• Publications
  • Le journal
    • L’Équipe
    • Historique
    • Distinctions
  • Abonnements & membres
  • Annoncez avec nous
  • Contactez-nous
Journal le Trait d'Union du Nord
  • Publications
  • Le journal
    • L’Équipe
    • Historique
    • Distinctions
  • Abonnements & membres
  • Annoncez avec nous
  • Contactez-nous
  • Toutes les publications
  • Célébration de  l’emblème national

    Drapeau du Québec

    Célébration de l’emblème national

  • Les péripéties de Choupette et de  son maître

    Fidèle ami de l’homme

    Une 30 janvier, 2023

    Les péripéties de Choupette et de son maître

  • Un autre livre pour  Albert Roy

    Littérature

    Un autre livre pour Albert Roy

  • Une présence francophone notoire

    Labrador

    Une présence francophone notoire

  • Fermont Volleyball et une citoyenne à la rescousse…

    Dons appréciables pour une bonne cause

    Une 16 janvier, 2023

    Fermont Volleyball et une citoyenne à la rescousse…

  • L’hospitalité fermontoise au rendez-vous

    Expédition des Premières Nations

    L’hospitalité fermontoise au rendez-vous

  • Un Fermontois à l’Assemblée nationale

    Exercice démocratique

    Un Fermontois à l’Assemblée nationale

  • Dualité nordique

    Littérature

    Dualité nordique

  • Triste quarantième anniversaire

    Schefferville

    Triste quarantième anniversaire

  • Aider des enfants démunis au Cameroun

    Événement caritatif

    Aider des enfants démunis au Cameroun

    • publications précédentes
Célébration de  l’emblème national

Drapeau du Québec

Célébration de l’emblème national

Les péripéties de Choupette et de  son maître

Fidèle ami de l’homme

Une 30 janvier, 2023

Les péripéties de Choupette et de son maître

Un autre livre pour  Albert Roy

Littérature

Un autre livre pour Albert Roy

Une présence francophone notoire

Labrador

Une présence francophone notoire

Fermont Volleyball et une citoyenne à la rescousse…

Dons appréciables pour une bonne cause

Une 16 janvier, 2023

Fermont Volleyball et une citoyenne à la rescousse…

L’hospitalité fermontoise au rendez-vous

Expédition des Premières Nations

L’hospitalité fermontoise au rendez-vous

Un Fermontois à l’Assemblée nationale

Exercice démocratique

Un Fermontois à l’Assemblée nationale

Dualité nordique

Littérature

Dualité nordique

Triste quarantième anniversaire

Schefferville

Triste quarantième anniversaire

Aider des enfants démunis au Cameroun

Événement caritatif

Aider des enfants démunis au Cameroun

  • publications précédentes

Schefferville

Triste quarantième anniversaire

par Éric Cyr

Source photo : Ville de Schefferville

Il y a quatre décennies, le 2 novembre 1982, la compagnie minière IOC annonçait l’abandon de ses activités minières à Schefferville condamnant ainsi la majorité des habitants de cette petite localité nordique, qui comptait 5000 habitants à son apogée, à un exode vers le sud mettant ainsi fin abruptement à leurs habitudes et à leur mode de vie.

Cette décision du principal employeur de l’endroit, qui a érigé ses premières installations sur place en 1947 et qui a commencé son exploitation en 1949, de délaisser sa mine de fer coïncide avec la quasi-fermeture de la petite ville mono-industrielle, qui a déjà constitué lors de sa période de prospérité économique l’un des trois fleurons de l’industrie du fer au Québec de concert avec Gagnon et Fermont, deux autres villes minières de la MRC de Caniapiscau.

Après la surprise, c’est la consternation pour les résidents de l’endroit. La vaste majorité des Blancs, soit environ 4000 personnes à l’époque, devra se résigner à plier bagage et à partir ailleurs pour refaire sa vie. Ce déracinement forcé laissera des traces et inspirera même une chanson au musicien québécois Michel Rivard, Le dernier train. Bien que certains choisissent de rester, dont les Autochtones des deux communautés adjacentes de Matimekush-Lac John (Innus) et de Kawawachikamach (Naskapis), la minière IOC détruit tout de même la plupart des infrastructures municipales : hôpital, maisons, piscine, sans considération pour ceux qui demeureront sur place. Le gouvernement du Québec adopte une loi afin de fermer la ville, mais se ravise et modifie sa position en 1990 en se heurtant à la volonté des membres des Premières nations et de quelques blancs de demeurer sur le territoire. Sans cette détermination et cette présence physique, Schefferville aurait été rasée de la carte comme ce fut le cas trois ans plus tard, en 1985, pour Gagnon.

La crise du fer en 1981

Selon le président de la minière IOC à l’époque, Brian Mulroney, devenu plus tard premier ministre du Canada, le minerai de fer que l’on extrait du sol à Schefferville n’est plus compétitif et dans un tel contexte la mine n’est plus viable. Le coût de production, combiné à celui de la main-d’œuvre, ne peut rivaliser avec la concurrence mondiale féroce de pays comme le Brésil et c’est ce qui justifie cette décision de cesser les opérations minières scheffervilloises, ce qui entraînera du même coup la fermeture du concentrateur et de l’usine de bouletage de Sept-Îles.

L’histoire se répète ?

Schefferville a connu un second souffle en 2010 avec une deuxième ruée vers le fer lors de l’arrivée de Labrador Iron Mines puis de Tata Steel en 2012. L’industrie minière n’emploie cependant que peu d’employés locaux favorisant plutôt le navettage aérien (fly-in/fly-out) et les travailleurs vivent à l’extérieur du périmètre urbain. Ce regain semble avoir été de courte durée puisque Tata Steel vient d’annoncer en novembre la cessation de ses activités pour une période indéterminée.

Actuellement, environ 2000 Autochtones et 250 Allochtones vivent à Schefferville.

Partager

Publié le 12 décembre, 2022, dans la publication : Numéro_21 Volume 40

  • 40e anniversaire
  • Activités minières
  • Allochtones
  • Autochtones
  • Communautés nordiques
  • Côte-Nord
  • Crise du fer
  • Fermeture
  • Fermont
  • Gagnon
  • Histoire
  • Kawawachikamach
  • Labrador Iron Mines
  • Matimekush-Lac-John
  • Minière IOC
  • MRC de Caniapiscau
  • Nouveau-Québec
  • Ruée vers le fer
  • Schefferville
  • Tata Steel
  • Villes mono-industrielles

Publié sur le site le 12 décembre 2022

  • Publication précédente
  • Prochaine publication
Journal le Trait d'Union du Nord
  • Contactez-nous
  • Devenez membre
  • Annoncer avec nous
  • Le journal
  • L’Équipe
  • Historique
  • Distinctions
  • M’inscrire à l’infolettre

Le journal est membre :

  • de l'Association des médias écrits communautaires du Québec (AMECQ) et
  • du Conseil de la culture et des communications de la Côte-Nord (CRCCCN).

La conception de ce site Web s'inscrit de dans le cadre de la mise en oeuvre du Plan culturel numérique du Québec (www.culturenumerique.mcc.gouv.qc.ca)

 

Le média écrit aimerait remercier tous ceux qui nous ont soutenus au cours des années et qui contribuent à la pérennité de ses activités :

  • Culture et Communications Québec
  • Association des médias écrits communautaires du Québec (AMECQ)
  • MRC de Caniapiscau
  • Ville de Fermont
  • ArcelorMittal Exploitation Minière Canada
© Journal le Trait d'Union du Nord, Tous droits réservés.
Conception mamarmite