• Publications
  • Le journal
    • L’Équipe
    • Historique
    • Distinctions
  • Abonnements & membres
  • Annoncez avec nous
  • Contactez-nous
Journal le Trait d'Union du Nord
  • Publications
  • Le journal
    • L’Équipe
    • Historique
    • Distinctions
  • Abonnements & membres
  • Annoncez avec nous
  • Contactez-nous
  • Toutes les publications
  • Nordicité

  • Une carrière teintée de l’influence nordique

    Architecture

    Une 16 décembre, 2019

    Une carrière teintée de l’influence nordique

  • Projet universitaire à Fermont

    Design de l’environnement

    Projet universitaire à Fermont

  • Un ouvrage sur Fermont paraîtra bientôt

    L’attrait de la nordicité

    Un ouvrage sur Fermont paraîtra bientôt

Nordicité

Une carrière teintée de l’influence nordique

Architecture

Une 16 décembre, 2019

Une carrière teintée de l’influence nordique

Projet universitaire à Fermont

Design de l’environnement

Projet universitaire à Fermont

Un ouvrage sur Fermont paraîtra bientôt

L’attrait de la nordicité

Un ouvrage sur Fermont paraîtra bientôt

Architecture

Une carrière teintée de l’influence nordique

par Éric Cyr

Source photo : Blanchette Architectes

L’architecte engagé et primé d’origine fermontoise, Patrick Blanchette, a un itinéraire professionnel impressionnant. Membre de l’Ordre des architectes du Québec, il est aujourd’hui architecte associé principal pour la firme Blanchette Architectes. Considéré comme un acteur de premier plan dans le développement de projets résidentiel et commercial, il a œuvré depuis le début de sa carrière à la direction artistique et au déploiement d’ouvrages d’envergure totalisant plusieurs milliards de dollars. Il a aussi eu l’occasion de se rendre dans d’autres pays dans le cadre de sa profession notamment en Scandinavie et au Royaume-Uni.

Né à Labrador City, Patrick Blanchette a habité 14 ans à Fermont avant de partir, après avoir terminé son 2e secondaire, à la suite du malheureux décès de son père. Il se définit comme quelqu’un qui n’a pas un parcours linéaire puisqu’il a étudié en design intérieur et en cinéma avant de se tourner vers sa profession actuelle qui est également une passion. Son implication et son expertise touchent la conception, le développement urbain ainsi que la redéfinition des habitats et des milieux de vie. Par un heureux « hasard », il a commencé sa carrière chez Desnoyers, Mercure et Associés (DMA), qui ont imaginé la ville de Fermont, en s’inspirant d’un projet d’habitation pour une mine de cuivre au-dessus du cercle polaire arctique à Kiruna en Laponie suédoise, de l’architecte Ralph Erskine en 1962. « Je vivais dans le quartier Saint-Henri de Montréal quand j’ai remarqué le bureau de DMA, fondé en 1957, dont les deux architectes principaux ont conçu les plans de Fermont. J’ai interprété ça comme un signe. J’ai par la suite travaillé avec André Mercure et Maurice Desnoyers avec qui j’ai souvent eu des conversations au sujet de leur travail de conception de cette ville nordique. Je considère d’ailleurs que le mur-écran devrait obtenir un statut patrimonial particulier afin de le protéger. »

Nordicité et approche sociale

La notion de nordicité a toujours accompagné M. Blanchette au cours de son cheminement et dans l’élaboration de ses conceptions artistiques.

« L’urbanité est à une nouvelle ère et je cherche à développer une approche plus accessible mettant en scène notre nordicité. Mon profil artistique a vu le jour à Fermont. Cette ville influence ma pratique depuis que j’ai constaté que la nordicité doit être un leitmotiv dans le développement des grandes agglomérations urbaines. La concrétisation de la ville de Fermont, et en particulier du mur-écran, constituait un projet écologique radical et très avant-gardiste pour l’époque qui demeure à ce jour une réussite d’un point de vue fonctionnel. J’ai tout de même certaines réserves quant aux aspects sociaux de l’ouvrage. »

M. Blanchette explique que la portée sociale de l’architecte est beaucoup plus forte que celui de l’acte de construire et que celui-ci doit tenir compte de plusieurs paramètres notamment les aspects sociaux et environnementaux, mais également de la luminosité qui joue un rôle primordial en influençant grandement les stimulants et l’environnement. « En modulant l’éclairage, on peut moduler l’humeur, l’ambiance et accentuer une mise en valeur des bâtiments. L’architecte a un rôle qui a un impact énorme sur les humains en façonnant leurs milieux de vie. »

Formation et distinctions

Après l’obtention d’un baccalauréat en design architectural et d’une maîtrise en architecture à l’Université de Montréal sous la direction de la professeure titulaire à l’École d’architecture, Alessandra Ponte, membre du groupe de recherche Future North dans le cadre d’un partenariat entre l’École de paysage et d’urbanisme AHO (Oslo, Norvège) et l’Institut de Barents, M. Blanchette a étudié à l’Université Sci-Arc de Los Angeles en Californie aux États-Unis, le temps d’une session universitaire. Il a participé à la rénovation majeure du gratte-ciel situé au 2020, rue Robert-Bourassa à Montréal ayant remporté les prix « Immeuble de l’année 2015-2016 » lors du concours des Prix Boma qui reconnaît l’excellence et l’innovation en immobilier à l’échelle provinciale, nationale et internationale et la distinction « bâtiment exceptionnel » dans la catégorie rénovation lors des Prix Toby en 2015, le programme le plus prestigieux et le plus complet en son genre dans l’industrie de l’immobilier commercial. M. Blanchette a été lauréat d’un Grand Prix Habitat Design en 2017, a participé à la « Design Week » de la Future London Academy à Londres en Angleterre et a siégé à un comité-conseil en architecture qui a encadré la Ville de Lac-Mégantic dans le processus de reconstruction de son centre-ville historique à la suite d’une tragédie ferroviaire. Il a très envie de retourner éventuellement dans la ville qui a bercé sa jeunesse dans le cadre d’une conférence afin d’expliquer sa profession et ses engagements.

Partager

Publié le 16 décembre, 2019, dans la publication : Numéro_21 Volume 37

  • Architecture
  • Blanchette Architectes
  • Fermont
  • Immobilier
  • Mur-écran
  • Nordicité
  • Ordre des architectes du Québec
  • Patrick Blanchette
  • Urbanisme

Publié sur le site le 16 décembre 2019

  • Publication précédente
  • Prochaine publication

Design de l’environnement

Projet universitaire à Fermont

par Éric Cyr

Une cohorte de dix étudiants au programme de maîtrise en design de l’environnement à l’École de design de l’Université du Québec à Montréal (UQAM), accompagnés de leur professeur Patrick Evans, était de passage à Fermont, du 17 au 20 mars, dans le cadre d’un voyage organisé par N360, un laboratoire de recherche-création de cette institution d’enseignement axé sur le design d’environnements nordiques, avec l’appui du projet de recherche « Habiter le Nord québécois ».

Le cortège estudiantin a amorcé son périple nordique en direction de Kuujjuaq au Nunavik. Ils ont d’abord atterri à l’aéroport régional de Wabush au Labrador avant de se rendre à Fermont.

Cet atelier incluant un voyage de recherche et de création dans le Nord québécois est réparti dans plusieurs localités et Fermont constituait la première étape du parcours. Les étudiants y ont présenté une exposition de leurs maquettes à la loge des Moose lors des déjeuners du dimanche où ils ont pu échanger avec la population. Ils ont aussi fraternisé sur place avec des Innus de Uashat mak Mani-Utenam et Pessamit sur la Côte-Nord, qui se sont déplacés dans le cadre du Défi Taïga Carnaval, et qu’ils ont aidés à monter un shaputuan, une grande tente conique traditionnelle, sur le site de l’événement avant de prendre un thé du Labrador en leur compagnie. Le groupe, qui était par la suite attendu par la nation innue de Matimekush-Lac-John enclavée dans la municipalité de Schefferville, s’y est rendu par train en empruntant le Transport ferroviaire Tshiuetin.

Vie nordique d’hier à aujourd’hui

Lors de leurs déplacements, les étudiants se sont initiés aux défis et aux réalités nordiques. La formation est structurée autour de deux projets, le premier consistant à concevoir et à réaliser une exposition itinérante de design issu des régions circumpolaires. « Cette exposition encourage des comparaisons entre des solutions concrètes traditionnelles et contemporaines développées par différentes cultures nordiques québécoise, inuite, groenlandaise, scandinave, japonaise, chinoise, russe et autres dans le but de définir des paramètres du design nordique. Nous visons une réflexion large sur les liens entre design et nordicité », confie M. Evans. Le deuxième projet vise à livrer 20 exemplaires du jeu Sanannguagait au réseau des centres de la petite enfance (CPE) du Nunavik. Ce jeu de construction basé sur les syllabiques inuites a été développé au Laboratoire N360 de l’UQAM dans le cadre d’une pratique collaborative.

« Lors de notre séjour, les étudiants collaboreront avec l’Administration régionale Kativik (ARK) et les enseignants de 14 villages du Nunavik pour préparer du matériel de soutien et des activités ludiques et pédagogiques portant sur le jeu afin de susciter des discussions sur l’environnement bâti dans les écoles de cette région nordique. »

Pour en savoir plus : www.n360.uqam.ca et www.habiterlenordquebecois.org

Partager

Publié le 2 avril, 2018, dans la publication : Numéro 06 Volume 36

  • Cultures nordiques
  • Design de l'environnement
  • Fermont
  • Habiter le Nord québecois
  • Kuujjuaq
  • N360
  • Nordicité
  • Scherfferville
  • Université du Québec à Montréal
  • UQAM

Publié sur le site le 3 avril 2018

  • Publication précédente
  • Prochaine publication

L’attrait de la nordicité

Un ouvrage sur Fermont paraîtra bientôt

par Éric Cyr

Légende : Lena et Antonin de passage sur une des rues de Fermont lors de leur exploration « des Nords ».

Un couple d’artistes universitaires vivant en Allemagne prépare un livre qui traite de Fermont et qui devrait être publié en 2018-2019. L’héliograveur et chercheur Antonin Pons Braley de France et la photographe chercheure Lena Gudd de Berlin se sont déplacés dans la région, sur plus d’un an cumulé durant les cinq dernières années, pour récolter images, enregistrements, témoignages et données dans le cadre de Tumuult, un laboratoire d’art et de recherche dédié « aux Nords » dirigé par ces derniers.

Selon Lena Gudd : « Il n’y avait pas de projet défini a priori. Nous avons d’abord entendu parler du mur-écran fermontois et avons décidé de nous rendre sur place. C’était en 2012. C’est Fermont qui nous a offert notre sujet de recherche. Ce sont ensuite nos séjours successifs qui ont naturellement fait de Fermont un des piliers de notre traversée nordique. » Le travail des chercheurs, qui se consacre aux régions subarctiques et arctiques, consiste à développer une archive des Nords, à la fois « celle d’un milieu et de l’idée de ce milieu. » Au carrefour des sciences sociales et de l’anthropogéographie, des arts et de l’artisanat d’art, la démarche vise à créer une sorte de relevé de ce qui se cache derrière le simple regard. Pour bien s’imprégner de la vie fermontoise, ils ont vécu dans le mur, dans les venelles ainsi qu’en forêt. C’est la première fois qu’une étude aussi longue et ciblée est produite sur Fermont. « Nous étudions l’interrelation de l’homme à son milieu. Il y a évidemment une réalité minière, monoindustrielle, confinée dans le Grand Nord, cependant ce n’est pas la mine elle-même que nous plaçons au centre des recherches, mais plutôt le jeu intime entre l’homme et les éléments, une forme d’interdépendance faite de visible et d’invisible. La mine constitue une présence, mais pas un sujet. L’architecture planifiée, la place de la femme dans la société, la monoindustrie, comment l’habitant vit-il le retranchement et comment s’approprie-t-il l’immensité, constituent quelques aspects de notre étude. » Selon ces derniers, bien que l’on retrouve des schémas similaires dans le monde, la spécificité de Fermont offre un cachet particulier.

Fermont, au sud du Nord

Le duo s’intéresse à l’entité nordique en tant que territoire magnétique, mais aussi à sa part mentale et géographique afin de brosser une idée Nord dans le prolongement de celle déjà abordée par le célèbre pianiste et compositeur Glenn Gould pour qui le Nord tenait lieu de métaphore à l’isolement.

Ce dernier parlait de son expérience en ces termes : « C’était une austère réflexion sur les répercussions de l’isolement sur l’homme…très rares sont les gens qui, étant rentrés en contact avec le Grand Nord, en émergent tout à fait indemnes. Quelque chose de bizarre se produit en effet chez la plupart de ceux qui se sont rendus dans le Nord. Ils prennent au moins conscience des occasions créatrices que le phénomène du contact physique avec la région suscite, et finissent par mesurer leur travail et leur existence en fonction de ces stupéfiantes possibilités créatrices : ils deviennent, au fond, des philosophes. »

Selon Antonin Pons Braley, l’idée Nord et notre perception des légendes qui s’y rattachent exerce une fascination intrinsèque à l’humanité depuis bien avant l’Antiquité. Au VIIIe siècle avant Jésus-Christ, ne retrouve-t-on pas les premières mentions de l’Hyperborée, territoire habité par ce peuple mythique, vivant « par-delà les souffles du froid de Borée (le vent du nord) ». « Bien au-delà du territoire, Fermont est bien plus grand que Fermont, le Nord est bien plus grand que le Nord, composé de paysages extérieurs et intérieurs. » Il évoque aussi le dramaturge Wajdi Mouawad qui a déjà ancré son processus de création à Fermont et s’en est inspiré pour une pièce de théâtre sans pourtant y avoir mis les pieds. Il dit avoir été attiré par la charge symbolique de ce mur dans lequel vivent les habitants de la ville. M. Pons Braley poursuit : « Fermont est à la croisée des Nords mental et géographique, mais également d’un Nord stratégique, celui des nouvelles routes, des nouveaux passages. C’est un bastion situé aux portes du Nord, un carrefour de la direction nord. Fermont, au nord du Sud à sa construction en 1974 est aujourd’hui au sud du Nord au lendemain de son quarantième anniversaire. » Selon ce dernier, on assiste actuellement à une mutation de cette société où beaucoup, arrivés pour quelques mois, sont en passe de rester pour une vie. « Alors qu’il n’y a plus de maternité et pas encore véritablement de cimetière à Fermont, il est fascinant d’observer dans ce contexte les facteurs à l’attachement, dicible et indicible, ce qui semble de plus en plus s’imposer au Fermontois comme une perspective d’implantation durable. Au Nord, ce ‘mont de fer’ est indéniablement magnétique, il polarise, induit, forge. »

Pour en savoir plus : tumuult.com
Prochaine publication, De l’idée Nord : tumuult.com/larevue

Partager

Publié le 1 mai, 2017, dans la publication : Numéro 8 Volume 35

  • Archive des Nords
  • Artique
  • Chercheurs universitaires
  • Fermont
  • Idée Nord
  • Laboratoire d'art et de recherche
  • Nordicité
  • Subarctique
  • Tumuult

Publié sur le site le 1 mai 2017

  • Publication précédente
  • Prochaine publication
Journal le Trait d'Union du Nord
  • Contactez-nous
  • Devenez membre
  • Annoncer avec nous
  • Le journal
  • L’Équipe
  • Historique
  • Distinctions
  • M’inscrire à l’infolettre

Le journal est membre :

  • de l'Association des médias écrits communautaires du Québec (AMECQ) et
  • du Conseil de la culture et des communications de la Côte-Nord (CRCCCN).

La conception de ce site Web s'inscrit de dans le cadre de la mise en oeuvre du Plan culturel numérique du Québec (www.culturenumerique.mcc.gouv.qc.ca)

 

Le média écrit aimerait remercier tous ceux qui nous ont soutenus au cours des années et qui contribuent à la pérennité de ses activités :

  • Culture et Communications Québec
  • Association des médias écrits communautaires du Québec (AMECQ)
  • MRC de Caniapiscau
  • Ville de Fermont
  • ArcelorMittal Exploitation Minière Canada
© Journal le Trait d'Union du Nord, Tous droits réservés.
Conception mamarmite