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  • Churchill Falls : vers l’avenir

    Hydroélectricité

    Churchill Falls : vers l’avenir

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    Redémarrage réussi

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    Cancer Fermont

    Une 26 août, 2019

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Numéro_13

Churchill Falls : vers l’avenir

Hydroélectricité

Churchill Falls : vers l’avenir

Retrouvailles 2019

Célébration Fermont

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Redémarrage réussi

Mine Scully

Redémarrage réussi

Une autre prestigieuse distinction

Cancer Fermont

Une 26 août, 2019

Une autre prestigieuse distinction

Hydroélectricité

Churchill Falls : vers l’avenir

par Éric Cyr

Source photo : Aird & Berlis

Terre-Neuve-et-Labrador a remporté le 20 juin dernier sa première victoire, toutefois partielle, en un demi-siècle dans le conflit qui l’opposait à Hydro-Québec au sujet de l’entente concernant la vente d’électricité de la centrale hydroélectrique de Churchill Falls au Labrador.

La longue bataille juridique dans l’interprétation et l’application du contrat du 12 mai 1969, qui s’est avérée très profitable pour le Québec et dont la validité a été confirmée par la Cour suprême du Canada en 2018, remonte à 50 ans. À l’approche de la fin du terme initial de 40 ans, la récente décision partagée de la Cour d’appel du Québec constituera vraisemblablement la dernière dans ce dossier puisque tous les recours semblent dorénavant épuisés pour cette province. La plus haute instance judiciaire québécoise a tranché et, dans ce cas particulier, donne raison à Terre-Neuve-et-Labrador qui soutient qu’Hydro-Québec ne jouit pas du droit exclusif d’acheter toute l’énergie produite par cette centrale du Labrador.

La décision stipule cependant que la société d’État québécoise jouit toujours du « droit exclusif d’acheter et de recevoir toute la puissance disponible et toute l’énergie produite à la centrale de Churchill Falls » jusqu’au 31 août 2041 sur une base mensuelle sans être restreinte à un plafond quantitatif à l’exception de celle associée à deux blocs. Terre-Neuve-et-Labrador devra donc se contenter de la mince consolation de pouvoir écouler une petite quantité de l’électricité produite à Churchill Falls pour la vente à une tierce partie en vue d’une consommation hors Québec.

« Le droit d’Hydro-Québec à l’énergie produite par la centrale est maintenant assujetti à un plafond contractuel qui n’existait pas pendant les 40 premières années de l’entente. À compter du 1er septembre 2016, la quantité d’énergie ne dépend plus que des besoins d’Hydro-Québec : elle est prédéterminée. »

Interprétation et non-renégociation

Hydro-Québec, qui a assumé tous les coûts et les risques associés au projet lors de la signature de l’accord de 1969, pourra donc continuer à acheter la majeure partie de l’électricité produite à cette installation du Labrador incluant toute la puissance additionnelle offerte puisque le jugement ne remet pas en cause le contrat initial ni le prix de vente de l’électricité déterminé il y a cinquante ans. La société d’État a tout de même applaudi cette décision dans un communiqué : « Hydro-Québec est heureuse de constater que la Cour d’appel confirme son droit à la flexibilité opérationnelle prévue au contrat de 1969 et qu’elle confirme qu’Hydro-Québec n’est pas assujettie à des blocs d’énergie mensuels. »

Le premier ministre de Terre-Neuve-et-Labrador, Dwight Ball, s’est dit soulagé de la décision et considère que cela aura un apport bénéfique pour sa province. Lors d’une rencontre avec son homologue à la fin de l’année dernière, le premier ministre du Québe François Legault, anticipant de nouveaux projets, disait privilégier la coopération et souhaiter que les deux provinces travaillent ensemble pour l’avenir au-delà de 2041, vision alors partagée par son vis-à-vis.

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Publié le 26 août, 2019, dans la publication : Numéro_13 Volume 37

  • Barrage
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  • Churchill Falls
  • Cour d'appel du Québec
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  • Hydro-Québec
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  • Vente d'électricité

Publié sur le site le 26 août 2019

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Célébration Fermont

Retrouvailles 2019

par Louise Vachon, collaboration spéciale

Légende : De belles rencontres, sur place, avec des anciens en visite.

Fermont fut l’hôte de retrouvailles, un rassemblement qui s’est tenu du 28 juin au 2 juillet. Ce sont 316 personnes qui se sont donné rendez-vous à l’aréna Daniel-Demers pour cet évènement. Au décompte, 46% des participants étaient d’anciens résidents qui ont pris le temps, avec joie, de venir retrouver leurs amis, familles, confrères, consœurs de travail. Un autobus a même été nolisé pour cette occasion spéciale, quittant Montréal pour Fermont et ayant comme points d’arrêt Québec, Saint-Siméon et Baie-Comeau pour faire monter des participants à cette célébration. Un bon 18 heures de route pour certains d’entre eux, bien fiers d’être rendus à bon port.

L’objectif de cette réunion était de ramener les gens dans les années 1970 pour ensuite faire la passation aux années 2000, question de boucler la boucle et de mettre un point dans leur livre d’histoire.

L’atmosphère était à la fête. Lors du cocktail de bienvenue du vendredi soir, un premier contact, un premier retour entre résidents et anciens qui profitent pour échanger, donner des nouvelles et se rappeler de bons souvenirs. Une chance que l’on porte tous sur nous une photo avec nos noms sur nos passeports, car parfois la mémoire est en mode recherche.

Il y avait des visites à l’horaire; notamment la mine du Mont Wright d’ArcelorMittal, le poste de police, la nouvelle caserne, le centre multifonctionnel Cliffs, le centre éducatif, le château d’eau, le terrain de camping et la marina. Le 5 à 7 du samedi soir, qui se tenait à l’extérieur de la porte 20, avait son petit côté sympathique avec ses bouchées et un bon chili accompagné de bières et de vin. Pour continuer, on en a eu plein les oreilles avec le jam musical typiquement local, Hovington & Durette, suivi du band Discothèque avec sa musique des années 1970 à 1980. De retour à 23 h 30, un changement radical de musique; rock alternatif toujours dans la décennie des 1970-1980 avec Jettison Horses, dont le chanteur vedette est Thomas Guérette, un ancien jeune fermontois qui avait toujours rêvé de se produire sur la scène de l’aréna local. La soirée s’est terminée au son des chansons de Frank Leblanc, ancien résident, accompagné à la base d’Yvon Durette, et à la batterie d’Eddy Gallant.

Dimanche soir un beau retour aux années 2000 avec le band Glam. Le spectacle était ouvert à toute la population. Bien d’autres activités furent offertes au cours de la fin de semaine, dégustation de bières et de saucisses, souper cipaille, film à l’auditorium, jeux gonflables, danse sociale, dégustation poker et bien d’autres. Il y en avait pour tous les goûts et ces retrouvailles étaient surtout pour permettre aux gens de s’amuser tout en prenant des nouvelles des uns et des autres. Derrière ce rassemblement grandiose, des organisateurs chevronnés ont été appuyés d’un groupe de bénévoles actifs et généreux et ils ont réussi à faire vibrer les gens qui ont vécu des émotions de nostalgie, de joie et de tristesse combinées aux plaisirs d’un retour. Un énorme merci aux bénévoles et aux ambassadeurs de l’évènement.

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Publié le 26 août, 2019, dans la publication : Numéro_13 Volume 37

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Publié sur le site le 26 août 2019

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Mine Scully

Redémarrage réussi

par Éric Cyr

Source photo : Tacora Resources

Annoncée en grande pompe par le premier ministre de Terre-Neuve-et-Labrador, Dwight Ball, lors de son passage à Wabush au Labrador, le 27 novembre dernier, la relance de la mine de fer Scully située dans cette même localité nordique s’est effectuée tel que prévu à la fin juin dernier.

Un second souffle

Le premier ministre Ball avait alors souligné l’importance de l’activité minière et de ses retombées économiques pour solidifier la fondation des collectivités du Labrador.

« Le redémarrage de cette mine constitue une étape charnière pour l’industrie minière de notre province. Notre gouvernement comprend l’importance et le potentiel énorme de la mise en valeur des ressources minérales en tant que créateur de richesses afin d’assurer un avenir prometteur aux travailleurs de la région. Nous accueillons avec enthousiasme ces investissements à long terme », avait-il déclaré.

Le président et chef de la direction de Tacora, M. Lehtinen, évalue que les activées minières devraient s’échelonner pendant 25 ans et précise que la totalité du minerai de fer est déjà vendue pour les 15 prochaines années grâce à un contrat avec le partenaire Cargill qui achètera toute la production et des accords de financement avec des investisseurs en actions : Proterra Investment Partners, Aequor et MagGlobal.

Véritable bouée de sauvetage, la reprise des activités de cette mine, un projet de 276 M $ américains (367 M $ canadiens) qui produira annuellement jusqu’à 6,5 millions de tonnes de concentré à teneur en fer de 65,9 % insuffle un nouvel élan à l’économie de Wabush grandement affectée lors de sa fermeture par Cliffs Natural Resources en 2014. Près de 300 emplois directs ont été créés localement sans compter ceux qui s’ajoutent en périphérie.

Évolution historique

C’est sous la gouverne de la défunte société Cliffs Natural Resources que la mine Scully (aussi connue sous le nom de Mine Wabush) avait cessé ses activités lors de l’effondrement des prix du fer en 2014, soit près d’un demi-siècle après son inauguration. Quelque 500 travailleurs de Wabush et de Sept-Îles avaient alors perdu leur emploi. Elle fut par la suite acquise après la faillite de l’ancien propriétaire par l’Américaine Tacora basée au Minnesota, en juillet 2017. Au préalable, en juin de cette même année, le syndicat des Métallos/Steelworkers négocie une convention collective de cinq ans pour les futurs travailleurs. Le 23 mai 2019, un premier chargement de minerai alimente le concasseur après 5 ans 3 mois et 14 jours d’inactivité. Le 28 mai, c’est le démarrage d’un troisième moulin et le 2 juin dernier la production de concentré humide. Le premier dynamitage a eu lieu le 25 juin et le premier train chargé de concentré est arrivé à Pointe-Noire le 1er juillet.

La production est expédiée par wagons sur les chemins de fer Wabush Lake Railway, QNS&L et Arnaud jusqu’aux installations ferroviaires et portuaires de Pointe-Noire avant d’être transbordée sur des minéraliers au quai multiusager de Sept-Îles.

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Publié le 26 août, 2019, dans la publication : Numéro_13 Volume 37

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Publié sur le site le 26 août 2019

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Cancer Fermont

Une autre prestigieuse distinction

par Éric Cyr

Source photo : Bloc québécois

Il semble bien que les grands honneurs et Cancer Fermont soient indissociables puisque c’est la quatrième fois en moins de six ans que l’organisme caritatif est honoré par des instances gouvernementales pour son travail de bienfaisance unique au pays.

On ne saurait disjoindre le fondateur et actuel président de Cancer Fermont, Denis Grenier, de cette œuvre charitable dont il incarne le visage depuis sa naissance en 2005. C’est d’ailleurs lui qui a reçu des mains de la députée de Manicouagan, Marilène Gill, du Bloc québécois, la Médaille de la députée pour la 42e législature de la Chambre des communes au Château Arnaud à Sept-Îles, le 26 juin dernier, aux côtés de six autres personnalités nord-côtières s’étant démarquées par leur implication communautaire et sociale.

L’union fait la force

Marilène Gill, ambassadrice par excellence de Cancer Fermont dont elle ne tarit pas d’éloges, a bien pris soin de choisir les personnes éloquentes par leur engagement marqué envers leurs concitoyens avant de dévoiler les sept lauréats retenus. Elle en a désigné un pour chaque municipalité régionale de comté (MRC) de la Côte-Nord et Denis Grenier a reçu la médaille pour Caniapiscau. « Tout au long de mon mandat, aux quatre coins de la Côte-Nord, j’ai fait la rencontre de gens dont l’engagement envers les Nord-Côtiers est aussi total qu’indéfectible. J’ai vu l’effet de leur œuvre autour d’eux. Ces gens m’ont grandement inspirée. Ce sont de véritables géants dans leur communauté! C’est donc pourquoi j’ai souhaité leur témoigner humblement à la fois mon admiration et ma reconnaissance. Je suis fière d’instaurer cette reconnaissance symbolique, car c’est ensemble que nous décuplons nos forces et augmentons ainsi notre capacité d’agir sur le monde. Les lauréats sont une source d’inspiration pour moi et leur rendre hommage est l’un des moyens de les faire mieux connaître, pour que nous nous en inspirions tous. Puissions-nous suivre leur exemple édifiant pour arriver à atteindre ce à quoi nous aspirons comme Nord-Côtiers! » a déclaré la députée bloquiste.

La fondation à nulle autre pareille (pour l’instant puisque le concept d’aide financière directe aux personnes atteintes d’un cancer a de fortes chances d’être reproduit ailleurs bientôt) vient en aide aux personnes atteintes du cancer et à leurs proches dans la communauté qu’elle sert. M. Grenier insiste sur l’apport précieux et indispensable des nombreux bénévoles qui se dévouent à cette cause assurant ainsi son indéniable succès.

« Je suis très honoré de ce nouvel hommage, mais je ne peux garder sous silence l’implication des nombreux bénévoles qui ont grandement contribué à la réussite et à la pérennité de Cancer Fermont et que je remercie tout comme je tiens à souligner le travail de Mme Gill, une femme engagée qui facilite la promotion et le rayonnement de notre organisme dont le modèle, nous le souhaitons, va éventuellement déployer ses ailes et être imité dans d’autres régions. »

En plus de cette nouvelle reconnaissance, Cancer Fermont a reçu à ce jour le Prix du gouverneur général pour l’entraide, la Médaille de l’Assemblée nationale et un certificat honorifique de la Chambre des communes. La députée sera sur place dans le cadre du demi-marathon des Champions au profit de Cancer Fermont, le 7 septembre prochain.

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Publié le 26 août, 2019, dans la publication : Numéro_13 Volume 37

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Publié sur le site le 26 août 2019

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