des aléas des intempéries, doit être ravitaillée à partir d’un navire. La route 389, un axe interprovincial qui fait partie du réseau routier national depuis 2005, ne répond toujours pas aux normes minimales de sécurité fixées par Transports Québec. Le prix des billets d’avion, dissuasif et exorbitant, est plus élevé que celui de plusieurs destinations internationales éloignées. La goutte d’eau qui fait déborder le vase est la récente acquisition par Québec d’un traversier problématique et inefficace de conception italienne le F.A. Gauthier pour remplacer le Camille Marcoux et qui semble incapable d’assurer sa mission entre les deux rives du fleuve Saint-Laurent à cause notamment de bris à répétition.

Lacunes et omissions

Ces lacunes, qui contribuent à accentuer l’isolement des Nord-Côtiers, nuisent à de nombreux aspects de la vie sociale et économique en créant des embûches à la libre circulation des résidents et des marchandises. Elles freinent l’économie en coupant sporadiquement ce grenier de ressources, un poumon économique du Québec, de l’approvisionnement nécessaire à son plein épanouissement.

Responsabilités gouvernementales

Il est de la responsabilité des gouvernements d’assurer une équitable répartition des richesses. Selon plusieurs habitants du vaste territoire, la Côte-Nord ne reçoit pas sa juste part du gâteau et est traitée modestement par rapport à d’autres régions. Pour bien comprendre cette frustration, il faut considérer l’apport économique indéniable majeur de la Côte-Nord et du Labrador depuis plus d’un demi-siècle pour le Québec et le Canada. Ceux-ci peuvent compter sur ce grenier de ressources afin d’y puiser des matières premières importantes, notamment, grâce à de très nombreuses mines et de multiples barrages hydroélectriques d’importance à la fine pointe de l’ingénierie moderne et qui contribuent à garnir les coffres de l’État québécois et canadien.

Ces gouvernements n’ont malheureusement toujours pas retourné l’ascenseur de façon significative en matière de transports.

Du pareil au même ou de l’espoir?

Les gouvernements successifs de Charest et de Couillard, qui ont vanté sur toutes les tribunes les mérites du Plan Nord, semblent avoir oublié un élément essentiel : le transport constitue la pierre angulaire de toute forme de développement. Le gouvernement fédéral n’a pas non plus manifesté de grand intérêt pour la Côte-Nord et le Labrador et donc aucune modification significative n’a été apportée pour remédier à la situation problématique des transports. Les conditions et réalités n’ont donc pas changé et demeurent les mêmes que celles en vigueur durant le règne libéral au Québec. Une occasion en or pour le nouveau premier ministre François Legault, qui dit vouloir gouverner pour l’ensemble des Québécois, de s’illustrer de façon concrète en prenant un engagement réel, celui de désenclaver une bonne fois pour toutes la Côte-Nord. Le nouveau ministre québécois des Transports, François Bonnardel, devrait se déplacer à Sept-Îles, le 23 janvier pour de possibles annonces.

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Publié le 21 janvier, 2019, dans la publication : Numéro 1 Volume 37

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Publié sur le site le 21 janvier 2019

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Route nationale 389

Une distinction peu enviable

par Éric Cyr

La route 389, qui s’étire de Baie-Comeau jusqu’à la frontière du Labrador Ouest en passant par Fermont, a été reconnue à sa juste valeur en s’illustrant parmi les infrastructures routières les plus déficientes au pays pour la seconde fois. Le lien interprovincial, qui fait partie du réseau routier national depuis 2005, s’est attiré les foudres des usagers en se hissant à nouveau au top 5 des routes les plus médiocres du Québec selon un classement établi pour la quatrième année consécutive par l’association des automobilistes CAA-Québec.

Deux fois plus glorieuse

En récoltant la cinquième place à deux reprises au palmarès des dix plus mauvaises routes québécoises, la route 389, qui avait déjà raflé ce titre indésirable en 2015, demeure fidèle à elle-même. Le seul lien routier du Nord-Est québécois s’est également illustré au passage cette année comme pire route de la Côte-Nord en devançant la route 138 qui est toujours inachevée. La 389 a aussi été reconnue comme la route la plus pitoyable sous la responsabilité du ministère des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports (MTMDET) puisque les quatre autres routes qui seraient dans un état plus lamentable que la 389 sont situées dans des agglomérations urbaines et ne relèvent pas du gouvernement du Québec.

À la défaveur populaire

La route 389, qui ne semble pas faire le bonheur des usagers, loin de là, fait partie des priorités du Plan Nord depuis de nombreuses années et réussit malgré tout à se maintenir parmi les liens routiers à éviter en particulier le goulot d’étranglement de la circulation qui atteint son paroxysme dans le tracé Fire Lake/Mont-Wright.

Discrédit du discours

Selon Transports Québec qui sert la même rengaine depuis près d’une décennie : « Le programme d’amélioration de la route 389, entre Baie-Comeau et Fermont, consiste à réaliser plusieurs travaux afin d’améliorer les conditions de circulation sur cette route nordique. Ce projet s’inscrit dans le cadre des priorités du Plan Nord. Le gouvernement du Québec a alloué un budget total de 468 M $ au programme, qui s’échelonnera sur une période de 10 ans. Il favorisera la mise en valeur du potentiel économique considérable du Nord québécois en donnant accès à de nombreuses ressources naturelles et récréotouristiques. »

La conseillère en communications à la direction générale de la Côte-Nord au MTMDET, Sarah Gaudreault, précise que des travaux ont été réalisés au cours des trois dernières années (2015 à 2017), et que d’autres sont à venir en 2018 (mais pas le nouveau tronçon anticipé Fire Lake/Mont-Wright).

Cet argument semble pourtant manquer de consistance puisqu’un fait demeure : la 389 reste au même point dans la perception populaire qu’en 2015, soit en cinquième position des routes les plus anémiques et étiolées au Québec.

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Publié le 25 juin, 2018, dans la publication : Numéro 12 Volume 36

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Publié sur le site le 21 juin 2018

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