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  • La CoĚ‚te-Nord n’est pas Ă©pargnĂ©e

    Crise du logement

    La Côte-Nord n’est pas épargnée

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    MRC de Caniapiscau

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    Pénurie de logements

    La région fortement touchée

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La Côte-Nord n’est pas épargnée

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Crise du logement

La Côte-Nord n’est pas épargnée

par Éric Cyr

Une coalition d’organismes communautaires nord-côtiers dénonce l’inaction des gouvernements dans le dossier de l’accessibilité aux logements locatifs, qui s’est grandement détériorée au Québec, mais aussi sur la Côte-Nord. Les groupes communautaires évaluent que malgré une mise à jour des données de Statistique Canada en tenant compte du dernier recensement, celles-ci sous-estiment grandement la réalité puisque les revenus sont basés sur ceux de 2020. Cette année-là, les prestations d’urgence implantées par les gouvernements pour soutenir les ménages durant les premiers mois de la pandémie de Covid-19 ont provisoirement gonflé les revenus d’un grand nombre de locataires. D’autre part, depuis le recensement, la hausse du coût du loyer et l’inflation généralisée ont fait très mal et se font durement sentir chez les ménages locataires à faibles et modestes revenus.

Citation : « Depuis son arrivée au pouvoir, le gouvernement de François Legault a ignoré les signaux d’alarme. On voit d’année en année le désespoir des locataires de la région augmenter et la pénurie accentue la vulnérabilité », s’inquiète la directrice du groupe de ressources techniques baie-comois Cité des Bâtisseurs, Doris Rochette, qui remarque que, dans le contexte actuel, plusieurs peinent à trouver un logement décent sur le marché privé et que les logements disponibles à la location sont pour leur part beaucoup plus dispendieux ce qui rend très ardue la tâche de ménages forcés de déménager, par exemple à la suite d’une éviction ou d’une séparation. 

Le plus récent rapport sur le marché locatif de la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) publié le 31 janvier dernier faisait état du peu de logements disponibles à la location dans les centres urbains de la Côte-Nord. À 0,5 % depuis l’an dernier, le taux d’inoccupation n’a jamais été aussi bas à Baie-Comeau. À Sept-Îles, c’est le plus faible taux d’inoccupation en 10 ans à 1,3%. Pour le Québec, le loyer moyen, qui avait déjà été amplifié de 9 % d’octobre 2021 à octobre 2022, s’est aussi accru de 7,4 % l’an dernier. La SCHL conclut que « l’augmentation des loyers a dépassé à la fois l’inflation et la progression des salaires ». Malheureusement, il n’y a pas de données de la SCHL pour Fermont.

Des annonces insuffisantes

Selon les organismes communautaires, les 8000 logements sociaux « et abordables » additionnels, échelonnés sur une période de 5 ans, annoncés lors de la dernière mise à jour économique de Québec, représentent un premier pas dans la bonne direction, mais sont grandement insuffisants pour faire obstacle aux graves conséquences de la pénurie extrême d’appartements locatifs. Ils s’inquiètent qu’il n’y ait pas d’assurance que ces logements seront tous des logements sociaux financés dans le cadre d’un programme gouvernemental et de la lenteur à faire aboutir ces sommes vers des projets concrets. En effet, le financement de seulement 1000 des 1500 unités annoncées dans le Programme d’habitation abordable Québec (PHAQ) de la Société d’habitation du Québec dans le budget 2023 a été révélé en décembre dernier et il n’y en a aucun sur la Côte-Nord. Pourtant, des initiatives qui totalisent au moins 5000 logements sociaux et communautaires avaient été déposées par des groupes de ressources techniques en réponse à l’appel de projets.

« Le gouvernement doit passer à la vitesse supérieure », s’impatiente une porte-parole du Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU), Véronique Laflamme. À son avis, le prochain budget du ministre des Finances du Québec, Éric Girard, doit redresser la barre afin de faire progresser la part de logements sans but lucratif dans le parc locatif.

À ce sujet, le FRAPRU a lancé une opération de visibilité intitulée « La clé, c’est le logement social ». Le regroupement invite la population à interpeller la ministre québécoise de l’Habitation, France-Élaine Duranceau, et le premier ministre, François Legault. Un courriel leur demandant de financer le logement social à la hauteur des besoins peut ainsi leur être envoyé en quelques clics à l’adresse : www.frapru.qc.ca/cle/.

 

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Publié le 5 mars, 2024, dans la publication : Numéro_04 Volume_42

  • Centres urbains de la CoĚ‚te-Nord
  • Coalition d’organismes communautaires nord-cĂ´tiers
  • Crise du logement
  • Éric Girard
  • FRAPRU
  • Gouvernement du QuĂ©bec
  • Inflation
  • Ministre des Finances du QuĂ©bec
  • Ministre quĂ©bĂ©coise de l’Habitation
  • Mme France-Élaine Duranceau
  • SociĂ©tĂ© canadienne d’hypothèques et de logement

Publié sur le site le 5 mars 2024

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MRC de Caniapiscau

Rencontre au sommet pour les grands projets

par Éric Cyr

Des représentants de la MRC de Caniapiscau incluant des responsables de la Ville de Fermont et de la Ville de Schefferville ont discuté avec le ministre québécois responsable de la région de la Côte-Nord et de celle de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine, qui est aussi vice-président du Conseil du trésor et ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles du Québec, Jonatan Julien, et des membres de son cabinet, dans le cadre d’une réunion virtuelle, le 25 février dernier, afin de leur exposer les enjeux prioritaires pour les deux localités nordiques.

La consultation regroupait le préfet de MRC de Caniapiscau et maire de la Ville de Fermont, Martin St-Laurent, le directeur général de la MRC, Jimmy Morneau et le directeur général de la municipalité, Claude Gagné, ainsi que l’administrateur de la Ville de Schefferville, Jean Dionne. Ces derniers se sont entretenus avec le ministre Julien et ses collaborateurs afin de leur faire part des dossiers prioritaires relatifs à des initiatives de développement retenues pour Fermont et Schefferville.

Selon le DG de la Ville de Fermont, Claude Gagné, un lien existe entre les instances de la MRC et le cabinet du ministre Julien et des discussions se tiennent quelques fois par année afin de démystifier les dossiers importants concernant les deux municipalités et qu’elles souhaitent voir se concrétiser avec l’aide et l’appui du gouvernement. « Il est important que les élus restent en contact avec le milieu toute allégeance politique confondue afin de mener à terme des objectifs communs profitables aux citoyens concernés. Actuellement la Ville de Fermont et la MRC de Caniapiscau travaillent tous azimuts et de concert au développement résidentiel et industriel ainsi que sur la capacité énergétique », explique M. Gagné.

L’interlocuteur principal pour la MRC, Martin St-Laurent, a expliqué la démarche. « Cette rencontre était une occasion pour la MRC de Caniapiscau et la Ville de Fermont de faire le point sur les priorités régionales en matière d’infrastructures et de développement de projets. »

Fermont

En haut de la liste, et justifié par la crise du logement qui sévit actuellement, la construction de logements à prix abordable de la Société d’habitation communautaire de Fermont, un nouvel organisme à but non lucratif, s’avère essentielle et a reçu la confirmation d’une contribution financière d’ArcelorMittal et de la Société du Plan Nord, dont les détails seront dévoilés ultérieurement. La Ville de Fermont, qui appuie le projet, vient de conclure l’achat de 20 terrains afin de commencer bientôt la construction de nouvelles résidences destinées à héberger entre autres des employés d’organismes communautaires, d’entreprises d’économie sociale comme la coopérative alimentaire, du centre de la petite enfance, et de petites entreprises de services comme la pharmacie, afin de les aider à retenir localement une main-d’œuvre compétente.

La seconde demande concerne l’octroi d’une aide financière pour le projet Réno Fermont qui vise à rénover l’enveloppe des bâtiments résidentiels afin d’améliorer leur bilan énergétique grâce à une réfection du parement extérieur (finition), de l’isolation thermique incluant les murs et le comble (entretoit), des portes et fenêtres et de la toiture. L’objectif est de réduire la consommation énergétique des édifices.

Étant donné que la ligne de transmission hydroélectrique de 315 kV qui relie les postes Montagnais et Fermont arrive à saturation et sera sollicitée à sa pleine capacité sous peu, le troisième point consistait à convaincre le ministre d’entretenir une relation d’affaires avec la société d’État Hydro-Québec. Ce rapprochement vise à doubler la capacité du réseau électrique local en favorisant la construction d’une deuxième ligne de même tension (voltage) située dans la même emprise pour prévoir de répondre à une éventuelle demande accrue en hydroélectricité des industries minières fermontoises qui anticipent des projets d’envergure, en lien notamment avec la décarbonation et destinés à réduire leur empreinte de gaz à effet de serre, en suivant la tendance et les exigences des marchés mondiaux qui réclament un acier plus vert.

Schefferville

L’administrateur de la Ville de Schefferville, Jean Dionne, a pour sa part fait valoir l’importance de mener une réflexion sur la gouvernance de Schefferville au cours des prochains mois. Il a aussi présenté les besoins importants de Schefferville en ce qui concerne le renouvellement de ses infrastructures. Les projets les plus avancés sont ceux du traitement des eaux usées et de la production de l’eau potable en partenariat avec le Conseil de la Nation innue de Matimekush-Lac John.

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Publié le 14 mars, 2022, dans la publication : Numéro_5 Volume_40

  • CapacitĂ© Ă©nergĂ©tique
  • CĂ´te-Nord
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  • DĂ©veloppement rĂ©sidentiel
  • Hydro-QuĂ©bec
  • Industrie minière
  • Ministre Jonatan Julien
  • MRC de Caniapiscau
  • Schefferville
  • Ville de Fermont

Publié sur le site le 14 mars 2022

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Pénurie de logements

La région fortement touchée

par Éric Cyr

Source photo : Pixabay

La pénurie de logements qui sévit actuellement au pays n’épargne pas la région de Fermont et du Labrador Ouest ainsi que Schefferville et constitue un problème criant qui nuit grandement aux petites et moyennes entreprises (PME) puisque les commerces et les organisations de moindre envergure peinent à recruter du personnel afin de combler leurs besoins.

Le phénomène des travailleurs volants (fly-in/fly-out) vient accentuer le caractère incertain du recrutement local qui se retrouve dans un cul-de-sac compte tenu de l’absence d’endroits où loger d’éventuels employés.

Selon la doyenne de la petite communauté francophone à Labrador City, Lise Boucher : « Ce n’est pas une situation nouvelle puisque le logement est au cœur des préoccupations chaque fois que le cycle des métaux est à la hausse et semble relayé aux oubliettes par la suite. On discutait déjà du sujet lors du dernier boom minier durant lequel certains citoyens ayant habité ici toute leur vie et ne touchant pas de salaires équivalant à celui du domaine minier ont dû se résigner à contrecœur à déménager ailleurs à la suite de l’augmentation exorbitante du prix des loyers convoités par plusieurs. » C’est aussi le cas de certaines femmes victimes de violence conjugale qui ont dû quitter leur foyer par nécessité et qui ne réussissent pas à se reloger.

Rareté

Malheureusement, la loi de l’offre et de la demande prévaut et les minières, qui contribuent à créer la pénurie, ont le beau jeu à Fermont puisqu’elles contrôlent la grande majorité des habitations de l’endroit où la location d’une chambre peut actuellement atteindre jusqu’à 3000 $ par mois pour un entrepreneur dont les travailleurs ne sont pas pris en charge par l’industrie. Ce n’est cependant plus le cas au Labrador Ouest où le libre marché immobilier s’est installé depuis le milieu des années 1970 à la suite de contestations judiciaires par d’anciens employés souhaitant conserver leurs maisons achetées aux compagnies minières qui ont fait valoir leurs droits et ont obtenu gain de cause.

Il existe cependant également une réelle rareté de logements à Labrador City et à Wabush où le parc immobilier ne réussit pas à combler les besoins grandissants et où les prix ont subi un bond important. Là aussi, il est quasiment impossible de trouver un endroit où se loger et certains entrepreneurs, notamment Dexter Construction, ont construit des unités d’habitation afin d’accommoder leurs travailleurs. Après avoir fait ses calculs, un autre entrepreneur, PG Construction & Expertise, a plutôt choisi d’acheter l’hôtel Wabush pour loger ses employés, ce qui lui revenait moins cher que de les loger ailleurs dans la communauté.

Urgence d’agir

À Fermont, où les visiteurs doivent prévoir plusieurs mois à l’avance afin d’avoir une chance de réserver une chambre à l’hôtel local, où le CPE Le Mur-mûr peine à conserver des éducatrices, où la Coop Metro a été contrainte de réduire ses heures d’activités et où le dépanneur de la station-service Esso éprouve de la difficulté à combler son horaire, l’administration municipale étudie la possibilité de mettre en branle un projet d’habitation destiné, entre autres, à aider des commerces et organismes locaux à loger certains de leurs employés et qui pourrait inclure des logements pour les retraités et les aînés.

Selon le maire de Fermont, Martin St-Laurent : « L’administration municipale est consciente de cette problématique et y travaille activement. Nous allons demander au gouvernement du Québec de reconduire une loi privée qui permettrait à Fermont de subventionner de nouvelles constructions ou d’accorder des rabais de taxes aux constructeurs. Cette loi devrait être en vigueur pour 2022 et nous remercions la députée de Duplessis, Lorraine Richard, d’appuyer la Ville dans ce dossier. Nous avons interpellé la Société du plan Nord afin de mettre sur pied un programme de rénovation domiciliaire « Réno-Fermont » pour aider les propriétaires à rénover leur résidence et nous demandons une enveloppe de plusieurs millions de dollars qui serait répartie sur 5 ans. Nous travaillons actuellement à développer un nouveau secteur résidentiel au nord de la rue Franklin qui comprendrait une centaine de terrains à construire. Un OBNL a été mis sur pied afin de construire une quarantaine de logements à coût abordable. Nous dépannons aussi les organismes du milieu dans la mesure où la Ville a des unités vacantes, par exemple nous louons présentement deux logements à des éducatrices du CPE. Il reste beaucoup à faire, mais le conseil municipal continuera à y travailler sans relâche. »

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Publié le 18 octobre, 2021, dans la publication : Numéro_17 Volume 39

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Publié sur le site le 18 octobre 2021

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