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  • Le Trait d’union du Nord finaliste dans sept catĂ©gories

    Presse écrite

    Le Trait d’union du Nord finaliste dans sept catĂ©gories

  • Le Trait d’union du Nord cĂ©lĂšbre ses 35 ans

    Média de presse écrite

    Une 5 mars, 2018

    Le Trait d’union du Nord cĂ©lĂšbre ses 35 ans

  • Le journal rafraĂźchit son image plus d’une fois

    Aspect visuel

    Une 5 mars, 2018

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  • Trente-cinq ans d’adaptation et d’Ă©volution

    Le journal des villes nordiques

    Une 5 mars, 2018

    Trente-cinq ans d’adaptation et d’Ă©volution

  • La tempĂȘte numĂ©rique frappe les journaux  de plein fouet

    Presse écrite

    La tempĂȘte numĂ©rique frappe les journaux de plein fouet

AMECQ

Le Trait d’union du Nord finaliste dans sept catĂ©gories

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Le Trait d’union du Nord finaliste dans sept catĂ©gories

Le Trait d’union du Nord cĂ©lĂšbre ses 35 ans

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Une 5 mars, 2018

Le Trait d’union du Nord cĂ©lĂšbre ses 35 ans

Le journal rafraĂźchit son image plus d’une fois

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Le journal rafraĂźchit son image plus d’une fois

Trente-cinq ans d’adaptation et d’Ă©volution

Le journal des villes nordiques

Une 5 mars, 2018

Trente-cinq ans d’adaptation et d’Ă©volution

La tempĂȘte numĂ©rique frappe les journaux  de plein fouet

Presse écrite

La tempĂȘte numĂ©rique frappe les journaux de plein fouet

Presse écrite

Le Trait d’union du Nord finaliste dans sept catĂ©gories

par Journal TDN

Le bimensuel Le Trait d’union du Nord a Ă©tĂ© finaliste dans sept catĂ©gories dans le cadre des prix de l’Association des mĂ©dias Ă©crits communautaires du QuĂ©bec (AMECQ) qui s’est tenu en parallĂšle du congrĂšs annuel du regroupement Ă  l’hĂŽtel Le Georgesville Ă  Saint-Georges de Beauce, du 2 au 4 mai 2025.

Le rĂ©dacteur en chef et journaliste, Éric Cyr, a Ă©tĂ© en lice pour une distinction dans les catĂ©gories « reportage » pour l’article « Feux de forĂȘt. Du jamais vu dans la rĂ©gion », « entrevue-portrait » pour le texte « Illustratrice-jeunesse. Une passion qui perdure », « critique » pour « De l’humour Ă  saveur exceptionnelle » et « opinion » pour le texte « Le ventre creux, un phĂ©nomĂšne de plus en plus rĂ©pandu ». Le membre du conseil d’administration (CA) et chroniqueur, Marc Labelle, a pour sa part Ă©tĂ© finaliste dans les catĂ©gories « texte d’humeur » pour sa chronique « La Brute » et « journaux Ă  petit tirage » pour « Cuisiner du woke ». Le caricaturiste, Gilles ‘Letour’ LĂ©tourneau, Ă©tait aussi en nomination pour le prix « Robert-Gagnon » qui honore le bĂ©nĂ©vole de l’annĂ©e.

La prĂ©sidente du CA de la publication, Louise Vachon, qui s’est dĂ©placĂ©e pour aller reprĂ©senter Le Trait d’union du Nord sur place a malheureusement dĂ» se rĂ©signer Ă  repartir les mains vides. « C’est dĂ©cevant de ne pas avoir reçu de reconnaissance cette annĂ©e, cependant le journal a obtenu plus d’une distinction au cours de ses 42 annĂ©es d’existence notamment le prix du mĂ©dia Ă©crit communautaire de l’annĂ©e durant deux annĂ©es consĂ©cutives, en 2012 et 2013, en plus d’avoir rĂ©coltĂ© de nombreux prix par le passĂ© pour son contenu mĂ©diatique tant pour les professionnels que pour les bĂ©nĂ©voles qui se sont investis Ă  assurer sa qualitĂ© », confie cette derniĂšre. Le vice-prĂ©sident, Guy Simard, abonde dans le mĂȘme sens. « C’est un journal qui publie du contenu d’information de qualitĂ© et qui vĂ©hicule des nouvelles importantes et nĂ©cessaires pour la communautĂ©, ce qui contribue Ă  stimuler son dynamisme et Ă  façonner son orientation. Ce n’est que partie remise. »

Une pensĂ©e va aux mĂ©dias de presse Ă©crite communautaire quĂ©bĂ©cois abandonnĂ©s et ignorĂ©s par les gouvernements qui ont dĂ» se rĂ©signer Ă  cesser leurs activitĂ©s. En 2024 seulement, cinq journaux quĂ©bĂ©cois membres de l’association, dont le thĂšme trĂšs pertinent du congrĂšs cette annĂ©e Ă©tait « Gouvernance et survivance », ont mis la clĂ© sous la porte pour diverses raisons notamment la chute de revenus publicitaires et le manque de relĂšve.

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Publié le 13 mai, 2025, dans la publication : Numéro_9 Volume_43

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Publié sur le site le 13 mai 2025

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Média de presse écrite

Le Trait d’union du Nord cĂ©lĂšbre ses 35 ans

par Éric Cyr

L’équipe du bimensuel souriante et fiĂšre d’avoir remportĂ© le prix du mĂ©dia Ă©crit communautaire de l’annĂ©e pour la premiĂšre fois en 2007 se classant devant 85 journaux et revues.

Le Trait d’union du Nord dessert les collectivitĂ©s de la rĂ©gion et fait partie du paysage de l’information nordique depuis dĂ©jĂ  35 ans. AprĂšs avoir Ă©tĂ© d’abord publiĂ© sur de modestes feuilles brochĂ©es lors des deux premiĂšres Ă©ditions dont la toute premiĂšre, celle du 10 fĂ©vrier 1983, le pĂ©riodique passa le mois suivant, au format tabloĂŻd annonçant la vĂ©ritable naissance du bimensuel qui a par la suite Ă©tĂ© imprimĂ© en noir et blanc, puis en partie en couleur avant de connaĂźtre l’avĂšnement de l’Internet et de faire la transition vers l’intĂ©gralitĂ© de la couleur. Le mĂ©dia Ă©crit poursuit aujourd’hui sa mission malgrĂ© les turbulences et les difficiles transformations du paysage mĂ©diatique moderne.

NĂ© sous l’impulsion de bĂ©nĂ©voles, le mandat de la publication communautaire de presse Ă©crite Ă©tait au dĂ©part de relier les citoyens de langue française de Fermont, de Gagnon, de Schefferville et de Labrador City en collaboration avec l’Association francophone du Labrador nĂ©e 10 ans plus tĂŽt. C’est d’ailleurs de ce partenariat entre des piliers de ces localitĂ©s que provient le nom du journal qui se veut un trait d’union entre les francophones de ces municipalitĂ©s miniĂšres isolĂ©es. La ville de Gagnon a depuis Ă©tĂ© rasĂ©e de la carte et Schefferville a survĂ©cu de justesse. Certaines compagnies miniĂšres ont disparu ou ont changĂ© de nom alors que de nouvelles entreprises ont vu le jour modifiant le visage de la rĂ©gion qui a bien changĂ© avec de nouvelles constructions Ă  la suite du dernier boom minier.

Multiples reconnaissances

Le journal aussi a subi plusieurs changements esthĂ©tiques et logistiques depuis sa crĂ©ation et a remportĂ© de nombreuses et prestigieuses distinctions, dont la plus importante, le prix du mĂ©dia Ă©crit communautaire de l’annĂ©e dĂ©cernĂ© par l’Association des mĂ©dias Ă©crits communautaires du QuĂ©bec (AMECQ), qui regroupe 85 publications, en 2007 et pour deux annĂ©es consĂ©cutives en 2012 et 2013 en plus de rĂ©colter la deuxiĂšme place en 2010 et 2017. Le prix Joseph LaizĂ© dĂ©cernĂ© par le Conseil de la Culture et des Communications de la CĂŽte-Nord lui a aussi Ă©tĂ© dĂ©cernĂ© en 2005 et 2007 pour sa contribution Ă  l’essor de la culture et la qualitĂ© de sa couverture culturelle. Les journalistes et graphistes qui se sont succĂ©dĂ©, mais aussi les chroniqueurs et photographes bĂ©nĂ©voles, se sont Ă©galement dĂ©marquĂ©s en rĂ©coltant plusieurs reconnaissances au fil des ans et qui seraient trop nombreuses Ă  Ă©numĂ©rer.

Leur travail acharnĂ© a grandement contribuĂ© au rayonnement et au retentissement du Trait d’union du Nord qui a Ă©galement fait appel Ă  de nouveaux outils dont bĂ©nĂ©ficie un lectorat toujours grandissant et afin de s’adapter aux changements imposĂ©s par la modernitĂ© tout en contribuant Ă  mieux diffuser son contenu mĂ©diatique notamment grĂące Ă  un site Internet : www.journaltdn.ca et une page Facebook : Journal TDN.

Une vitrine de choix

Ce journal existe en partie grĂące au ministĂšre de la Culture et des Communications du QuĂ©bec qui lui accorde une subvention, mais aussi, et surtout Ă  cause de l’apport essentiel des instances de la rĂ©gion qui lui tĂ©moignent leur confiance notamment la Ville de Fermont et la MRC de Caniapiscau qui y font appel afin de s’afficher et d’annoncer leurs activitĂ©s. Plusieurs compagnies miniĂšres et entreprises locales et rĂ©gionales qui souhaitent profiter de cette vitrine de choix pour leur assurer une meilleure visibilitĂ© contribuent Ă©galement Ă  la mission du mĂ©dia Ă©crit par l’achat de publicitĂ©s qui constituent le plus important financement du bimensuel. Des cartes de membre, disponibles aux bureaux du journal, contribuent aussi au financement et tĂ©moignent de l’attachement de la communautĂ© au seul mĂ©dia de presse Ă©crite en français de la rĂ©gion. Le Trait d’union du Nord est distribuĂ© gratuitement et lu par une vaste majoritĂ© de la population francophone de la rĂ©gion.

Merci de votre appui durant toutes ces années!

Archives publiques
Éditions reliĂ©es du journal Ă  la bibliothĂšque

Saviez-vous que la population et les chercheurs peuvent consulter les Ă©ditions reliĂ©es du bimensuel Le Trait d’union du Nord depuis sa fondation aux Archives nationales du QuĂ©bec et du Canada, mais aussi Ă  la bibliothĂšque publique de Fermont ? Il est intĂ©ressant de retracer l’évolution, la disparition et le repositionnement de sociĂ©tĂ©s nordiques de la rĂ©gion depuis 1983 sous de multiples facettes tant d’un point de vue anthropologique, culturel, dĂ©mographique, environnemental, gĂ©opolitique, historique, industriel et social. Il est donc possible d’étudier les Ă©vĂ©nements ayant marquĂ© l’actualitĂ© d’ici en les reliant dans une perspective d’évolution sociĂ©tale. Une belle vitrine du mode de vie des pionniers et de la relĂšve qui a suivi. Plusieurs aspects de la nordicitĂ© y sont traitĂ©s Ă  travers les diffĂ©rentes parutions Ă©chelonnĂ©es sur une pĂ©riode de plus de 35 ans. Il n’appartient qu’à vous de dĂ©couvrir les racines profondes ayant façonnĂ© le milieu afin de mieux comprendre les enjeux actuels qui s’y rattachent dans une perspective d’avenir.

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Publié le 5 mars, 2018, dans la publication : Numéro 04 Volume 36

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Publié sur le site le 5 mars 2018

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Aspect visuel

Le journal rafraĂźchit son image plus d’une fois

par Journal TDN

D’abord publiĂ© sur des feuilles de papier 8,5 x 14 en mars 1983, Le Trait d’union du Nord est imprimĂ© deux semaines plus tard sur vrai papier journal en format tabloĂŻd. Le nom de la publication est Ă©crit tantĂŽt, grĂące Ă  un procĂ©dĂ© de reprographie, en lettres de transfert de caractĂšre Letraset, tantĂŽt dessinĂ© Ă  la main avec des lettres carrĂ©es selon un concept de l’artiste François Trahan ou encore Ă©crit avec des lettres stylisĂ©es. Un dessin du mur-Ă©cran, le logo de la corporation Ă©conomique de Fermont, y sera ajoutĂ© en avril 1996. L’annĂ©e suivante, le bimensuel change de format Ă  la demande de l’imprimeur et adopte celui du Journal de QuĂ©bec. Depuis, il est toujours le mĂȘme.

Des lignes et des encadrĂ©s colorĂ©s apparaissaient par la suite sur la couverture qui utilise la couleur depuis avril 1994, mais ce n’est que le 4 novembre 1998 que l’on commencera Ă  publier des photos en couleur. Le logo actuel, conçu par le prĂ©sident de Publication G.L, Jean Giroux, est apparu Ă  cette Ă©poque. Le lagopĂšde (perdrix blanche) a Ă©tĂ© ajoutĂ© plus tard Ă  partir d’une photo du photographe fermontois Donald Poirier.

L’apport des graphistes

La premiĂšre graphiste ayant Ă©tudiĂ© dans le domaine, Isabelle Simoneau, fĂ»t embauchĂ©e en octobre 2002. Elle fut suivie de Vincent Boivin en octobre 2004, de RenĂ© St-Amant en mars 2006, de Caroline Pelletier en novembre 2007 et finalement de Lynda Raiche en fĂ©vrier 2016. Chaque graphiste a apportĂ© sa touche crĂ©ative personnelle comme l’ajout d’une tuque Ă  la perdrix, un changement sur la une. DerniĂšrement, le style de la une et de la pagination a Ă©tĂ© changĂ©.

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Publié le 5 mars, 2018, dans la publication : Numéro 04 Volume 36

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Publié sur le site le 5 mars 2018

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Le journal des villes nordiques

Trente-cinq ans d’adaptation et d’Ă©volution

par Le TDN

La fondation

Lors du sommet socio-Ă©conomique de 1981, les Fermontois dĂ©cident de se doter d’un mĂ©dium qui rejoindrait les villes de Fermont, de Gagnon, de Schefferville au QuĂ©bec et de Labrador City au Labrador. Une annĂ©e plus tard naissait le comitĂ© de citoyens de Fermont. Celui-ci Ă©tait composĂ© de JoĂ«l Proulx, Patsy BĂ©rubĂ©, CĂ©line Beaulieu, Louise ThĂ©riault et Micheline O’Brien. Ce comitĂ© a recrutĂ© des membres de chacune des localitĂ©s concernĂ©es afin de siĂ©ger au conseil d’administration du futur journal. Le nouveau mĂ©dia de presse Ă©crite fut alors baptisĂ© Journal des villes nordiques Le Trait d’union du Nord. Les premiĂšres Ă©ditions du 11 fĂ©vrier et du 25 fĂ©vrier 1983 ont Ă©tĂ© publiĂ©es sur des feuilles brochĂ©es 8 1/2 x 14 et le mĂ©dia communautaire devint rapidement un tabloĂŻd bimensuel, le 3 mars de la mĂȘme annĂ©e. Dans les premiĂšres parutions, on reconnaĂźt le logo qui a Ă©tĂ© tracĂ© par l’artiste François Trahan Ă  l’aide de grosses lettres carrĂ©es qu’il reproduira sur bien des affiches. À ses dĂ©buts, le journal est distribuĂ© Ă  plus de 3000 exemplaires, il faut dire que Gagnon et Schefferville existent encore Ă  l’époque et que la population de Fermont compte 4000 habitants. La rĂ©daction est alors entiĂšrement assurĂ©e par une Ă©quipe de bĂ©nĂ©voles dynamiques dont la mission premiĂšre est de donner accĂšs Ă  l’information aux rĂ©sidents de ces municipalitĂ©s nordiques isolĂ©es.

À la recherche d’un espace

Au dĂ©but, le journal n’avait pas de lieu de travail dĂ©fini, les bĂ©nĂ©voles utilisaient la salle de confĂ©rence ainsi que les machines Ă  Ă©crire du Centre local de santĂ© communautaire de Fermont la nuit et la fin de semaine afin de ne pas nuire aux activitĂ©s professionnelles le jour. La production nĂ©cessitait plusieurs heures d’affilĂ©e. Que de nuits blanches ont pu y passer Micheline O’Brien, CĂ©line Beaulieu, ThĂ©rĂšse LĂ©veillĂ©e, Marie-ThĂ©rĂšse Lessard, François Trahan, Serge Martin, Marie-Ève Cormier pour ne nommer que ceux-lĂ ! Par la suite, un local leur fut prĂȘtĂ© par la MRC de Caniapiscau, il Ă©tait situĂ© dans un des locaux occupĂ©s maintenant par le Centre de la petite enfance Le Mur-mĂ»r. Lors de la construction du club de curling en 1987, le semi-mensuel dĂ©mĂ©nage dans ses propres bureaux dans le Centre L. J. Patterson qu’il occupe depuis son ouverture.

Bienvenue Ă  la technologie

Bien installĂ©es dans la nouvelle aire de travail, deux employĂ©es s’occupent de vendre la publicitĂ©, de cueillir les textes, de les retranscrire Ă  la dactylo, de faire le montage et de contacter des bĂ©nĂ©voles. Le montage se fait sur de grandes feuilles quadrillĂ©es. On dactylographie les textes en colonnes et on les coupe aux ciseaux pour les coller sur les pages. Les publicitĂ©s sont dessinĂ©es Ă  la main et on colle des bordures de toutes sortes pour faire de beaux encadrĂ©s. AprĂšs la machine Ă  Ă©crire est apparu le photocomposeur, ce nouvel outil permettait d’imprimer les textes un peu comme on le fait pour une photo. C’était en quelque sorte l’ancĂȘtre des dĂ©veloppeurs de pellicule photo, on y insĂ©rait des produits chimiques et cet appareil imprimait les textes tapĂ©s sur un ordinateur. Ce systĂšme mettait plus de 30 minutes Ă  imprimer un texte. Enfin arrivĂšrent l’ordinateur et l’imprimante Ă  bretelles. Quel soulagement, on n’était plus obligĂ© de retaper un texte Ă  cause d’une faute d’orthographe. Mais que de problĂšmes avec l’ordinateur, les programmes et la fameuse imprimante qui passe son temps Ă  bloquer! Parlez-en Ă  Huguette Bernier qui a passĂ© 14 ans au journal comme secrĂ©taire ou plutĂŽt comme employĂ©e Ă  tout faire. Combien de fois a-t-elle dĂ» se rendre au Service des loisirs pour agrandir ou rapetisser des images et faire une grande provision de bouchons, de petites images qui permettaient de ne laisser aucun trou dans les pages.

Enfin Internet Ă  Fermont

Le changement le plus significatif au journal est survenu lorsque Fermont a finalement eu accĂšs Ă  Internet. Auparavant, il fallait graver un disque et l’expĂ©dier par avion avec l’épreuve papier Ă  l’imprimeur. Imaginez qu’à cause d’une tempĂȘte de neige, la rĂ©gion avait Ă©tĂ© privĂ©e de vols durant trois jours, il avait alors fallu se rendre Ă  l’aĂ©roport de Wabush et trouver une personne qui pour 20 $ dĂ©poserait le colis Ă  l’aĂ©roport de Sept-Îles. Il faut aussi dire que des liens Ă©troits existaient avec l’imprimeur de Rive-Nord MĂ©dia, Mario Thibault. Ce dernier a Ă©tĂ© complice de l’évolution de notre mĂ©dia au cours de son premier quart de siĂšcle d’existence. Pensons aux photos, nous ne pouvions les insĂ©rer dans le journal Ă  l’époque, il fallait les faire parvenir sur papier Ă  l’imprimeur qui s’occupait de les coller aux bons endroits. Imaginez-vous qu’il a mĂ©langĂ© par inadvertance deux photos lors des Ă©lections municipales. Ce n’est donc qu’au dĂ©but des annĂ©es 2000, que le journal a pu ĂȘtre acheminĂ© par Internet Ă  l’imprimerie. Il est important de souligner que c’est Ă  cette mĂȘme Ă©poque que le Centre local de dĂ©veloppement (CLD) de Caniapiscau accorda une importante subvention au bimensuel afin que celui-ci puisse effectuer un virage technologique. Ainsi, le mĂ©dia de presse Ă©crite s’est converti au systĂšme d’exploitation de l’ordinateur McIntosh, le Mac Ă©tant plus adaptĂ© au domaine de l’imprimerie. Il s’agissait d’avoir la mĂȘme version de logiciel que l’imprimeur pour pouvoir lui acheminer l’édition Ă  faire paraĂźtre. Enfin arrivĂšrent les PDF, une innovation pour la prĂ©posĂ©e au montage de l’époque, Édith Bouchard, qui fut la premiĂšre Ă  acheminer le contenu grĂące Ă  ce processus quasi rĂ©volutionnaire en rĂ©gion Ă©loignĂ©e.

Des journalistes appréciés.

En 1992, Claudia Villemaire devient journaliste bĂ©nĂ©vole assidue et recrute la jeune MĂ©lanie Loisel, ĂągĂ©e de 12 ans qui commence Ă  rĂ©diger des textes dans le pĂ©riodique et y collaborera jusqu’à son dĂ©part pour le cĂ©gep. MalgrĂ© son jeune Ăąge, celle-ci avait dĂ©jĂ  une grande facilitĂ© Ă  interviewer des artistes et y aura sĂ»rement trouvĂ© sa vocation, car aujourd’hui elle est journaliste et auteure prolifique. En 1996, la direction considĂšre que l’actualitĂ© doit ĂȘtre mieux couverte et embauche le premier journaliste Ă  temps partiel, Donald Chiasson, Ă©galement professeur de français Ă  la polyvalente Horizon-Blanc. Nadine Tremblay deviendra la premiĂšre directrice et journaliste Ă  plein temps. Suivront comme journalistes, Nadine Boudreau, Anne Guillemette, Jean-François Bonneau, Martine Coupal, Denis BĂ©langer, MarylĂšne Bergeron, Éric Cyr, MichaĂ«l Bergeron, Luc Archambeault, VĂ©ronique Dumais, Guillaume Rosier et un retour pour Éric Cyr en 2016. Plusieurs d’entre eux y sont venus pour y vivre une premiĂšre expĂ©rience de travail en journalisme et goĂ»ter Ă  la nordicitĂ©, mais les apprentissages et les expĂ©riences furent sĂ»rement conservĂ©s dans leurs mĂ©moires.

Des bénévoles font la différence

Au dĂ©but, les articles Ă©taient entiĂšrement Ă©crits par des bĂ©nĂ©voles, on comptait entre 25 et 100 signataires selon les annĂ©es et ceux-ci s’affairaient en plus Ă  bien d’autres tĂąches qu’exige une publication produite entiĂšrement Ă  la main. Que dire des bĂ©nĂ©voles? François Trahan Ă©tait dĂ©jĂ  impliquĂ© lors des premiers soubresauts en 1983. À travers les annĂ©es, il a prĂȘtĂ© son talent au lettrage et Ă  la mise en page, il a signĂ© plusieurs articles sur la culture, des chroniques sur la photographie. Il s’est aussi improvisĂ© bĂ©dĂ©iste avec son fameux « Nez en moins ». Photographe Ă©mĂ©rite, il a fait don de plusieurs photos et a couvert certains Ă©vĂ©nements pour notre mĂ©dia. Ce dernier est toujours actif en 2018 par le biais de sa chronique « Le dĂ©clencheur ». Encore prĂ©sente et toujours bĂ©nĂ©vole pour Le Trait d’union du Nord, Francine Marcoux a signĂ© sa premiĂšre chronique en 1998 et nous en a offert plusieurs Ă  travers les annĂ©es. En 2015, au gala de l’Association des mĂ©dias Ă©crits communautaires du QuĂ©bec (AMECQ), celle-ci a remportĂ© un premier prix dans la catĂ©gorie chronique pour son article « Un potager Ă  Fermont, oui c’est possible ». Un autre collaborateur de longue date, le dentiste et biologiste Bernard Jolicoeur s’est joint Ă  l’équipe en 2000 et a aussi remportĂ© plusieurs prix Ă  l’AMECQ grĂące Ă  ses qualitĂ©s de vulgarisateur scientifique.

Continuité et avenir

Une Ă©quipe de collaborateurs s’implique toujours au sein de notre mĂ©dia Ă©crit, que ce soit au niveau du conseil d’administration, de l’écriture de chroniques, d’articles d’actualitĂ©s ou de faits divers, de la vente de cartes de membre et aussi Ă  la correction. Au cours des annĂ©es, les bĂ©nĂ©voles ont constituĂ© un atout considĂ©rable qui a fait toute la diffĂ©rence entre ĂȘtre ou ne pas ĂȘtre, et qui a permis de s’acquitter avec brio de la mission d’information que s’est donnĂ©e le journal.

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Publié le 5 mars, 2018, dans la publication : Numéro 04 Volume 36

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Presse écrite

La tempĂȘte numĂ©rique frappe les journaux de plein fouet

par Éric Cyr

Plusieurs journaux se regroupent et demandent l’aide du gouvernement du QuĂ©bec et du gouvernement fĂ©dĂ©ral pour mieux rĂ©sister aux gĂ©ants de l’Internet qui risquent d’étouffer l’information locale et rĂ©gionale. La nouvelle Coalition pour la pĂ©rennitĂ© de la presse d’information au QuĂ©bec inclut de grands noms comme Le Devoir, Groupe Capitales MĂ©dias, TC Transcontinental et Hebdos QuĂ©bec soit un total de 146 journaux qui informent chaque semaine prĂšs de six millions de QuĂ©bĂ©cois qui composent prĂšs de 80 % de la population.

Cette alliance exclut toutefois certains des plus importants, notamment Le Journal de MontrĂ©al, Le Journal de QuĂ©bec, La Presse et The Montreal Gazette. Selon la vice-prĂ©sidente aux communications de La Presse, Caroline Jamet : « Nous (les journaux ayant un tirage plus important) n’avons pas Ă©tĂ© invitĂ©s officiellement, je crois qu’ils ont compris que nos besoins ne sont pas les mĂȘmes. » Selon le directeur du quotidien d’information indĂ©pendant Le Devoir publiĂ© Ă  MontrĂ©al et fondĂ© en 1910, Brian Myles, ces journaux s’unissent « parce qu’il y a une rĂ©alitĂ© commune Ă  tous qui est que les gĂ©ants du Web comme Google et Facebook ont pris leur vitesse de croisiĂšre et que les revenus numĂ©riques nous Ă©chappent Ă  leur profit. Ils sont meilleurs que nous pour utiliser nos contenus et en tirer des revenus. Ce n’est pas un problĂšme de qualitĂ© de l’information, mais de modĂšle d’affaires. » Le prĂ©sident-directeur gĂ©nĂ©ral du Groupe Capitales MĂ©dias, Claude Gagnon abonde dans le mĂȘme sens : « Nous sommes chanceux, nous ne subissons pas de perte de clientĂšle, c’est le modĂšle d’affaires qui est bouleversĂ©. »

Protéger la presse écrite

La Coalition demande aux gouvernements de l’épauler de cinq façons. D’abord en instaurant deux crĂ©dits d’impĂŽt. Le premier de 40 % qui s’appliquerait aux coĂ»ts de production de l’information (salaires des journalistes et pupitreurs, frais de reportage) et le deuxiĂšme de 50 % qui couvrirait les investissements numĂ©riques comme l’acquisition et l’entretien de logiciels spĂ©cialisĂ©s. Les autres revendications concernent une exemption de la taxe sur le recyclage et que les journaux soient vendus sans TPS ni TVQ et qu’ils reçoivent une part plus importante des investissements publicitaires gouvernementaux qui ont Ă©tĂ© sabrĂ©s de façon drastique depuis le scandale des commandites. « Les Google de ce monde prennent la majeure partie des investissements gouvernementaux sans retombĂ©es. On ne fera pas faillite demain matin, mais il faut se lancer dans les investissements numĂ©riques », explique M. Gagnon. Les instigateurs de la Coalition ne prĂ©tendent pas que leur entreprise mĂ©diatique est prise Ă  la gorge, mais tirent la sonnette d’alarme et indiquent que le temps presse et qu’il est temps d’agir. La Coalition souhaite que la presse Ă©crite soit protĂ©gĂ©e au mĂȘme titre que et de façon similaire Ă  la tĂ©lĂ©vision ou Ă  d’autres formes d’art. M. Myles confie : « Nous ne sommes pas rĂ©trogrades, nous ne demandons pas une forme de protectionnisme, juste une poussĂ©e dans le dos pour faciliter le passage au numĂ©rique. » Le moment pour effectuer un virage significatif semble opportun puisqu’il coĂŻncide avec les renouvellements des politiques culturelles Ă  QuĂ©bec et Ă  Ottawa.

MĂ©dias communautaires Ă  l’agonie

Alors que les grands mĂ©dias Ă©crits Ă©prouvent des difficultĂ©s, les journaux communautaires tirent le diable par la queue et leur situation financiĂšre est trĂšs prĂ©caire. La prĂ©sidente de l’Association des mĂ©dias Ă©crits communautaires du QuĂ©bec, l’AMECQ (dont Le Trait d’union du Nord fait partie), Kristina Jensen, a Ă©crit au ministre quĂ©bĂ©cois de la Culture et des communications et ministre responsable de la Protection et de la Promotion de la langue française, le libĂ©ral Luc Fortin, pour le sensibiliser Ă  la situation alarmante de plusieurs journaux communautaires qui sont sur les charbons ardents.

Chant du signe de la presse communautaire ?

Les libĂ©raux ont abandonnĂ© la presse communautaire et cette derniĂšre redoute et avec raison que certains, en mode survie, ne puissent bientĂŽt plus poursuivre leur mission. Elle dĂ©nonce et identifie l’une des raisons principales de ce phĂ©nomĂšne soit le manque de revenus publicitaires que subissent ces derniers notamment ceux provenant du gouvernement du QuĂ©bec.

« Plusieurs de nos membres sont aux prises avec une baisse (marquĂ©e) de revenus publicitaires. En 2015-16, votre gouvernement (libĂ©ral de Philippe Couillard) a investi 634 060, 27 $ dans des placements publicitaires. De ce montant, 14, 166 $ ont Ă©tĂ© accordĂ©s aux mĂ©dias Ă©crits communautaires (une somme) qu’on dĂ» se partager nos 87 membres. » Ce sous-financement endĂ©mique risque d’avoir des consĂ©quences irrĂ©versibles pour certains journaux. « (Beaucoup de nos) membres (sont) aux prises avec une baisse de revenus publicitaires rĂ©sultant des mesures d’austĂ©ritĂ© imprĂ©vues et rapides dĂ©cidĂ©es par votre gouvernement
ces mesures font des ravages chez nos membres (qui doivent dĂ©jĂ  lutter) avec des ressources qui s’amenuisent et un environnement opĂ©rationnel difficile Ă  gĂ©rer. »

Cri d’alarme

«  À l’AMECQ, nous croyons qu’il est primordial de prĂ©server une source indĂ©pendante, originale, crĂ©dible et locale d’information. Telle est la mission que nos membres ont accomplie avec brio depuis des dĂ©cennies…Sans le soutien de votre gouvernement, nous assisterons peut-ĂȘtre Ă  une situation « darwinienne » oĂč, faute d’avoir bĂ©nĂ©ficiĂ© du soutien des plus forts, les journaux communautaires seront condamnĂ©s Ă  pĂ©rir dans un environnement concurrentiel dans lequel seules les organisations les plus aptes prospĂšrent. »

La résistance

Mme Jensen poursuit : « Chaque jour les QuĂ©bĂ©cois sont bombardĂ©s par les mĂ©dias de masse, amĂ©ricains pour la plupart, qui les inondent d’images provenant d’une culture diffĂ©rente de la leur, dans une autre langue que la leur. Nous sommes « la RĂ©sistance » ! Je vous demande de nous accompagner dans notre combat
Saviez-vous que 74 % des adultes quĂ©bĂ©cois lisent leur journal local ? Ces derniers ont dĂ©signĂ© les journaux communautaires comme source la plus fiable d’actualitĂ©s locales. » Le journal Le Trait d’union du Nord ne fait pas exception Ă  la rĂšgle et vit des jours difficiles.

Le gouvernement libĂ©ral de Philippe Couillard contribuera-t-il Ă  maintenir la qualitĂ© de l’information locale et rĂ©gionale ou lui assĂšnera-t-il le coup de grĂące ?

Pour plus d’infos : https://amecq.ca

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Publié le 24 octobre, 2016, dans la publication : Numéro 18 Volume 34

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