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  • Des chantiers et des travaux

    Route 389

    Une 25 juin, 2024

    Des chantiers et des travaux

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    Route nationale 389

    Des camionneurs mécontents

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    Boulevard Jean-Claude Ménard

    Implantation d’une écoroute d’hiver

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    Transport aérien régional

    Un bilan et des ajustements s’imposent

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    Pont à Tadoussac

    Québec aux antipodes de la Côte-Nord ?

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    Semaine entrepreneuriale 2022

    Tisser des liens et acquérir des compétences

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    Route nationale 389

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    Route nationale 389

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    Une 25 avril, 2022

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    Pont entre Tadoussac et Baie-Sainte-Catherine

    Une 14 mars, 2022

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    TransQuébec-Labrador

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    Réfection de la route 389

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    Une 26 avril, 2021

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    Parachèvement de la route 138

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Transports Québec

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Tous les espoirs sont permis ou presque…

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Route 389

Des chantiers et des travaux

par Éric Cyr

Légende : Sur la photo, travaux d’asphaltage au kilomètre 304 en direction nord au sud du Relais Gabriel. Photo de la couverture, les travaux qui se déroulent sur le tronçon 3 du projet A qui n’est pas accessible au public. Source photo : MTMD

Le ministère des Transports et de la Mobilité durable (MTMD) anticipe plus d’une dizaine de chantiers sur la route 389, qui fait partie du réseau routier national canadien, en 2024 et 2025. Selon Transports Québec, au terme des travaux prévus dans les deux prochaines années, les usagers de ce lien terrestre interprovincial pourront profiter de 41 kilomètres de chaussée neuve. Voici les principaux travaux qui devraient être effectués en 2024.

• Des travaux d’asphaltage sur gravier et de remplacement de ponceaux des kilomètres 304 à 314 qui ont commencé en 2023.

• Le remplacement de ponceaux des kilomètres 104 à 118 ainsi qu’au kilomètre 335.

• Du rechargement granulaire dont une partie est en cours.

• La réfection de la route de l’affluent ouest de la petite rivière Manicouagan et du chemin de la Sablière des kilomètres 428 à 436.

• Le remplacement du ponceau situé sous la route au kilomètre 559 dans le secteur du lac Daigle.

Nouveau tracé d’ici quatre ans

Par ailleurs, des travaux majeurs de reconstruction de la route 389 de Fire Lake à Fermont (projet A, tronçon 3), incluant du dynamitage, de la récupération de roc, de l’excavation de tourbières, du forage et l’installation de structures (ponceaux) sont actuellement au programme. L’an passé, des équipes ont posé des ponceaux, produit des matériaux granulaires, effectué du dynamitage et réalisé des déblais (ajout de terre pour niveler ou élever le sol) et des remblais (retrait de terre pour niveler ou baisser le sol). Les travaux de ce secteur ont été confiés à l’entreprise Dexter Québec, dont les travailleurs sont logés à Wabush au Labrador, pour un montant de 128,1 M $. Il faut ajouter à cette somme 9,5 M $ pour le contrôle de la qualité et l’ingénierie des matériaux et 27,3 M $ pour la surveillance des travaux qui ont été amorcés avec un an de retard en 2023 et ont repris le 28 mars dernier. Le nouveau tracé de 45 kilomètres, qui se situe des kilomètres 507 à 566, contournera totalement les deux sites miniers d’ArcelorMittal en évitant les 11 passages à niveau actuels grâce à la construction à un endroit stratégique d’une nouvelle intersection unique avec la voie ferrée. À terme, des interventions devraient avoir lieu sur un total de 70 kilomètres, dont 58 kilomètres de nouveau tronçon.

Les travaux des kilomètres 478 à 507 (tronçon 1, nouveau tracé de 13,5 kilomètres, et tronçon 2, réfection majeure de la route sur 10,5 kilomètres), qui sont réalisés par la communauté innue de Uashat mak Mani-utenam ont aussi repris en 2024 et consisteront en la construction de campements destinés aux travailleurs et en l’aménagement des chemins d’accès.

Depuis 2019

D’autres interventions importantes sur la chaussée s’échelonnant sur un total d’une centaine de kilomètres ont aussi eu lieu depuis 2019. Le nouveau tracé de Fire Lake jusqu’à Fermont aurait dû commencer à l’automne 2022 toutefois quatre appels d’offres ont été nécessaires puisqu’aucun soumissionnaire ne s’est manifesté lors des trois premiers. Le mode d’adjudication du dernier appel d’offres public a donc été modifié. Ce ralentissement de nature contractuelle a retardé les travaux à 2023.

• Reconfiguration complète de la route des kilomètres 0 à 22.

• Asphaltage des kilomètres 27 à 49.

• Nouvelle configuration de la route des kilomètres 240 à 254.

• Réfection de la route de l’ancienne ville de Gagnon jusqu’au chemin de l’aéroport des kilomètres 394 à 401.

• Réfection de la route des kilomètres 444 à 480.

La mise en service de l’ensemble du projet A entre les kilomètres 478 et 566, qui permettra aux usagers du réseau routier d’économiser un total de 19 kilomètres, est prévue en 2028. Pour connaître l’évolution des projets du programme d’amélioration de la route 389, vous pouvez vous abonner à l’infolettre Accès 389 : quebec.ca/transports/projets-routiers/cote-nord/route-389-programme-amelioration-route

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Publié le 25 juin, 2024, dans la publication : Numéro_12 Volume_42

  • Chantiers routiers
  • Kilomètre
  • Lien terrestre interprovincial
  • Ministère des Transports et de la Mobilité durable
  • Nouveau tracé
  • Réseau routier national canadien
  • Route 389
  • Transports Québec
  • Travaux d’asphaltage

Publié sur le site le 25 juin 2024

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Route nationale 389

Des camionneurs mécontents

par Éric Cyr

source photo : Escorte routière Baie-Comeau

De nombreux conducteurs professionnels qui empruntent régulièrement la route nationale 389 sont mécontents de son état et dénoncent les lacunes relatives à sa configuration hors-norme et le laxisme dans son entretien tout en s’inquiétant des risques accrus que cela entraîne pour la sécurité des usagers du seul lien routier de la région.

Les chauffeurs de poids lourds exaspérés déplorent le manque de communication entre Transports Québec et les entreprises responsables de l’entretien le long de cette artère routière qui relie Baie-Comeau à la frontière du Labrador et souhaitent une meilleure coordination des interventions. Les démarches de sensibilisation à la dangerosité et aux particularités de cette route interprovinciale que les routiers ont faites à maintes reprises auprès de représentants du ministère des Transports et de la Mobilité durable (MTMD) ne semblent pas avoir eu d’écho.

« Plusieurs camionneurs expérimentés ont essayé à maintes reprises de faire changer la situation depuis des années, mais leurs efforts sont demeurés vains et ne donnent aucun résultat. C’est décourageant », dénonce le camionneur Patrick Enright alias Pat la patate. Ce dernier qui parle aussi au nom de ses collègues trouve inacceptable qu’une obstruction causée par un accident de la route s’étire durant une période prolongée. « Ce n’est pas normal qu’un mauvais entretien de la route cause des accidents et que lors d’un blocage de la route, le délai d’attente pour un remorquage puisse s’étirer durant presque une journée. À la fin avril, des camions sont restés au travers du chemin durant 18 heures en attendant une remorqueuse car il n’y en avait aucune de disponible ni à Baie-Comeau, ni à Fermont. En novembre dernier, une dizaine de camions et une quarantaine de voitures ont été immobilisés durant plus de huit heures », poursuit celui qui sillonne la 389 depuis 14 ans et qui est soucieux des risques inutiles encourus par les automobilistes lors de tels événements qui pourraient être évités grâce à une amélioration dans la gestion des événements et des interventions par le Ministère.

Selon le MTMD, qui précise que les usagers de la route ont la responsabilité de contacter un service de remorquage lorsque nécessaire, l’absence de couverture cellulaire sur presque l’entièreté du trajet de 570 kilomètres de cette route complique les communications, cependant des cabines téléphoniques connectées au réseau satellite sont disséminées le long de la 389. À cela, M. Enright réplique : « Difficile de contacter les services d’urgence ou une remorque quand les moyens de communication sont déficients incluant ceux du Ministère. »

Le propriétaire du service d’escorte routière, Escorte routière Baie-Comeau, Harold Michaud, abonde dans le même sens et insiste sur la côte problématique de Manic-5 qui est la cause de fréquentes obstructions. Il soulève aussi les lacunes de la réglementation en vigueur actuellement qui ne prend pas en considération les particularités uniques de la route 389 et qui ne répond pas aux exigences de sécurité à plusieurs endroits, ce qui aggrave le risque d’accident. « Je ne suis pas surpris que Transports Québec ait de la difficulté à coordonner ses ressources. J’ai fait parvenir une lettre au bureau de sécurité de Transports Québec, le 31 mai 2021. Je n’ai obtenu aucune réponse à ce jour. »

 

Parole donnée, parole tenue

Après avoir été informés de la problématique de la route nationale 389, qui ne respecte pas les normes minimales de sécurité, à la suite d’un récent déplacement à Fermont, deux députés du Parti québécois, Pascal Bérubé, de Matane-Matapédia, et Joël Arseneau, des Îles-de-la-Madeleine, ont promis, lors d’un point de presse sur place, qu’ils allaient sensibiliser la ministre des Transports Geneviève Guilbault à la dangerosité du seul lien routier de la région lors de leur retour à Québec.

Quelques jours plus tard, le 2 mai 2024, le Parti québécois, par la voix du député Joël Arseneau, a déposé la motion suivante sans préavis à l’Assemblée nationale du Québec : « Que l’Assemblée nationale demande au gouvernement de publier un échéancier pour la réalisation des travaux de pavage du tronçon de la route 389 entre Fire Lake et Fermont. »

La CAQ s’en fiche

La Coalition avenir Québec (CAQ) n’a pas jugé cette requête pertinente et a malheureusement écarté cette demande en battant la motion. La ministre responsable de la Côte-Nord et député de Duplessis, Kateri Champagne-Jourdain, et le député de René-Lévesque, Yves Montigny, ont eux aussi rejeté cette motion.

Le Parti québécois a exprimé qu’il croit à l’importance et à la nécessité de ces travaux afin d’assurer la sécurité des gens qui empruntent cet axe routier interprovincial. Selon le député madelinot Joël Arseneau : « La CAQ refuse d’établir un simple échéancier pour réaliser des travaux d’asphaltage sur un tronçon particulièrement dangereux de la route 389 entre Baie-Comeau et Fermont. » Son collègue péquiste, le député Bérubé, a pour sa part dénoncé ce refus sur les réseaux sociaux. 

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Publié le 14 mai, 2024, dans la publication : Numéro_09 Volume_42

  • Camionneurs
  • Configuration hors-norme
  • Lien routier
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  • Régions éloignées
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Publié sur le site le 15 mai 2024

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Boulevard Jean-Claude Ménard

Implantation d’une écoroute d’hiver

par Éric Cyr

Sur la photo, le boulevard Jean-Claude Ménard à Fermont au début de 2024.

Le boulevard Jean-Claude Ménard, qui relie l’intersection de la route nationale 389 à la ville de Fermont, a été désigné autoroute d’hiver sur sa totalité à compter du début de la saison hivernale 2023-2024 devenant ainsi l’une des 32 routes de ce genre au Québec. Cette modification est presque passée inaperçue et n’a pas fait grand bruit compte tenu de l’infime quantité de neige aperçue au sol localement depuis cette nouvelle attribution.

L’un des facteurs déterminants ayant occasionné la mise en place de cette modification par le ministère québécois des Transports et de la Mobilité durable (MTMD) dans le cadre de sa « Stratégie québécoise pour une gestion environnementale des sels de voirie » découle d’une volonté d’atténuer les effets néfastes des produits de déglaçage (chlorures de sodium, calcium ou magnésium, urée et mélanges) beaucoup plus nocifs pour l’environnement que les abrasifs (sable, gravier fin, pierre concassée, copeaux de bois, mélanges d’abrasifs et de sel, pierre volcanique) moins dommageables pour le milieu naturel.

Limiter les impacts environnementaux

En effet, ce type de route, qui représente une solution pour faire cohabiter développement durable et déplacements sécuritaires, fait l’objet d’un mode d’entretien différent des méthodes habituelles pendant la période hivernale afin de réduire les répercussions environnementales des fondants dans les zones visées considérées comme vulnérables à l’épandage de sels de voirie telles que les sources d’eau potable, les milieux humides, certains cours d’eau et lacs ainsi que les terres agricoles. Le Centre d’interprétation de l’eau (C.I.EAU) explique que les sels de voirie réfèrent aux sels à base de chlorure, dont le plus couramment utilisé, le chlorure de sodium (NaCl), est communément connu comme du sel de table. Il est idéalement employé pour faire fondre la glace à des températures oscillant entre 0 et -10 degrés Celsius alors que des abrasifs sont quant à eux généralement appliqués à des températures inférieures à -15 degrés.

Déneigement plus fréquent

Selon Transports Québec, qui se considère comme un chef de file en matière de gestion des sels de voirie, ce mode d’entretien innovateur privilégie une intensification des interventions de grattage et l’utilisation d’abrasifs aux endroits critiques pour assurer la sécurité des usagers de la route qui demeure une priorité absolue. Il est toutefois possible que, dans certaines circonstances, l’utilisation de sels de voirie constitue la méthode la plus efficace notamment lorsque la chaussée est glacée de même qu’aux endroits plus problématiques comme dans des pentes, des courbes et à l’approche des arrêts. Selon les récentes données du MTMD, environ 800 000 tonnes de sels de voirie sont utilisées annuellement pour entretenir le réseau routier québécois.

Le choix d’une telle approche qui a nécessité l’adhésion du milieu s’est fait en collaboration avec la Ville de Fermont. Le Ministère compte sur la collaboration essentielle des automobilistes afin qu’ils adaptent leur conduite aux conditions hivernales.

Historique

Le Ministère a d’abord testé cette méthode d’entretien hivernal sur quatre tronçons de route en Estrie et au Saguenay-Lac-Saint-Jean, en 2008, avant d’introduire les deux premières écoroutes d’hiver en bordure des lacs Mégantic et Memphrémagog en Estrie, en 2008-2009 et en 2011-2012, et d’en instaurer deux autres au Saguenay-Lac-Saint-Jean, en 2012-2013. À l’origine, cette méthode d’entretien était nommée « route blanche » cependant, en raison d’un risque de confusion avec le sentier de motoneige de la Basse-Côte-Nord qui porte ce même nom, le MTMD a changé son appellation pour écoroute d’hiver.

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Publié le 23 janvier, 2024, dans la publication : Numéro-01 Volume_42

  • Boulevard Jean-Claude Ménard
  • Écoroute
  • Eenvironnement
  • Fermont
  • Route nationale 389
  • Saison hivernale
  • Sels de voirie
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Publié sur le site le 23 janvier 2024

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Transport aérien régional

Un bilan et des ajustements s’imposent

par Éric Cyr

L’Union des municipalités du Québec (UMQ) exige une rencontre rapide du groupe d’intervention sur la relance des services aériens régionaux afin d’analyser l’impact des mesures instaurées par le gouvernement Legault qui ne font pas l’unanimité.

C’est dans le cadre de la rencontre du Comité sur le transport aérien de l’UMQ, le 24 janvier 2023, que les élus municipaux ont profité de l’occasion pour discuter de l’accessibilité, de la disponibilité et de la fiabilité des vols régionaux en présence de l’adjoint gouvernemental de la ministre des Transports et de la Mobilité durable et responsable du volet aérien régional, le député de René-Lévesque, Yves Montigny.

Efficacité et fiabilité variables…

Pour l’UMQ, le moment est venu de dresser le bilan des retombées des mesures gouvernementales mises en place au courant des dernières années en convoquant rapidement une réunion de tous les membres de l’unité d’intervention afin qu’ils se penchent sur ce sujet. Le président de l’UMQ et maire de Gaspé, Daniel Côté, remet en question l’efficacité et la fiabilité de ce modèle : « On le constate partout au Québec, il n’y a plus de garantie de desserte aérienne. Nous faisons face, par exemple, à des horaires variables, à des annulations fréquentes de vols et à des restrictions d’équipages. Nous avons un grand territoire et il est important de connecter nos régions, mais aussi d’assurer le transport médical. Le gouvernement du Québec a été au rendez-vous par le passé. Maintenant, nous devons collectivement faire le bilan et déterminer les prochaines étapes destinées à améliorer l’offre de services aériens en région.

Mieux s’adapter et mieux s’outiller…

La présidente du comité de l’UMQ et mairesse de Chibougamau, Manon Cyr, juge que la formule actuelle de transport aérien régional ne convient pas aux aspirations et aux exigences de la population et qu’il faut tout revoir en examinant différentes possibilités qui pourraient contribuer à améliorer la situation.

« Durant les dernières années, l’UMQ a été particulièrement active dans le dossier du transport aérien. Grâce à nos efforts, nous avons obtenu la création de programmes pour soutenir les infrastructures, stimuler la concurrence et accroître l’accessibilité à ce mode de déplacement. Lors de la pandémie, nous avons aussi travaillé avec plusieurs groupes économiques afin de proposer un nouveau modèle d’affaires visant à éviter les bris de services. De concert avec le gouvernement du Québec, le groupe d’intervention a fait des choix qu’il jugeait les plus appropriés dans le contexte. Aujourd’hui, on constate malheureusement que le transport aérien régional ne répond plus aux attentes et aux besoins de nos populations. Tous les acteurs du domaine doivent se réunir pour identifier ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas en tentant de trouver des solutions aux irritants actuels. »

Le groupe d’intervention sur la relance des services aériens régionaux, qui était attendu depuis longtemps, a été implanté par le gouvernement du Québec en juillet 2020 afin de déterminer et d’analyser des pistes de solutions pour les dessertes aériennes régionales. Cette structure, qui rassemble plus d’une vingtaine d’intervenants et de partenaire, a tenu sa dernière rencontre en mars 2022.

Transport aérien régional

Le Parti québécois revient à la charge

Constatant une détérioration dans le domaine des déplacements aériens desservant les régions du Québec, le Parti québécois (PQ) réclame, le 30 janvier 2023, une véritable stratégie en matière de transport aérien régional afin de répondre de façon adéquate et efficace aux aspirations et aux besoins des acteurs des milieux.

Le porte-parole en matière de transports pour le PQ et député des Îles-de-la-Madeleine, Joël Arseneau, a remarqué comme de nombreux autres intervenants, la situation désastreuse du transport aérien et les performances décevantes du Programme d’accès aérien aux régions (PAAR). Ce dernier exhorte le gouvernement Legault à agir et l’invite à instaurer une réelle tactique destinée à améliorer les déplacements par avion dans les régions du Québec. Déplorant que la situation du transport aérien en région se soit dégradée au courant des derniers mois, le député péquiste constate que la mise en place du PARR par le gouvernement n’a amélioré ni l’offre ni la demande dans la plupart des aéroports régionaux. « C’était écrit dans le ciel (sic). Il faut maintenant reprendre le travail alors que tout reste à faire pour établir enfin un modèle de dessertes régionales efficace, viable et abordable. »

Selon le PQ, la fiabilité des liaisons est mise à mal et la confiance de la clientèle est au plus bas. Le gouvernement doit donc prendre acte dès maintenant de la performance discutable du programme alors qu’à peine 20 % des billets à rabais ont trouvé preneur. « Je demande à la ministre des Transports, Geneviève Guilbault, de revoir avec les intervenants du secteur les fondements du PARR et je lui tends la main pour travailler ensemble à relancer durablement le transport aérien dans nos régions. D’autres modèles d’intervention existent et d’autres modèles d’affaires doivent être envisagés. Nous avons besoin d’une vraie vision qui colle à notre réalité », souligne le député Joël Arseneau.

À l’instar de l’Union des municipalités du Québec (UMQ), M. Arseneau demande à la ministre québécoise des Transports de réunir d’urgence le groupe d’intervention sur la relance des services aériens régionaux, dont il fait partie, qui ne s’est pas rencontré depuis mars 2022.

« Il y a des gestes concrets et urgents à poser pour soutenir, consolider ou rétablir certaines liaisons aériennes, mais l’objectif primordial doit être le développement d’une véritable stratégie de transport aérien régional pour le Québec. »

Témoin direct de la défaillance du système actuel, l’élu madelinot rappelle que le PARR ne visait qu’à soutenir la demande alors que le soutien à l’offre doit faire partie des axes clés pour relancer le transport aérien régional. « Force est aujourd’hui de constater qu’il faut voir plus grand et de façon plus approfondie les enjeux du transport aérien et travailler sur l’offre de transport actuellement anémique, souvent perturbée, insuffisante et surtout insatisfaisante en regard des besoins aériens des Québécoises et des Québécois en région. »

Selon le député Arseneau, les divers intervenants du domaine s’entendent sur le fait que les fréquences et les itinéraires des vols sont insatisfaisants et que la fiabilité du service est compromise par une offre de transport déficiente. « L’offre de quelques milliers de billets d’avion à coût réduit n’a pas changé le fait que les régions sont actuellement extrêmement mal desservies dans un marché caractérisé par un manque de concurrence, où les attentes et les besoins régionaux sont ignorés ou déçus. La situation catastrophique que nous vivons a notamment un impact délétère sur les efforts de vitalisation de nos régions, les initiatives d’attraction et de rétention des familles et de la main-d’œuvre ainsi que sur l’accès aux soins de santé. Il faut agir ! »

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Publié le 13 février, 2023, dans la publication : Numéro_03 Volume_41

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Publié sur le site le 13 février 2023

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Pont à Tadoussac

Québec aux antipodes de la Côte-Nord ?

par Éric Cyr

La vision de Québec semble diamétralement opposée aux revendications des Nord-Côtiers en matière de transports et le gouvernement Legault l’a démontré encore une fois en annonçant son intention de faire construire trois nouveaux traversiers électriques avant même de connaître les conclusions de deux études concernant la construction d’un éventuel pont à l’embouchure de la rivière Saguenay/Shekutamitsh menées au coût de plusieurs millions de dollars.

Au diapason des aspirations légitimes des citoyens et des intervenants des différents milieux de la Côte-Nord, la Société du pont sur le Saguenay et la Coalition Union 138, qui prônent le désenclavement du territoire et militent pour l’érection d’un tel ouvrage d’art à Tadoussac, questionnent l’annonce du ministère des Transports du Québec, les 30 et 31 janvier 2023, et s’insurgent contre ce qu’ils considèrent absurde en y voyant une façon détournée de court-circuiter le projet revendiqué depuis plus d’un demi-siècle qui relierait la région par voie terrestre.

Jeter un pont ?

Selon la Coalition Union 138 depuis l’entrée en fonction des traversiers actuels assurant le lien entre la Côte-Nord et le Québec, le gouvernement québécois a toujours garanti que ces deux navires pourraient être relocalisés ailleurs dans l’optique où l’édification d’un pont irait de l’avant. Le porte-parole de l’organisation, Guillaume Tremblay, confie : « Cette action gouvernementale, avant même de connaître les résultats des études en cours pour la construction du pont sur le Saguenay, sème l’incompréhension et l’inquiétude. Comment justifier le choix de la nouvelle ministre québécoise des Transports, Geneviève Guilbault, de commander de nouveaux traversiers à même les fonds publics alors que les deux bateaux neufs actuels pourraient être libérés et utilisés à une autre desserte maritime à la suite de la réalisation d’un pont sur le Saguenay ? Cette annonce ébranle les ambitions et les attentes des Nord-Côtiers qui avaient fait confiance au gouvernement caquiste lors des dernières élections ».

Selon l’analyse de la Coalition, l’objectif de réduire les gaz à effet de serre (GES) par l’introduction de navires à propulsion électrique est farfelu puisque l’attente actuelle des nombreux véhicules et poids lourds aux traversiers de Tadoussac et de Baie-Sainte-Catherine et l’étirement de ce service par l’emprunt de la route 172 menant au Saguenay, qui génèrent eux aussi une quantité importante de GES, viennent contrecarrer et saboter tout effort en ce sens. La Coalition insiste sur le fait que d’autres projets novateurs, dont évidemment et logiquement la construction d’un pont, pourraient contribuer de façon beaucoup plus efficace à diminuer ceux-ci.

La Société du Pont sur le Saguenay réagit aussi de façon défavorable à l’annonce et s’élève contre cette volonté exprimée par la ministre Guilbault d’acquérir trois nouveaux traversiers électriques sans attendre les conclusions des études amorcées par le consortium Systra-WSP-Cima+ qui permettront de savoir si les deux nouveaux traversiers affectés actuellement à la traverse Tadoussac-Baie-Sainte-Catherine pourront bientôt être mutés ailleurs. La crainte de l’organisation, constituée de membres de la société civile, est simple. En faisant disparaître toute possibilité de réaffectation des deux traversiers actuellement en service qui ont coûté 324 millions de dollars aux contribuables, est-ce que cela ne viendrait pas biaiser fondamentalement l’analyse avantages/coûts du processus en cours ? Poser la question c’est y répondre. Le président de la Société d’un pont sur le Saguenay, Marc Guilbert, trouve cette approche, visant la mise en service de trois nouveaux navires, précipitée et illogique : « Un tel scénario serait évitable. Ce serait dommage, inacceptable et cela constituerait une très mauvaise utilisation des fonds publics. »

Chronologie d’événements passés

-Lorsque le gouvernement du Québec a annoncé en 2009 la construction de deux nouveaux traversiers pour Tadoussac, les responsables de l’époque ont confirmé que ceux-ci seraient polyvalents et pourraient donc être réaffectés ailleurs.

-Le bureau de projet créé en 2018 pour évaluer les avantages/coûts de construire un pont sur la rivière Saguenay en remplacement du service de traversiers actuel devrait transmettre ses conclusions au gouvernement en décembre 2023.

-Durant la dernière campagne électorale, le premier ministre québécois François Legault a affirmé qu’il avait de grandes ambitions pour le développement de la Côte-Nord et qu’il espérait que les conclusions des études en cours seraient positives afin de pouvoir construire ce fameux pont attendu par les Nord-Côtiers depuis plus de six décennies.

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Publié le 13 février, 2023, dans la publication : Numéro_03 Volume_41

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Publié sur le site le 13 février 2023

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Semaine entrepreneuriale 2022

Tisser des liens et acquérir des compétences

par Éric Cyr

Légende : Sur la photo, des représentants de l’équipe de la MRC de Caniapiscau lors du lancement de la Semaine entrepreneuriale.

C’est sous le thème « Saveurs d’ici » que l’équipe de la MRC de Caniapiscau dédiée au développement économique a lancé la Semaine entrepreneuriale de Fermont à la salle Aurora (ancien centre multifonctionnel), le 2 novembre dernier. Pendant cette soirée les représentants d’une trentaine d’entreprises ont participé à une séance de réseautage et ont assisté à des présentations relatives à l’essor économique, le tout agrémenté d’un repas thématique aux saveurs locales.

L’événement, qui a regroupé une soixantaine de personnes, a entre autres permis aux participants de profiter de l’occasion pour créer des liens dans un esprit de camaraderie. La directrice générale de Chambre de commerce Fermont, Mélissa Gauthier, et l’agente de développement économique à la MRC, Mélanie Roy, ont fait à tour de rôle des présentations. Le préfet de la MRC et maire de Fermont, Martin St-Laurent, a par la suite prononcé une allocution où il a brossé un portrait des principaux dossiers d’envergure menés par municipalité.

Ce dernier s’est exprimé au sujet du projet de logements abordables que souhaite construire la Société d’habitation communautaire de Fermont qui comptera quarante maisons jumelées de deux chambres à coucher, dont quatre unités seront adaptées pour des personnes à mobilité réduite. L’aide financière reçue de partenaires privés et publics incluant la Ville de Fermont, qui a aussi contribué à la démarche en vendant des terrains au prix coûtant à l’organisme sans but lucratif, permettra d’offrir des logements à coût abordable à un montant mensuel qui devrait se situer sous la barre des 700 $, charges en sus. Un soumissionnaire a été retenu pour commencer les travaux de la première phase, qui englobe les vingt premières unités qui devraient, si tout se passe bien, être livrées à l’été 2023. Selon le maire, chaque maison coûterait en moyenne 293 000 $, sujet à révision selon les modifications apportées lors de la construction.

De plus, l’élu municipal a parlé des études en cours incluant les enjeux énergétiques de la région qui aura besoin d’un accroissement de la disponibilité d’électricité afin de répondre à la demande grandissante de l’industrie minière qui effectue actuellement une transition vers la production d’un acier plus vert afin de s’adapter à la demande mondiale. Il a aussi traité d’une étude concernant un projet de recyclage et de compostage menée de concert avec la firme Englobe avec l’appui de Recyc-Québec avant de conclure en réitérant sa détermination à poursuivre ses représentations auprès du ministère des Transports du Québec et de la nouvelle députée de Duplessis afin de faire valoir la nécessité de l’aboutissement de la réfection de la route nationale 389, qui s’éternise, et du chantier du nouveau tracé entre Fire Lake et Fermont, qui a pris du retard.

Des séances virtuelles ont été proposées dans le cadre de la programmation de la Semaine entrepreneuriale à la mi-novembre soit :

Défi OSEntreprendre et Socio-financement « La ruche et l’ampli », le 14 novembre;

Le Fonds étudiant de solidarité travail du Québec « Pour la relève citoyenne et entrepreneuriale » et « Propulsez votre entreprise avec Investissement Québec », le 15 novembre;

Le 16 novembre, la présentation de Mon commerce en ligne
« Développez vos activités en ligne grâce à ce programme pour le commerce de détail » et une autre de la Caisse des travailleuses et travailleurs unis;

Le 17 novembre, le Centre de transfert d’entreprise du Québec et la Chambre de commerce Fermont présenteront « Moi, repreneur ? » et la Commission de développement des ressources humaines des Premières Nations fera connaître ses services;

« Développer vos compétences entrepreneuriales » avec l’École des entrepreneurs du Québec, le 18 novembre.

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Publié le 14 novembre, 2022, dans la publication : Numéro_19 Volume_40

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Publié sur le site le 14 novembre 2022

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Route nationale 389

Une surveillance accrue…

par Éric Cyr

Dans un souci de sécuriser davantage la portion québécoise de la TransQuébec-Labrador, la route nationale 389, les policiers de la Sûreté du Québec du centre de service de Baie-Comeau ont procédé à une opération de sécurité routière totalisant six jours répartis en deux séquences de trois jours sur cette voie terrestre qui relie Baie-Comeau à Fermont et à la frontière du Labrador, du 6 au 8 septembre et du 4 au 6 octobre 2022.

Cette grande mobilisation s’inscrit dans une série de mesures et d’initiatives mise en place par la Sûreté du Québec pour améliorer le bilan routier sur ce lien interprovincial de plus en plus achalandé qui est reconnu pour sa dangerosité et qui a fait partie à de nombreuses reprises du palmarès annuel peu enviable des dix pires routes du Québec, un concours organisé par le CAA-Québec. 

 Un total de 143 amendes en six jours

Au total, les policiers affectés à ces opérations ont signifié 137 constats d’infraction pour des vitesses excessives, deux constats d’infraction pour le non-port de la ceinture de sécurité et quatre constats d’infraction pour des dépassements illégaux. Il est à noter qu’il y a eu interception pour des infractions liées à la vitesse allant jusqu’à 164 km/h dans une zone de 90 km/h.

La Sûreté du Québec rappelle que la vitesse est l’une des premières causes de collisions mortelles à survenir sur les routes du Québec.

D’autres mesures et initiatives seront mises en place par la Sûreté du Québec sur le réseau routier québécois et notamment sur la route 389.

La Stratégie en sécurité des réseaux de transport 2021-2026, « La vie humaine, au cœur de nos actions », a pour objectif de diminuer le nombre de collisions mortelles et avec blessés graves sur les réseaux routiers et récréotouristiques. Des pistes d’action sont mises en œuvre dans chacun des axes distincts : Partenariat, Intervention, Sensibilisation, Technologie, Évaluation (PISTE) par la Sûreté du Québec ainsi que ses partenaires, afin de collaborer pour tendre vers un objectif commun, celui de rendre nos routes, nos sentiers et nos plans d’eau plus sécuritaires.

Campagne de sensibilisation

La Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) a aussi lancé une campagne de sensibilisation sur les comportements imprudents sur les routes de la Côte-Nord, le 5 octobre dernier, en ciblant notamment la route 389 qui est particulièrement visée par cette démarche.

Caméras de circulation

La route 389, qui fait partie du réseau routier national depuis 2005, ne respecte toujours pas les normes minimales de sécurité fixées par le ministère des Transports du Québec et les usagers de cet axe terrestre doivent donc faire preuve de prudence et de grande vigilance quand ils l’empruntent. Malgré ces lacunes, des caméras de circulation ont récemment été installées par Transports Québec aux kilomètres 22,5 et 210,5 afin de surveiller la fluidité du trafic en temps réel et de leur permettre d’être au fait des conditions sur la partie sud du seul lien routier de la région.

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Publié le 31 octobre, 2022, dans la publication : Numéro_18 Volume_40

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Publié sur le site le 31 octobre 2022

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En croisade pour un pont

Le bordel chez Bonnardel

par Éric Cyr

Source photo : Coalition Union 138

Dans le cadre de la campagne, « Mamu, un pont entre nous », une délégation nord-côtière et autochtone de la Coalition Union 138, qui prône le désenclavement de la Côte-Nord en commençant par la construction d’un pont à l’embouchure de la rivière Saguenay à Tadousssac, s’est rendue devant le bureau de circonscription du ministre québécois des Transports, François Bonnardel, à Granby en Estrie, le 12 mai 2022. Le coup d’éclat, qui incluait le déploiement d’une immense banderole avec le leitmotiv de l’organisation devant l’édifice, n’est pas passé inaperçu.

L’étendard de tissu symbolisant la principale revendication des membres de l’alliance qui préconisent la construction d’un pont à Tadoussac circule un peu partout au Québec et s’est déjà rendu en Minganie, à Sept-Îles et à Baie-Comeau avant son récent déroulement à Granby. La Coalition Union 138, qui croit fermement à la nécessité d’ériger un tel ouvrage d’art à cet endroit stratégique, reçoit notamment l’appui du milieu économique de la Côte-Nord et des communautés innues du Nitassinan sur la Côte-Nord et de Mashteuiatsh au Saguenay-Lac-Saint-Jean. Le regroupement prend les moyens pour que ses requêtes soient considérées et souhaite obtenir un engagement ferme de la part du ministre Bonnardel pour la construction d’un pont à l’embouchure du Saguenay. « Nous nous sommes déplacés pour lui montrer notre bannière », affirme le porte-parole de la coalition, Guillaume Tremblay.

« La taille imposante de cette dernière, qui montre un pont sur le fjord du Saguenay, fait en sorte que M. Bonnardel ne peut plus ignorer notre présence et notre message. La nécessité de cette infrastructure ne fait plus aucun doute sur la Côte-Nord. Nous souhaitons que le ministre reconnaisse l’importance de cet apport majeur pour la région. »

Fini la cacophonie…

M. Tremblay confie que l’accueil était loin d’être chaleureux et qu’un attaché politique du ministre des Transports a pris de nombreuses photos avant qu’un membre de la sécurité décide d’appeler les forces policières. « Avec cette imposante bannière de 40 pieds sur 20 pieds (12 mètres sur 6 mètres) qui recouvrait l’ensemble de la façade de l’édifice, François Bonnardel ne peut plus se mettre la tête dans le sable et devrait comprendre le message. De plus, il va voir les belles photos prises devant son bureau, ce qui devrait l’éclairer sur le sujet qui nous préoccupe », confie M. Tremblay qui précise qu’à la suite du déploiement de l’immense emblème sur lequel trône un pont, des représentants de la Coalition Union 138 ont finalement pu s’entretenir avec le personnel de l’équipe de circonscription du ministre des Transports qui a assuré que les demandes et les doléances seront transmises au principal intéressé.

La Côte-Nord est la seule région du Québec qui doit assurer l’accès principal au territoire par un service de traversiers. Elle attend la construction d’un pont depuis plus de 60 ans. Mamu signifie ensemble en innu-aimun et la Coalition Union 138 rassemble ainsi tous les principaux groupes de la Côte-Nord : les Premières Nations innues du Nitassinan, la classe politique régionale, l’ensemble des Chambres de commerce et la Société du pont sur le Saguenay à Tadoussac. Toutes et tous croient qu’il est plus que temps d’agir et exigent du gouvernement le même enthousiasme qu’il démontre envers le troisième lien ou d’autres grands projets routiers au Québec. Selon l’organisation, en tant que ministre des Transports, M. Bonnardel peut s’engager à construire ce pont. Il pourrait ainsi remédier aux problématiques de sécurité routière et favoriser les initiatives économiques cruciales pour la région. Le chef de la Première Nation des Innus Essipit, Martin Dufour confie : « Le ministre pourrait par le fait même contribuer au développement durable et trouver une solution aux menaces environnementales qui touchent la population de bélugas du fleuve Saint-Laurent. » Selon le président de la Société du Pont sur le Saguenay, Marc Gilbert : « La situation a assez duré. Le service des traversiers est inadéquat et non fiable. En plus d’avoir une capacité moindre que les trois anciens traversiers en période estivale, les arrêts multiples, les bris mécaniques à répétition et le manque chronique de personnel empirent encore la situation. »

Autre visite surprise

Quelques jours plus tard, le 16 mai, c’était au tour du bureau de circonscription de la ministre québécoise des Affaires municipales et de l’Habitation, Andrée Laforest, à Saguenay, de recevoir la visite de membres de la Coalition Union 138.

La Coalition Union 138 invite la population à être à l’affut et à appuyer les actions du mouvement populaire en utilisant toutes les tribunes dont elle peut disposer pour les publiciser. Selon l’alliance pour le désenclavement de la Côte-Nord, la prochaine campagne électorale sera un moment crucial pour démontrer l’intérêt collectif et influencer le futur gouvernement à passer aux actes en agissant dans ce dossier qui s’éternise depuis plus de six décennies.

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Publié le 23 mai, 2022, dans la publication : Numéro_10 Volume_40

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Publié sur le site le 23 mai 2022

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Route nationale 389

Vision franche d’un remorqueur

par Éric Cyr

Source photo : Archives

Le propriétaire de l’entreprise Transport spécialisé JRB, Richard Boucher, dit le Rouge, connaît très bien la route nationale 389 qu’il emprunte fréquemment pour effectuer des remorquages de poids lourds et de véhicules en tout genre. Ce dernier juge que ce lien routier, bien que carrossable, est dangereux en particulier pour les automobilistes inexpérimentés et les touristes, mais aussi pour les conducteurs un peu trop confiants qui sous-estiment ses nombreux aléas.

Interrogé entre deux dépannages, M. Boucher ne mâche pas ses mots quand il parle de cette route.

« La 389 est dans un état exécrable et pitoyable. C’est aberrant ! Compte tenu de sa dangerosité, il n’existe que deux compagnies d’assurances qui assurent les camionneurs qui y circulent et qui endommagent constamment leurs camions à cause de son piteux état. De plus, il y a un manque flagrant d’effectifs au sein du ministère des Transports du Québec et de la Sûreté du Québec qui ne peuvent donc couvrir régulièrement toute la distance de cette route et qui n’y patrouillent presque exclusivement qu’en cas d’accident. Il n’y a pas non plus d’ambulanciers en permanence prêts à se déployer en tout temps à Manic-5 et donc la survie d’un accidenté de la route qui se blesse gravement au mauvais endroit peut être liée à un coup de dés. Dans de telles circonstances, qui se porte réellement garant de la sécurité ? », confie-t-il. Le colosse qui gagne sa vie à remorquer des véhicules accidentés, ce qui ne manque pas selon lui sur la 389, se dit étonné que malgré son délabrement cette route fasse étonnamment partie du réseau routier national depuis 2005. Il souhaite attirer l’attention sur les nombreux risques encourus sur cet axe routier interprovincial qui ne respecte pas à plusieurs endroits les règles minimales de sécurité fixées par Transports Québec.

« Il faut songer que monsieur et madame Tout-le-monde circulent sur cette route semi-désertique et pas seulement des automobilistes aguerris et des routiers professionnels. Il y a des familles qui y roulent. »

M. Boucher constate de multiples sorties de route causées par les conditions « exécrables » de la 389 particulièrement au printemps où elle est recouverte de boue à plusieurs endroits. Ce dernier dénonce le délai d’intervention des premiers secours qu’il qualifie d’inacceptable dans certains secteurs très éloignés des services ambulanciers.

« Imaginez une personne blessée qui souffre et qui vit un véritable calvaire en attendant l’ambulance qui n’arrivera que dans quelques heures et parfois trop tard. C’est aberrant. Si les gouvernements sont incapables de rendre la route sécuritaire, pourquoi ceux-ci, tant à Québec qu’à Ottawa, qui encaissent de nombreuses redevances minières et des impôts faramineux grâce aux citoyens de la région, ne prennent-ils pas des dispositions afin de desservir la 389 à l’aide d’un transport médical héliporté d’urgence ? »

M. Boucher s’indigne de l’inaction des gouvernements et les invite à prendre leurs responsabilités dans ce dossier qui traîne en longueur depuis de nombreuses décennies.

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Publié le 25 avril, 2022, dans la publication : Numéro_8 Volume_40

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Publié sur le site le 25 avril 2022

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Route nationale 389

Des routiers professionnels s’expriment

par Éric Cyr

Légende photo : De gauche à droite sur la photo, les camionneurs Patrick Enright, Carol Marchand et Patrice Lapointe lors de leur passage à Labrador City.

Des conducteurs professionnels qui parcourent régulièrement la route nationale 389, la portion québécoise de la TransQuébec-Labrador, qui se déploie sur 570 kilomètres de Baie-Comeau à la frontière du Labrador, dénoncent son état lamentable. Ces camionneurs qui en ont long à dire sur le sujet ne comprennent pas pourquoi cet axe routier, un lien terrestre interprovincial qui fait partie du réseau routier national depuis 2005, ne respecte toujours pas les normes minimales de sécurité fixées par le ministère des Transports du Québec (MTQ).

La démarche des transporteurs routiers vise à sensibiliser les entrepreneurs responsables de l’entretien de la 389 qui sont pour leur part régis par Transports Québec qui est responsable d’assurer un suivi des contrats octroyés dans un souci de sécurité pour les usagers de la route. 

Patrick Enright, dont le pseudonyme est Pat la patate, s’étonne qu’après avoir été greffée au réseau national il y a près de deux décennies, la 389 est encore dans un état si déplorable. « On observe une recrudescence des sorties de route. Il y a de plus en plus d’accidents et l’on constate un laisser-aller au niveau du déneigement et du nivelage. On ne demande pas une autoroute à quatre voies, mais simplement un entretien adéquat puisque celui-ci laisse souvent à désirer dans plusieurs portions de route, en particulier plus au sud, et c’est ce que nous déplorons », confie le routier qui explique que cette prise de parole vise à améliorer la sécurité sur cet itinéraire qu’il juge dangereux et qui est de plus en plus achalandé.

« On ne peut faire confiance à la 389 qui n’offre aucune marge de manœuvre à plusieurs endroits, ce que je trouve anormal en 2022. Nous sommes des chauffeurs de métier, mais il faut considérer qu’il y a aussi des familles qui empruntent cette route et des conducteurs moins expérimentés. C’est aussi pour eux qu’on dénonce la situation. »

Le camionneur Patrice Lapointe, alias Pat’Patrouille, qui sillonne la 389 depuis 2005 abonde dans le même sens et réclame un minimum d’entretien en attendant la réfection complète de la route. « L’aspect sécuritaire est encore déficient. Je me souviens d’avoir été au chevet d’un blessé qui se vidait de son sang et qui a dû patienter durant cinq heures avant l’arrivée des ambulanciers, car il n’y avait aucune ambulance à Manic-5 et qui est malheureusement décédé durant son transport vers un centre hospitalier. » Ancien camionneur forestier qui conduisait un tracteur routier attelé à une semi-remorque à train double de type B, M. Lapointe discute souvent avec d’anciens confrères et sait de quoi il parle quand il confie que les chemins de bois pour les camions de billots et ceux d’Hydro-Québec sont mieux carrossables que la 389 qui est pourtant un axe interprovincial qui possède le statut de route nationale. « On ne demande pas la lune, juste l’ajout de gravier au printemps. C’est simple, l’entretien laisse à désirer. On assiste même à un recul depuis les deux dernières années et surtout dans la portion plus au sud sur la centaine de kilomètres entre le déversoir de Manic-5 et le Relais Gabriel. Et que dire de la portion sinueuse entre les kilomètres 240 et 256 ? Ça brasse tellement qu’on doit s’arrêter pour ramasser des produits et des morceaux perdus que l’on tasse sur le bord de la chaussée afin de prévenir des accidents. »

Le vieux routier Carol Marchand, dont le surnom est le Joker, connait très bien la 389 qu’il parcoure depuis de nombreuses années. Il est au diapason de ses collègues et dénonce lui aussi sa condition problématique. « On ne se sent pas écoutés par Transports Québec et l’on a l’impression de faire rire de nous autres. Toutes les raisons sont bonnes pour ne pas entretenir convenablement la route et ne pas niveler le chemin : il fait trop chaud, il fait trop froid, il neige, la visibilité n’est pas bonne, c’est trop venteux, il manque de personnel. C’est triste de constater ce phénomène récurrent. »

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Publié le 25 avril, 2022, dans la publication : Numéro_8 Volume_40

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Publié sur le site le 25 avril 2022

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Pont entre Tadoussac et Baie-Sainte-Catherine

D’une étude à l’autre en continuité et en parallèle…

par Éric Cyr

Source photo : Jocelyn Blanchette. Légende photo : Des véhicules d’urgence interviennent lors d’un incendie sur le traversier Jos Deschênes II.

On ne compte plus les études relatives à l’éventuelle construction d’un pont à l’embouchure de la rivière Saguenay entre Tadoussac et Baie-Sainte-Catherine qui ont été réalisées depuis des décennies. Un total de 14 études a été répertorié depuis 1973 par la Société du pont sur le Saguenay qui conserve chacune de celles-ci sur son site internet. Qu’à cela ne tienne, après l’étude d’opportunité entamée par le ministère des Transports du Québec (MTQ) en septembre dernier et dont la conclusion a été repoussée d’au moins un an, le 1er février 2022, le gouvernement du Québec a lancé, le 23 février, un appel d’offres pour une énième étude qui sera cette fois-ci orientée sous un volet socio-économique.

Variations sur un même thème

On aurait pu croire que ces très nombreuses études auraient abordé sous tous les angles et toutes les coutures les moindres facettes de la construction d’un pont à cet endroit stratégique pour le transport. Il semblerait que non. Bien que les résultats de la première étude du gouvernement de la Coalition avenir Québec (la 15e sur le sujet), celle d’opportunité, ne seront pas dévoilés avant le courant de l’année 2023, Transports Québec, qui souhaite mesurer l’impact socio-économique qu’aurait la construction d’un tel ouvrage architectural au-dessus de la rivière Saguenay et ses conséquences sur l’exploitation de la traverse Tadoussac-Baie-Sainte-Catherine et sur les citoyens habitant ses rives et dans les communautés des MRC de La Haute-Côte-Nord et de Charlevoix ainsi qu’à évaluer les mesures d’atténuation envisageables, lance une seconde étude (qui est en fait la 16e réflexion sur la construction d’un pont).

Le ministre québécois des Transports et ministre de la région de l’Estrie, François Bonnardel, le ministre responsable des régions de la Côte-Nord et de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine et ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles, Jonatan Julien, et la députée caquiste de Charlevoix-Côte-de-Beaupré qui est aussi adjointe parlementaire de la ministre de l’Enseignement supérieur, Émilie Foster, soulignent le lancement d’un appel d’offres pour la réalisation d’une autre étude, celle-ci de nature socio-économique, qui portera sur les répercussions de la construction d’un pont au-dessus de la rivière Saguenay sur l’exploitation de la traverse Tadoussac-Baie-Sainte-Catherine. « Cette importante étude sera réalisée en parallèle de l’étude d’opportunité amorcée à l’automne 2021. Ensemble, elles serviront à identifier les besoins et permettront de déterminer la solution optimale », peut-on lire dans le communiqué.

Des précisions précises…

« Je suis fier que ce dossier important pour la Côte-Nord franchisse plusieurs étapes en parallèle. Nous sommes le gouvernement des régions et nous le démontrons une fois de plus », confiait le ministre des Transports, François Bonnardel, à l’occasion de cette annonce. Son collègue caquiste, le ministre responsable de la Côte-Nord, Jonatan Julien, s’exprimait pour sa part ainsi : « Ce mandat est incontournable pour la suite du projet puisqu’il permettra non seulement d’apporter des précisions sur les répercussions anticipées d’un pont sur les communautés locales, mais aussi en ce qui concerne l’économie et l’aménagement du territoire. »

Selon le MTQ, l’étude d’opportunité actuellement en réalisation (la 1re étude du gouvernement Legault et la 15e au total) par le Groupe Pont Estuaire/Fjord du Saguenay, prend en compte le milieu marin, la faune et la flore. Il s’agit d’une étape nécessaire à la réalisation d’un projet de cette envergure puisqu’elle permettra de déterminer et d’évaluer les options possibles incluant la réponse aux besoins, l’analyse des coûts-avantages et des risques ainsi que l’estimation des coûts et de l’échéancier. Elle inclut notamment la conception préliminaire de la solution la plus prometteuse pour la construction d’un pont selon l’un des trois corridors établis par Transports Québec (Tadoussac, La Boule, ou entre les deux). L’étude socio-économique qui vient d’être annoncée étudiera quant à elle les répercussions.

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Publié le 14 mars, 2022, dans la publication : Numéro_5 Volume_40

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Publié sur le site le 14 mars 2022

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TransQuébec-Labrador

Des chantiers sur la route 389

par Éric Cyr

Source photo : Louise Vachon

La route 389, qui fait partie de la TransQuébec-Labrador, constitue un lien interprovincial greffé au réseau routier national depuis 2009 et certains travaux très attendus ont été réalisés sur la portion sud de cet axe terrestre en 2021, cependant le nouveau tronçon entre Fire Lake et Fermont n’est toujours pas complété bien que l’étape de débroussaillage ait été amorcée.

Plus que du rapetassage ou du ravaudage…

Selon la conseillère en communication à la direction générale de la Côte-Nord du ministère des Transports du Québec, Caroline Rondeau, de l’asphaltage et le remplacement de ponceaux ont été effectués des kilomètres 36 à 49. De nouveaux ponceaux ont aussi été installés aux kilomètres 98 et 177. Divers travaux ont été faits des kilomètres 170 à 185 notamment le changement de neuf ponceaux. Du forage a eu lieu au kilomètre 359 et un ponceau de grande dimension a été construit au kilomètre 427 alors que la reconstruction de la route et d’une structure a été complétée des kilomètres 444 à 450. Une réfection de la chaussée et la restauration du pont au-dessus de la rivière Peppler sont survenues au kilomètre 466. Au kilomètre 477, il y a eu la rénovation du chemin, la substitution de deux ponceaux et la réparation du pont surplombant la rivière Hobdad. D’autres travaux de reconstruction de la chaussée, de changement de ponceaux et de rechargement granulaire sont également prévus en 2021.

Par ailleurs, des travaux se sont déroulés dans le cadre du projet majeur du Programme d’amélioration de la route 389.

Travaux et étapes réalisés en 2021 :

Projet A – de Fire Lake à Fermont : les travaux de déboisement ont commencé à la mi-mars et reprendront cet automne après une interruption durant la période de nidification des oiseaux migrateurs. Une entente-cadre avec le Conseil innu Takuaikan Uashat mak Mani-Utenam (Sept-Îles) balise la collaboration de la communauté autochtone et du gouvernement dans le cadre de l’amélioration de la route nationale 389 dans cette section. Une entente avec cette même communauté a été conclue pour la réalisation des travaux de déboisement et d’autres ententes spécifiques viendront encadrer la réalisation de certains travaux de construction de la route. En parallèle, la préparation des plans et devis en vue de la réalisation du projet A se poursuit ce qui permettra d’amorcer prochainement la prochaine étape, soit la construction du nouveau tronçon.

Projet B – de Baie-Comeau à Manic-2 (km 0 à 22) : travaux sont actuellement en cours depuis le printemps 2020. On prévoit que les travaux seront terminés à la fin 2022.

Projet C – secteur sinueux au nord de Manic-5 (km 240 à 254) : La route a été mise en service au printemps 2021.

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Publié le 7 septembre, 2021, dans la publication : Numéro_14 Volume 39

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Publié sur le site le 7 septembre 2021

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Réfection de la route 389

Des travaux attendus depuis des décennies

par Éric Cyr

Après les chantiers installés dans les portions de Baie-Comeau à Manic-2 et au nord de Manic-5 dans le cadre du programme d’amélioration de la route 389, qui constitue l’unique lien routier vers le Labrador et qui fait partie du réseau routier national depuis 2005, c’est maintenant au tour des travaux préparatoires de déboisement d’un nouveau tracé entre Fire Lake et Fermont qui ont commencé à la mi-mars. Ceux-ci se sont poursuivis jusqu’à la mi-avril et devraient reprendre à la mi-août après une interruption durant la période de nidification des oiseaux migrateurs.

Des consultations publiques au sujet du projet A, qui consiste à améliorer la portion nord de cette liaison terrestre interprovinciale qui est imbriquée dans la TransQuébec-Labrador, s’étaient tenues à Fermont il y a plus d’une décennie et ce choix a été retenu par une vaste majorité de la population qui préférait cette option plutôt qu’une réfection de l’ancienne portion extrêmement sinueuse truffée à l’époque d’une douzaine de passages à niveau sur 67 kilomètres. Deux nouveaux tronçons routiers de près de 13,5 et 45 kilomètres sont prévus ainsi qu’une amélioration de la route sur 11 kilomètres dans ce secteur.

La préparation des plans et devis en vue de la réalisation de ce dessin se poursuit en parallèle. Les principaux gains sont la réduction du parcours d’environ une vingtaine de kilomètres, la correction ou l’élimination de courbes, la diminution du nombre de passages à niveau de 11 à un seul, l’augmentation importante des possibilités de dépassement et l’ajout de voies de refuge pour les véhicules hors normes.

Le gouvernement du Québec juge que la route 389, qui est incluse dans les 49 actions que le gouvernement devrait mettre en place dans le cadre du Plan d’action nordique 2020-2023 (PAN 20-23), est une infrastructure essentielle au développement socio-économique de la Côte-Nord et du Nord québécois en entier. Le ministre des Transports, François Bonnardel, le ministre responsable des Affaires autochtones, Ian Lafrenière et le ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles qui est aussi le responsable de la région de la Côte-Nord, Jonatan Julien, ont souligné, le 9 avril dernier, la signature d’une entente-cadre avec le Conseil innu Takuaikan Uashat mak Mani-Utenam (Sept-Îles) ainsi qu’une entente pour le déboisement. Le programme d’amélioration de la route 389 entre Fermont et Baie-Comeau vise en premier lieu l’amélioration de la sécurité routière pour l’ensemble des usagers, tout en favorisant le développement du territoire nordique québécois.

« Il s’agit d’une étape majeure pour la mise en œuvre de ces travaux d’envergure qui sont si attendus par les usagers de cette portion de la route 389. Il y aura de l’action sur le terrain. Votre gouvernement met tout en œuvre pour réaliser, dans les meilleurs délais [sic], ce projet qui améliorera grandement cette infrastructure » confie le ministre Bonnardel. Selon le ministre Julien : « L’ensemble du programme d’amélioration de la route 389 entre Fermont et Baie-Comeau vise en premier lieu l’amélioration de la sécurité routière pour l’ensemble des usagers, tout en favorisant le développement du territoire nordique québécois. C’est donc un bénéfice dont tous les Québécois et les Québécoises pourront profiter »,
poursuit le ministre Julien.

Partenariat autochtone

Le ministre Lafrenière explique : « Le partenariat avec la communauté d’Uashat-Maliotenam est primordial. Ses membres seront appelés à participer aux projets sous plusieurs facettes et apporteront des retombées économiques pour l’ensemble de la région. Le projet A, qui bénéficie de l’appui du milieu, sera une belle réalisation en collaboration avec la communauté. » Le chef du Conseil innu Takuaikan Uashat mak Mani-Utenam, Mike Mckenzie, est heureux que ce projet de développement entraîne des retombées économiques importantes pour la communauté innue et ses entreprises tout en leur permettant de démontrer leur savoir-faire.

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Publié le 26 avril, 2021, dans la publication : Numéro_08 Volume 39

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Publié sur le site le 26 avril 2021

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Route 138

Tranquillement, le prolongement va de l’avant

par Éric Cyr

Source : Randy Jones

Malgré une année 2020 marquée par la pandémie, le ministère des Transports du Québec (MTQ) poursuit le travail déjà entamé de l’extension de la route 138 jusqu’à Blanc-Sablon en Basse-Côte-Nord. En attendant son accomplissement, des jalons importants ont été réalisés en vue de relier la Côte-Nord au Labrador en boucle par la TransQuébec-Labrador grâce aux routes 510, 500 et 389.

En route vers une concrétisation

Le projet d’allongement du lien routier qui longe le fleuve Saint-Laurent consiste à construire environ 400 kilomètres de route entre Kegaska et Vieux-Fort, qui se rend déjà à Blanc-Sablon, afin de relier cette portion de territoire avec le reste du Québec et la province de Terre-Neuve-et-Labrador. En mars 2020, le gouvernement du Québec confirmait sa volonté d’aller de l’avant avec le projet en inscrivant les tronçons situés entre La Romaine et Tête-à-la-Baleine et entre La Tabatière et Vieux-Fort dans la catégorie des projets « à l’étude » [sic] au Plan québécois des infrastructures 2020-2030. La même année, l’équipe de projet de Transports Québec a rencontré les différentes parties prenantes : maires, préfets, directeurs généraux et représentants des ministères et organismes concernés.

Avancement du projet

Pour les portions en planification, soit celles mentionnées ci-dessus, le MTQ a procédé à des travaux de forage et à des relevés de terrain au cours des étés 2019 et 2020. Ces travaux ont permis de conclure les études géotechniques portant sur les secteurs sensibles identifiés lors de précédents sondages et forages, notamment pour les sols argileux et les tourbières. Ces données qui ont été ajoutées aux plans et devis sont nécessaires pour la construction et pour l’obtention des autorisations environnementales.

D’ici quelques années, le fameux panneau indiquant la fin de la route 138 devrait donc se retrouver, si la volonté politique se maintient, dans le village de La Romaine, près d’une cinquantaine de kilomètres plus loin que sa localisation actuelle, à Kegaska, jusqu’où la route avait été prolongée en 2013.

En attendant la finition

Le gouvernement fédéral a déjà confirmé sa contribution au projet à hauteur de 184,8 M$ pour les tronçons situés entre Kegaska et La Romaine et entre Tête-à-la-Baleine et La Tabatière. Le ministre des Transports, François Bonnardel, et le ministre responsable de la région Côte-Nord, Jonatan Julien, se sont déplacés, en juillet dernier, à Sept-Îles afin d’annoncer le lancement de l’appel d’offres public pour la mise à jour de l’étude d’opportunité concernant les tronçons situés entre La Romaine et Tête-à-la-Baleine et entre La Tabatière et Vieux-Fort. L’annonce a permis au ministre Bonnardel de réitérer l’importance du parachèvement de la route 138 pour les communautés isolées de la Basse-Côte-Nord, mais aussi pour l’ensemble du Québec. En effet, l’accomplissement de ce projet permettra, entre autres, de créer un corridor économique avec le reste de la belle province et Terre-Neuve-et-Labrador.

Grâce à son nouveau Plan d’action nordique 2020-2023 (PAN 20-23) coordonné par la Société du Plan Nord, le gouvernement du Québec veillera notamment à bonifier les infrastructures stratégiques afin de faciliter le transport des personnes et des marchandises sur l’ensemble du territoire nordique. Cela inclut les travaux de continuation de la route 138 en Basse-Côte-Nord. Trois communautés autochtones sont impliquées dans les chantiers : le Conseil de la Première Nation de Nutashkuan, à l’ouest, la communauté d’Unamen Shipu, au centre, et la communauté de Pakua Shipi, plus à l’est.

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Publié le 26 avril, 2021, dans la publication : Numéro_08 Volume 39

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Publié sur le site le 26 avril 2021

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Parachèvement de la route 138

Tous les espoirs sont permis ou presque…

par Éric Cyr

Source photo : Dean Andrew King

Le gouvernement Legault a récemment annoncé l’ajout de deux nouveaux tronçons de la route 138 au Plan québécois des infrastructures (PQI) lors du dépôt du budget, le 10 mars dernier, ce qui permettrait éventuellement de prolonger ce lien routier à l’est jusqu’à Blanc-Sablon en Basse-Côte-Nord rejoignant par la même occasion la frontière du Labrador.

Ces deux nouvelles entrées à l’étude au PQI devraient réjouir les partisans du désenclavement de la Côte-Nord soit la totalité des élus nord-côtiers incluant le préfet de la MRC du Golfe-du-Saint-Laurent, Randy Jones, qui milite depuis des lustres afin de faire comprendre aux gouvernements l’importance et la légitimité de relier ce vaste territoire au reste du Québec et qui ose espérer que cette fois-ci sera la bonne.

Pour le capitaine de bateau à la retraite, c’est plus qu’un pas dans la bonne direction, c’est la première fois qu’un ministre des Transports comprend réellement les réalités de la Côte-Nord. La solidarité régionale de différents groupes et notamment de la Coalition Union 138 semble avoir porté ses fruits puisque l’étude des deux segments manquants de la route 138, soit celui de La Romaine à Tête-à-la-Baleine et celui de La Tabatière à Vieux-Fort, aura certainement été grandement propulsée par l’indéfectible solidarité de différents groupes militant pour l’aboutissement de ce tracé pour l’instant toujours inexistant. M. Jones qui qualifie cette démarche d’historique est persuadé que les plans et devis vont bientôt voir le jour puisque le gouvernement de la Coalition avenir Québec (CAQ) est le premier à planifier l’ensemble des travaux pour les quatre tronçons manquants et s’est prononcé à ce sujet dans la première moitié de son mandat plutôt que de tergiverser en promesses électorales. Cette confiance vient du fait qu’il a eu une conversation avec le ministre François Bonnardel qui lui a assuré se pencher sur cette priorité nord-côtière, qu’un montant était disponible et que le gouvernement du Québec réitérerait sa demande à Ottawa de s’investir pour les autres étapes du projet. Le maire de Sept-Îles, Réjean Porlier est convaincu que la mobilisation citoyenne et la cohésion entre les acteurs des milieux nord-côtiers incluant les chefs autochtones innus ont joué un rôle majeur dans l’équation.

Un bémol et un virus

La députée de Duplessis, la péquiste Lorraine Richard, a exprimé des réserves et certaines inquiétudes puisqu’elle n’a pas vu de somme attitrée pour les travaux cette année ni d’échéancier précis s’y rattachant. La récente crise liée à la Covid-19 (coronavirus) pourrait cependant venir changer la donne en contribuant à repousser les orientations initiales.

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Publié le 30 mars, 2020, dans la publication : Numéro-06 Volume 38

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Publié sur le site le 26 mars 2020

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