• Publications
  • Le journal
    • L’Équipe
    • Historique
    • Distinctions
  • Abonnements & membres
  • Annoncez avec nous
  • Contactez-nous
Journal le Trait d'Union du Nord
  • Publications
  • Le journal
    • L’Équipe
    • Historique
    • Distinctions
  • Abonnements & membres
  • Annoncez avec nous
  • Contactez-nous
  • Toutes les publications
  • Numéro_16

  • Aucun cas dans Caniapiscau

    Covid-19

    Aucun cas dans Caniapiscau

  • Des sentiers font peau neuve

    Monts Severson

    Des sentiers font peau neuve

  • Un photojournaliste à Fermont

    Monde médiatique

    Un photojournaliste à Fermont

  • Monument aux travailleurs disparus

    Devoir de mémoire

    Une 5 octobre, 2020

    Monument aux travailleurs disparus

Numéro_16

Aucun cas dans Caniapiscau

Covid-19

Aucun cas dans Caniapiscau

Des sentiers font peau neuve

Monts Severson

Des sentiers font peau neuve

Un photojournaliste à Fermont

Monde médiatique

Un photojournaliste à Fermont

Monument aux travailleurs disparus

Devoir de mémoire

Une 5 octobre, 2020

Monument aux travailleurs disparus

Covid-19

Aucun cas dans Caniapiscau

par Éric Cyr

La direction de la Santé publique de la Côte-Nord a confirmé lors d’un point de presse dans le cadre d’un bilan de la Covid-19 sur la Côte-Nord, le 29 septembre dernier, qu’il n’y avait plus aucun cas actif de Covid-19 dans la MRC de Caniapiscau qui englobe Fermont, Schefferville, Matimekush-Lac John et Kawawachikamach. La Basse-Côte-Nord était pour sa part toujours épargnée.

Les autorités de la Santé publique de la Côte-Nord avaient au préalable annoncé un septième cas dans la MRC de Caniapiscau qui s’est finalement avéré être une fausse alerte puisque le citoyen en question n’y résidait plus depuis plusieurs mois. Ce cas a donc finalement été répertorié dans la MRC de Manicouagan (Baie-Comeau). Un total de six personnes de Caniapiscau a contracté le coronavirus depuis le début de la pandémie. De ce nombre, la première victime nord-côtière est malheureusement décédée. Un ancien chef de la communauté innue de Matimekush-Lac John (Schefferville), Thaddée André, est mort à Ottawa des suites de la Covid-19 à l’âge de 74 ans selon le diffuseur public Radio-Canada. Il restait donc alors cinq cas actifs à Fermont et ces cinq personnes, qui étaient en isolement, se sont par la suite rétablies.

Un résumé de l’évolution de la situation dans Caniapiscau, qui est limitrophe au Labrador, est envoyé régulièrement par les responsables du ministère de la Santé du Québec à leurs homologues de la province voisine de Terre-Neuve-et-Labrador. Une éclosion est pour l’instant écartée selon le médecin-conseil en santé publique du Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de la Côte-Nord, le Dr Richard Fachehoun, qui considère que le risque de contamination demeure actuellement faible puisque les personnes de la MRC ayant contracté le coronavirus ont été rapidement isolées. Au sujet des travailleurs aéroportés utilisant un système de navettes aériennes (fly-in/fly-out), des investigations sont en vigueur dans les milieux de travail et un programme de prévention ainsi que des actions spécifiques se poursuivent.

Malgré des craintes irrationnelles motivées par la peur et véhiculées par certains citoyens qui ont fait pression sur leurs élus à travers les réseaux sociaux, aucune éventuelle nouvelle fermeture de la frontière avec le Labrador Ouest n’avait été évoquée à la suite de ces récents épisodes et la rassurante mise à jour a justifié le maintien des mesures d’exception liées à la bulle nordique pour les citoyens des trois municipalités minières de Fermont, de Labrador City et de Wabush. Les Fermontois, qui ne présentent aucun symptôme lié à la Covid-19 et qui n’ont pas voyagé à l’extérieur de la région depuis au moins deux semaines, doivent montrer une preuve de résidence aux représentants des forces de l’ordre avant de pouvoir circuler exclusivement dans le périmètre de Labrador City et de Wabush.

Dépistage

La clinique de dépistage de la Covid-19 qui avait été déménagée à la caserne 12 (poste de pompiers) a été rapatriée aux installations du Centre de santé de Fermont. Pour obtenir un rendez-vous veuillez appeler au 418 287-5461 option 2.

La Côte-Nord est récemment passée au palier de préalerte jaune qui coïncide avec une intensification des mesures de surveillance afin de s’assurer que les mécanismes de prévention et de contrôle sont suivis et respectés. Il y avait au moment de mettre sous presse quatre cas actifs sur la Côte-Nord incluant trois dans la MRC de Manicouagan et un dans la MRC de Sept-Rivières. La Santé publique rappelle l’importance de respecter les mesures sanitaires.

Partager

Publié le 5 octobre, 2020, dans la publication : Numéro_16 Volume 38

  • Coronavirus
  • Côte-Nord
  • Covid-19
  • Direction de la Santé publique
  • Fermont
  • Labrador Ouest
  • MRC de Caniapiscau
  • Pandémie

Publié sur le site le 5 octobre 2020

  • Publication précédente
  • Prochaine publication

Monts Severson

Des sentiers font peau neuve

par Éric Cyr

Source photo : Les Aménagements nordiques

L’entreprise spécialisée dans l’aménagement et la valorisation de sentiers divers en milieu périurbain ainsi qu’en régions éloignées, Les Aménagements nordiques, a récemment œuvré à assurer une optimisation de la sécurité et une meilleure accessibilité à une partie des sentiers pédestres des monts Severson situés à proximité de Fermont.

C’est la Ville de Fermont, souhaitant bonifier l’offre de services aux citoyens, qui a procédé à un appel d’offres par lettres d’invitation afin d’obtenir des soumissions pour la réalisation des travaux. Selon le conseiller municipal Bernard Dupont : « Les sentiers des monts Severson sont grandement utilisés par des citoyens et par des touristes qui viennent nous visiter. Par contre, depuis quelques années, ceux-ci nécessitaient plusieurs travaux afin d’assurer la sécurité des randonneurs ainsi que de permettre aux familles de profiter pleinement de la randonnée en nature. Je suis très heureux que nous ayons pu faire appel à une compagnie spécialisée dans cette discipline qui sait exactement ce dont les randonneurs ont besoin. C’était une priorité pour nous. »

Le superviseur de chantier embauché à titre contractuel par la Ville, Michel Michaud, explique : « Les travaux de réfection des sentiers étaient grandement dus. Les sentiers Severson ont la particularité d’offrir aux randonneurs des vues panoramiques exceptionnelles sur un environnement de toundra alpine après seulement quelques minutes de marche. Les travaux les plus marquants qui ont été effectués sont liés aux infrastructures (escaliers, ponts…). Quelques échelles, qui dataient de plusieurs années, ont aussi été remplacées par des escaliers très bien fabriqués, qui épousent le relief. Ces travaux d’aménagement de quatre sentiers constituent la première phase, il y a encore plusieurs kilomètres à faire. La majorité des sentiers qui font des boucles sont de catégorie intermédiaire par le degré de difficulté lié au dénivelé, mais restent très accessibles, car ils sont de courte distance. Bienvenue aux randonneurs, l’automne est une saison idéale pour des promenades entre amis et en famille pour admirer nos couleurs nordiques saisonnières. »

C’est l’entreprise Les Aménagements nordiques, qui dessert l’Est du pays et dont le siège social est situé à Baie-Comeau, qui a obtenu le contrat qui totalise 80 000 $. Selon le PDG de la société, qui est membre constructeur accrédité de Professional Trailbuilders Association (PTBA) depuis 2018, Jonathan Dupont, l’approche prônée minimise l’impact social et environnemental.

« Nous avons le souci particulier de réduire notre empreinte sur l’écologie lors de nos aménagements et ceux-ci répondent à des critères et à des normes les plus strictes en la matière. De plus, nous préconisons l’utilisation des essences forestières durables ainsi que la pierre naturelle en fonction de la disponibilité locale. »

Le passionné de plein air explique qu’une équipe de huit travailleurs a procédé durant huit jours à une mise aux normes d’une partie des sentiers sur une distance d’environ 3,5 km dans le cadre de travaux destinés à assurer une meilleure accessibilité et une sécurité accrue aux usagers notamment par l’installation d’infrastructures, un déboisement et une amélioration de l’aire de marche.

M. Jonathan Dupont explique : « Les tendances évoluent dans le domaine de la marche qui se démocratise de plus en plus au Québec en devenant une activité plus familiale nécessitant un accès à des sentiers faciles et intermédiaires destinés à monsieur et madame Tout-le-Monde. Les gens souhaitent plutôt se ressourcer en nature dans le cadre d’une ballade de quelques heures et pas nécessairement de planifier une grande excursion. C’est dans cette optique que nous orientons nos interventions. Nous nous tenons au courant des nouveautés en assistant régulièrement à des congrès et des formations aux États-Unis. »

Les monts Severson constituent une zone de transition entre la forêt boréale, la taïga et la toundra alpine des sommets qui regorge de plantes vivaces et de fruits sauvages. On y aperçoit d’immenses blocs rocheux sur le sentier du Piton, qui donne accès au sentier de la Faille qui mène à une faille d’une longueur de 15 m et d’une profondeur de 4 m où l’on peut voir différentes mousses aux formes et couleurs variées. Le sentier des Cairns passe dans un milieu alpin peuplé de lichens et offre des panoramas sur le massif dont les sommets atteignent près de 900 m d’altitude. Le sentier du Lacreux mène au lac de montagne du même nom alors que le sentier La Roff passe par des tourbières et donne accès à un magnifique point de vue sur Fermont et l’immensité du territoire.

Autres pistes

D’autres sentiers de randonnée pittoresques peuvent aussi s’avérer intéressants pour les adeptes de marche de la région.

Il y a celui qui mène au mont Daviault accessible par le chemin du lac Carheil en traversant un petit pont en bois et qui offre une vue imprenable sur la ville de Fermont ainsi que le sentier de 1,5 km des chutes de Crystal Falls situé le long de la route 500 à 4 km de Labrador City et qui, en plus de ravissantes chutes, propose une vue panoramique sur Labrador City et Wabush.

Pour les débutants, il y a, à Fermont, le sentier familial Taïga d’environ 3 km qui commence à la piste d’athlétisme pour se rendre au chalet nautique (marina) en longeant le lac Daviault et, à Labrador City, le sentier de type plus urbain qui fait le tour du lac Tanya (accessible aux fauteuils roulants) qui s’étend sur 2 km à l’entrée de la ville de Labrador City et qui vient d’être réaménagé incluant une plage et des aires de repos ainsi qu’une illumination nocturne assurée grâce à des réverbères.

Pour ceux qui sont un peu plus expérimentés, il y a celui de catégorie intermédiaire de 5 km (accessible aux fauteuils roulants sur 2 km) qui comprend deux ponts et des aires de repos qui fait le tour du lac Jean à l’entrée de la ville de Wabush.

Finalement, il y a le sentier d’interprétation Menihek à Labrador City qui comprend les cinq premiers kilomètres des sentiers du club de ski de fond Menihek Nordic qui sont suivis d’un sentier de randonnée qui englobe quatre biomes d’environnement de la région du lac : arbres à feuilles caduques, forêt ancienne, cascade et zone de marais. Il y a 28 panneaux d’interprétation le long du sentier axés sur la flore et la faune, les insectes, les oiseaux et les animaux. Ces sentiers sont situés dans le secteur du club de ski alpin Smokey Mountain.

Partager

Publié le 5 octobre, 2020, dans la publication : Numéro_16 Volume 38

  • Excursion
  • Les Aménagements nordiques
  • Marche
  • Monts-Severson
  • Plein air
  • Randonnée en nature
  • Randonneurs
  • Sentiers pédestres

Publié sur le site le 5 octobre 2020

  • Publication précédente
  • Prochaine publication

Monde médiatique

Un photojournaliste à Fermont

par Éric Cyr

Un photojournaliste du quotidien La Presse, Martin Tremblay, était de passage à Fermont, du 20 au 22 septembre derniers, afin de rédiger quelques articles sur différents sujets notamment sur Hydro-Québec, le tourisme et les activités minières à la mine du Mont-Wright d’ArcelorMittal.

Celui qui exerce ce métier depuis 18 ans et qui a produit de nombreux reportages internationaux durant sa carrière rêvait d’emprunter la TransQuébec-Labrador depuis un bon moment. « Ça faisait longtemps que je caressais le rêve de conduire sur la route 389 tout en réalisant plusieurs reportages. Il faut dire que je suis né à Churchill Falls au Labrador. Mon père a œuvré à l’édification de cette centrale hydroélectrique tout comme à la série de barrages Manic-Outardes sur la Côte-Nord du Québec. Il a aussi travaillé à la station Esker durant sa jeunesse en tant que mécanicien durant la construction du chemin de fer QNS&L qui relie Sept-Îles à Schefferville. Il remontait notamment des tracteurs en assemblant des pièces. Au départ, je voulais faire ce parcours en étant accompagné de mon frère et de mon père, mais ce dernier est malheureusement décédé avant que l’on ne puisse concrétiser le projet. Cette démarche pour moi c’est un peu comme marcher dans les traces de mon père. »

La route des géants

Durant son trajet sur le seul lien routier menant vers le Labrador, Martin Tremblay en a profité pour s’arrêter et escalader les sentiers du mont Harfang dans les monts Groulx-Uapishka et faire du kayak sur l’immense réservoir.

« Les couleurs sont exceptionnelles. En tant que photographe professionnel qui a beaucoup voyagé à l’international, je considère que j’ai observé le plus beau coucher de soleil au Québec à la station Uapishka et certainement parmi les plus beaux que j’ai eu la chance de voir durant mes nombreux déplacements. »

Évidemment, le journaliste chevronné aurait aimé se rendre sur les lieux où il a vu le jour et jusqu’à Happy-Valley-Goose-Bay, mais le contexte actuel lié à la Covid-19 a freiné son élan en raccourcissant son périple puisque la frontière du Labrador, qui fait partie de la bulle de l’Atlantique, demeure fermée aux non-résidents de ces quatre provinces. « Ce n’est que partie remise », confie-t-il.

Correspondant de guerre

Le reporter et photographe a couvert plusieurs conflits armés à travers le monde notamment en Afghanistan (Asie centrale), en Israël (Proche-Orient), au Rwanda et au Niger (Afrique). Il explique qu’en temps de guerre les représentants des médias sont devenus des cibles et doivent se fondre dans le paysage en cachant leur présence, car il y a beaucoup de kidnappings. « J’ai de l’intérêt pour ce champ d’activité qui peut parfois s’avérer périlleux. J’ai le goût de montrer les injustices sur notre planète, d’illustrer la réalité des victimes, de leur donner une parole. » Il fait part de nombreuses péripéties vécues durant ses expériences sur le terrain et entre autres le fait qu’au Niger, la famine s’attaquait malheureusement particulièrement aux enfants avant de s’attarder à son expérience en Afghanistan.

Afghanistan

Martin Tremblay raconte qu’à la suite des bombardements américains qui ont chassé les talibans de l’Afghanistan, les djihadistes ont pris la relève. C’est à cette période qu’il a sillonné ce pays. « Les gens étaient privés de tout ce qui était relatif au plaisir. » Il était sur place avec sa collègue Michèle Ouimet en 2003 quand le premier soldat canadien est mort lorsque sa jeep a percuté un engin explosif. C’était alors une mission de paix qui s’est par la suite transformée en mission de guerre en 2007. Bien décidé à y retourner, il intègre un peloton du Royal 22e régiment de Val-Cartier qu’il a suivi lors de l’entraînement en Alberta avant de le rejoindre dans le feu de l’action en Afghanistan durant six semaines avec le journaliste Hugo Meunier. Il a croisé sur place d’autres membres de la presse comme Patrice Roy, devenu plus tard lecteur du bulletin de nouvelles du diffuseur public Radio-Canada, et le caméraman Charles Dubois qui y a perdu une jambe. « Le jour de notre arrivée, ce fut une journée sanglante, deux militaires sont morts. On était plongés en pleine situation de guerre. On suivait l’armée lors de ses déploiements sur le terrain et le risque d’embuscade était bien réel. On a fait 23 fois la une durant cette période tumultueuse où j’ai eu la chance de rencontrer une femme policière à Kandahar et qui, en tant que femme occupant un poste important, était constamment en danger. Elle a depuis malheureusement été assassinée. »

Pour suivre le photojournaliste qui a remporté le prix Antoine-Désilets de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec pour la meilleure photo de presse à plusieurs reprises, vous pouvez consulter Instagram : @phototremblay ou le site internet : www.martintremblay.ca

Partager

Publié le 5 octobre, 2020, dans la publication : Numéro_16 Volume 38

  • Correspondant de guerre
  • Directeur photo
  • Fermont
  • La Presse
  • Martin Tremblay
  • Photojournaliste
  • reportages internationaux
  • Transquébec-Labrador

Publié sur le site le 5 octobre 2020

  • Publication précédente
  • Prochaine publication

Devoir de mémoire

Monument aux travailleurs disparus

par Éric Cyr

Un mémorial a été érigé par le Syndicat des Métallos en hommage aux travailleurs miniers de la section locale 5778 décédés dans le cadre de leurs fonctions à côté du columbarium à Fermont, et dont le dévoilement a été fait le 22 septembre dernier, devant une foule d’une soixantaine de personnes incluant des représentants des familles de certaines de ces victimes ayant malheureusement perdu la vie. Ce témoignage de respect coïncide avec le 60e anniversaire de cette cellule syndicale de Gagnon, Fire Lake et Fermont.

La présidente des membres de cette unité, Karine Sénéchal, a prononcé un discours émouvant lors de la cérémonie officielle à côté de la structure de granit surplombée d’un casque de mineur qui est située aux abords de la municipalité nordique. « Ce monument est bien en vue et les familles pourront s’y recueillir. Elle constitue aussi un rappel de l’importance de la prévention des accidents et de la nécessité de faire preuve de prudence dans leur milieu de travail pour les travailleurs qui l’apercevront en partant pour les mines. » Par la suite, la représentante à la prévention, Nadine Joncas, a lu avec grande émotion une lettre rédigée par la fille d’un de ces travailleurs disparus, Noémie Lebel, qui avait seulement 6 mois quand elle a perdu son père, Steve Lebel, il y a trente ans.

Le coordonnateur régional des Métallos, Nicolas Lapierre, était sur place pour l’occasion. Après avoir salué l’auditoire et particulièrement les familles endeuillées qui ont perdu un être cher, le syndicaliste a rappelé l’importance d’un réel paritarisme en santé et en sécurité. « Le Syndicat des Métallos souffre et comprend votre douleur. Nous sommes ici afin qu’on se souvienne des travailleurs et travailleuses qui ont perdu la vie chez nous, dans nos milieux de travail et de l’apport qu’ils ont eu. Nous avons un devoir de mémoire afin que d’autres drames soient évités. Il y a eu beaucoup d’améliorations en santé et en sécurité, mais il reste beaucoup à faire. Le paritarisme doit exister dans tous les milieux de travail et doit être au centre de nos actions. C’est une bataille quotidienne qui exige de la détermination et de la ténacité. La santé et la sécurité doivent être des valeurs qui se sentent, que l’on estime, qui se vivent et qui font partie d’une véritable culture d’entreprise afin qu’elle rejaillisse sur l’ensemble du personnel. »

Afin de ne jamais oublier…

On peut lire ces mots gravés dans la pierre sur le devant de l’imposante structure : « Mémorial en hommage aux travailleurs décédés. Le temps qui adoucit la peine n’efface pas le souvenir. Afin de ne jamais oublier nos collègues décédés au travail, ce mémorial leur rend hommage pour ce qu’ils ont accompli et d’y avoir laissé leur vie. Nous nous souviendrons de vous à jamais! » Un peu plus bas est inscrit : un père, un conjoint, un fils, un frère, un oncle, un ami, un collègue ainsi que les années où au moins un drame est survenu dans l’une des trois mines de fer du Lac Jeannine, de Fire Lake et du Mont-Wright : 1961, 1962, 1964, 1969, 1972, 1973, 1974 (Jean-Noël Savard), 1976, 1978, 1979, 1988, 1989 (Jacques Dancause), 1990 (Steve Lebel), 1997 (Hubert Sirois), 1999 (René Huest) et 2019 (Vincent Bigonesse).

Pour cette commémoration, des lampions avaient été déposés sur le monument et des photos de disparus étaient aussi mises en évidence.

Comme ces tragédies se sont produites dans deux municipalités, soit la défunte ville de Gagnon et Fermont, et s’échelonnent sur plus d’un demi-siècle, les recherches se poursuivent afin de répertorier les travailleurs manquants qui ont péri sur leur lieu de travail dont plusieurs demeurent inconnus pour l’instant. Le Syndicat des Métallos vous invite à le contacter si vous en connaissez.

Partager

Publié le 5 octobre, 2020, dans la publication : Numéro_16 Volume 38

  • Fermont
  • Hommage posthume
  • Mémoire
  • Mémorial
  • Métallos
  • Mines de fer
  • Monument
  • Syndicat des Métallos
  • Travailleurs décédés

Publié sur le site le 5 octobre 2020

  • Publication précédente
  • Prochaine publication
Journal le Trait d'Union du Nord
  • Contactez-nous
  • Devenez membre
  • Annoncer avec nous
  • Le journal
  • L’Équipe
  • Historique
  • Distinctions
  • M’inscrire à l’infolettre

Le journal est membre :

  • de l'Association des médias écrits communautaires du Québec (AMECQ) et
  • du Conseil de la culture et des communications de la Côte-Nord (CRCCCN).

La conception de ce site Web s'inscrit de dans le cadre de la mise en oeuvre du Plan culturel numérique du Québec (www.culturenumerique.mcc.gouv.qc.ca)

 

Le média écrit aimerait remercier tous ceux qui nous ont soutenus au cours des années et qui contribuent à la pérennité de ses activités :

  • Culture et Communications Québec
  • Association des médias écrits communautaires du Québec (AMECQ)
  • MRC de Caniapiscau
  • Ville de Fermont
  • ArcelorMittal Exploitation Minière Canada
© Journal le Trait d'Union du Nord, Tous droits réservés.
Conception mamarmite