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    Schefferville

    Triste quarantième anniversaire

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    Fonds régions et ruralité

    Une 12 décembre, 2022

    Améliorer la qualité de vie et renforcer l’identité territoriale

Numéro_21

Triste quarantième anniversaire

Schefferville

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Aider des enfants démunis au Cameroun

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Aider des enfants démunis au Cameroun

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Deux Fermontoises publient un livre

Améliorer la qualité de vie et renforcer l’identité territoriale

Fonds régions et ruralité

Une 12 décembre, 2022

Améliorer la qualité de vie et renforcer l’identité territoriale

Schefferville

Triste quarantième anniversaire

par Éric Cyr

Source photo : Ville de Schefferville

Il y a quatre décennies, le 2 novembre 1982, la compagnie minière IOC annonçait l’abandon de ses activités minières à Schefferville condamnant ainsi la majorité des habitants de cette petite localité nordique, qui comptait 5000 habitants à son apogée, à un exode vers le sud mettant ainsi fin abruptement à leurs habitudes et à leur mode de vie.

Cette décision du principal employeur de l’endroit, qui a érigé ses premières installations sur place en 1947 et qui a commencé son exploitation en 1949, de délaisser sa mine de fer coïncide avec la quasi-fermeture de la petite ville mono-industrielle, qui a déjà constitué lors de sa période de prospérité économique l’un des trois fleurons de l’industrie du fer au Québec de concert avec Gagnon et Fermont, deux autres villes minières de la MRC de Caniapiscau.

Après la surprise, c’est la consternation pour les résidents de l’endroit. La vaste majorité des Blancs, soit environ 4000 personnes à l’époque, devra se résigner à plier bagage et à partir ailleurs pour refaire sa vie. Ce déracinement forcé laissera des traces et inspirera même une chanson au musicien québécois Michel Rivard, Le dernier train. Bien que certains choisissent de rester, dont les Autochtones des deux communautés adjacentes de Matimekush-Lac John (Innus) et de Kawawachikamach (Naskapis), la minière IOC détruit tout de même la plupart des infrastructures municipales : hôpital, maisons, piscine, sans considération pour ceux qui demeureront sur place. Le gouvernement du Québec adopte une loi afin de fermer la ville, mais se ravise et modifie sa position en 1990 en se heurtant à la volonté des membres des Premières nations et de quelques blancs de demeurer sur le territoire. Sans cette détermination et cette présence physique, Schefferville aurait été rasée de la carte comme ce fut le cas trois ans plus tard, en 1985, pour Gagnon.

La crise du fer en 1981

Selon le président de la minière IOC à l’époque, Brian Mulroney, devenu plus tard premier ministre du Canada, le minerai de fer que l’on extrait du sol à Schefferville n’est plus compétitif et dans un tel contexte la mine n’est plus viable. Le coût de production, combiné à celui de la main-d’œuvre, ne peut rivaliser avec la concurrence mondiale féroce de pays comme le Brésil et c’est ce qui justifie cette décision de cesser les opérations minières scheffervilloises, ce qui entraînera du même coup la fermeture du concentrateur et de l’usine de bouletage de Sept-Îles.

L’histoire se répète ?

Schefferville a connu un second souffle en 2010 avec une deuxième ruée vers le fer lors de l’arrivée de Labrador Iron Mines puis de Tata Steel en 2012. L’industrie minière n’emploie cependant que peu d’employés locaux favorisant plutôt le navettage aérien (fly-in/fly-out) et les travailleurs vivent à l’extérieur du périmètre urbain. Ce regain semble avoir été de courte durée puisque Tata Steel vient d’annoncer en novembre la cessation de ses activités pour une période indéterminée.

Actuellement, environ 2000 Autochtones et 250 Allochtones vivent à Schefferville.

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Publié le 12 décembre, 2022, dans la publication : Numéro_21 Volume 40

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Publié sur le site le 12 décembre 2022

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Événement caritatif

Aider des enfants démunis au Cameroun

par Éric Cyr

Légende photo : Josée Alvine Tchouta Yotcha (sixième à partir de la gauche) et quelques-uns des participants à l’activité de bienfaisance.

Originaire du Cameroun, en Afrique centrale, Josée Alvine Tchouta Yotcha, a suivi son mari, Guy-Romain Kouam, pour s’installer au Québec en 2011. Ils ont choisi de s’établir à Fermont à l’été 2018, son conjoint ayant décroché un poste d’ingénieur à la mine de fer du Mont-Wright. La mère de quatre enfants s’est vite intégrée à la communauté nordique où elle élève sa famille et se sent chez elle.

Lors des journées de la culture, l’automne dernier, elle participe à un repas multiculturel incluant une dégustation de menus de différents continents qui est couronné de succès. Cet événement gastronomique l’inspire et l’idée d’organiser un souper-bénéfice au profit d’enfants démunis dans son pays d’origine germe dans son esprit, après tout, elle adore cuisiner. Qui de mieux placé pour faire découvrir les plats typiques du Cameroun qu’une femme d’origine camerounaise ? Elle approche donc le club social des Moose pour faire part de son projet qui est accueilli avec enthousiasme. La démarche se met alors en branle de concert avec l’aide de bénévoles sympathiques à l’œuvre de bienfaisance.

Plus d’une centaine de personnes de Fermont et du Labrador voisin, incluant des familles, se sont rassemblés, le 26 novembre dernier, pour prendre part à l’expérience culinaire qui a proposé plusieurs plats : beignets, boulettes de viande de bœuf, frites de bananes plantain, riz pilaf poulet braisé, porc braisé et sauce jardinière. Une ambiance chaleureuse et festive régnait dans la loge des Moose où se tenait l’activité. Des enfants couraient partout et les convives dégustaient leur succulent repas en bonne compagnie. Après le souper, l’organisatrice principale s’est exprimée afin de remercier les participants : « Quelle joie immense de vous accueillir. Je vous remercie du plus profond du cœur. Vous avez été si nombreux à venir participer à l’activité-bénéfice pour les enfants démunis du Cameroun. Le temps d’un souper, un élan du cœur et la générosité se sont manifestés autour d’une passion qui m’anime, la cuisine. Du bon monde autour d’une même nourriture en train de partager un repas, que c’était beau ! »

La soirée s’est terminée avec de la danse au son de musiques africaines et sud-américaines.

Mme Tchouta Yotcha remercie la quinzaine de bénévoles qui ont donné un coup de main pour l’organisation et la préparation de l’événement et souligne la gentillesse de sa belle-mère, Mawambe Odette, qui a fait cuire des beignets. Elle remercie aussi les gens qui ont fait des dons même s’ils n’ont pu participer. Fait à souligner, le gagnant du tirage du prix en argent (moitié-moitié), Hamza Mousti, a cédé son gain pour appuyer la cause. L’entièreté des profits sera remise à des organismes venant en aide aux enfants pauvres du Cameroun.

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Publié le 12 décembre, 2022, dans la publication : Numéro_21 Volume 40

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Publié sur le site le 12 décembre 2022

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Littérature jeunesse

Deux Fermontoises publient un livre

par Éric Cyr

Les Fermontoises Myriam Desjardins-Malenfant (à gauche) et Isabelle Grenier (à droite) ont récemment fait paraître en autoédition un premier livre issu de leur collaboration, Nos expéditions au nord du 52e parallèle, saison 1, qui, en plus de piquer la curiosité des jeunes lecteurs de 5 à 12 ans sur différents sujets reliés au plein air, les incite à découvrir le Nord et ses attraits. Le lancement officiel s’est fait, le 10 décembre, dans le centre commercial du mur-écran de Fermont lors de l’événement Expo-fêtes 2022, le salon des artisans locaux.

C’est par pur hasard lors d’une rencontre dans le cadre d’un événement caritatif sur les réseaux sociaux qu’est née l’association entre les deux femmes qui, constatant des affinités et une complémentarité professionnelle, ont décidé d’unir leurs talents afin de concrétiser ce projet littéraire et artistique.

Selon l’auteure Myriam Desjardins-Malenfant, cette première saison, qui englobe sept histoires et totalise 100 pages, n’est que le début d’une longue série d’aventures illustrées pour le duo créatif qui a l’intention de poursuivre la démarche en donnant éventuellement vie à d’autres péripéties et à de nouveaux personnages nordiques. « J’ai toujours rêvé d’inspirer des jeunes par l’écriture de récits d’aventures. La photographie animalière, que je considère comme une passion, m’a amenée à prendre part à plusieurs expéditions qui ont contribué à alimenter mon imagination », confie l’écrivaine qui a étudié en environnement et en géographie. « J’ai toujours été interpellée par la resplendissante nature et la fascinante faune sauvage. L’histoire du territoire que l’on habite est aussi un aspect que j’aime découvrir à travers mes lectures et qui m’inspire dans mes écrits. Cela m’amène à entretenir un respect et un grand intérêt pour les peuples autochtones et leurs traditions qui sont d’ailleurs abordés dans ces aventures. »

Cette publication de contes nordiques comprend aussi des illustrations qui attirent l’œil et permettent d’aider à visualiser l’intrigue. C’est l’illustratrice Isabelle Grenier de Les Créations Yzart, qui donne vie aux images. Artiste peintre et détentrice d’un diplôme d’études professionnelles en infographie, cette globe-trotter, qui a travaillé en administration et en gestion, en est à sa seconde participation artistique à un livre jeunesse puisqu’elle a aussi illustré le livre Le rêve de Nicolas, de l’auteure Manon Coulombe, paru à l’automne 2018. « Je suis passionnée par la transmission de mes connaissances en arts. Durant mes nombreux voyages à travers le monde, l’artiste en moi a laissé sa trace sous la forme de murales et de toiles un peu partout au Québec et en Colombie-Britannique, mais aussi en Australie et en Nouvelle-Zélande », explique la dessinatrice.

Les deux artistes travaillent actuellement sur le second volet de cet ouvrage et planifient qu’il y aura d’autres épisodes subséquents.

Pour en savoir plus, vous pouvez consulter la page Facebook : Nos expéditions au nord du 52e parallèle. Pour vous procurer un exemplaire du livre, vous pouvez contacter les créatrices en personne ou aller sur le site internet : expeditionnord52.ca.

Un exemplaire du livre est disponible à la bibliothèque municipale de Fermont.

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Publié le 12 décembre, 2022, dans la publication : Numéro_21 Volume 40

  • Artiste peintre
  • Auteure Myriam Desjardins-Malenfant
  • Contes nordiques
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  • Illustratrice
  • Isabelle Grenier
  • Le rêve de Nicolas
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  • Littérature jeunesse
  • Livre
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Publié sur le site le 12 décembre 2022

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Fonds régions et ruralité

Améliorer la qualité de vie et renforcer l’identité territoriale

par Éric Cyr

La ministre de l’Emploi, ministre responsable de la région de la Côte-Nord et députée de Duplessis, Kateri Champagne Jourdain (à droite) a annoncé, le 29 novembre dernier, au nom de la ministre des Affaires municipales et de l’Habitation (MAMH), Andrée Laforest, la concrétisation d’une entente de 1 123 344 $ avec la MRC de Caniapiscau pour améliorer la qualité de vie des citoyennes et des citoyens de Fermont et de Schefferville notamment par l’optimisation de l’offre de services de proximité.

L’entente permettra la réalisation d’initiatives structurantes et durables s’appuyant sur le caractère nordique et atypique qui distingue la MRC de Caniapiscau. Ces projets apporteront une diversification et une amélioration de l’offre de services dans la région. Pour ce faire, des partenariats seront développés avec les acteurs des collectivités du territoire afin de renforcer le positionnement de la MRC comme un milieu de vie où il fait bon vivre.

Mme Champagne Jourdain confie : « Je suis très fière d’annoncer la concrétisation de cette entente de plus de 1,1 million de dollars avec la MRC de Caniapiscau. Pour réduire les effets négatifs du fly-in fly-out (travail par navettage aérien) et pour permettre aux gens de s’enraciner, ça prend encore plus de services de proximité. Je félicite la MRC qui, avec son projet signature, exprime avec fierté son appartenance à la région et met l’humain au centre de son développement socioéconomique. Avec l’amélioration des services de proximité, les communautés pourront profiter pleinement des attraits et des avantages de vivre en territoire nordique. »

« Comme ministre des Affaires municipales, je trouvais essentiel que les MRC aient les leviers financiers nécessaires pour stimuler la vitalité de leur région. C’est exactement pour cette raison que notre gouvernement a créé le Fonds région et ruralité (FRR). La somme investie entraînera des répercussions concrètes sur la MRC et sur la qualité de vie de la population », explique Mme Laforest.

Selon le préfet de la MRC de Caniapiscau et maire de Fermont, Martin St-Laurent (à gauche) : « L’entente entre le ministère des Affaires municipales et de l’Habitation et la MRC pour la réalisation du projet  » Signature innovation Caniapiscau, proche de l’essentiel  » nous permettra de faire rayonner la qualité de vie en milieu nordique et atypique, une démarche significative pour l’avenir et l’attractivité de notre région. »

L’apport de fonds publics consentis par le ministère des Affaires municipales et de l’Habitation (MAMH) s’élève à 936 120 $ provenant du volet Projets  » Signature innovation  »
des MRC et du Fonds régions et ruralité (FRR). La participation de la MRC de Caniapiscau totalise, quant à elle, 187 224 $.

La signature « Caniapiscau, proche de l’essentiel », qui guidera l’ensemble des actions, se décline en quatre axes : proche de l’humain; proche d’environnements favorables à la santé; proche d’une culture inclusive; proche et accessible grâce aux technologies.

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Publié le 12 décembre, 2022, dans la publication : Numéro_21 Volume 40

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