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  • Numéro_20

  • Un exemple de détermination et de ténacité

    Vaincre l’adversité

    Un exemple de détermination et de ténacité

  • Protéger le français, langue commune au Québec

    Projet de loi C-223

    Protéger le français, langue commune au Québec

  • Les Productions Bokeh35  à Fermont

    Tournage d’une série télévisée

    Les Productions Bokeh35 à Fermont

  • De grands projets pour MFQ

    Mine de fer du lac Bloom

    Une 30 novembre, 2020

    De grands projets pour MFQ

Numéro_20

Un exemple de détermination et de ténacité

Vaincre l’adversité

Un exemple de détermination et de ténacité

Protéger le français, langue commune au Québec

Projet de loi C-223

Protéger le français, langue commune au Québec

Les Productions Bokeh35  à Fermont

Tournage d’une série télévisée

Les Productions Bokeh35 à Fermont

De grands projets pour MFQ

Mine de fer du lac Bloom

Une 30 novembre, 2020

De grands projets pour MFQ

Vaincre l’adversité

Un exemple de détermination et de ténacité

par Éric Cyr

Un Innu de la communauté de Uashat mak Mani-utenam, à proximité de Sept-Îles, Gallen Vollant, se démarque au sein de l’entreprise Sodexo pour laquelle il travaille à Fermont. Malgré le fait qu’il est sourd et muet, il a réussi fort bien à s’intégrer parmi ses collègues dont certains ont même appris le langage des signes afin de mieux communiquer avec lui tout comme plusieurs de ses amis.

Devenu sourd et muet à la suite d’un accident de vélo à cinq ans et demi, Gallen Vollant entendait un petit peu les sons de façon presque inaudible à cette époque avant de devenir aphasique après avoir perdu complètement l’audition. En grandissant, il a donc dû apprendre à lire sur les lèvres. Il a déjà porté des appareils auditifs, mais les gens criaient malgré tout ce qui occasionnait des distorsions sonores alors il a choisi d’écarter cet outil qui ne lui convenait pas. Ayant quitté l’école à 17 ans, M. Vollant était auparavant sans emploi et passait beaucoup de temps sur Facebook et à jouer sur des jeux vidéo sur Internet où il pouvait plus facilement communiquer avec d’autres joueurs. Il aurait pu continuer cette vie casanière et sédentaire tranquille, mais, à 30 ans, ce dernier se relève les manches avec courage et déniche finalement un premier emploi qu’il affectionne particulièrement et qu’il occupe depuis trois ans et demi chez Sodexo qui lui fait confiance.

Gallen Vollant se faisait d’abord comprendre au travail en écrivant sur du papier ou par textos sur son téléphone portable et plus tard en utilisant de nouvelles technologies comme un logiciel qu’il a installé sur cet appareil et qui lui permet de transformer ses écrits en mode vocal, ce qui est bien pratique pour communiquer avec le chef cuisinier.

Très ponctuel, celui-ci se réveille le matin grâce à la vibration de son téléphone cellulaire qu’il place sous son oreiller. Petite anecdote, peu après son embauche, il avait en sa possession les clefs de la cafétéria de l’édifice et dormait alors il n’entendait pas la personne qui cognait à sa porte de chambre du complexe de Minerai de fer Québec afin de les récupérer pour une urgence. Par la suite, une sonnette lumineuse a été installée.

« J’ai relevé ce nouveau défi. C’était une grosse adaptation, mais j’ai réussi à faire ma place et tout le monde m’aime. Au début, on écrivait et on pointait les objets afin de se comprendre puis petit à petit, comme on est toujours ensemble, deux de mes collègues ont appris quelques mots en langage des signes puis ont réussi à faire des phrases en s’améliorant continuellement. J’adore mon boulot et je suis fier de moi. » Son superviseur, Kevin Nepveu, qui interprète la conversion, confie que si ce n’était pas de son handicap, ce dernier serait déjà chef cuisinier depuis belle lurette. « Il aide beaucoup les cuisiniers. Sans lui, on ne pourrait effectuer notre ouvrage convenablement. Il anticipe les tâches à accomplir et maîtrise bien ce qu’il a à faire. Je dirais même qu’il est devenu indispensable. »

Gallen Vollant aime bien son métier, mais évidemment, comme tout le monde, il est content de retourner à la maison afin de revoir ses amis et s’adonner à d’autres activités comme ses passions : les sports de contact, écouter les matchs de hockey à la télévision et parfois aller jouer au casino de Montréal. Il faut dire que ses aptitudes d’observation l’avantagent beaucoup lorsqu’il prend des paris en sirotant un verre.

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Publié le 30 novembre, 2020, dans la publication : Numéro_20 Volume 38

  • Adaptation
  • Gallen Vollant
  • Handicap
  • Innu
  • Intégration
  • Langage des signes
  • Sodexo
  • Sourd et muet
  • Uashat mak Mani-utenam

Publié sur le site le 30 novembre 2020

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Projet de loi C-223

Protéger le français, langue commune au Québec

par Éric Cyr

Source photo : BQ

Alors que l’actualité révèle au grand jour le déclin de la langue française dans la métropole québécoise et particulièrement dans le Grand Montréal, le Bloc québécois défendra à la Chambre des communes son projet de loi qui exige une connaissance suffisante comme condition à l’obtention de la citoyenneté canadienne pour les résidents permanents du Québec. Le parti politique qui défend les intérêts du Québec semble vouloir utiliser cette sorte de baromètre pour mesurer la sincérité ou l’hypocrisie du gouvernement canadien en matière de protection de cette langue.

« Pour se comprendre, il faut être capable de se parler. Au Québec, la langue commune, c’est le français. Demander que les résidents permanents connaissent le français s’ils veulent obtenir la citoyenneté, ce n’est rien d’autre que de demander qu’ils aient les outils pour participer pleinement à la société québécoise. L’intégration des nouveaux arrivants au Québec, ça passe par le français », affirme la députée nord-côtière de Manicouagan, Marilène Gill.

Déclin anticipé du français

Les plus récentes projections de Statistique Canada démontrent que le poids démographique de la population utilisant le français comme langue d’usage au Québec diminuera de 8 % dans le prochain quart de siècle. En parallèle durant les 25 prochaines années, la population choisissant l’anglais comme première langue officielle parlée grimperait de 29 %, principalement avec l’adhésion de nouveaux arrivants.

« Le Québec constitue une minorité linguistique en Amérique du Nord. Lorsque de nouveaux arrivants font le choix du Québec, la langue commune devient le ciment de leur intégration. La connaissance du français pour l’obtention de la citoyenneté est une façon d’assurer que le Québec et ses nouveaux arrivants ne deviennent pas, à l’instar du Québec et du Canada, deux solitudes qui s’ignorent », souligne le député bloquiste de Rimouski-Neigette-Témiscouata-Les Basques, Maxime Blanchette-Joncas.

Le projet de loi C-223 déposé par le Bloc québécois entraîne trois modifications importantes à la loi sur la citoyenneté, soit de faire passer de 55 à 65 ans l’âge minimal auquel un résident permanent qui demande la citoyenneté canadienne est tenu de démontrer une connaissance d’une des deux langues officielles canadiennes, l’anglais ou le français; exiger qu’un résident permanent demeurant au Québec démontre sa connaissance du français et non de l’une ou l’autre des langues officielles canadiennes et enfin assurer que le test de citoyenneté se fasse obligatoirement en français.

Langue commune

« Ce projet de loi permettra aux nouveaux arrivants au Québec de faire du français leur langue commune. Il favorise une société québécoise inclusive et cohérente, et ce, pour tous les citoyens et citoyennes du Québec », ajoute Mme Gill. « Ottawa doit contribuer à la valorisation du français au Québec. Un Canada bilingue est impossible sans un Québec français et ça, le fédéral ne peut que l’admettre », fait pour sa part valoir M. Blanchette-Joncas.

Le Parti libéral du Canada et son allié, le Nouveau Parti démocratique voteront contre la motion…

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Publié le 30 novembre, 2020, dans la publication : Numéro_20 Volume 38

  • Bloc québécois
  • Chambre des communes
  • Langue français
  • Marilène Gill
  • Nouveau parti démocratique
  • Parti libéral du Canada
  • Projet de loi C-223
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  • Statistique Canada

Publié sur le site le 30 novembre 2020

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Tournage d’une série télévisée

Les Productions Bokeh35 à Fermont

par Éric Cyr

Légende photo : Le réalisateur et caméraman Étienne Michaud Ste-Marie à la découverte de Fermont.

Une équipe de tournage des Productions Bokeh35 de Baie-Comeau s’est déplacée à Fermont, au début novembre, afin de réaliser un portrait local présentant le vécu de personnalités d’ici dans le cadre de la production d’une série télévisuelle de type docu réalité ou cinéma-vérité qui sera diffusée sur la chaîne maCommunauté, le canal de télévision communautaire de Telus.

Cette chaîne, qui présente des émissions originales, soutient la production de contenus créés par des vidéastes québécois habitant les régions de Québec, du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie, de la Beauce et de la Côte-Nord, tout en leur offrant un soutien financier et de la visibilité. Le produit final sera entre autres disponible sur la chaîne 511 de Télé OPTIK, en vidéo sur demande et sur les plateformes numériques.

Le réalisateur et caméraman Étienne Michaud Ste-Marie, originaire de Baie-Comeau, a eu carte blanche pour le traitement des sujets et a choisi « la ville mythique de Fermont » qui l’intéressait particulièrement et sur laquelle plane selon lui une aura d’histoires et de légendes. Il a donc emprunté la route nationale 389 dans des conditions particulièrement exécrables, selon ses dires, avant d’aller à la rencontre d’acteurs du milieu fermontois. Il a notamment rencontré la responsable de la Maison des jeunes Alpha Suzanne Synnott, le directeur de la station de radio CFMF 103,1 Karl Gagné-Côté, le rédacteur en chef du journal Le Trait d’union du Nord Éric Cyr et la photographe Myriam Desjardins-Malenfant afin de les interviewer et ainsi l’aider à cerner les caractéristiques particulières de la communauté minière nordique.

Celui qui a étudié le cinéma à l’Université Concordia a habité sept ans à Montréal où il croyait poursuivre sa carrière, car c’est dans la métropole québécoise que se situe le noyau de l’emploi dans son domaine. Il a finalement choisi grâce au hasard des circonstances de revenir dans sa région natale pour le travail en 2008. « J’ai appris à redécouvrir la Côte-Nord sous un autre œil. J’y ai acquis une bonne réputation, ma crédibilité est solide et je me sens choyé. Je ne m’imagine plus vivre ailleurs, les Nord-Côtiers sont chaleureux », raconte le producteur qui est emballé par son récent projet fermontois. « J’ai fondé ma boîte de production à Baie-Comeau il y a une dizaine d’années après avoir quitté Biosphère Télévision. Au début. J’ai pagayé fort, j’en ai un peu arraché, mais j’ai appris de mes erreurs. Je suis dorénavant à l’aise avec le métier et je m’approprie l’usage de la technologie que je sais apprivoiser, ce qui facilite les choses. », confie M. Michaud Ste-Marie qui a déjà eu la chance de survoler Fermont très rapidement dans le cadre d’un saut à la jardinerie Pousse partout! il y a quelques années. Il considère ce lieu nordique comme un endroit empreint de mystères à découvrir et à faire découvrir aux gens. « On doit avoir les sujets que l’on choisit de traiter à cœur, car ils nous suivent durant la recherche, le prétournage, le tournage et le montage. On souhaite présenter une image fidèle de l’endroit en s’attardant à l’aspect humain en proposant une palette de personnages différents en les montrant dans leur vécu quotidien. »

L’équipe des Productions Bokeh35 devrait revenir à Fermont en janvier prochain pour réaliser cinq autres portraits de citoyens afin de compléter le tournage.

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Publié le 30 novembre, 2020, dans la publication : Numéro_20 Volume 38

  • Cinéaste
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  • Productions Bokeh35
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Publié sur le site le 30 novembre 2020

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Mine de fer du lac Bloom

De grands projets pour MFQ

par Éric Cyr

Source photo : MFQ

Minerai de fer Québec (MFQ), qui poursuit sa progression constante dans l’industrie mondiale du fer, a franchi un autre cap décisif lorsque sa société mère Champion a annoncé, le 12 novembre dernier, l’approbation finale de la mise en œuvre du projet de la phase II d’expansion du complexe minier du Lac Bloom situé à proximité de Fermont, évalué à 1,6 milliard de dollars américains, dont environ 1,2 milliard a déjà été investi par son prédécesseur. MFQ évalue qu’il reste 590 M $ (446 M $ US) pour finaliser le projet. L’objectif est de doubler la capacité d’extraction de la mine de fer du Lac Bloom qui passerait à une production annuelle de 15 millions de tonnes après avoir reçu des engagements des membres d’un regroupement bancaire.

Phase II

La démarche, appuyée par de solides paramètres économiques actuels relatifs au marché du fer, a obtenu le feu vert du conseil d’administration de Champion à la suite d’une requête pour augmenter son financement qui a été approuvé par un groupement d’institutions bancaires, ce qui constituait la dernière étape à franchir avant de pouvoir effectuer les investissements et ainsi aller de l’avant, selon le chef de la direction de l’entreprise Champion, David Cataford. « Cette annonce constitue une étape marquante pour notre société, nos employés et la communauté. Grâce à notre minerai de fer à haute teneur de plus en plus recherché mondialement, une équipe opérationnelle qui a fait ses preuves et une solution financière prudente pour assurer la concrétisation des travaux de construction qui restent à réaliser dans le cadre du projet de la phase II, notre entreprise est bien placée pour doubler la capacité nominale du Lac Bloom. Nous sommes à la fois fiers et excités à l’idée d’accroître notre impact positif dans la région avec la création d’environ 375 nouveaux emplois permanents » a déclaré M. Cataford.

Autorisation accordée pour la phase II du Lac Bloom.
Le calendrier de réalisation des travaux est évalué à 18 mois.

Projet Kami

Quelques jours plus tard, le 16 novembre, Champion, était en voie de se porter acquéreur du projet Kami situé entre Fermont et Labrador City, de sa véritable appellation Kamistiatusset, appartenant auparavant à Alderon qui a dû s’en départir à cause de problèmes financiers. La Cour suprême de Terre-Neuve-et-Labrador a approuvé l’offre d’acquisition par la société et certaines de ses filiales auprès de Restructuration Deloitte, qui agit à titre de séquestre pour Alderon. Champion devrait remplacer le précédent propriétaire, ce qui permettrait à sa filiale MFQ de faire d’une pierre deux coups. En plus de pouvoir bénéficier d’un nouveau gisement de fer important, la mine du Lac Bloom pourrait miser sur une éventuelle capacité de production accrue tout en ayant un meilleur accès garanti au quai multiusager situé au port de mer de Sept-Îles. Une étude de faisabilité est déjà en branle selon le vice-président des relations avec les investisseurs chez Champion, Michael Marcotte.

Seule ombre au tableau, certains élus du Labrador Ouest où se situe le projet Kami sont réticents à voir le minerai de fer brut traverser la frontière Québec-Labrador, comme ça se fait à Schefferville, pour être traité en sol québécois dans les installations de MFQ à la mine du Lac Bloom.

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Publié le 30 novembre, 2020, dans la publication : Numéro_20 Volume 38

  • Champion
  • David Cataford
  • Fermont
  • Kamistiatusset
  • Lac Bloom
  • Michael Marcotte
  • Minerai de fer Québec
  • Projets minier

Publié sur le site le 30 novembre 2020

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