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  • Numéro 15

  • De Gagnon jusqu’à Fermont

    Club social des Moose

    De Gagnon jusqu’à Fermont

  • Documentaire à vélo

    Cyclotourisme

    Documentaire à vélo

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    Monts Groulx-Uapishka

    La Grande corvée ne s’essouffle pas

  • Le caractère singulier de la Côte-Nord

    Élections Québec 2018

    Une 24 septembre, 2018

    Le caractère singulier de la Côte-Nord

Numéro 15

De Gagnon jusqu’à Fermont

Club social des Moose

De Gagnon jusqu’à Fermont

Documentaire à vélo

Cyclotourisme

Documentaire à vélo

La Grande corvée ne s’essouffle pas

Monts Groulx-Uapishka

La Grande corvée ne s’essouffle pas

Le caractère singulier de la Côte-Nord

Élections Québec 2018

Une 24 septembre, 2018

Le caractère singulier de la Côte-Nord

Club social des Moose

De Gagnon jusqu’à Fermont

par Éric Cyr

Légende : Les installations du Club social des Moose à Fermont abritent aussi une station-service.

Les Moose ont résisté contre vents et marées aux aléas du sort et sont toujours très actifs à Fermont alors que d’autres organismes implantés localement depuis 1976 comme le Club Lions et les Chevaliers de Colomb ont malheureusement dû s’incliner après avoir contribué à enrichir la vie sociale et communautaire fermontoise durant de nombreuses années.

Premiers soubresauts

La ténacité des Moose et de leurs légionnaires s’affiche depuis la fondation du premier établissement à Gagnon, la loge 419 du lac Barbel, le 17 décembre 1961. Les bâtisseurs ont d’abord commencé leurs activités dans une maison mobile donnée par un entrepreneur avant d’agrandir les installations en y ajoutant une autre structure de même type qui servait de logement à celui qui occupait les fonctions de gardien et de barman. Quelques années plus tard, un autre élargissement fut nécessaire afin d’y inclure une cuisine pour les repas des légionnaires et des membres ainsi qu’un espace d’entreposage. Une troisième extension fut plus tard érigée à la suite de l’augmentation du nombre de membres actifs, on en dénombrait 352 en décembre 1963. D’autres travaux incluant l’agrandissement de la piste de danse, l’aménagement d’une estrade pour les musiciens, l’isolation de plafonds et l’agrandissement de la cour extérieure pour des courses de motoneige, furent réalisés au cours des années. Les Moose poursuivirent leurs activités à Gagnon jusqu’à la fermeture de la mine de Fire Lake en décembre 1984.

Transition vers Fermont

Malgré l’adversité, les vaillants membres et légionnaires des Moose ne se sont pas résignés à baisser les bras et ont convenu de transmettre le flambeau dans le cadre d’une relocalisation à Fermont en janvier 1985, incluant le déménagement de certains objets du patrimoine et la location de l’actuel édifice où ils ont pu poursuivre leurs activités depuis. Le président du district 4 de l’époque, Charles Roy, fut l’instigateur d’un changement de nom et le bâtiment abritant le chapitre 2198 et le Club social des Moose fut rebaptisé loge 419 de Fermont. Considérant le coût élevé de location et après de longues négociations avec le gouvernement du Québec et la compagnie Shell, il a été convenu d’acheter la bâtisse incluant la station-service adjacente, en 1987, au coût de 360 000 $. L’année suivante, un agrandissement de la cuisine et du bar furent entrepris. Les travaux furent terminés en 1990 avant d’entamer d’autre rénovations pour l’aménagement de cette même section en 1993. D’autres réfections des installations alimentaires furent amorcées en 2000 afin de se conformer aux nouvelles normes.

La loge fermontoise est la plus importante au Québec et compte actuellement plus de 800 membres qui organisent annuellement de nombreuses activités et épaulent plusieurs organismes communautaires locaux notamment grâce aux traditionnels déjeuners du dimanche matin.

Convention annuelle

Les efforts soutenus des membres ont porté fruits puisque la convention annuelle des Moose du Québec, coïncidant avec le 40e anniversaire de la loge 419, s’est tenue à Fermont en octobre 2001. Un total de 705 membres s’impliquait alors localement et un chapitre des Femmes Moose a vu le jour le 29 novembre de la même année contribuant à la vitalité de l’association.

Anecdote

Quelques jours après avoir été reçu membre de la loge de Gagnon en décembre 1966, M. Yvon Jacques est décédé. Le gouverneur de l’époque, Jean-Guy Lavoie, et le secrétaire et membre fondateur, William Belsky, prennent la décision de conduire ses huit enfants (cinq filles et trois garçons) à la communauté de Mooseheart abritant un foyer pour enfants gérée par l’Ordre loyal des Moose situé dans le comté de Kane près d’Aurora en Illinois aux États-Unis. Ils y furent admis le 15 février 1967. Une de ses filles est devenue médecin. Un autre enfant de Gagnon, Denis Dumas, y fut aussi admis le 21 novembre 1972.

Historique

L’Ordre loyal des Moose est une organisme fraternel international de services fondé par le docteur John Henry Wilson à Louisville au Kentucky (États-Unis) en 1888 et qui compte aujourd’hui plus d’un million de membres répartis dans environ 2400 loges qui desservent plus de 1500 communautés dans 50 États américains, quatre provinces canadiennes (Québec, Ontario, Alberta et Colombie-Britannique) ainsi qu’au Royaume-Uni et aux Bermudes. Les Femmes Moose rattachées à l’organisation sont pour leur part disséminées à travers 1600 chapitres aux mêmes endroits.

Des membres influents

Les Moose affichent une liste impressionnante de personnalités publiques qui ont rejoint leurs rangs incluant les 26e, 29e, 32e et 33e présidents des États-Unis, Theodore Roosevelt, Warren G. Harding, Franklin Delano Roosevelt et Harry S. Truman ainsi que des sénateurs, des gouverneurs, un juge en chef et un maire de Chicago. Aussi des astronautes : le deuxième Américain à aller dans l’espace dans un vol suborbital, Virgil Ivan « Gus » Grissom et le dernier homme à avoir marché sur la lune en décembre 1972, Eugene Cernan. De nombreuses légendes du sport professionnel (baseball, basketball, boxe, course automobile, football, golf), des musiciens, des icônes d’Hollywood incluant des réalisateurs et des acteurs. Charles « Charlie » Chaplin, Bud Abbott et Lou Costello faisaient partie des Moose tout comme l’industriel, ingénieur, inventeur et fondateur du constructeur automobile Ford, Henry Ford.

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Publié le 24 septembre, 2018, dans la publication : Numéro 15 Volume 36

  • Club social des Moose
  • Femmes Moose
  • Fermont
  • Gagnon
  • Légionnaires
  • Loge 419
  • Moose
  • Mooseheart
  • Ordre loyal des Moose
  • Organisme fraternel

Publié sur le site le 24 septembre 2018

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Cyclotourisme

Documentaire à vélo

par Éric Cyr

Légende : Les cyclistes enthousiastes prêts pour le grand départ.

Un groupe de quatre cyclistes de classe mondiale est parti de l’aéroport de Wabush au Labrador, le 26 août dernier, avec pour objectif de découvrir la région à vélo en autonomie complète tout en participant à un documentaire sur leur expérience sur l’autoroute Translabrador (la 500) en direction de l’île de Terre-Neuve. Ils étaient accompagnés d’une équipe de tournage américaine.

Les athlètes qui ont sillonné la planète et participé à de nombreuses compétitions sur plusieurs circuits professionnels en étaient à leur première visite dans la région. De gauche à droite sur la photo, on aperçoit la seule femme de l’expédition, Sami Sauri, originaire de Barcelone en Catalogne (Espagne) qui habite aujourd’hui à Berlin en Allemagne. À ses côtés, l’organisateur Angus Morton, un Australien d’origine qui vit maintenant à Denver au Colorado, Dan Craven, de Namibie en Afrique et l’Américain, Jacob Rathe, de Portland en Oregon avec quelques supporteurs locaux qui les ont accompagnés en début de parcours.

La grande aventure

Le Namibien a confié en installant la roue avant de son vélo fraîchement débarqué de l’avion qu’il revenait tout juste de sa lune de miel en Islande et d’une épreuve sportive en Écosse. Il s’est dit très excité de découvrir une autre incroyable région du monde. Dan Craven a rencontré l’instigateur de l’événement lors du Grand prix du Saguenay au Québec et a décidé d’y prendre part. L’ancien coureur professionnel australien, Angus Morton (dont le nom figure sur Wikipédia), qui a terminé sa carrière avec la plus ancienne formation américaine du peloton, l’équipe Jelly Belly-Maxxis, ne fait plus de compétitions. Il s’est réorienté dans la réalisation de films dans ce domaine avec ses partenaires le producteur Matt Browne et le cinématographe, Nate Sorensen, de Salt Lake City en Utah (États-Unis) qui explique que le monde du cyclisme professionnel est un petit milieu et que des liens se tissent facilement.

Le groupe qui s’est élancé sous la pluie devra parfois faire du camping le long de la route et espérait ne pas trop être importuné par les moustiques tout en ayant la chance de pouvoir observer des aurores boréales.

Craven et Sorenson vont terminer leur parcours à Port-Aux-Basques à Terre-Neuve mais Morton et Sauri (qui a éprouvé quelques problèmes à un genou sur la fameuse Route 66 aux États-Unis il y a quelques mois) vont poursuivre leur élan vers la Nouvelle-Écosse, le Nouveau-Brunswick et le Québec avec pour objectif un retour au Labrador Ouest à la fin septembre.

Pour concrétiser leur projet, les quatre cyclistes ont fait équipe avec l’organisme de promotion touristique Destination Labrador et le département du tourisme de Terre-Neuve-et-Labrador.

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Publié le 24 septembre, 2018, dans la publication : Numéro 15 Volume 36

  • Autoroute 500
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Publié sur le site le 24 septembre 2018

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Monts Groulx-Uapishka

La Grande corvée ne s’essouffle pas

par Éric Cyr

Source : François Trahan Légende : D'abord prévu pour la présente corvée, le parachèvement de la cabane à création se fera dans les mois à venir indépendamment de la corvée.

L’Association des Amis des monts Groulx a encore une fois cette année convié les adeptes de plein air à la 19e édition de son incontournable rassemblement annuel, la Grande corvée des monts Groulx, du 31 août au 2 septembre dernier, où les participants, qui doivent être complètement autonomes et équipés pour le camping sauvage, se divisent des tâches à accomplir afin d’entretenir des sentiers qui facilitent l’accès à la toundra alpine du secteur.

Selon l’un des organisateurs de l’événement, Guy Boudreau, une trentaine de participants se sont mobilisés sans compter une douzaine d’étudiants du Cégep de Baie-Comeau qui sont venus passer la fin de semaine sur les lieux et qui ont généreusement offert une demi-journée de travail bénévole pour la cause en procédant au débroussaillage du début du sentier Jauffret. Selon la tradition, une randonnée a été organisée pour les nouveaux.

Aventure en nature

M. Boudreau a accompagné six promeneurs à la découverte du mont Harfang, le tout agrémenté d’une interprétation de la flore et d’une cueillette de petits fruits.

« Cette année, nous avons mis l’accent sur le sentier Provencher qui nécessitait beaucoup de travaux. Deux bénévoles, Loïc Michaud et Gabriel Couët, se sont même rendus sur les plateaux dans la petite vallée Provencher, située à sept kilomètres de marche du départ. Pierre Gauthier a pour sa part encadré une équipe pour débarrasser ce même sentier des arbres qui encombraient le passage. »

Un autre groupe, supervisé par le vétéran, Michel Denis, a poursuivi la construction du super pont Pékan sur le sentier Harfang nord qui a commencé il y a cinq ans. Jonathan Dupont s’est quant à lui concentré sur le sentier Jauffret en s’occupant avec quelques bénévoles d’entamer le contournement d’une petite vallée pour faciliter l’accès au sommet.

L’artiste Michelle Lefort, une habituée ayant le cœur à la création, a procédé avec l’aide de quelques participants à la réfection d’une pyramide composée de bois et de pierre, érigée au début du sentier Provencher. Pendant ce temps, le gardien du camp de base, Michel Michaud, a entretenu le feu de camp, fait cuire ses fameuses beans dans la braise et cuisiné la confiture de petits fruits cueillis par les randonneurs.Rendez-vous l’an prochain!

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Publié le 24 septembre, 2018, dans la publication : Numéro 15 Volume 36

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Publié sur le site le 24 septembre 2018

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Élections Québec 2018

Le caractère singulier de la Côte-Nord

par Éric Cyr

Source : Marie-Josée Hudon / Musée des Grands Québécois Légende : Personnage emblématique, René Lévesque a laissé sa marque dans l’histoire du Québec.

À l’approche de l’élection québécoise du 1er octobre prochain, voici un petit historique des deux seules circonscriptions de la Côte-Nord.

La circonscription électorale de Duplessis, dont Fermont et Schefferville font partie, a été créée en 1960 et nommée en l’honneur de l’ancien premier ministre de l’Union nationale, Maurice Le Noblet Duplessis, mort en fonction le 7 septembre 1959 à Schefferville. Phénomène exceptionnel qui n’a nul pareil ailleurs au Québec, ce château fort péquiste depuis près de 42 ans n’a jamais changé d’allégeance depuis la formation du premier gouvernement du Parti québécois (PQ) dirigé par René Lévesque à la suite de l’élection du 15 novembre 1976 où il a prononcé la fameuse phrase devenue célèbre à la suite de sa victoire : « Je n’ai jamais pensé que je pourrais être aussi fier d’être Québécois. »

Électorat convaincu

Des députés péquistes se sont en effet succédés dans Duplessis depuis plus de quatre décennies sans jamais se faire détrôner. Cette séquence unique a commencé avec feu Denis Perron qui a obtenu cinq mandats de 1976 à 1997. Il a été relayé par Normand Duguay qui a siégé de 1997 à 2003 et par Lorraine Richard qui a repris le flambeau depuis 2003.

Tradition péquiste

La Côte-Nord compte aussi une autre circonscription qui porte le nom d’un premier ministre qui a marqué l’histoire québécoise moderne. Le comté de René-Lévesque (autrefois Saguenay) a été créé en 1948 et renommé en 2001 en l’honneur du fondateur du Parti québécois, René Lévesque, surnommé affectueusement « Ti-poil ». Cette circonscription est celle qui a le plus appuyé la souveraineté du Québec lors du référendum de 1995. Adjacente à Duplessis, c’est également actuellement un bastion péquiste depuis plus d’une quinzaine d’années. Le député du PQ Lucien Lessard y a régné de 1970 à 1983 avant l’incursion libérale de Ghislain Maltais, de 1983 à 1994, qui fut freinée par le péquiste Gabriel Yvan-Gagnon en 1994 et ce, jusqu’en 2001. En 2002, c’est un député de la défunte Action démocratique du Québec (ADQ), François Corriveau, qui y fit un très bref passage d’une année de 2002 à 2003 avant que le député Marjolin Dufour du Parti québécois n’y fasse sa place en 2003. Il restera en poste jusqu’en 2015 avant de transmettre les rênes à un autre péquiste, Martin Ouellet, élu lors de l’élection partielle du 9 novembre 2015.

Ce château fort est péquiste depuis maintenant 42 ans.

La forteresse péquiste de la Côte-Nord semble très bien ancrée et résiste contre vents et marées, mais ce rempart saura-t-il résister aux remous de la prochaine élection ? La circonscription de Duplessis poursuivra-t-elle sa lune de miel avec le Parti québécois ? L’avenir et les électeurs le diront.

 

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Publié le 24 septembre, 2018, dans la publication : Numéro 15 Volume 36

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Publié sur le site le 24 septembre 2018

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