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    Schefferville

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    Course Cain’s Quest 2024

    Une 19 mars, 2024

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    Rio Tinto IOC

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Distinction pour un Scheffervillois

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Distinction pour un Scheffervillois

Schefferville

Une exposition itinérante

par Éric Cyr

Une exposition ambulante relatant quelques pages d’histoire de Schefferville, de Matimekush-Lac John et de Kawawachikamach, proposĂ©e par l’écrivaine et ancienne rĂ©sidente du lieu, Jocelyne Lemay, « Une montĂ©e vers le Nord », s’est arrĂȘtĂ©e Ă  Fermont au local vitrĂ© en face de l’escalier central au deuxiĂšme Ă©tage du centre commercial du mur-Ă©cran, du 3 au 6 juin 2024.

L’exposition historique, qui relate une partie du passĂ© de l’une des trois villes-champignons de la MRC de Caniapiscau qui ont poussĂ© Ă  la suite de la dĂ©couverte de gisements de fer avec une incursion dans celui des deux communautĂ©s autochtones voisines, a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©e au MusĂ©e rĂ©gional de la CĂŽte-Nord Ă  Sept-Îles, d’octobre 2021 Ă  mars 2022, puis au centre d’achats Les Galeries montagnaises Ă©galement Ă  Sept-Îles avant de se dĂ©placer par la suite Ă  Schefferville et d’ĂȘtre exhibĂ©e Ă  Labrador City, le 1er juin, Ă  la demande de la miniĂšre Rio Tinto IOC avant d’ĂȘtre dĂ©ployĂ©e Ă  Fermont. Elle devrait ĂȘtre de retour Ă  Sept-Îles en septembre selon un souhait d’IOC.

Dans le cadre de cette exposition qui regorge de multiples objets : drapeaux, Ă©pinglettes, cartes postales, photos, livres historiques (La grande aventure du fer et L’hĂ©ritage de CaĂŻn). Mme Lemay invitait le public dans un voyage au cƓur de l’histoire qui traverse le temps sur une pĂ©riode de plus d’un siĂšcle. Elle a quittĂ© sa ville natale par la voie ferrĂ©e, qu’elle a rebaptisĂ©e la route d’acier, en novembre 1988, juste avant le dĂ©but de la dĂ©molition de la ville qui Ă©tait prĂ©vue au printemps 1989 et qui a durĂ© quelques annĂ©es Ă  la suite des consĂ©quences de la fermeture de la mine de fer d’IOC en novembre 1982, avant de s’établir Ă  Sept-Îles.

L’auteure qui a publiĂ© en 2015 le livre Terre rouge, considĂ©rĂ© comme un document de rĂ©fĂ©rence historique, qui traite entre autres de la vie Ă  Schefferville incluant l’époque de la ruĂ©e vers le fer, les grands moments de son histoire et sa quasi-disparition est une passionnĂ©e de cet endroit mĂ©connu du QuĂ©bec. « Cette exposition est une dĂ©marche de longue haleine qui dĂ©coule directement de la parution de mon livre qui aborde le mĂȘme sujet. À l’origine, cet ouvrage Ă©crit qui relate une pĂ©riode de grands dĂ©veloppements de la mer jusqu’au 55e parallĂšle en plus de divers Ă©vĂ©nements marquants de l’endroit principalement depuis sa fondation. » L’exposition prĂ©sente le chantier de Burnt Creek devenu Knob Lake puis rebaptisĂ© Schefferville, mais aussi de la prĂ©sence des communautĂ©s innue et naskapie en plus de la prospection qui a permis la dĂ©couverte de gisements de minerai de fer. Le pĂšre Louis-François Babel et ses guides des PremiĂšres Nations ont Ă©tĂ© les premiers Ă  signaler du « gravier rouge » sur le territoire en 1866. Ce n’est qu’à partir de 1937 que les 400 millions de tonnes furent dĂ©couverts.

« La dĂ©marche s’est Ă©tirĂ©e sur de nombreuses annĂ©es puisque j’ai commencĂ© Ă  amasser des souvenirs et des photos Ă  l’ñge de douze ans. Quand j’ai constatĂ© que je ne pouvais inclure dans l’impression toutes les photos que j’aurais aimĂ©es et que je devais faire des choix, l’idĂ©e d’une exposition en complĂ©ment Ă  la publication a germĂ© dans mon esprit et j’ai finalement concrĂ©tisĂ© cette aspiration. En fait, ce sont les boĂźtes de souvenirs de mon grand-pĂšre et de mon pĂšre qui m’ont amenĂ©e Ă  vouloir relater l’histoire du milieu oĂč j’ai vu le jour et oĂč j’ai grandi. »

Mme Lemay se veut un peu la gardienne du riche passĂ© de Schefferville oĂč Ă  une certaine Ă©poque, des gens de 22 diffĂ©rentes ethnies se sont cĂŽtoyĂ©s. « Saviez-vous que durant prĂšs de trois ans, 6900 hommes ont travaillĂ© en Ɠuvrant sur sept chantiers dont celui de la construction du chemin de fer qui mĂšne Ă  Schefferville, que la reine Élisabeth II s’est rendue Ă  Schefferville en 1959 et que cette localitĂ© nordique a dĂ©jĂ  accueilli les Jeux de l’Arctique ? »
confie la Scheffervilloise de cƓur qui travaille pour que cette exposition soit accueillie au MusĂ©e Shaputuan Ă  Uashat (Sept-Îles).

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Publié le 25 juin, 2024, dans la publication : Numéro_12 Volume_42

  • Centre commercial du mur-Ă©cran
  • Écrivaine
  • Exposition ambulante
  • Fermont
  • Histoire
  • Jocelyne Lemay
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  • Livres historiques
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  • MRC de Caniapiscau
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  • Sept-Îles

Publié sur le site le 25 juin 2024

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Course Cain’s Quest 2024

Un parcours éprouvant et éreintant

par Éric Cyr

LĂ©gende : Sur la photo, l’équipe de Fermont en pleine action. Source photo : Tim Collins

Attendue avec enthousiasme et impatience, la course internationale d’endurance Ă  motoneige Cain’s Quest, qui affiche l’un des parcours les plus difficiles et les plus longs au monde avec la compĂ©tition Iron Dog Race en Alaska, dont la derniĂšre manifestation remontait Ă  2020, a repris son envol cette annĂ©e aprĂšs l’annulation des deux derniĂšres Ă©ditions Ă  cause de la pandĂ©mie de Covid-19 et des conditions mĂ©tĂ©orologiques dĂ©favorables.

Afin d’éviter d’autres problĂšmes liĂ©s aux conditions climatiques dĂ©savantageuses dans le sud du Labrador et pour ne pas risquer une Ă©ventuelle annulation de l’épreuve sportive d’envergure, les organisateurs ont modifiĂ© l’itinĂ©raire prĂ©vu Ă  la derniĂšre minute en sacrifiant ce secteur et y en intĂ©grant exceptionnellement la rĂ©gion de Schefferville au QuĂ©bec.

La plus longue course Ă  motoneige au pays, qui a gagnĂ© en popularitĂ© depuis sa crĂ©ation en 2006, a attirĂ© un public nombreux venu encourager les athlĂštes en provenance du Labrador, mais aussi du QuĂ©bec, d’autres provinces canadiennes et des États-Unis avec une forte reprĂ©sentation de communautĂ©s autochtones, principalement innues. Les motoneigistes se sont Ă©lancĂ©s vers la grande aventure de prĂšs de 3500 km sur des sentiers non damĂ©s Ă  travers les rĂ©gions sauvages du Labrador oĂč ils ont pu mettre Ă  l’épreuve leur courage et leur dĂ©termination. De nombreuses difficultĂ©s attendaient les athlĂštes endurcis qui ont fait preuve tout au long du trajet de dĂ©brouillardise et de tĂ©nacitĂ© face Ă  l’adversitĂ©.

Degré élevé de motivation

Sur les 32 Ă©quipages de deux motoneigistes, totalisant 64 coureurs, qui se sont Ă©lancĂ©s lors du dĂ©part sur le lac Tanya Ă  Labrador City, le 3 mars 2024, un total de 18 a dĂ» se rĂ©signer Ă  abandonner l’épreuve pour diverses raisons, incluant des blessures, des bris mĂ©caniques et des incendies de motoneiges. Seulement huit Ă©quipes ont franchi le fil d’arrivĂ©e dans les dĂ©lais prescrits.

C’est l’équipe numĂ©ro 99 des Saga Boys Vikings composĂ©e d’un pĂšre et de son fils, Randy Malleck, 41 ans, et Sebastian Malleck, 19 ans, de la communautĂ© innue de Sheshatshiu sur la cĂŽte du Labrador, qui a remportĂ© la victoire, le 7 mars, sur des motoneiges de marque Bombardier Ski-Doo Backcountry 2023. Les deux Innus Ă©taient suivis de trois Ă©curies de Labrador City. L’équipe numĂ©ro 73 de PWR Sports composĂ©e de Kevin Willmott, 43 ans, et de Spencer Robinson, 25 ans, a franchi la ligne d’arrivĂ©e en deuxiĂšme sur des motoneiges Lynx Xterrain 2023. Les frĂšres Eric Newhook, 28 ans, et Daniel Newhook, 26 ans, de l’équipe numĂ©ro 79 de Bay Marine Racing ont pour leur part ravi la troisiĂšme place sur des bolides Lynx Xterrain RE 2024. Les coĂ©quipiers ĂągĂ©s de 27 ans, Rielly Adams et Cameron Boozan, de l’équipe numĂ©ro 92 de C&R Racing, qui enfourchaient des Ski-Doo Backcountry XRS 850 2023, se sont classĂ©s quatriĂšmes.

Les deux Ă©quipages de la MRC de Caniapiscau qui Ă©taient inscrits n’ont malheureusement pas rĂ©ussi Ă  complĂ©ter le circuit. L’équipe Naskapi arborant le numĂ©ro 88 et regroupant les recrues d’origine autochtone Lee Sandy, 32 ans, de Matimekush-Lac John et Christopher Mameanskum, 28 ans, de Kawawachikamach sur des motoneiges Backcountry XRS 850 a abandonnĂ©. L’équipe numĂ©ro 26 de Fermont composĂ©e des recrues Anthyme Bastien et Alexis DubĂ© sur leurs motoneiges Bombardier Ski-Doo Backcountry X-RS 2024 a Ă©galement dĂ» se rĂ©signer Ă  dĂ©clarer forfait Ă  mi-parcours Ă  cause d’une succession de nombreux problĂšmes mĂ©caniques. Les coĂ©quipiers fermontois ont fait preuve d’audace en prenant le dĂ©part, une premiĂšre depuis 2006 alors qu’une Ă©quipe de Fermont composĂ©e de RenĂ© Arsenault et de Luc Desrosiers avait terminĂ© en seconde place. Cette expĂ©rience leur a Ă©tĂ© fort profitable. Ce n’est que partie remise. La prochaine course arrive Ă  grands pas et pourrait rĂ©server des surprises en 2026. FĂ©licitations Ă  tous les participants.

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Publié le 19 mars, 2024, dans la publication : Numéro_05 Volume_42

  • Alexis DubĂ©
  • Anthyme Bastien
  • Cain's Quest
  • Cameron Boozan
  • Christopher Mameanskum
  • CommunautĂ© innue
  • CommunautĂ©s autochtones
  • CompĂ©tition Iron Dog Race en Alaska
  • Course internationale d’endurance Ă  motoneige
  • Daniel Newhook
  • Équipe Naskapi
  • Eric Newhook
  • Fermont
  • Kawawachikamach
  • Kevin Willmott
  • Lee Sandy
  • Luc Desrosiers
  • Matimekush-Lac-John
  • motoneiges
  • RenĂ© Arsenault
  • Rielly Adams
  • Schefferville
  • Sheshatshiu
  • Spencer Robinson
  • Sud du Labrador

Publié sur le site le 19 mars 2024

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Société du Plan Nord

Plus de 2,5 M $ pour la CĂŽte-Nord

par Éric Cyr

Source photo : Pixabay

La ministre de l’Emploi et ministre responsable de la rĂ©gion CĂŽte-Nord, Kateri Campagne Jourdain, a annoncĂ© au club de curling de Sept-Îles un investissement de 2 504 150 $, le 20 mars 2023, pour soutenir 25 projets de la CĂŽte-Nord dans le cadre du Fonds d’initiatives nordiques (FIN), dont quatre dans la MRC de Caniapiscau.

La ministre Champagne Jourdain qui Ă©tait accompagnĂ©e pour l’occasion du dĂ©putĂ© de RenĂ©-LĂ©vesque, Yves Montigny, a fait l’annonce au nom de la ministre des Ressources naturelles et des ForĂȘts, et ministre responsable de la SociĂ©tĂ© du Plan Nord, MaĂŻtĂ© Blanchette VĂ©zina.

Les projets retenus, qui touchent une grande variĂ©tĂ© de domaines, comme les services de proximitĂ©, l’adaptation aux changements climatiques et l’entrepreneuriat, reprĂ©sentent des investissements totaux de plus de 6,6 millions de dollars dans la rĂ©gion. Des projets nord-cĂŽtiers retenus, 21 s’inscrivent dans le volet A du FIN qui vise Ă  favoriser l’essor des communautĂ©s et conservation de l’environnement. Quatre autres initiatives de nature entrepreneuriale se classent sous le volet B. Le FIN, qui clĂŽt son quatriĂšme appel de projets, fait partie du Plan d’action nordique 2020-2023 (PAN 20-23) du gouvernement du QuĂ©bec. Il est assorti d’une enveloppe budgĂ©taire totale de 12,7 millions de dollars. La SociĂ©tĂ© du Plan Nord, qui coordonne la rĂ©alisation du PAN 20-23, est responsable de ce programme.

La ministre Blanchette VĂ©zina confie : « Je suis fiĂšre que notre gouvernement dispose d’un outil comme le Fonds d’initiatives nordiques pour appuyer les initiatives qui voient le jour sur le territoire nordique. Ce programme a permis de soutenir 84 projets nord-cĂŽtiers depuis le lancement du Plan d’action nordique, en dĂ©cembre 2020. Il s’agit de retombĂ©es concrĂštes sur le territoire, reprĂ©sentant des investissements de plus de 22,9 millions de dollars sur la CĂŽte-Nord. »

« Je suis ravie que les organismes et les entrepreneurs nord-cĂŽtiers aient encore rĂ©pondu nombreux Ă  cet appel Ă  projets du Fonds d’initiatives nordiques. La diversitĂ© des initiatives sĂ©lectionnĂ©es dĂ©montre bien le dynamisme de notre rĂ©gion, tout comme sa prĂ©occupation pour le dĂ©veloppement durable de son territoire », conclut la ministre Champagne Jourdain.

Quatre projets dans la MRC de Caniapiscau

Volet A. Essor des communautĂ©s nordiques et conservation de l’environnement.

-La MRC de Caniapiscau obtiendra 18 375 $ afin d’évaluer le revenu viable nĂ©cessaire pour permettre aux rĂ©sidents de la rĂ©gion d’atteindre un niveau de vie digne et sans pauvretĂ©. Fait Ă  noter, il existe des disparitĂ©s entre les secteurs de Fermont et de Schefferville puisqu’en 2020 le revenu mĂ©dian annuel aprĂšs impĂŽts des mĂ©nages de Fermont Ă©tait de 125 000 $. Le coĂ»t des denrĂ©es alimentaires est aussi plus Ă©levĂ© Ă  Schefferville.

-La Ville de Schefferville recevra 100 000 $ pour aménager une aire de jeux pour enfants au parc des Ailes.

Volet B. Initiatives de nature entrepreneuriale

-Le Conseil de la nation innue de Matimekush- Lac John disposera de 97 954 $ pour réaliser un projet pilote de revégétalisation de sites miniers abandonnés.

-La nation naskapie de Kawawachikamach pourra disposer de 100 000 $ afin de mener une étude pour structurer une initiative entrepreneuriale portée par la communauté.

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Publié le 10 avril, 2023, dans la publication : Numéro_07 Volume_41

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Publié sur le site le 11 avril 2023

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Schefferville

Triste quarantiĂšme anniversaire

par Éric Cyr

Source photo : Ville de Schefferville

Il y a quatre dĂ©cennies, le 2 novembre 1982, la compagnie miniĂšre IOC annonçait l’abandon de ses activitĂ©s miniĂšres Ă  Schefferville condamnant ainsi la majoritĂ© des habitants de cette petite localitĂ© nordique, qui comptait 5000 habitants Ă  son apogĂ©e, Ă  un exode vers le sud mettant ainsi fin abruptement Ă  leurs habitudes et Ă  leur mode de vie.

Cette dĂ©cision du principal employeur de l’endroit, qui a Ă©rigĂ© ses premiĂšres installations sur place en 1947 et qui a commencĂ© son exploitation en 1949, de dĂ©laisser sa mine de fer coĂŻncide avec la quasi-fermeture de la petite ville mono-industrielle, qui a dĂ©jĂ  constituĂ© lors de sa pĂ©riode de prospĂ©ritĂ© Ă©conomique l’un des trois fleurons de l’industrie du fer au QuĂ©bec de concert avec Gagnon et Fermont, deux autres villes miniĂšres de la MRC de Caniapiscau.

AprĂšs la surprise, c’est la consternation pour les rĂ©sidents de l’endroit. La vaste majoritĂ© des Blancs, soit environ 4000 personnes Ă  l’époque, devra se rĂ©signer Ă  plier bagage et Ă  partir ailleurs pour refaire sa vie. Ce dĂ©racinement forcĂ© laissera des traces et inspirera mĂȘme une chanson au musicien quĂ©bĂ©cois Michel Rivard, Le dernier train. Bien que certains choisissent de rester, dont les Autochtones des deux communautĂ©s adjacentes de Matimekush-Lac John (Innus) et de Kawawachikamach (Naskapis), la miniĂšre IOC dĂ©truit tout de mĂȘme la plupart des infrastructures municipales : hĂŽpital, maisons, piscine, sans considĂ©ration pour ceux qui demeureront sur place. Le gouvernement du QuĂ©bec adopte une loi afin de fermer la ville, mais se ravise et modifie sa position en 1990 en se heurtant Ă  la volontĂ© des membres des PremiĂšres nations et de quelques blancs de demeurer sur le territoire. Sans cette dĂ©termination et cette prĂ©sence physique, Schefferville aurait Ă©tĂ© rasĂ©e de la carte comme ce fut le cas trois ans plus tard, en 1985, pour Gagnon.

La crise du fer en 1981

Selon le prĂ©sident de la miniĂšre IOC Ă  l’époque, Brian Mulroney, devenu plus tard premier ministre du Canada, le minerai de fer que l’on extrait du sol Ă  Schefferville n’est plus compĂ©titif et dans un tel contexte la mine n’est plus viable. Le coĂ»t de production, combinĂ© Ă  celui de la main-d’Ɠuvre, ne peut rivaliser avec la concurrence mondiale fĂ©roce de pays comme le BrĂ©sil et c’est ce qui justifie cette dĂ©cision de cesser les opĂ©rations miniĂšres scheffervilloises, ce qui entraĂźnera du mĂȘme coup la fermeture du concentrateur et de l’usine de bouletage de Sept-Îles.

L’histoire se rĂ©pĂšte ?

Schefferville a connu un second souffle en 2010 avec une deuxiĂšme ruĂ©e vers le fer lors de l’arrivĂ©e de Labrador Iron Mines puis de Tata Steel en 2012. L’industrie miniĂšre n’emploie cependant que peu d’employĂ©s locaux favorisant plutĂŽt le navettage aĂ©rien (fly-in/fly-out) et les travailleurs vivent Ă  l’extĂ©rieur du pĂ©rimĂštre urbain. Ce regain semble avoir Ă©tĂ© de courte durĂ©e puisque Tata Steel vient d’annoncer en novembre la cessation de ses activitĂ©s pour une pĂ©riode indĂ©terminĂ©e.

Actuellement, environ 2000 Autochtones et 250 Allochtones vivent Ă  Schefferville.

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Publié le 12 décembre, 2022, dans la publication : Numéro_21 Volume_40

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Publié sur le site le 12 décembre 2022

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Schefferville

Blocus d’un chemin de fer

par Éric Cyr

Source photo : Gracieuseté

Un chemin de fer privĂ© de la rĂ©gion scheffervilloise a Ă©tĂ© bloquĂ©, le 5 septembre dernier et durant plus d’une semaine, par des manifestants innus de la communautĂ© autochtone de Matimekush-Lac John qui accusent leur conseil de corruption, d’extorsion et de fraude. Cette action a Ă©tĂ© revendiquĂ©e par une organisation appelĂ©e ComitĂ© des droits des premiers peuples qui dĂ©nonce notamment les injustices liĂ©es Ă  la distribution des fonds Ă  la suite d’une entente de rĂ©conciliation conclue par deux conseils innus avec la compagnie miniĂšre IOC en 2020.

Le lendemain, le 6 septembre, des contestataires innus de la rĂ©gion de Sept-Îles ayant des revendications communes se sont aussi rassemblĂ©s pour les mĂȘmes raisons devant le Conseil des Innus de Uashat mak Mani-Utenam.

Ce blocage, qui a paralysĂ© le chemin de fer de Knob Lake and Timmins (KLT) sur lequel le minerai de fer de la miniĂšre Tata Steel est acheminĂ© jusqu’à celui de Quebec North Shore and Labrador (QNS&L) Ă  destination de Sept-Îles, avait pour objectif d’exprimer une exaspĂ©ration et une insatisfaction de plusieurs citoyens innus envers les deux conseils qui les reprĂ©sentent et aussi de dĂ©noncer une problĂ©matique environnementale associĂ©e Ă  Tata Steel concernant de la poussiĂšre qui se rĂ©pand dans la communautĂ© autochtone. Des vĂ©hicules ont Ă©tĂ© immobilisĂ©s Ă  un passage Ă  niveau afin d’interrompre la circulation ferroviaire. Cette entrave n’a pas interrompu le transport de passagers et de marchandises de Transport ferroviaire Tshiuetin entre Sept-Îles et Schefferville. L’acheminement de minerai sur la voie ferrĂ©e a cependant Ă©tĂ© perturbĂ© occasionnant un ralentissement de la production qui a Ă©tĂ© temporairement considĂ©rablement rĂ©duite.

Cet Ă©vĂ©nement a eu des rĂ©percussions jusqu’au Saguenay oĂč un autre collectif composĂ© de militants allochtones et autochtones a bloquĂ© par solidaritĂ© la voie ferrĂ©e de l’entreprise Roberval-Saguenay qui appartient Ă  Rio Tinto IOC Ă  Chicoutimi.

Une rencontre a eu lieu entre les porte-paroles du mouvement et des reprĂ©sentants de l’entreprise, le 11 septembre, et une seconde, le lendemain, afin de discuter des enjeux et de trouver un terrain d’entente. À la suite d’engagements sur le plan environnemental et de la confirmation d’une assurance que le groupe aura un siĂšge au sein du comitĂ© santĂ©, sĂ©curitĂ©, environnement et communautĂ© de Tata Steel afin de pallier le manque de transparence des conseils, le blocus a finalement Ă©tĂ© levĂ©, le 16 septembre, et le transport du minerai a pu reprendre son cours normal.

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Publié le 3 octobre, 2022, dans la publication : Numéro_16 Volume_40

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Publié sur le site le 3 octobre 2022

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Rio Tinto IOC

Vers la fin d’un litige qui s’éternise ?

par Éric Cyr

Le dialogue a Ă©tĂ© rĂ©amorcĂ©, Ă  la mi-janvier, entre la miniĂšre IOC, une filiale de la multinationale Rio Tinto, et les chefs autochtones des communautĂ©s innues de Matimekush-Lac John (Schefferville) et de Uashat mak Mani-utenam (Sept-Îles). Les deux partis ont entamĂ© des pourparlers au sujet du conflit qui les oppose concernant l’exploitation par la miniĂšre, depuis le dĂ©but des annĂ©es 1950, du Nitassinan, territoire ancestral innu qui n’a jamais Ă©tĂ© cĂ©dĂ©.

L’objectif du rapprochement est d’éventuellement conclure une entente afin de rĂ©gler le diffĂ©rend qui perdure depuis dix ans (2010). Des tentatives de signer un accord ont Ă©tĂ© dĂ©marrĂ©es, mais sans rĂ©sultat concluant Ă  ce jour. Une poursuite conjointe de 900 millions de dollars a Ă©tĂ© intentĂ©e contre la multinationale par les deux communautĂ©s innues en 2013 allĂ©guant que la compagnie IOC a illĂ©galement occupĂ© leur territoire pendant prĂšs de trois dĂ©cennies (28 ans) et que les vastes installations de la compagnie incluant sa filiale de transport, le chemin de fer du littoral nord de QuĂ©bec et du Labrador (QNS&L), ont violĂ© leurs droits ancestraux les dĂ©possĂ©dant de leur territoire traditionnel. Cette procĂ©dure dĂ©posĂ©e il y a sept ans est aujourd’hui devant la Cour suprĂȘme du Canada.

Effort de réconciliation

Ce dĂ©placement, une visite de courtoisie, est un peu la continuitĂ© d’une rencontre survenue entre les hauts dirigeants de l’entreprise et les reprĂ©sentants innus en 2019. Une dĂ©lĂ©gation, incluant le directeur gĂ©nĂ©ral de la miniĂšre IOC Ă  Sept-Îles, Benoit MĂ©thot, et le chef des opĂ©rations, Chantal Lavoie, s’est rendue Ă  Schefferville en compagnie d’avocats afin d’y rencontrer le conseil des Innus de l’endroit. Cette main tendue prĂšs de 40 ans aprĂšs la fin des activitĂ©s d’IOC Ă  Schefferville est perçue par les premiĂšres nations innues concernĂ©es comme une rĂ©elle volontĂ© de nĂ©gocier de bonne foi afin de les compenser pour les erreurs commises et a Ă©tĂ© saisie par les chefs innus qui ont bon espoir de parvenir Ă  l’atteinte d’un rĂšglement Ă  l’amiable. Le chef de Matimekush-Lac John, RĂ©al Mckenzie, considĂšre que c’est un dĂ©but de discussion encourageant et a profitĂ© de l’occasion pour faire visiter sa collectivitĂ© aux personnes mandatĂ©es par Rio Tinto IOC en prenant soin de leur indiquer les cicatrices laissĂ©es par les activitĂ©s de la miniĂšre qui ont dĂ©naturĂ© son apparence. Rio Tinto a pour sa part qualifiĂ© ces rencontres d’excellentes en indiquant vouloir maintenir les conversations. Une entente survenue en novembre dernier entre Rio Tinto Fer et Titane (Havre-Saint-Pierre) et la communautĂ© innue Ekuanitshit (Mingan) semble de bon augure et dĂ©note une certaine dĂ©termination du groupe minier Ă  rĂ©gler les bĂ©vues du passĂ©.

Cheminement historique

La Compagnie miniĂšre IOC est constituĂ©e en 1949 aprĂšs quatre ans d’exploration et de mise en valeur. En 1954, le chemin de fer QNS&L transporte le premier convoi de minerai de fer en provenance de Schefferville jusqu’au terminal portuaire de Sept-Îles. En 1958, IOC lance le projet Carol incluant la construction d’une mine et d’un concentrateur Ă  Labrador City. En 1960, un embranchement de la voie ferrĂ©e principale de QNS&L relie les nouvelles opĂ©rations du Labrador qui sont complĂ©tĂ©es en 1962 permettant le dĂ©but de l’exploitation miniĂšre Ă  Labrador City. En 1982, IOC annonce la fin de ses activitĂ©s Ă  Schefferville.

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Publié le 3 février, 2020, dans la publication : Numéro_02 Volume 38

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Publié sur le site le 3 février 2020

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Reconnaissance des pompiers

Distinction pour un Scheffervillois

par Éric Cyr

Source photo : Facebook de monsieur Daniel Vocelle.

Le directeur du Service de sĂ©curitĂ© incendie de Schefferville-Matimekush-Lac-John, Daniel Vocelle, a reçu une citation d’honneur lors de la remise de dĂ©corations et de citations en matiĂšre de sĂ©curitĂ© incendie dĂ©cernĂ©es par le gouvernement du QuĂ©bec durant la troisiĂšme cĂ©rĂ©monie de reconnaissance des pompiers qui s’est tenue au salon rouge de l’AssemblĂ©e nationale Ă  QuĂ©bec, le 6 octobre dernier.

C’est la vice-premiĂšre ministre, ministre de la SĂ©curitĂ© publique et ministre responsable de la rĂ©gion de la Capitale-Nationale, GeneviĂšve Guilbault, qui a procĂ©dĂ© Ă  la remise de la distinction honorifique Ă  M. Vocelle qui faisait partie des 39 laurĂ©ats, dont 12 citoyens, lors d’une cĂ©rĂ©monie dans le cadre de la JournĂ©e nationale de reconnaissance des pompiers.

« Exerçant ses activitĂ©s en milieu Ă©loignĂ©, Ă  500 km au nord de Sept-Îles, le Service de sĂ©curitĂ© incendie de Schefferville-Matimekush-Lac-John fait face Ă  des enjeux complexes. MalgrĂ© ceux-ci, le directeur Daniel Vocelle contribue toujours de maniĂšre exceptionnelle Ă  son dĂ©veloppement. Son engagement envers l’amĂ©lioration des services et son implication active mĂ©ritent d’ĂȘtre soulignĂ©s. »

250 ans

La cĂ©rĂ©monie a revĂȘtu un caractĂšre particulier cette annĂ©e puisque la Ville de QuĂ©bec cĂ©lĂšbre le 250e anniversaire de son Service de protection contre l’incendie. La ministre a d’ailleurs profitĂ© de l’occasion pour remettre une plaque honorifique aux administrateurs de la capitale quĂ©bĂ©coise afin de souligner le travail de ses pompiers qui veillent Ă  la protection de la population depuis 1769. « Je tiens Ă  exprimer mon admiration et ma reconnaissance aux rĂ©cipiendaires. Ces hommes et ces femmes qui ont fait preuve de bravoure lors d’incendies ou autres situations d’urgence. Aujourd’hui, ils se voient rĂ©compensĂ©s pour la nature remarquable de leurs actes. Leur courage, leur dĂ©vouement et leur dĂ©passement de soi sont une vĂ©ritable source d’inspiration pour la population. Bravo Ă  tous et merci de porter ces valeurs de secours Ă  autrui, chaque jour, aux quatre coins du QuĂ©bec. »

Défi relevé avec succÚs

NommĂ© directeur de sĂ©curitĂ© incendie de la localitĂ© miniĂšre nordique en septembre 2016, Daniel Vocelle constate dĂšs son arrivĂ©e l’ampleur de la tĂąche qui l’attend. Il doit alors composer avec un manque flagrant d’effectifs et d’équipements. La brigade comprend Ă  l’époque uniquement de cinq Ă  six pompiers volontaires qui doit rĂ©pondre aux appels d’urgence en misant sur des infrastructures rudimentaires. Le nouveau chef s’attelle immĂ©diatement Ă  former un service de sĂ©curitĂ© incendie qui peut rĂ©pondre aux besoins de la population vivant en milieu isolĂ© en misant sur la formation et l’ajout d’appareillages. Ce dernier a su instaurer un lien de confiance avec les diffĂ©rentes communautĂ©s autochtones sur le territoire en s’engageant Ă  mieux rĂ©pondre Ă  leurs besoins et spĂ©cificitĂ©s malgrĂ© l’isolement et des moyens limitĂ©s et cela a donnĂ© des rĂ©sultats concluants puisqu’aujourd’hui, la moitiĂ© des membres de son Ă©quipe, maintenant composĂ©e de 18 personnes formĂ©es et compĂ©tentes, sont autochtones. Selon le ministĂšre de la SĂ©curitĂ© publique : « Le leadership dynamique de Daniel Vocelle a permis de mobiliser les ressources sur place, tout en renforçant la collaboration entre les instances locales, rĂ©gionales et nationales. Avec dĂ©vouement et dĂ©termination, il a rĂ©ussi en quelques annĂ©es seulement Ă  rĂ©organiser le Service, Ă  s’assurer du bon dĂ©roulement et de la continuitĂ© des opĂ©rations, en plus de redonner un sentiment de sĂ©curitĂ© et de confiance Ă  la population. »

Ajout subsĂ©quent. M. Vocelle a Ă©tĂ© congĂ©diĂ© le 29 septembre 2021 pour avoir tenu des propos racistes Ă  l’endroit des Autochtones innus et naskapis de Schefferville.

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Publié le 21 octobre, 2019, dans la publication : Numéro_17 Volume 37

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Publié sur le site le 21 octobre 2019

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