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  • Numéro_8

  • Oser goûter les affaires

    In vino veritas

    Une 29 avril, 2025

    Oser goûter les affaires

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    Partis politiques fédéraux

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Numéro_8

Oser goûter les affaires

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Une 29 avril, 2025

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Oser goûter les affaires

par Éric Cyr

La conférencière, entrepreneure et sommelière québécoise de renommée internationale Jessica Harnois a présenté sa conférence « Oser goûter les affaires » dans le cadre de l’événement « Soirée Vegas » organisé par la Chambre de commerce de Fermont suivie d’une dégustation de vins en compagnie de sa collègue Coritha Pierre au bar La belle bêtise à Fermont, le 10 avril 2025.

Détentrice d’un baccalauréat en communication à l’Université du Québec à Montréal (UQAM) et d’un EMBA (administration des affaires), Jessica Harnois qui a voyagé un peu partout sur la planète adore les animaux et s’investit dans une fondation pour aider les éléphants au Sri Lanka. Dès son plus jeune âge, elle a souffert d’otites à répétition qui ont affaibli son audition. L’ouïe étant moins prononcée, elle a commencé à aiguiser d’autres sens comme l’odorat et le goût, les outils les plus importants en sommellerie. À 14 ans, elle tombe follement amoureuse du vin et comme sa mère évolue dans le domaine de la mode, l’autodidacte a été exposée à l’univers du vin lors des défilés de mode, ce qui la propulse vers sa future carrière dans le monde vinicole. Elle a travaillé aux quatre coins du globe dans de prestigieux restaurants comme au Toqué! à Montréal, au Tetsuya’s à Sydney en Australie et au Charlie Trotter’s à Chicago aux États-Unis où elle devient par la suite acheteuse de vins de prestige de la Société des alcools du Québec (SAQ) et présidente de l’Association canadienne des sommeliers professionnels (ACSP). Polyvalente, elle a publié dix livres à ce jour. L’entrepreneure qui a remporté le prix Femme d’affaires du Québec 2019 dans la catégorie petite entreprise décerné par le Réseau des femmes d’affaires du Québec et créatrice de la populaire gamme de vins Bù vendue à plusieurs millions de bouteilles confie : « J’ai besoin de nature. Ma vie est un feu roulant. J’ai deux vitesses, zéro ou turbo !  Je ne mise pas sur mes défauts. L’union fait la force et la vraie richesse c’est l’amour, les amis, la vie qui est précieuse. Le temps est relatif. Si tu n’aimes pas ce que tu fais, c’est long. Pour moi, le vin est magique et constitue un prétexte pour rencontrer l’humain. »

Celle qui se surnomme à la blague ‘Jessico le volcano’ car elle a parfois un tempérament explosif détient aussi un diplôme en mixologie à l’Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec (ITHQ). Elle explique qu’il faut s’adapter aux changements et savoir foncer. Ayant le goût d’apprendre, elle a commencé comme plongeuse dans un restaurant et a gravi les échelons pour devenir cuisinière puis cheffe. Plus tard, au restaurant de renom Le Toqué! dans la métropole québécoise, elle a l’occasion de rencontrer les plus grands chefs mondiaux du moment. « L’excellence et l’expertise font la différence, mais ça vient avec beaucoup de responsabilités. Le danger c’est de se croire invincible ou irremplaçable. En Égypte, ils disent que le véritable cerveau c’est le cœur. La vie est un jeu dans lequel on ne peut pas toujours gagner. La peur c’est l’inverse de l’amour. C’est la nature des relations qui compte et l’on est récompensés quand on trouve une pépite d’or », explique cette dernière qui considère que le secret du succès est la persévérance et de savoir bien s’entourer. Elle a rebaptisé le syndrome de l’imposteur syndrome de l’excellence lors de son séjour en Australie où elle devient sommelière au fameux Tetsuya’s avant de se diriger ensuite vers le Charlie Trotter’s au pays de l’oncle Sam, deux établissements classés parmi les meilleurs au monde. « J’ai adoré serrer les kangourous contre moi. À l’époque, je n’avais pas de diplôme en sommellerie, mais j’avais les capacités. J’ai dit la vérité et j’ai été choisie. À 27 ans, je suis devenue acheteure en chef de la SAQ, le plus important acheteur de vins dans le monde. J’ai appris l’anglais avec un excellent professeur, Bart Simpson, de l’émission de télévision homonyme. Mon truc c’était de faire boire les fournisseurs pour obtenir de bons prix », dit en riant celle qui souffre de dyscalculie (dyslexie des chiffres).

« L’important c’est ce qu’on fait de notre vie. Il faut apprendre à se connaître. On a le pouvoir de choisir selon nos valeurs. L’énergie c’est ce qui nous propulse. Une banque d’énergie ça se régénère, mais il y a une limite. Il faut gérer nos émotions et ne pas les laisser prendre le dessus. Le but du jeu de la vie c’est de s’amuser. C’est comme un manège et ce peu importe si la balançoire est un peu croche », conclut Mme Harnois qui insiste sur la connexion entre le cœur qui est le métronome et la tête ainsi que sur la nécessité d’être bienveillant avec son corps afin de cultiver la santé.

Quelques titres de livres de Jessica Harnois : Santé, boire et manger : l’alimentation en transdisciplinarité selon les perceptions et Tête, cœur, corps : cultiver l’équilibre, la clé du succès. Pour en connaître davantage, consulter le site internet jessicaharnois.com et la page Facebook Jessica Harnois.

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Publié le 29 avril, 2025, dans la publication : Numéro_8 Volume_43

  • Bar La belle bêtise
  • Chambre de commerce de Fermont
  • Conférencières
  • Coritha Pierre
  • Dégustation de vins
  • Entrepreneure
  • Fermont
  • Gamme de vins Bù
  • Jessica Harnois
  • Prix Femme d’affaires du Québec 2019
  • Réseau des femmes d’affaires du Québec
  • SAQ
  • Soirée Vegas
  • Sommelière

Publié sur le site le 29 avril 2025

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Cancer Fermont

Une petite fille au grand cœur

par Éric Cyr

Légende : Sur la photo, Sloan et sa mère avec le petit Zorro lors de leur passage au bureau du journal.

Une fillette de quatrième année du primaire de l’école des Découvertes, Sloan Pelletier, est inscrite au défi « Joan se paie ta tête » qui aura lieu à la loge des Moose le 2 mai 2025, afin d’amasser des fonds pour l’œuvre de bienfaisance Cancer Fermont. Son objectif est de récolter 2000 $ pour aider l’organisme caritatif qui vient en aide aux Fermontois atteints du cancer et elle compte bien l’atteindre.

La participante de dix ans qui a quatre frères cadets est l’une des plus jeunes à prendre part à l’événement annuel depuis le début de cette campagne de financement. Très émotive, elle s’est sentie spontanément interpellée par la mission de l’organisation et a décidé de s’investir personnellement. « Je trouvais ça plate que les traitements contre le cancer fassent en sorte que des gens perdent leurs cheveux et je voulais aider à ma façon. J’aime prendre soin des autres. Mes camarades de classe et mes amis savent que je vais participer et m’encouragent », confie celle qui fait aussi le don de ses cheveux pour confectionner des perruques dans le cadre du programme d’alternatives capillaires de Leucan.

« Ça fait longtemps que j’y pense. Mamie, la mère à maman a eu le cancer et aussi des gens de mon entourage. Je suis stressée, mais j’ai hâte. C’est pour une bonne cause. J’aime ma famille et je pense fort à eux », explique celle qui adore apprendre de nouvelles connaissances à l’école et dont le passe-temps favori est de s’adonner au dessin. Elle a de plus organisé en parallèle un déjeuner communautaire à la loge des Moose pour amasser de l’argent pour ce défi.

Altruiste de nature

La mère de la plus jeune participante cette année, Myriam Plamondon, est fière de sa fille aînée : « Sloan a toujours été de nature très généreuse. Elle veut toujours aider et pense constamment aux autres et même la plupart du temps avant de penser à elle. Son geste nous épate, mais ne nous surprend pas. Nous sommes très fiers d’elle et nous appuyons totalement sa démarche qui témoigne de sa grandeur d’âme et de sa sensibilité hors du commun. »

Sloan remercie ceux qui ont déjà contribué et ceux qui vont le faire. Vous pouvez l’encourager sur place lors de l’activité ou par le biais de la plateforme de financement participatif gofundme en tapant les mots clés de la cagnotte en ligne : encouragez-sloan-pour-le-defi-tete-rasee.

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Publié le 29 avril, 2025, dans la publication : Numéro_8 Volume_43

  • Alternatives capillaires de Leucan
  • Campagne de financement
  • Cancer
  • Cancer Fermont
  • Défi « Joan se paie ta tête »
  • Événement caritatif
  • Fermont
  • Générosité
  • GoFundMe
  • Jeunesse
  • Levé de fonds
  • Loge des Moose
  • Oeuvre de bienfaisance
  • Participation citoyenne
  • Plateforme de financement
  • Sloan Pelletier

Publié sur le site le 29 avril 2025

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MDJ Alpha

Voyage jusqu’au bout de la route

par Éric Cyr

Légende : Sur la photo, de jeunes Fermontois et leurs accompagnatrices prennent une pause et la pose au bout de la route 138. Source photo : MDJ Alpha.

La Maison des jeunes (MDJ) Alpha de Fermont a organisé un voyage de découverte de la Côte-Nord pour une douzaine d’adolescents de 12 à 17 ans qui fréquentent cette institution vouée à la jeunesse locale du 28 février au 7 mars dernier durant la semaine de relâche scolaire.

Les participants accompagnés de deux animatrices ont pris l’avion à l’aéroport régional de Wabush au Labrador et ont atterri à Sept-Îles, point de départ de cette excursion. Les organisatrices de ce périple nord-côtier ont loué deux véhicules automobiles Jeep J8 afin d’assurer le déplacement routier vers les multiples destinations prévues au programme et à bord desquels elles communiquaient à l’aide de radios bidirectionnelles walkie-talkie. Ils se sont d’abord dirigés vers Baie-Comeau puis ont effectué plusieurs escales en direction de Kegaska en Basse-Côte-Nord où s’achève la route 138 en cul-de-sac. Des visites et des activités se sont déroulées quotidiennement dans des maisons de jeunes le long du parcours notamment à Baie-Comeau, Port-Cartier, Sept-Îles, Havre-Saint-Pierre et Natashquan. Les ados ont pu notamment faire de la glissade, de la planche à neige ou du ski alpin au mont Ti-Basse (Baie-Comeau) et à la station Gallix (Sept-Îles) et déguster de la tire d’érable à Natashquan.

Expérience enrichissante

Selon l’animatrice responsable de la MDJ Alpha, Marie-Ève Arsenault, qui a accompagné l’expédition, la belle température était au rendez-vous et ce fut une excellente expérience pour la relève fermontoise et les maisons de jeunes des différentes localités ont réservé un accueil chaleureux aux voyageurs : « La plupart des maisons de jeunes nous offraient le dîner. Tous semblaient heureux de notre présence ce qui a donné lieu à de beaux échanges, ce qui a permis aux jeunes de réaliser qu’ils sont choyés et que nous disposons de beaucoup de moyens comparativement à d’autres qui manquent souvent cruellement de financement. »

L’animatrice jeunesse, Fany Dionne, qui a également pris part au déplacement, confie :

« Une telle randonnée sur le terrain, ça ramène les jeunes à l’essentiel. Cette activité leur a permis d’être des enfants dans le monde réel et de décrocher du virtuel. »

Pour en savoir plus sur les activités de la MDJ Alpha, consulter la page Facebook Maison Des Jeunes Alpha ou composer le 1 888 451-8092.

 

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Publié le 29 avril, 2025, dans la publication : Numéro_8 Volume_43

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Publié sur le site le 29 avril 2025

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Partis politiques fédéraux

Beaux parleurs, mais faux jetons ?

par Éric Cyr

Les radios locales ont dénoncé l’incohérence des partis politiques fédéraux dans la bataille contre Meta et les autres géants du Web, le 14 avril 2025. Tout juste avant le déclenchement de l’élection fédérale, les principaux partis politiques ont acheté pour près d’un million de dollars de publicité à Meta, une entreprise américaine qui refuse de payer sa juste part fiscale au pays et qui a banni les médias canadiens de ses plateformes selon un article de la Presse canadienne.

L’Association des radiodiffuseurs communautaires du Québec (ARCQ), l’Alliance des radios communautaires du Canada (ARCC) et l’Association des radios régionales francophones (ARRF) se sont unies afin de dénoncer l’incohérence de ce placement publicitaire de plus de 900 000 $ sur les réseaux sociaux. Un sentiment de déception et d’incompréhension envers ces formations politiques est inévitable puisqu’au même moment, tous les partis confondus s’accordent pour soutenir l’achat local. Un sentiment de patriotisme qui ne semble cependant pas atteindre les politiciens dans leurs achats de publicités. Et la situation ne s’est pas améliorée depuis le déclenchement de l’élection fédérale.

Trouvez l’erreur

Le regroupement des radios pose une question toute simple :

« Nos politiciens ne devraient-ils pas soutenir notre information, nos médias, notre démocratie ? »

Les médias d’ici auraient pu se partager la somme considérable investie dans Meta, près d’un million de dollars, particulièrement dans le contexte de la bataille avec les géants du Web et de la guerre commerciale. Pourtant un parti politique ou un candidat qui achète de la publicité dans un média local pose un geste concret qui reconnaît et encourage la qualité de l’information en région, tout en contribuant à l’essor des communautés qui y vivent.

Appuyer la censure

Rappelons que le gouvernement fédéral avait cessé d’acheter de la publicité sur Instagram et Facebook en 2023 comme réaction à la décision de Meta de bloquer, au Canada, la totalité des contenus provenant de médias d’information. Cette censure de l’actualité est en lien avec le projet de loi C-18, qui depuis a été adopté. Cette loi force les entreprises du numérique des États-Unis à indemniser les médias pour le partage de leur contenu. Pour l’instant, Meta n’a pas révisé sa position et depuis janvier, le gouvernement canadien a quand même recommencé à y acheter de la publicité au détriment des médias locaux et régionaux contribuant ainsi à leur déclin.

Pendant ce temps, les ventes publicitaires des radios canadiennes et québécoises sont majoritairement en diminution, une conséquence liée au glissement des investissements vers les géants du Web, alors que la désinformation et la propagande gagnent du terrain sur ces plateformes et fragilisent la démocratie.

Et la presse écrite

Selon le directeur général de l’Association des médias écrits communautaires du Québec (AMECQ), Yvan Noé Girouard, le scénario est pire concernant le placement publicitaire pour les médias de presse écrite dont la situation est plus précaire et de nombreux journaux membres de l’association ont déjà disparu dont cinq seulement en 2024. « Concernant la publicité gouvernementale, nous travaillons en étroite collaboration avec l’agence CPS Média et la Fédération des télévisions communautaires autonomes du Québec pour faire débloquer la publicité auprès de différents ministères et sociétés d’État. »

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Publié le 29 avril, 2025, dans la publication : Numéro_8 Volume_43

  • Alliance des radios communautaires du Canada
  • Association des radiodiffuseurs communautaires du Québec
  • Association des radios régionales francophones
  • Déclin des médias locaux et régionaux
  • Démocratie fragile
  • Désinformation
  • Élection fédérale
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Publié sur le site le 29 avril 2025

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Le journal est membre :

  • de l'Association des médias écrits communautaires du Québec (AMECQ) et
  • du Conseil de la culture et des communications de la Côte-Nord (CRCCCN).

La conception de ce site Web s'inscrit de dans le cadre de la mise en oeuvre du Plan culturel numérique du Québec (www.culturenumerique.mcc.gouv.qc.ca)

 

Le média écrit aimerait remercier tous ceux qui nous ont soutenus au cours des années et qui contribuent à la pérennité de ses activités :

  • Culture et Communications Québec
  • Association des médias écrits communautaires du Québec (AMECQ)
  • MRC de Caniapiscau
  • Ville de Fermont
  • ArcelorMittal Exploitation Minière Canada
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