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Le Trait d’union du Nord célèbre ses 35 ans

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Une 5 mars, 2018

Le Trait d’union du Nord célèbre ses 35 ans

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Trente-cinq ans d’adaptation et d’évolution

Le journal des villes nordiques

Une 5 mars, 2018

Trente-cinq ans d’adaptation et d’évolution

La tempête numérique frappe les journaux  de plein fouet

Presse écrite

La tempête numérique frappe les journaux de plein fouet

Information

Le rédacteur en chef du journal honoré

par Journal TDN

Source photo : Jocelyn Blanchette

Le rédacteur en chef du bimensuel Le Trait d’union du Nord, Éric Cyr, a été honoré en recevant la médaille de la députée de Manicouagan, Marilène Gill, pour la représentation de sa communauté et son travail dans le domaine médiatique, le 21 juin 2022, dans le cadre de la seconde édition de l’événement.

Marilène Gill :

Chers récipiendaires, c’est une grande fierté pour moi de vous remettre cette médaille. La Côte-Nord, terre d’immensité et de générosité, vous a modelés à son image et votre engagement indéfectible au développement culturel, économique et social des vôtres a fait rayonner la Côte-Nord ici comme ailleurs. Vous nous rendez fiers d’appartenir à cette grande, riche et vibrante communauté ! a déclaré Marilène Gill dans le cadre d’une visioconférence où elle a remis, en présence virtuelle des lauréats et de leurs proches, des distinctions à huit Nord-Côtiers, entreprises et organismes qui, par leur engagement envers le rayonnement et le développement de la région, se sont démarqués durant la 43e législature.

« C’est cet amour de l’autre que je sens dans tout ce qu’il écrit, tout ce qu’il transmet qui lui a valu cette reconnaissance », a témoigné Mme Gill au sujet du journaliste en précisant que le lauréat de la MRC de Caniapiscau a véhiculé les besoins de sa communauté de nombreuses fois auprès de la députée.

« J’ai eu l’honneur de remettre à Éric Cyr, rédacteur en chef du journal fermontois Le Trait d’union du Nord, la médaille de la députée pour la qualité continue de son travail journalistique. Pendant la dernière législature, nous avons affronté plusieurs défis de taille, une pandémie mondiale n’étant pas le moindre, et les transmetteurs de l’information comme lui, fiables, fidèles au poste, ont joué un rôle de premier plan. Merci Éric », a confié plus tard Mme Gill.

M. Cyr, qui a été à la barre du journal des villes nordiques depuis plus d’une décennie, soit de 2005 à 2009 et depuis 2016, a confié avoir été ému et surpris de cet hommage auquel il ne s’attendait pas et se dit très heureux que, malgré l’isolement géographique et la concentration médiatique dans les grandes agglomérations urbaines, son travail journalistique dans une petite localité nordique soit reconnu. « Ça fait chaud au cœur que la qualité de mes articles soit remarquée par une grande passionnée de la langue française qui, avant son entrée dans l’arène politique, a poursuivi des études doctorales en lettres et publié des recueils de poésie. »

Un autre Fermontois, le fondateur de l’organisme caritatif Cancer Fermont, Denis Grenier, a aussi reçu ce prix pour la MRC de Caniapiscau lors de la première édition en 2019.

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Publié le 22 août, 2022, dans la publication : Numéro_13 Volume 40

  • Éric Cyr
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  • journalisme
  • Manicouagan
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  • Médaille de la députée
  • Médias
  • Presse écrite
  • Trait d’union du Nord

Publié sur le site le 22 août 2022

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Presse écrite

Le journal local gagne un prix

par Journal TDN

Le journal Le Trait d’union du Nord a été finaliste dans sept catégories lors du gala virtuel des prix de l’Association des médias écrits communautaires du Québec (AMECQ) 2021 soit : média écrit communautaire de l’année, chronique, conception graphique – tabloïd, critique, engagement numérique, entrevue et photographie de presse. La publication a finalement obtenu un deuxième prix dans la catégorie entrevue pour l’article « Le plongeon qui a tout chamboulé », un texte rédigé par le rédacteur en chef et journaliste Éric Cyr.

Le lauréat Éric Cyr était aussi finaliste dans la catégorie critique pour son texte « Aucune faille pour La faille ». La graphiste et responsable de la publicité, Lynda Raiche, était pour sa part en nomination dans la catégorie conception graphique – tabloïd pour le volume 38, numéro 6 du 30 mai 2020.

Bénévolat essentiel

Félicitations aux deux bénévoles qui se sont également hissés au rang de finalistes : Bernard Jolicoeur dans la catégorie chronique pour son texte ornithologique « Le mystérieux garrot d’Islande » et Jocelyn Blanchette dans la catégorie photographie de presse pour sa photo « Endurance » qui a fait la couverture de la publication et qui fut prise lors de la dernière édition de la course à motoneige Cain’s Quest au Labrador. L’équipe du journal remercie aussi tous les autres bénévoles qui contribuent à l’enrichissement du contenu du média de presse écrite régional que ce soit par leur implication au sein du conseil d’administration, la rédaction de chroniques, la production de caricatures, l’envoi de photographies ou la révision de l’orthographe des textes et des publicités. Nous reconnaissons votre apport indispensable au rayonnement du bimensuel communautaire des villes nordiques.

Bientôt quatre décennies

Selon la présidente du conseil d’administration et bénévole de longue haleine, Louise Vachon, ce prix et ces nominations illustrent le professionnalisme et la rigueur de tous les maillons de l’information du seul périodique en français de la grande région de la MRC de Caniapiscau.

« Nous sommes toujours heureux que l’AMECQ, qui regroupe 79 journaux et revues/magazines québécois, reconnaisse l’apport important de notre média qui existe déjà depuis 1983 et qui célébrera son 40e anniversaire en 2023. N’hésitez pas à nous contacter si vous souhaitez vous joindre à l’équipe de bénévoles. Il est important d’assurer une relève et c’est avec grand plaisir que nous vous accueillerons. Il y a justement actuellement quelques postes vacants à combler sur le conseil d’administration. »

Le journal Le Trait d’union du Nord publié à près de 2000 exemplaires est distribué gratuitement à Fermont, Schefferville, Manic-5, Labrador City et Wabush. Si vous n’avez pas accès à la version papier, vous pouvez aussi consulter le site internet : www.journaltdn.ca pour lire les articles les plus marquants de chaque édition. La page Facebook Journal TDN relaie également de l’actualité et des informations pertinentes à la région.

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Publié le 10 mai, 2021, dans la publication : Numéro_09 Volume 39

  • Actualité nordique
  • Association des médias écrits communautaires du Québec
  • Bimensuel
  • Éric Cyr
  • Le Trait d'union du Nord
  • Média communautaire
  • Presse écrite
  • Prix de l’AMECQ
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Publié sur le site le 10 mai 2021

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Presse écrite à l’agonie

Crise des médias au pays

par Éric Cyr

Source photo : Pixabay

À l’heure où la plupart des journaux souffrent énormément de la baisse des ventes publicitaires au profit des géants du Web comme Google et Facebook, la députée de Manicouagan, Marilène Gill, du Bloc québécois (BQ) considère qu’Ottawa compte parmi les fossoyeurs de la presse écrite et a fait une sortie à ce sujet, le 14 novembre dernier.

« La presse écrite est en crise partout au Québec et que font les partis fédéraux ? Les conservateurs partent en guerre contre les médias et les libéraux les laissent mourir. On a besoin d’une presse libre et forte au Québec pour une démocratie saine. Il faut que le gouvernement fédéral se sorte immédiatement la tête du sable », a déclaré la députée bloquiste de Manicouagan qui a accusé Ottawa de contribuer au déclin de la presse écrite.

Alors que le quotidien La Presse avait déjà aboli 158 postes en septembre 2015 incluant 43 à la rédaction, il annonçait récemment la suppression de 37 postes additionnels, dont 19 dans sa salle de rédaction. Le Bloc québécois réclame un crédit d’impôt remboursable sur les dépenses salariales des médias écrits. Marilène Gill s’attend également à ce que le gouvernement fédéral fournisse une aide financière immédiate aux journaux régionaux de la Côte-Nord.

David contre Goliath

Le Bloc demande aussi au gouvernement Trudeau une vaste refonte des lois encadrant le commerce électronique afin de soumettre les géants du Web, comme Facebook et Amazon, aux lois québécoises et canadiennes. Actuellement, ces multinationales profitent, entre autres, d’un avantage injuste face aux médias traditionnels dans la vente d’espaces publicitaires parce qu’elles ne sont pas soumises à la Loi sur l’impôt.

« Non seulement le gouvernement Trudeau est à la traîne, il fait même partie du problème. Il a triplé ses achats de publicité sur Facebook en sachant très bien que Facebook ne paie pas d’impôt chez nous. Ça prend un vrai changement de culture à Ottawa parce qu’actuellement, le gouvernement fédéral fait partie des fossoyeurs de la presse écrite », a conclu la députée.

La Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ) a aussi fait connaître ses inquiétudes pour l’avenir de l’information en soulignant le contexte de précarité occasionnant des fermetures récurrentes d’entreprises de presse un peu partout au pays. La FPJQ juge que c’est un autre signe de la maladie qui ronge la presse écrite. Selon le président de l’organisme, Stéphane Giroux : « Seule une intervention des gouvernements permettra de sauver nos médias d’information. »

Soupir de soulagement

Le gouvernement Trudeau a finalement annoncé, le 21 novembre dernier, des mesures d’aide aux médias d’information totalisant 595 M $ sur cinq ans pour l’ensemble du pays et qui prendra la forme de deux crédits d’impôt. Le premier ministre Justin Trudeau confie qu’il est préoccupé par la situation. Il a admis la nécessité d’une information fiable et de qualité et que le gouvernement a la responsabilité d’aider et de faciliter la transition vers la numérisation : « On ne peut pas avoir une démocratie en santé si les citoyens ne sont pas bien informés. » La FPJQ croit que ces nouvelles mesures devraient aider les salles de rédaction à passer au travers de cette crise qui menaçait à moyen terme la survie du journalisme, un des piliers de la démocratie, et souligne qu’il était temps que les responsables fédéraux s’attaquent au problème afin de résorber la situation. Tous les partis d’opposition se réjouissent de cette décision sauf les conservateurs qui accusent les libéraux de tenter d’acheter les journalistes avant les prochaines élections.

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Publié le 3 décembre, 2018, dans la publication : Numéro 20 Volume 36

  • Bloc québécois
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Publié sur le site le 3 décembre 2018

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Média de presse écrite

Le Trait d’union du Nord célèbre ses 35 ans

par Éric Cyr

L’équipe du bimensuel souriante et fière d’avoir remporté le prix du média écrit communautaire de l’année pour la première fois en 2007 se classant devant 85 journaux et revues.

Le Trait d’union du Nord dessert les collectivités de la région et fait partie du paysage de l’information nordique depuis déjà 35 ans. Après avoir été d’abord publié sur de modestes feuilles brochées lors des deux premières éditions dont la toute première, celle du 10 février 1983, le périodique passa le mois suivant, au format tabloïd annonçant la véritable naissance du bimensuel qui a par la suite été imprimé en noir et blanc, puis en partie en couleur avant de connaître l’avènement de l’Internet et de faire la transition vers l’intégralité de la couleur. Le média écrit poursuit aujourd’hui sa mission malgré les turbulences et les difficiles transformations du paysage médiatique moderne.

Né sous l’impulsion de bénévoles, le mandat de la publication communautaire de presse écrite était au départ de relier les citoyens de langue française de Fermont, de Gagnon, de Schefferville et de Labrador City en collaboration avec l’Association francophone du Labrador née 10 ans plus tôt. C’est d’ailleurs de ce partenariat entre des piliers de ces localités que provient le nom du journal qui se veut un trait d’union entre les francophones de ces municipalités minières isolées. La ville de Gagnon a depuis été rasée de la carte et Schefferville a survécu de justesse. Certaines compagnies minières ont disparu ou ont changé de nom alors que de nouvelles entreprises ont vu le jour modifiant le visage de la région qui a bien changé avec de nouvelles constructions à la suite du dernier boom minier.

Multiples reconnaissances

Le journal aussi a subi plusieurs changements esthétiques et logistiques depuis sa création et a remporté de nombreuses et prestigieuses distinctions, dont la plus importante, le prix du média écrit communautaire de l’année décerné par l’Association des médias écrits communautaires du Québec (AMECQ), qui regroupe 85 publications, en 2007 et pour deux années consécutives en 2012 et 2013 en plus de récolter la deuxième place en 2010 et 2017. Le prix Joseph Laizé décerné par le Conseil de la Culture et des Communications de la Côte-Nord lui a aussi été décerné en 2005 et 2007 pour sa contribution à l’essor de la culture et la qualité de sa couverture culturelle. Les journalistes et graphistes qui se sont succédé, mais aussi les chroniqueurs et photographes bénévoles, se sont également démarqués en récoltant plusieurs reconnaissances au fil des ans et qui seraient trop nombreuses à énumérer.

Leur travail acharné a grandement contribué au rayonnement et au retentissement du Trait d’union du Nord qui a également fait appel à de nouveaux outils dont bénéficie un lectorat toujours grandissant et afin de s’adapter aux changements imposés par la modernité tout en contribuant à mieux diffuser son contenu médiatique notamment grâce à un site Internet : www.journaltdn.ca et une page Facebook : Journal TDN.

Une vitrine de choix

Ce journal existe en partie grâce au ministère de la Culture et des Communications du Québec qui lui accorde une subvention, mais aussi, et surtout à cause de l’apport essentiel des instances de la région qui lui témoignent leur confiance notamment la Ville de Fermont et la MRC de Caniapiscau qui y font appel afin de s’afficher et d’annoncer leurs activités. Plusieurs compagnies minières et entreprises locales et régionales qui souhaitent profiter de cette vitrine de choix pour leur assurer une meilleure visibilité contribuent également à la mission du média écrit par l’achat de publicités qui constituent le plus important financement du bimensuel. Des cartes de membre, disponibles aux bureaux du journal, contribuent aussi au financement et témoignent de l’attachement de la communauté au seul média de presse écrite en français de la région. Le Trait d’union du Nord est distribué gratuitement et lu par une vaste majorité de la population francophone de la région.

Merci de votre appui durant toutes ces années!

Archives publiques
Éditions reliées du journal à la bibliothèque

Saviez-vous que la population et les chercheurs peuvent consulter les éditions reliées du bimensuel Le Trait d’union du Nord depuis sa fondation aux Archives nationales du Québec et du Canada, mais aussi à la bibliothèque publique de Fermont ? Il est intéressant de retracer l’évolution, la disparition et le repositionnement de sociétés nordiques de la région depuis 1983 sous de multiples facettes tant d’un point de vue anthropologique, culturel, démographique, environnemental, géopolitique, historique, industriel et social. Il est donc possible d’étudier les événements ayant marqué l’actualité d’ici en les reliant dans une perspective d’évolution sociétale. Une belle vitrine du mode de vie des pionniers et de la relève qui a suivi. Plusieurs aspects de la nordicité y sont traités à travers les différentes parutions échelonnées sur une période de plus de 35 ans. Il n’appartient qu’à vous de découvrir les racines profondes ayant façonné le milieu afin de mieux comprendre les enjeux actuels qui s’y rattachent dans une perspective d’avenir.

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Publié le 5 mars, 2018, dans la publication : Numéro 04 Volume 36

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Publié sur le site le 5 mars 2018

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Aspect visuel

Le journal rafraîchit son image plus d’une fois

par Journal TDN

D’abord publié sur des feuilles de papier 8,5 x 14 en mars 1983, Le Trait d’union du Nord est imprimé deux semaines plus tard sur vrai papier journal en format tabloïd. Le nom de la publication est écrit tantôt, grâce à un procédé de reprographie, en lettres de transfert de caractère Letraset, tantôt dessiné à la main avec des lettres carrées selon un concept de l’artiste François Trahan ou encore écrit avec des lettres stylisées. Un dessin du mur-écran, le logo de la corporation économique de Fermont, y sera ajouté en avril 1996. L’année suivante, le bimensuel change de format à la demande de l’imprimeur et adopte celui du Journal de Québec. Depuis, il est toujours le même.

Des lignes et des encadrés colorés apparaissaient par la suite sur la couverture qui utilise la couleur depuis avril 1994, mais ce n’est que le 4 novembre 1998 que l’on commencera à publier des photos en couleur. Le logo actuel, conçu par le président de Publication G.L, Jean Giroux, est apparu à cette époque. Le lagopède (perdrix blanche) a été ajouté plus tard à partir d’une photo du photographe fermontois Donald Poirier.

L’apport des graphistes

La première graphiste ayant étudié dans le domaine, Isabelle Simoneau, fût embauchée en octobre 2002. Elle fut suivie de Vincent Boivin en octobre 2004, de René St-Amant en mars 2006, de Caroline Pelletier en novembre 2007 et finalement de Lynda Raiche en février 2016. Chaque graphiste a apporté sa touche créative personnelle comme l’ajout d’une tuque à la perdrix, un changement sur la une. Dernièrement, le style de la une et de la pagination a été changé.

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Publié le 5 mars, 2018, dans la publication : Numéro 04 Volume 36

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Publié sur le site le 5 mars 2018

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Le journal des villes nordiques

Trente-cinq ans d’adaptation et d’évolution

par Le TDN

La fondation

Lors du sommet socio-économique de 1981, les Fermontois décident de se doter d’un médium qui rejoindrait les villes de Fermont, de Gagnon, de Schefferville au Québec et de Labrador City au Labrador. Une année plus tard naissait le comité de citoyens de Fermont. Celui-ci était composé de Joël Proulx, Patsy Bérubé, Céline Beaulieu, Louise Thériault et Micheline O’Brien. Ce comité a recruté des membres de chacune des localités concernées afin de siéger au conseil d’administration du futur journal. Le nouveau média de presse écrite fut alors baptisé Journal des villes nordiques Le Trait d’union du Nord. Les premières éditions du 11 février et du 25 février 1983 ont été publiées sur des feuilles brochées 8 1/2 x 14 et le média communautaire devint rapidement un tabloïd bimensuel, le 3 mars de la même année. Dans les premières parutions, on reconnaît le logo qui a été tracé par l’artiste François Trahan à l’aide de grosses lettres carrées qu’il reproduira sur bien des affiches. À ses débuts, le journal est distribué à plus de 3000 exemplaires, il faut dire que Gagnon et Schefferville existent encore à l’époque et que la population de Fermont compte 4000 habitants. La rédaction est alors entièrement assurée par une équipe de bénévoles dynamiques dont la mission première est de donner accès à l’information aux résidents de ces municipalités nordiques isolées.

À la recherche d’un espace

Au début, le journal n’avait pas de lieu de travail défini, les bénévoles utilisaient la salle de conférence ainsi que les machines à écrire du Centre local de santé communautaire de Fermont la nuit et la fin de semaine afin de ne pas nuire aux activités professionnelles le jour. La production nécessitait plusieurs heures d’affilée. Que de nuits blanches ont pu y passer Micheline O’Brien, Céline Beaulieu, Thérèse Léveillée, Marie-Thérèse Lessard, François Trahan, Serge Martin, Marie-Ève Cormier pour ne nommer que ceux-là! Par la suite, un local leur fut prêté par la MRC de Caniapiscau, il était situé dans un des locaux occupés maintenant par le Centre de la petite enfance Le Mur-mûr. Lors de la construction du club de curling en 1987, le semi-mensuel déménage dans ses propres bureaux dans le Centre L. J. Patterson qu’il occupe depuis son ouverture.

Bienvenue à la technologie

Bien installées dans la nouvelle aire de travail, deux employées s’occupent de vendre la publicité, de cueillir les textes, de les retranscrire à la dactylo, de faire le montage et de contacter des bénévoles. Le montage se fait sur de grandes feuilles quadrillées. On dactylographie les textes en colonnes et on les coupe aux ciseaux pour les coller sur les pages. Les publicités sont dessinées à la main et on colle des bordures de toutes sortes pour faire de beaux encadrés. Après la machine à écrire est apparu le photocomposeur, ce nouvel outil permettait d’imprimer les textes un peu comme on le fait pour une photo. C’était en quelque sorte l’ancêtre des développeurs de pellicule photo, on y insérait des produits chimiques et cet appareil imprimait les textes tapés sur un ordinateur. Ce système mettait plus de 30 minutes à imprimer un texte. Enfin arrivèrent l’ordinateur et l’imprimante à bretelles. Quel soulagement, on n’était plus obligé de retaper un texte à cause d’une faute d’orthographe. Mais que de problèmes avec l’ordinateur, les programmes et la fameuse imprimante qui passe son temps à bloquer! Parlez-en à Huguette Bernier qui a passé 14 ans au journal comme secrétaire ou plutôt comme employée à tout faire. Combien de fois a-t-elle dû se rendre au Service des loisirs pour agrandir ou rapetisser des images et faire une grande provision de bouchons, de petites images qui permettaient de ne laisser aucun trou dans les pages.

Enfin Internet à Fermont

Le changement le plus significatif au journal est survenu lorsque Fermont a finalement eu accès à Internet. Auparavant, il fallait graver un disque et l’expédier par avion avec l’épreuve papier à l’imprimeur. Imaginez qu’à cause d’une tempête de neige, la région avait été privée de vols durant trois jours, il avait alors fallu se rendre à l’aéroport de Wabush et trouver une personne qui pour 20 $ déposerait le colis à l’aéroport de Sept-Îles. Il faut aussi dire que des liens étroits existaient avec l’imprimeur de Rive-Nord Média, Mario Thibault. Ce dernier a été complice de l’évolution de notre média au cours de son premier quart de siècle d’existence. Pensons aux photos, nous ne pouvions les insérer dans le journal à l’époque, il fallait les faire parvenir sur papier à l’imprimeur qui s’occupait de les coller aux bons endroits. Imaginez-vous qu’il a mélangé par inadvertance deux photos lors des élections municipales. Ce n’est donc qu’au début des années 2000, que le journal a pu être acheminé par Internet à l’imprimerie. Il est important de souligner que c’est à cette même époque que le Centre local de développement (CLD) de Caniapiscau accorda une importante subvention au bimensuel afin que celui-ci puisse effectuer un virage technologique. Ainsi, le média de presse écrite s’est converti au système d’exploitation de l’ordinateur McIntosh, le Mac étant plus adapté au domaine de l’imprimerie. Il s’agissait d’avoir la même version de logiciel que l’imprimeur pour pouvoir lui acheminer l’édition à faire paraître. Enfin arrivèrent les PDF, une innovation pour la préposée au montage de l’époque, Édith Bouchard, qui fut la première à acheminer le contenu grâce à ce processus quasi révolutionnaire en région éloignée.

Des journalistes appréciés.

En 1992, Claudia Villemaire devient journaliste bénévole assidue et recrute la jeune Mélanie Loisel, âgée de 12 ans qui commence à rédiger des textes dans le périodique et y collaborera jusqu’à son départ pour le cégep. Malgré son jeune âge, celle-ci avait déjà une grande facilité à interviewer des artistes et y aura sûrement trouvé sa vocation, car aujourd’hui elle est journaliste et auteure prolifique. En 1996, la direction considère que l’actualité doit être mieux couverte et embauche le premier journaliste à temps partiel, Donald Chiasson, également professeur de français à la polyvalente Horizon-Blanc. Nadine Tremblay deviendra la première directrice et journaliste à plein temps. Suivront comme journalistes, Nadine Boudreau, Anne Guillemette, Jean-François Bonneau, Martine Coupal, Denis Bélanger, Marylène Bergeron, Éric Cyr, Michaël Bergeron, Luc Archambeault, Véronique Dumais, Guillaume Rosier et un retour pour Éric Cyr en 2016. Plusieurs d’entre eux y sont venus pour y vivre une première expérience de travail en journalisme et goûter à la nordicité, mais les apprentissages et les expériences furent sûrement conservés dans leurs mémoires.

Des bénévoles font la différence

Au début, les articles étaient entièrement écrits par des bénévoles, on comptait entre 25 et 100 signataires selon les années et ceux-ci s’affairaient en plus à bien d’autres tâches qu’exige une publication produite entièrement à la main. Que dire des bénévoles? François Trahan était déjà impliqué lors des premiers soubresauts en 1983. À travers les années, il a prêté son talent au lettrage et à la mise en page, il a signé plusieurs articles sur la culture, des chroniques sur la photographie. Il s’est aussi improvisé bédéiste avec son fameux « Nez en moins ». Photographe émérite, il a fait don de plusieurs photos et a couvert certains événements pour notre média. Ce dernier est toujours actif en 2018 par le biais de sa chronique « Le déclencheur ». Encore présente et toujours bénévole pour Le Trait d’union du Nord, Francine Marcoux a signé sa première chronique en 1998 et nous en a offert plusieurs à travers les années. En 2015, au gala de l’Association des médias écrits communautaires du Québec (AMECQ), celle-ci a remporté un premier prix dans la catégorie chronique pour son article « Un potager à Fermont, oui c’est possible ». Un autre collaborateur de longue date, le dentiste et biologiste Bernard Jolicoeur s’est joint à l’équipe en 2000 et a aussi remporté plusieurs prix à l’AMECQ grâce à ses qualités de vulgarisateur scientifique.

Continuité et avenir

Une équipe de collaborateurs s’implique toujours au sein de notre média écrit, que ce soit au niveau du conseil d’administration, de l’écriture de chroniques, d’articles d’actualités ou de faits divers, de la vente de cartes de membre et aussi à la correction. Au cours des années, les bénévoles ont constitué un atout considérable qui a fait toute la différence entre être ou ne pas être, et qui a permis de s’acquitter avec brio de la mission d’information que s’est donnée le journal.

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Publié le 5 mars, 2018, dans la publication : Numéro 04 Volume 36

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Publié sur le site le 5 mars 2018

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Presse écrite

La tempête numérique frappe les journaux de plein fouet

par Éric Cyr

Plusieurs journaux se regroupent et demandent l’aide du gouvernement du Québec et du gouvernement fédéral pour mieux résister aux géants de l’Internet qui risquent d’étouffer l’information locale et régionale. La nouvelle Coalition pour la pérennité de la presse d’information au Québec inclut de grands noms comme Le Devoir, Groupe Capitales Médias, TC Transcontinental et Hebdos Québec soit un total de 146 journaux qui informent chaque semaine près de six millions de Québécois qui composent près de 80 % de la population.

Cette alliance exclut toutefois certains des plus importants, notamment Le Journal de Montréal, Le Journal de Québec, La Presse et The Montreal Gazette. Selon la vice-présidente aux communications de La Presse, Caroline Jamet : « Nous (les journaux ayant un tirage plus important) n’avons pas été invités officiellement, je crois qu’ils ont compris que nos besoins ne sont pas les mêmes. » Selon le directeur du quotidien d’information indépendant Le Devoir publié à Montréal et fondé en 1910, Brian Myles, ces journaux s’unissent « parce qu’il y a une réalité commune à tous qui est que les géants du Web comme Google et Facebook ont pris leur vitesse de croisière et que les revenus numériques nous échappent à leur profit. Ils sont meilleurs que nous pour utiliser nos contenus et en tirer des revenus. Ce n’est pas un problème de qualité de l’information, mais de modèle d’affaires. » Le président-directeur général du Groupe Capitales Médias, Claude Gagnon abonde dans le même sens : « Nous sommes chanceux, nous ne subissons pas de perte de clientèle, c’est le modèle d’affaires qui est bouleversé. »

Protéger la presse écrite

La Coalition demande aux gouvernements de l’épauler de cinq façons. D’abord en instaurant deux crédits d’impôt. Le premier de 40 % qui s’appliquerait aux coûts de production de l’information (salaires des journalistes et pupitreurs, frais de reportage) et le deuxième de 50 % qui couvrirait les investissements numériques comme l’acquisition et l’entretien de logiciels spécialisés. Les autres revendications concernent une exemption de la taxe sur le recyclage et que les journaux soient vendus sans TPS ni TVQ et qu’ils reçoivent une part plus importante des investissements publicitaires gouvernementaux qui ont été sabrés de façon drastique depuis le scandale des commandites. « Les Google de ce monde prennent la majeure partie des investissements gouvernementaux sans retombées. On ne fera pas faillite demain matin, mais il faut se lancer dans les investissements numériques », explique M. Gagnon. Les instigateurs de la Coalition ne prétendent pas que leur entreprise médiatique est prise à la gorge, mais tirent la sonnette d’alarme et indiquent que le temps presse et qu’il est temps d’agir. La Coalition souhaite que la presse écrite soit protégée au même titre que et de façon similaire à la télévision ou à d’autres formes d’art. M. Myles confie : « Nous ne sommes pas rétrogrades, nous ne demandons pas une forme de protectionnisme, juste une poussée dans le dos pour faciliter le passage au numérique. » Le moment pour effectuer un virage significatif semble opportun puisqu’il coïncide avec les renouvellements des politiques culturelles à Québec et à Ottawa.

Médias communautaires à l’agonie

Alors que les grands médias écrits éprouvent des difficultés, les journaux communautaires tirent le diable par la queue et leur situation financière est très précaire. La présidente de l’Association des médias écrits communautaires du Québec, l’AMECQ (dont Le Trait d’union du Nord fait partie), Kristina Jensen, a écrit au ministre québécois de la Culture et des communications et ministre responsable de la Protection et de la Promotion de la langue française, le libéral Luc Fortin, pour le sensibiliser à la situation alarmante de plusieurs journaux communautaires qui sont sur les charbons ardents.

Chant du signe de la presse communautaire ?

Les libéraux ont abandonné la presse communautaire et cette dernière redoute et avec raison que certains, en mode survie, ne puissent bientôt plus poursuivre leur mission. Elle dénonce et identifie l’une des raisons principales de ce phénomène soit le manque de revenus publicitaires que subissent ces derniers notamment ceux provenant du gouvernement du Québec.

« Plusieurs de nos membres sont aux prises avec une baisse (marquée) de revenus publicitaires. En 2015-16, votre gouvernement (libéral de Philippe Couillard) a investi 634 060, 27 $ dans des placements publicitaires. De ce montant, 14, 166 $ ont été accordés aux médias écrits communautaires (une somme) qu’on dû se partager nos 87 membres. » Ce sous-financement endémique risque d’avoir des conséquences irréversibles pour certains journaux. « (Beaucoup de nos) membres (sont) aux prises avec une baisse de revenus publicitaires résultant des mesures d’austérité imprévues et rapides décidées par votre gouvernement…ces mesures font des ravages chez nos membres (qui doivent déjà lutter) avec des ressources qui s’amenuisent et un environnement opérationnel difficile à gérer. »

Cri d’alarme

«  À l’AMECQ, nous croyons qu’il est primordial de préserver une source indépendante, originale, crédible et locale d’information. Telle est la mission que nos membres ont accomplie avec brio depuis des décennies…Sans le soutien de votre gouvernement, nous assisterons peut-être à une situation « darwinienne » où, faute d’avoir bénéficié du soutien des plus forts, les journaux communautaires seront condamnés à périr dans un environnement concurrentiel dans lequel seules les organisations les plus aptes prospèrent. »

La résistance

Mme Jensen poursuit : « Chaque jour les Québécois sont bombardés par les médias de masse, américains pour la plupart, qui les inondent d’images provenant d’une culture différente de la leur, dans une autre langue que la leur. Nous sommes « la Résistance » ! Je vous demande de nous accompagner dans notre combat…Saviez-vous que 74 % des adultes québécois lisent leur journal local ? Ces derniers ont désigné les journaux communautaires comme source la plus fiable d’actualités locales. » Le journal Le Trait d’union du Nord ne fait pas exception à la règle et vit des jours difficiles.

Le gouvernement libéral de Philippe Couillard contribuera-t-il à maintenir la qualité de l’information locale et régionale ou lui assènera-t-il le coup de grâce ?

Pour plus d’infos : https://amecq.ca

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Publié le 24 octobre, 2016, dans la publication : Numéro 18 Volume 34

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