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Histoire de Fermont

Le célèbre mur-écran

par Éric Cyr

Légende : Sur la photo, Ville de Fermont en 1974 avec le mur-écran au nord. source photo : Ville de Fermont

Le projet d’édifier une ville nordique à Fermont a été envisagé par la compagnie minière Québec Cartier à la fin des années 1960 avec l’objectif de remplacer éventuellement celle de Gagnonville. C’est dans cette foulée qu’a germé l’idée de l’implantation d’un ouvrage architectural autonome moderne qui serait adapté aux aléas du climat tout en répondant aux besoins des gens qui y habiteraient et dans lequel ils pourraient évoluer à l’abri des humeurs de dame nature.

Architecture singulière

Le symbole emblématique qui distingue Fermont est sans conteste son célèbre mur-écran, un exemple unique de l’ingéniosité humaine face aux défis imposés par la nature. Véritable gratte-ciel horizontal, cet édifice multifonctionnel est devenu un incontournable associé à cette localité tant par son architecture audacieuse et futuriste que par son histoire exceptionnelle. C’est l’architecte et urbaniste suédois Ralph Erskine qui a inspiré sa création. Connu pour son expertise en architecture dans des environnements froids, ce dernier a conçu des bâtiments adaptés aux éléments climatiques extrêmes, notamment en Scandinavie et dans l’Arctique. Ses idées sur la protection contre les intempéries et l’intégration de la vie communautaire à l’intérieur des édifices ont influencé la conception de la bâtisse fermontoise qui a été érigée pour offrir un cadre de vie confortable malgré les conditions hivernales rigoureuses.

Embrasser la ville

L’architecte et urbaniste d’origine hongroise, Norbert Schoenauer, a conçu l’immeuble multifonctionnel. Cette innovation architecturale s’inscrivait dans une approche avant-gardiste pour une région aux conditions difficiles, où la protection contre le froid et les tempêtes de neige était essentielle pour assurer une qualité de vie optimale. Celui-ci, souhaitant améliorer le bien-être des habitants de ce type d’agglomération nordique tout en maximisant l’efficacité des infrastructures, a proposé un concept novateur de mur coupe-vent avant de travailler de concert avec son collègue, Maurice Desnoyers, à la concrétisation de cette installation protectrice en forme de flèche pointée nord-nord-ouest qui étend ses bras sur une longueur de 1,3 km devant les maisons de la municipalité. Inaugurée en 1974, la fortification fermontoise a été pensée pour abriter les résidents des facteurs météorologiques intenses en favorisant un microclimat plus clément tout en protégeant les habitations adjacentes des vents froids dominants. Cette innovation architecturale s’inscrivait dans une approche avant-gardiste pour une région aux conditions extrêmes, où la protection contre le froid et les tempêtes de neige était essentielle. De plus, l’aménagement, dont l’un des aspects les plus innovants est son centre commercial piétonnier intérieur à atmosphère contrôlée, a été conçu pour minimiser les pertes d’énergie. Le mur-écran ne se contente pas d’être le cœur des activités de l’endroit en favorisant les interactions sociales grâce à un rapprochement physique des citoyens destiné à combler l’isolement engendré par l’éloignement géographique, il s’est imposé par sa conception et son rôle essentiel comme une pièce maîtresse de l’identité fermontoise. L’un des atouts du mur-écran, où il est possible de vivre sans jamais mettre le nez dehors puisque cet espace commun intérieur abrite plusieurs services essentiels, réside dans son autonomie. Grâce à cette construction, les occupants peuvent vaquer à leurs occupations quotidiennes sans avoir à affronter les rigueurs du climat. Ce bâtiment colossal, qui peut atteindre jusqu’à 50 mètres de hauteur dans certains secteurs, abrite près de 500 logements, principalement des appartements de différentes tailles.

Genèse d’un lieu hors du commun

C’est au début des années 1970, que Québec Cartier entreprend de créer cette ville ultramoderne capable d’héberger ses travailleurs et leurs familles dans des conditions climatiques extrêmes. La priorité était de rendre la vie des futurs habitants aussi agréable que possible malgré les hivers longs et rigoureux. Après le déboisement et l’achèvement des plans, la construction des premières maisons préfabriquées commence dès l’hiver de cette même année à Saint-Jean-sur-Richelieu et à Noël de 1972, les premières familles emménagent dans leur nouveau domicile. L’érection du mur-écran commence en juin 1973 et s’échelonne sur une période de trois ans jusqu’en 1976. Les travaux s’avèrent complexes en raison notamment de l’isolement géographique et de la concurrence d’autres grands chantiers de l’époque, comme celui de la Baie-James.

En combinant esthétisme, fonctionnalité et innovation architecturale, le mur-écran, qui incarne l’esprit de la municipalité et la résilience de ses habitants face à un environnement hostile, raconte une histoire de défis et une vision futuriste devenue réalité. C’est cette singularité qui fait de Fermont un lieu hors de l’ordinaire.

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Publié le 8 octobre, 2024, dans la publication : Numéro_16 Volume_42

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Publié sur le site le 8 octobre 2024

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Architecture

Une carrière teintée de l’influence nordique

par Éric Cyr

Source photo : Blanchette Architectes

L’architecte engagé et primé d’origine fermontoise, Patrick Blanchette, a un itinéraire professionnel impressionnant. Membre de l’Ordre des architectes du Québec, il est aujourd’hui architecte associé principal pour la firme Blanchette Architectes. Considéré comme un acteur de premier plan dans le développement de projets résidentiel et commercial, il a œuvré depuis le début de sa carrière à la direction artistique et au déploiement d’ouvrages d’envergure totalisant plusieurs milliards de dollars. Il a aussi eu l’occasion de se rendre dans d’autres pays dans le cadre de sa profession notamment en Scandinavie et au Royaume-Uni.

Né à Labrador City, Patrick Blanchette a habité 14 ans à Fermont avant de partir, après avoir terminé son 2e secondaire, à la suite du malheureux décès de son père. Il se définit comme quelqu’un qui n’a pas un parcours linéaire puisqu’il a étudié en design intérieur et en cinéma avant de se tourner vers sa profession actuelle qui est également une passion. Son implication et son expertise touchent la conception, le développement urbain ainsi que la redéfinition des habitats et des milieux de vie. Par un heureux « hasard », il a commencé sa carrière chez Desnoyers, Mercure et Associés (DMA), qui ont imaginé la ville de Fermont, en s’inspirant d’un projet d’habitation pour une mine de cuivre au-dessus du cercle polaire arctique à Kiruna en Laponie suédoise, de l’architecte Ralph Erskine en 1962. « Je vivais dans le quartier Saint-Henri de Montréal quand j’ai remarqué le bureau de DMA, fondé en 1957, dont les deux architectes principaux ont conçu les plans de Fermont. J’ai interprété ça comme un signe. J’ai par la suite travaillé avec André Mercure et Maurice Desnoyers avec qui j’ai souvent eu des conversations au sujet de leur travail de conception de cette ville nordique. Je considère d’ailleurs que le mur-écran devrait obtenir un statut patrimonial particulier afin de le protéger. »

Nordicité et approche sociale

La notion de nordicité a toujours accompagné M. Blanchette au cours de son cheminement et dans l’élaboration de ses conceptions artistiques.

« L’urbanité est à une nouvelle ère et je cherche à développer une approche plus accessible mettant en scène notre nordicité. Mon profil artistique a vu le jour à Fermont. Cette ville influence ma pratique depuis que j’ai constaté que la nordicité doit être un leitmotiv dans le développement des grandes agglomérations urbaines. La concrétisation de la ville de Fermont, et en particulier du mur-écran, constituait un projet écologique radical et très avant-gardiste pour l’époque qui demeure à ce jour une réussite d’un point de vue fonctionnel. J’ai tout de même certaines réserves quant aux aspects sociaux de l’ouvrage. »

M. Blanchette explique que la portée sociale de l’architecte est beaucoup plus forte que celui de l’acte de construire et que celui-ci doit tenir compte de plusieurs paramètres notamment les aspects sociaux et environnementaux, mais également de la luminosité qui joue un rôle primordial en influençant grandement les stimulants et l’environnement. « En modulant l’éclairage, on peut moduler l’humeur, l’ambiance et accentuer une mise en valeur des bâtiments. L’architecte a un rôle qui a un impact énorme sur les humains en façonnant leurs milieux de vie. »

Formation et distinctions

Après l’obtention d’un baccalauréat en design architectural et d’une maîtrise en architecture à l’Université de Montréal sous la direction de la professeure titulaire à l’École d’architecture, Alessandra Ponte, membre du groupe de recherche Future North dans le cadre d’un partenariat entre l’École de paysage et d’urbanisme AHO (Oslo, Norvège) et l’Institut de Barents, M. Blanchette a étudié à l’Université Sci-Arc de Los Angeles en Californie aux États-Unis, le temps d’une session universitaire. Il a participé à la rénovation majeure du gratte-ciel situé au 2020, rue Robert-Bourassa à Montréal ayant remporté les prix « Immeuble de l’année 2015-2016 » lors du concours des Prix Boma qui reconnaît l’excellence et l’innovation en immobilier à l’échelle provinciale, nationale et internationale et la distinction « bâtiment exceptionnel » dans la catégorie rénovation lors des Prix Toby en 2015, le programme le plus prestigieux et le plus complet en son genre dans l’industrie de l’immobilier commercial. M. Blanchette a été lauréat d’un Grand Prix Habitat Design en 2017, a participé à la « Design Week » de la Future London Academy à Londres en Angleterre et a siégé à un comité-conseil en architecture qui a encadré la Ville de Lac-Mégantic dans le processus de reconstruction de son centre-ville historique à la suite d’une tragédie ferroviaire. Il a très envie de retourner éventuellement dans la ville qui a bercé sa jeunesse dans le cadre d’une conférence afin d’expliquer sa profession et ses engagements.

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Publié le 16 décembre, 2019, dans la publication : Numéro_21 Volume 37

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Publié sur le site le 16 décembre 2019

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Construction

Fermont : d’un chantier à l’autre…

par Éric Cyr

La ville de Fermont ressemble actuellement, et depuis le début de l’été, à un vaste chantier de construction où défilent des travailleurs issus de plusieurs métiers spécialisés : charpentiers-menuisiers, ferblantiers, cimentiers-applicateurs, couvreurs, plombiers, plâtriers, peintres, poseurs de systèmes intérieurs (divisions métalliques, gypse et plafonds suspendus) et de revêtements souples, électriciens et mécaniciens en protection incendie pour n’en nommer que quelques-uns.

C’est que de multiples et nécessaires travaux de rénovation ont été amorcés à plusieurs endroits de cette localité nordique depuis l’été dernier. Ayant repris dès la fonte des neiges, certains chantiers se poursuivent de plus belle avant l’arrivée de la saison hivernale alors que d’autres ont rejoint le peloton.

Habitat Fermont

Habitat Fermont a démarré le bal des travaux de rénovation l’été dernier avec la réfection extérieure de son habitation à loyer modéré (H.L.M.) située à la venelle 4 incluant la toiture. Ceux-ci ont été complétés à la fin septembre.

Mur-écran et résidences

Également entamé l’été dernier, le plus important chantier est très certainement celui de la Commission scolaire du Fer dans le secteur des logements du personnel enseignant à l’extrémité du mur-écran. Les travaux incluent la réfection complète de l’enveloppe extérieure, dont le revêtement, les terrasses extérieures, la toiture et celle du corridor, toutes les fenêtres ainsi que le remplacement de la dalle de béton chauffante donnant accès aux stationnements souterrains qui sera entièrement remoulée. Une modernisation intérieure des 50 appartements a aussi été entamée notamment grâce à l’installation de nouveaux conduits de ventilation, des ventilateurs des salles de bain et des hottes de cuisine communiquant tous vers l’extérieur. C’est la firme LFG qui a commencé la première phase avant de passer le flambeau au début de l’été à l’entreprise Cevico pour la seconde. Indépendamment de ce chantier, le groupe Royaltech a effectué la réfection du système de gicleurs dans certaines mansardes (greniers) ainsi que de la tuyauterie dans les garages aux extrémités du mur-écran l’été dernier en plus d’effectuer une inspection complète du mur et du complexe résidentiel d’ArcelorMittal à l’entrée de la ville cet été. ArcelorMittal a pour sa part installé en décembre dernier cinq abris piétonniers fabriqués sur mesure, dont la structure est faite en alliage solide d’aluminium et la toiture en tôle de deux épaisseurs, aux portes extérieures du côté sud du mur-écran afin d’assurer la sécurité des piétons en les protégeant contre les chutes de neige et de glace en hiver. Un sixième abri a été complété cet été et d’autres pourraient suivre. La minière a de plus procédé à la rénovation complète de cinq maisons, de 10 venelles et de 14 appartements ainsi qu’à la réfection de 36 toitures, à la sécurisation des balcons du mur par la pose de rambardes ainsi qu’à la sécurisation du toit.

Centre de santé

Autre chantier majeur, celui du Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de la Côte-Nord à Fermont où l’on procède à l’agrandissement des installations. La double vocation de l’ancien garage destiné aux ambulances, qui servait aussi de quai pour la réception et l’expédition des marchandises, sera éliminée grâce à l’ajout d’un débarcadère dédié uniquement à cet usage spécifique. L’espace ainsi libéré sera converti afin de l’intégrer au nouveau garage réservé exclusivement aux véhicules ambulanciers qui sera agrandi. L’entrée principale sera également remodelée afin de permettre de la recouvrir et de la chauffer en hiver permettant ainsi l’accès sécuritaire au bâtiment tout en facilitant la vie aux personnes à mobilité réduite. C’est la firme LFG, qui a travaillé à la première phase des travaux de la commission scolaire l’an passé, qui gère ces transformations.

Infrastructures municipales

La Ville de Fermont a accordé des contrats à l’entrepreneur local RPO Construction pour le remplacement de la toiture de toutes les unités de la venelle communautaire (venelle 11) incluant les corniches. RPO a également réalisé la construction de salles de bain au Café Entracte qui seront aussi accessibles de l’extérieur après l’aménagement de nouveaux jeux d’eau extérieurs sur une thématique touristique nord-côtière. Ce nouvel aménagement aquatique sera intégré au parc Beauséjour juste en face. Le projet est actuellement en appel d’offres grâce au programme du Fonds d’appui au rayonnement des régions (FARR) du ministère des Affaires municipales et de l’Habitation. Le contractant fermontois a aussi travaillé à la plage Daviault en procédant à la réfection de la toiture du chalet nautique où des travaux sont prévus pour l’ajout de fenêtres. Les fenêtres du chalet de service ont été changées par des employés municipaux qui ont également effectué des rénovations majeures au Café Entracte afin de dégager l’espace et le rendre plus accessible et attrayant, car celui-ci sera offert en location aux organismes et aux particuliers. De plus, des travailleurs de la Ville ont remplacé les carreaux usés du corridor du Centre L.-J. Patterson et du bureau du journal Le Trait d’union du Nord par un couvre plancher commercial durable et résistant. Cevico, dont les travailleurs fourmillent déjà sur le plus gros chantier à Fermont, procède en parallèle à la réfection des vestiaires de la piscine semi-olympique (qui inclura un espace pour poussettes) ainsi que des escaliers y donnant accès qui seront fabriqués à partir d’une structure en acier inoxydable de type 316 avec des marches en granit afin de minimiser la corrosion. La compagnie R.M. Électrique a pour sa part remplacé l’éclairage existant à l’aréna Daniel-Demers et à la piscine en installant un nouvel éclairage à diode électroluminescente (DEL).

 

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Publié le 9 septembre, 2019, dans la publication : Numéro_14 Volume 37

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Publié sur le site le 9 septembre 2019

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Commission scolaire du Fer

Des infrastructures vétustes revampées

par Éric Cyr

La nécessaire réfection d’installations en désuétude que le ministère de l’Éducation du Québec a annoncée se concrétise à Fermont. Des travaux ont commencé dans le secteur de la résidence du personnel (logements des enseignants) dans le mur-écran et devraient se poursuivre durant quelques années dans le cadre de projets prioritaires afin de tenter de rattraper le retard accumulé au fil du temps et de corriger la situation.

Selon le nouveau directeur général de la Commission scolaire du Fer, Richard Poirier, des mesures concernant le maintien d’actifs immobiliers à Fermont, incluant l’entretien et la rénovation de bâtiments, qui avaient été longtemps repoussées et qui pèsent lourd dans la balance, ont été adoptées. Les correctifs les plus pressants ont été priorisés dans le cadre d’une enveloppe budgétaire qui tient compte de l’évaluation de l’important déficit d’entretien qui est estimé à 50 M $ et qui sera échelonnée sur plusieurs années afin d’assurer la pérennité du parc immobilier qui date des années 1970.

Cure de rajeunissement

M. Poirier explique : « Fermont a grandement besoin de travaux et de mises à niveau et fait actuellement partie des priorités de l’organisation. Durant les cinq prochaines années, c’est près de 15 M $ qui sera investi sur l’ensemble du parc immobilier fermontois notamment pour les deux écoles, les appartements et quelques maisons qui appartiennent à la commission scolaire. » La première phase du projet de restauration a été amorcée à la mi-août et se poursuit.

« On procède actuellement à la rénovation de la surface extérieure du bloc 1 situé au bout du mur-écran, une section qui compte trois façades, incluant une amélioration de l’isolation et du revêtement ainsi qu’un remplacement de la fenestration (fenêtres) afin d’augmenter l’efficacité énergétique. Le système de ventilation sera aussi remis à jour. »

Rajustement primordial

Selon ce dernier, des rénovations intérieures seront effectuées ultérieurement après la seconde phase de remise en état de l’enveloppe extérieure qui est prévue à l’été 2019. Le prédécesseur de M. Poirier, l’ancien DG, Lucien Maltais, qui a transmis le dossier à son successeur nouvellement en poste, expliquait avant son départ qu’il était au courant des nombreuses lacunes et du fait qu’il y avait beaucoup de rattrapage à faire dans le cadre d’une essentielle modernisation à apporter aux infrastructures à Fermont afin de préserver les biens immobiliers. Il précisait que cette somme ne comblera pas tous les besoins mais que le montant de 18,5 M $ consenti pour l’ensemble de la commission scolaire par le Ministère permettra d’effectuer des réparations majeures localement.

Un suivi est effectué par des architectes et ingénieurs qui se déplacent périodiquement afin de vérifier si les travaux sont conformes aux devis et si les aménagements sont conçus dans le respect des normes relatives aux organismes publics.

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Publié le 27 août, 2018, dans la publication : Numéro 13 Volume 36

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  • Ministère de l'Éducation du Québec
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  • Parc immobilier fermontois
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  • Résidence du personnel enseignants
  • Richard Poirier-directeur général CSF
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Publié sur le site le 27 août 2018

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Monde télévisuel

Des Allemands dans le mur-écran

par Éric Cyr

Une équipe de tournage allemande de la réputée chaîne de télévision publique allemande ZDF était de passage dans la région au début février afin de produire un documentaire. Partis de New York aux États-Unis, ils ont sillonné la route nationale 389 chargés de leurs équipements télévisuels incluant un drone avant de rejoindre Fermont où ils ont tourné des images représentatives de la vie du milieu et particulièrement sous l’angle des singularités nordiques.

La route 389

Les quatre professionnels de la télé, le réalisateur Robert Polacek, le journaliste Johannes Hano et les caméramans Daniel Strobel et Brian Dentz, se sont attardés aux facettes uniques de la région auxquelles on peut accéder par la route en commençant par les grands ouvrages architecturaux reliés à l’hydroélectricité notamment les installations de la centrale de Manic-5 et le barrage Daniel-Johnson, qui célèbre son 50e anniversaire cette année avec l’aide de responsables de la société d’État Hydro-Québec qui les ont accueillis pour l’occasion. Ils ont par la suite effectué un arrêt dans les monts Groulx-Uapishka au kilomètre 365 où ils ont rencontré l’ermite Michel Denis, le gardien des sentiers de l’endroit qui vit quelque peu reclus depuis de nombreuses années.

Fermont

Ils ont par la suite séjourné à Fermont du 5 au 9 février où ils ont là aussi tourné des images représentatives du milieu. Le caractère exceptionnel du mur-écran a particulièrement retenu leur attention et ils ont su en saisir l’essence distinctive afin de transmettre son cachet spécifique en incluant plusieurs aspects distinctifs. Une visite complète de la mine de fer à ciel ouvert et des infrastructures du Mont-Wright a aussi été organisée avec le département des communications d’ArcelorMittal Exploitation minière Canada afin de leur permettre de comprendre la raison d’être de la ville et de décrire l’importance et l’apport de cette industrie dans la vie des habitants de la localité. Une entrevue et un dîner avaient été prévus sur place avec le président et chef de la direction de l’entreprise, Pierre Lapointe.

Cachet fermontois

Malgré le froid sibérien, les quatre experts du monde télévisuel ont aussi croqué de multiples images extérieures de Fermont en se déplaçant sur des points d’altitude en périphérie comme à l’usine de filtration d’eau potable et au dépotoir à neige, mais aussi grâce à l’utilisation d’un drone qui a survolé le périmètre immédiat afin de récolter des prises de vues aériennes. Ils se sont aussi attardés à l’incontournable attraction touristique « le Camion en ville » afin de rendre hommage à ce mastodonte minier, symbole de fiabilité et de durabilité qui a marqué l’histoire de la vie minière de la région. D’autres particularismes locaux ont été traités comme bien évidemment les chiens de traîneau et ils se sont déplacés à Chienville où ils ont rencontré la famille Shaw et interviewé la jeune meneuse de chiens (musheuse) Florence. Ils ont aussi discuté avec le fourreur et rembourreur Denis St-Laurent de son métier traditionnel typiquement nordique et le journaliste Johannes Hano qui avait déjà un chapeau de fourrure typique qu’il a rapporté de Russie lorsqu’il s’y était déplacé pour un tournage en a acheté un à l’artisan local pour offrir en cadeau à son fils, car selon lui : « Il fait de plus en plus froid à New York en hiver, mais évidemment pas autant qu’ici. »

Les quatre hommes ont bien apprécié leur périple nordique et ont amorcé le chemin du retour via la route 389 où ils ont pris le temps d’apporter quelques fruits et légumes frais à l’ascète des monts Groulx avant de rejoindre leurs bureaux dans la grosse pomme où ils ont déjà commencé le montage du documentaire qui devait prendre l’antenne quelques jours seulement après leur arrivée.

Site internet en allemand : https://www.zdf.de et page Facebook : ZDF

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Publié le 19 février, 2018, dans la publication : Numéro 03 Volume 36

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Publié sur le site le 19 février 2018

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CPE Le Mur-mûr

Encore un dégât d’eau

par Éric Cyr

Le centre de la petite enfance (CPE) Le Mur-mûr a dû essuyer une seconde infiltration d’eau en deux ans, ce qui nécessitera des rénovations majeures, mais cela n’aura aucune incidence sur la fréquentation de la garderie selon la directrice générale par intérim du CPE fermontois, Marie-Josée Marin, qui tient à rassurer les parents des bambins qui fréquentent cette institution située dans le mur-écran.

Selon la responsable, l’espace des locaux permet d’accueillir plus d’enfants malgré les inconvénients causés par les rénovations. « Le ministère québécois de la Famille a des critères stricts concernant l’espace attribué à chaque enfant et pour notre part on dispose de capacités supérieures à ce qui est exigé ce qui devrait faciliter la transition. On va profiter de ces rénovations pour effectuer des réaménagements et aucun enfant ne perdra sa place. La superficie des locaux disponibles est supérieure à la norme exigée par le ministère ce qui nous permet d’accueillir 63 enfants de 18 mois et plus. Il reste maintenant à déterminer comment on va réorganiser nos groupes et d’évaluer la possibilité de reloger les enfants dans un local loué afin de leur permettre de demeurer ensemble avec leurs éducatrices. »

Mme Marin explique qu’il fallait d’abord obtenir le feu vert d’un architecte avant d’entreprendre les travaux afin de s’assurer de respecter la conformité du code du bâtiment en matière de sécurité et comme l’évènement est survenu durant la période des vacances de la construction, cela a quelque peu retardé le processus. Le permis de rénovation a finalement été accordé.

« Certaines portes vont être condamnées durant les travaux afin d’éviter l’amoncellement de poussière et minimiser le bruit, mais on dispose d’un nombre d’accès sécuritaires suffisant en cas d’évacuation. »

Les rénovations vont s’échelonner sur une période de six à huit semaines et les corrections devraient être apportées de façon définitive selon Mme Marin qui précise que le séchage a débuté et que le plafond et les cloisons touchées par l’eau seront enlevés tout comme la structure du plancher afin d’éviter l’apparition de moisissures auxquelles les enfants sont particulièrement vulnérables. « Tout est fait pour protéger la santé et la sécurité des enfants et des employés et restaurer les locaux tout en respectant les normes en vigueur. » Ce sont les assurances qui vont couvrir les frais occasionnés par le dégât d’eau alors que la partie structurale est sous la responsabilité du propriétaire des installations, ArcelorMittal, qui va se pencher sur cet aspect.

Phénomène récurrent

Un refoulement des eaux pluviales est aussi survenu au CPE, l’an passé, alors que le raccord du lavabo avait débordé et cette problématique a par la suite été résorbée.

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Publié le 28 août, 2017, dans la publication : Numéro 13 Volume 35

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Publié sur le site le 28 août 2017

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Auteure, journaliste et conférencière

De par le vaste monde avant un retour aux sources

par Éric Cyr

L’histoire de Mélanie Loisel a débuté à Fermont et elle est récemment revenue au bercail après avoir été invitée au berceau de son enfance par une équipe de tournage qui était de passage dans la région, du 15 au 18 mai dernier, dans le cadre de l’émission La Fabrique culturelle à Télé-Québec. Celle qui a parcouru la planète afin de récolter des témoignages pour son deuxième livre Ils ont vécu le siècle, où elle relate sa rencontre avec plusieurs personnalités qui ont marqué l’histoire contemporaine, était très émue de se replonger dans ses origines.

Clin d’œil du passé

Mélanie Loisel arrive au journal vêtue d’un manteau carreauté, de jeans et de bottes avec les lunettes en buée, car elle revient tout juste d’une randonnée en nature sous la pluie où elle s’est ressourcée sur une grosse roche, sa roche, celle où elle allait souvent quand elle était plus jeune pour faire le vide et méditer. Elle s’adapte au milieu dans lequel elle évolue. Pour interviewer les grands de ce monde, elle s’habille en tailleur et se maquille, mais ici elle est chez elle et en tenue très décontractée. « Je reviens très fébrile et excitée d’être ici. C’est un retour aux sources, à la source de mon inspiration. La nordicité, le mur, les paysages rustiques, les souvenirs en famille et entre amis. Ma mère était enseignante en 5e année et mon père travaillait à la mine. Revenir aujourd’hui, voir le lac, les épinettes, la mousse, revoir ce qui fait partie de mon quotidien m’inspire beaucoup. C’est une sensation que l’on ne retrouve nulle part ailleurs. Je me remémore des souvenirs d’enfance et d’adolescence qui sont accompagnés de sensations et d’odeurs. Lorsque j’écris, ça m’anime », confie-t-elle avant de poursuivre : « Je me balade, je traîne les pieds, heureuse de revoir des scènes familières. Je suis vraiment une petite fille de la place et c’est comme ça que je suis perçue quand je croise les anciens. C’est l’enfance qui nous construit et lorsque je reviens aux racines, c’est un peu comme me replonger dans mon imaginaire. C’est de là que je viens et c’est là que je puise mon inspiration. Mon vécu est habité par 25 ans de souvenirs, d’histoires, d’anecdotes, de couleurs qui émanent de Fermont. »

Mur-écran, forteresse d’inspiration

« Dans ce livre, je parle aussi d’où je viens. Je suis partie de Fermont et je raconte le mur. Le mur c’est tous nos souvenirs, toutes nos histoires, tout était dans le mur. C’est notre enfance, nos amis, les copains que j’aime encore revoir. L’aventure a commencé ici. Rien n’est impossible. Fermont a été un tremplin qui m’a permis de conquérir le monde. J’ai été invitée dans plusieurs conférences et je décris par ricochet mon parcours qui a débuté ici. » Interrogée sur certains auteurs qui parlent de cette localité nordique sans y être allés, elle explique : « Tout artiste peut écrire sur ce qu’il veut, il n’y a pas de barrière. L’imaginaire et la réalité peuvent souvent se confondre. Fermont c’est une partie de ma vie. Fermont peut fasciner, mais le Fermont d’un auteur qui n’y a jamais mis les pieds n’est pas le Fermont de la petite fille d’ici. J’ai un regard de l’intérieur sur ce lieu, le seul endroit au monde où je ressens le plus d’émotions. »

Les pages jaunies de la première impulsion

Mélanie Loisel est visiblement très émue lorsqu’elle retrouve le premier article qu’elle a rédigé alors qu’elle était enfant en fouillant dans les archives reliées du journal Le Trait d’union du Nord. La joie spontanée illumine son visage comme si elle avait retrouvé un trésor perdu.

« J’ai beaucoup voyagé et écrit sur d’autres gens, d’autres cultures, d’autres pays et je comprends que le Fermont de mes souvenirs n’est pas le Fermont d’aujourd’hui, mais j’accepte l’évolution, le changement. C’est différent et c’est bien ainsi. Rien n’est figé dans le temps. Je suis partie il y a 18 ans et je comprends qu’il faut s’adapter aux nouvelles réalités et à la technologie. La Ville a toujours courtisé l’industrie minière et vit en fonction de l’économie. »

Quand le passé côtoie l’avenir

Télé-Québec l’a invitée sur place pour parler du Fermont qui l’inspire. « Je me souviens des paysages splendides, d’une communauté très soudée où les gens font preuve d’une grande solidarité et où les liens sociaux prédominent, d’un endroit où on a toujours cru en  moi et où on m’a toujours soutenue. Mon expérience fermontoise influence beaucoup mon écriture et a forgé ma structure mentale. J’ai acquis à Fermont un bagage solide et j’y ai puisé une force qui me permet de relever les défis les plus fous. On était très aimés et très unis à Fermont », raconte-t-elle. « C’est une invitation que je ne pouvais refuser et après avoir parcouru le monde, c’est une belle façon de boucler la boucle après la parution de mon dernier livre il y a un an et demi. »

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Publié le 29 mai, 2017, dans la publication : Numéro 10 Volume 35

  • Conférencière
  • Écrivaine
  • Fabrique culturelle
  • Fermont
  • Ils ont vécu le siècle
  • Journaliste
  • Mélanie Loisel
  • Mur-écran
  • Télé-Québec

Publié sur le site le 30 mai 2017

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Hydro-Québec

Coupures et pannes électriques à répétition

par Éric Cyr

Les citoyens fermontois ont eu à composer avec de multiples coupures de courant planifiées et de nombreuses pannes électriques indésirables durant la période estivale, ces phénomènes répétés causant de la frustration et du mécontentement.

Cure de jeunesse pour le mur-écran

Les travaux réalisés depuis le début de l’année touchent plus particulièrement les équipements du mur-écran de Fermont et ont nécessité des coupures de courant planifiées visant à rénover les équipements situés dans les chambres électriques, des pièces qui abritent le matériel servant à l’alimentation en électricité des clients du mur. Ces chambres annexes, au nombre de six au total, ont été construites en même temps que le rempart architectural dans les années 1970 et étaient devenues vétustes. Les appareils qui s’y trouvent ont été à la source de quelques pannes ces dernières années d’où la décision d’Hydro-Québec de procéder à la réfection de ces installations.

Selon le conseiller aux Affaires autochtones et relations avec le milieu à la direction régionale de Manicouagan et à la direction et production d’Hydro-Québec à Baie-Comeau, Patric Frigon :

« Les travaux permettront d’assurer la fiabilité de l’approvisionnement en électricité pendant une quarantaine d’années. »

La conseillère en relations avec le milieu, Côte-Nord, à la Direction des Affaires régionales et collectivités, Marie-Julie Roy explique : « Dans les derniers mois, des interruptions planifiées totalisant moins de sept heures ont été requises pour effectuer ces travaux de rénovation qui se termineront à l’automne 2016. » M. Frigon poursuit : « Parallèlement, mais sans lien entre les deux, des travaux réalisés au poste Normand dans le secteur du lac Bloom ont entrainé des interruptions planifiées totalisant 2,5 heures » précise M. Frigon.

Les éléments

Des pannes causées par des bris d’équipements et par la foudre ont particulièrement affecté le secteur de Fermont en juillet et aout dernier, coupant l’alimentation électrique pendant près de 17 heures au total.

Travaux à venir

Mme. Roy ajoute que : « La rénovation des six chambres électriques du mur-écran se poursuit jusqu’à l’automne 2016. La modernisation de ces équipements est rendue nécessaire pour assurer la fiabilité du service électrique de la clientèle du mur. Il reste deux chambres à moderniser. Au total Hydro-Québec Distribution (HQD) prévoit deux interruptions plutôt courtes et localisées pour compléter la réfection. » Cette dernière assure que les équipes de la société d’État tentent de restreindre les désagréments occasionnés par ces opérations le plus possible. « Des travaux qui visent à renforcer l’architecture électrique du poste Normand  pour pallier l’augmentation de charge demandée par le client ArcelorMittal Mines Canada se poursuivent également jusqu’à la fin de l’année 2016. » Les tâches consistent notamment à installer un troisième transformateur de puissance et tout l’équipement connexe. « Aucune interruption n’est prévue pour ces travaux. »

Des opérations de modernisation sur le réseau de télécommunications d’Hydro-Québec sont aussi en cours dans le secteur de Fermont. Ce chantier prévoit entre autres le transfert des circuits analogiques vers le réseau numérique.

« Ces travaux qui visent à assurer la pérennité du réseau de télécommunications ont débuté en 2014 et se termineront en 2017. Ils sont sans conséquence pour les clients de Fermont. »

Provenance de l’énergie pour Fermont

Pour brosser un portrait d’ensemble des infrastructures, la ville de Fermont est alimentée en électricité par le poste Normand, situé près du Mont-Wright, qui puise lui-même sa source au poste Montagnais (localisé à l’est de Fermont dans le secteur de la rivière Nipissis un affluent de la rivière Moisie à plus de 250 km au nord de Sept-Îles près de la voie de chemin de fer QNS&L) qui peut recevoir et distribuer de l’électricité. Le client industriel ArcelorMittal (mine du Mont-Wright) est également approvisionné par le poste Normand.

La société Minerai de fer Québec, une filiale de Champion (mine du lac Bloom) est pour sa part fournie en électricité par la ligne de 315 kilovolts (kV) qui relie le poste Montagnais au poste Normand. Cette ligne électrique reliée au réseau d’Hydro-Québec alimente donc les opérations minières des deux entreprises du côté québécois à la fois la mine du lac Bloom appartenant à Champion et la mine du Mont-Wright de la minière ArcelorMittal.

Les installations minières de Fire Lake ne sont pas alimentées par Hydro-Québec mais plutôt à l’aide de génératrices par ArcelorMittal à l’exception du système de télécommunications. Le seul client d’Hydro-Québec à Fire Lake est une tour de télécommunications appartenant à la société d’État dont l’approvisionnement se fait via le poste du lac Hope. La centrale de la rivière Hart Jaune alimente aussi le poste Normand grâce à une ligne de 161 kV mais génère moins d’énergie et est utilisée principalement pour les urgences. En cas de problème au poste Normand ou à son confluent principal le poste Montagnais (fourni par la centrale hydroélectrique de Churchill Falls au Labrador et celle de La Romaine), il est possible d’alimenter la ville de Fermont par la centrale de Hart Jaune. L’énergie peut aussi provenir du Labrador. Elle transite alors depuis le poste Wabush, jusqu’au poste Chantal situé à l’entrée de la ville de Fermont qui est alimenté par une ligne de 69 kV. Des ententes ont été conclues en ce sens avec la province voisine de Terre-Neuve-et-Labrador.

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Publié le 26 septembre, 2016, dans la publication : Numéro 16 Volume 34

  • Bris d'équipement
  • Fermont
  • Foudre
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  • Inconvénients
  • Mur-écran
  • Pannes électriques
  • Poste Normand
  • Traveaux de réfection

Publié sur le site le 6 octobre 2016

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