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Vote très serré au Labrador Ouest

Élections provinciales

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Élection fédérale 2025

Les candidats pour les circonscriptions de la région

par Éric Cyr

Source photo : Pixabay

Au moment de la fin de la période de candidature, le 7 avril 2025, six candidats avaient été officiellement confirmés pour l’élection fédérale du 28 avril 2025 dans la circonscription Côte-Nord-Kawawachikamach-Nitassinan (anciennement Manicouagan), l’une des 343 divisions géographiques du territoire reconnues par Élections Canada et déterminées en fonction des modalités relatives au scrutin.

La députée sortante du Bloc québécois (BQ), Marilène Gill, qui occupe le poste depuis 2015, l’aspirante députée du Parti conservateur du Canada (PCC), Mélanie Dorion, le candidat du Parti Rhinocéros, une formation utopique vouée à la satire de la politique conventionnelle, Sébastien Beaulieu, et un candidat indépendant sans affiliation politique, Gilles Babin, tenteront de recueillir un maximum de voix afin de se faire élire et de représenter les citoyens de leur région à l’Assemblée législative fédérale du Canada au Parlement à Ottawa.

D’autres candidats ne sont apparus sur la liste officielle de la circonscription qu’à la toute dernière minute comme un nouveau venu pour le Parti libéral du Canada (PLC), un avocat de 30 ans résidant à Sept-Îles depuis six ans, Kevin Coutu, qui s’est manifesté tardivement ainsi que la représentante du Nouveau Parti démocratique (NPD), Marika Lalime, qui n’habite pas sur la Côte-Nord et qui a été parachutée in extremis dans la circonscription par son organisation politique pour afficher les couleurs néo-démocrates. Celle-ci, qui ne fera pas campagne sur le territoire nord-côtier, s’était présentée dans la circonscription de Sherbrooke lors de la dernière élection fédérale et en est à sa troisième tentative de se faire élire pour son parti.

Voir une présentation ailleurs dans cette édition du journal des candidates du BQ, Marilène Gill (p. 10) et du PCC, Mélanie Dorion (p. 11). Comme le parti qui a déclenché l’élection, le PLC, n’a fait connaître son candidat qu’à la dernière minute, il a été impossible de rédiger un article à son sujet avant l’impression. Même scénario pour le NPD.

Au Labrador

Pour la seule circonscription électorale fédérale du Labrador, la moins populeuse au Canada, la députée sortante, Yvonne Jones, qui représentait ses concitoyens depuis plus d’une décennie et qui avait été élue pour la première fois au fédéral sous la bannière libérale lors d’une élection partielle en 2013 avant d’être par la suite réélue à trois reprises en 2015, 2019 et 2021, ne sollicitera pas de nouveau mandat. Des candidats de trois partis ont été confirmés. Le PLC sera représenté par Philip Earle, le NPD par Marius Normore et le PCC par Ella Wallace.

Faites entendre votre voix en allant voter.

 

Élection fédérale 2025

La candidate bloquiste Marilène Gill

Bien ancrée dans la circonscription où elle fut la première femme à être élue, la députée sortante du Bloc québécois (BQ) Marilène Gill a occupé des fonctions importantes dans son parti et tout au cours de sa carrière politique notamment au sein d’associations, de comités parlementaires et de groupes interparlementaires. Élue pour la première fois dans le cadre de la 42e législature fédérale en tant que députée de Manicouagan (aujourd’hui Côte-Nord-Kawawachikamach-Nitassinan) en 2015, elle a par la suite été réélue pour les 43e et 44e législatures en 2019 en 2021. Elle sollicite la confiance des électeurs pour lui accorder un quatrième mandat.

Whip adjointe du Bloc québécois depuis 2019, Marilène Gill est très influente parmi sa formation politique. Née à Sorel, elle a terminé des études universitaires à l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) avant de s’établir sur la Côte-Nord où sont nés ses trois enfants et où elle réside depuis. Ancienne enseignante en littérature au cégep de Baie-Comeau, celle qui s’est investie dans les causes féministes et syndicales n’hésite pas à défendre les droits des travailleurs. Mme Gill a une impressionnante feuille de route et est connue pour sa détermination et sa fougue à défendre les dossiers qui lui tiennent à cœur. Elle ne craint pas de se lever à la Chambre des communes à Ottawa pour faire valoir ses arguments et défendre ses convictions et de revenir à la charge tant qu’elle n’a pas obtenu satisfaction. Bien au fait de la diversité et des réalités de ses commettants, elle a, dans le cadre de ses fonctions, sillonné le vaste territoire nord-côtier et connaît très bien les enjeux relatifs à ses concitoyens et elle les défend bec et ongle sur toutes les tribunes qu’elles soient médiatiques ou politiques. La parlementaire demeure accessible et proche des gens du milieu qu’elle côtoie chaque fois que son horaire très chargé le lui permet.

« Les Nord-Côtiers sont la raison même de mon engagement. Si je leur demande de me faire confiance, c’est parce que je veux et peux défendre et promouvoir leurs intérêts. Je l’ai montré en protégeant les fonds de pension des faillites des entreprises. Je veux être celle qui se tiendra debout, ferme et sans peur, devant le gouvernement canadien, mais aussi devant l’administration américaine. Je ne laisserai pas l’intimidation paralyser les citoyens ou notre économie. Au contraire, je continuerai le travail sans relâche, avec énergie ! »

Pour en connaître davantage sur Marilène Gill, consulter le site internet blocquebecois.org/candidates-et-candidats, noscommunes.ca/members/fr/marilene-gill et la page Facebook Marilène Gill, députée de Manicouagan.

 

La candidate conservatrice Mélanie Dorion

Originaire de Port-Cartier, la candidate du Parti conservateur du Canada (PCC), Mélanie Dorion, n’est pas une inconnue de la sphère politique puisqu’elle a déjà fait ses premiers pas sur la scène municipale à Sept-Îles où, souhaitant s’investir davantage dans sa communauté, elle a été élue conseillère en 2021, jusqu’à ce qu’elle tente sa chance comme candidate à la mairie en 2023. Cette expérience dans le monde municipal lui a permis de défendre les intérêts de ses concitoyens et de contribuer à plusieurs projets pour sa collectivité. Elle se sent prête à faire le saut dans l’arène fédérale.

Celle qui a passé son enfance à Rivière-Vachon sur la Côte-Nord, où sa famille issue des milieux du commerce et de la construction exploitait un élevage de visons, a déménagé à Sept-Îles durant la crise économique du début des années 1980. Elle y a bâti un foyer et y réside toujours avec son fils. Diplômée en gestion au collégial, elle s’est lancée en affaires, une sphère où elle a appris à relever des défis quotidiens en développant des idées et en trouvant des solutions concrètes aux problèmes imprévus qui pouvaient survenir. Mélanie Dorion qui a entrepris, en parallèle à son travail, des études universitaires en économie et en science politique à l’Université Laval, se considère comme une personne dynamique et énergique qui affiche un parcours entrepreneurial.

Économie et services régionaux

« Je suis profondément reconnaissante de vivre dans une région aussi vaste, magnifique et libre que la nôtre. Protéger et développer notre coin de pays est au cœur de mon engagement en politique fédérale. Je crois fermement qu’il est essentiel de soutenir nos petites et moyennes entreprises, de renforcer notre économie régionale et de garantir l’accès à des services de qualité pour que nos régions restent dynamiques et vivantes », confie Mme Dorion qui est honorée d’avoir été choisie par le chef conservateur Pierre Poilievre, qu’elle a eu l’occasion de rencontrer, pour représenter les couleurs et les valeurs de ce parti dans la circonscription de Côte-Nord-Kawawachikamach-Nitassinan et qui invite les électeurs à lui faire confiance pour « bâtir ensemble un avenir encore plus fort » pour leur région. « Je sollicite l’appui et la confiance des citoyens afin de bien les représenter et de véhiculer leurs intérêts et leurs préoccupations au gouvernement à Ottawa. »

Pour en connaître davantage sur Mélanie Dorion, consulter le site internet melaniedorion.ca et la page Facebook Mélanie Dorion, candidate dans Côte-Nord Kawawachikamach Nitassinan.

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Publié le 15 avril, 2025, dans la publication : Numéro_7 Volume_43

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Publié sur le site le 15 avril 2025

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Élections provinciales au Labrador

Le député néodémocrate obtient un second mandat

par Éric Cyr

Source photo : Marcie Brown

Le député du Nouveau parti démocratique (NPD), Jordan Brown, qui avait gagné par seulement deux voix après un recomptage judiciaire en 2019, a été réélu pour représenter le Labrador Ouest par la moitié des voix lors des récentes élections provinciales à Terre-Neuve-et-Labrador qui se sont tenues par la poste à cause de la pandémie. Il a cumulé plus de votes que ces deux plus proches rivaux réunis en récoltant un total de 1359 voix contre 780 (29 %) pour l’aspirant libéral, le maire démissionnaire de Labrador City, Wayne Button, et 577 (21 %) pour le candidat conservateur, un ancien ministre des Transports et des Travaux publics de ce parti qui avait également dû démissionner, Nick McGrath.

Le député sortant Jordan Brown, qui avait, par sa mince victoire lors des élections précédentes, forcé le premier ministre de l’époque, Dwight Ball, à se contenter d’un gouvernement libéral minoritaire, a obtenu cette fois-ci une majorité confortable de 579 votes sur le postulant libéral local. Les électeurs de la province ont tout de même réélu le gouvernement libéral de son successeur Andrew Furey par une très faible majorité de 22 sièges sur 40. Un total de 2716 citoyens du Labrador Ouest a exercé son devoir de citoyen avec un taux de participation considérablement réduit par rapport au suffrage précédent. Ce phénomène est explicable en grande partie par les tergiversations nécessaires pour se procurer un bulletin de vote par la poste, ce qui en a découragé plusieurs et a grandement accru la difficulté de se prononcer lors du scrutin.

L’élu du Labrador Ouest confie :

« J’ai travaillé fort afin d’être réélu et j’ai obtenu la confiance des électeurs pour un nouveau mandat de quatre ans. Je suis très heureux des résultats et j’ai l’intention de continuer à représenter de mon mieux les intérêts des citoyens du Labrador Ouest en mettant l’accent sur les dossiers prioritaires pour la région avec comme objectif de les mener à terme. Je songe notamment à la pénurie de résidences et à l’accessibilité au logement abordable pour les personnes à faible revenu qui ont de la difficulté à assumer le prix élevé d’un loyer et qui doivent parfois même se résigner à déménager ailleurs. Je pense aussi à l’absence d’une résidence pour aînés. Le nombre de personnes âgées augmente et certains, dont la santé est plus fragile et nécessite un suivi médical, doivent se contenter de seulement 14 unités de soins de longue durée à l’hôpital local. Il y a également le programme de transport médical qui devrait être revu et bonifié puisqu’il n’est pas adapté à la réalité des gens d’ici et il ne fonctionne pas pour les gens du Labrador. » M. Brown considère que ces deux premières années en politique ont été une excellente expérience d’apprentissage et maintenant qu’il connaît bien les enjeux locaux il veut se concentrer sur les grands problèmes qui doivent être abordés et résolus.

« Je remercie les résidents du Labrador Ouest de leur soutien et de leur confiance. Ceux qui me connaissent savent que je ne me cache pas dans mon bureau. Je peux vous assurer que je serai toujours disponible pour écouter les préoccupations et les doléances des citoyens que j’invite d’ailleurs à me contacter. Je serai ravi de les rencontrer afin de répondre à leurs questions. »

Labrador multicolore

Quatre formations politiques qui sont représentées dans cette province ont ravi les quatre circonscriptions du Labrador soit le néodémocrate Jordan Brown (50 %) au Labrador Ouest, Lela M. Evans du Parti conservateur (88,8 %) dans les Monts Torngats, un candidat indépendant récemment exclu du cabinet libéral, Perry Trimper (49,9 %) pour Lac Melville (Happy-Valley-Goose-Bay) et la ministre libérale Lisa V. Dempster (95,2 %) dans Cartwright-L’Anse-au-Clair.

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Publié le 12 avril, 2021, dans la publication : Numéro_07 Volume 39

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Publié sur le site le 12 avril 2021

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Terre-Neuve-et-Labrador

Déclenchement des élections provinciales

par Éric Cyr

Les citoyens du Labrador Ouest seront appelés aux urnes, le 13 février prochain, afin d’élire leur député. Le représentant actuel de cette circonscription, Jordan Brown, élu sous la bannière du Nouveau Parti démocratique (NPD) le 16 mai 2019, tentera de conserver son siège qu’il a remporté par deux voix seulement après un recomptage judiciaire défaisant ainsi son opposant de l’époque, un ministre libéral influent et ancien maire de Labrador City de 2001 à 2009, Graham Letto, qui siégeait depuis 2015. Cette victoire à l’arraché a ainsi empêché le premier ministre de cette province, Dwight Ball (plus tard remplacé par son successeur Andrew Furey le 19 août dernier) d’obtenir un gouvernement libéral majoritaire.

Un total de trois formations politiques seront représentées dans la circonscription électorale du Labrador Ouest, créée en 1962, mais le député provincial néodémocrate, Jordan Brown, semble être dans les bonnes grâces des électeurs. Il est conscient que le vote précédent a été très serré, mais il a bien l’intention de renouveler l’exploit et de conserver son poste pour un second mandat consécutif. « Je suis très fier du travail que nous avons effectué dans la circonscription ces deux dernières années. Servir nos communautés est stimulant et gratifiant. Je me bats de façon non partisane pour les gens du Labrador Ouest et j’espère avoir la chance de continuer à le faire. Je leur demande donc de me réitérer leur confiance. » Ce dernier, très présent dans son milieu et dont la formation politique est fortement appuyée par le mouvement syndical local, n’a pas froid aux yeux quand il s’agit de défendre les intérêts de ses concitoyens et s’est investi dans plusieurs dossiers relatifs à la région en se faisant entendre lors de décisions préjudiciables au Labrador prises par le gouvernement au pouvoir notamment lors de nombreuses compressions libérales et de relocalisations de services.

« Les libéraux ont tenté de fermer la Cour provinciale et la bibliothèque de Wabush, ils ont considérablement réduit les services offerts par le bureau local d’enregistrement des plaques d’immatriculation de véhicules automobiles en plus de déplacer l’avion-citerne pour combattre les incendies forestiers et de fermer le bureau des Affaires du Labrador. »

Jordan Brown a lutté pour la préservation des services d’urgence-incendie à l’aéroport de Wabush, un dossier fédéral, et a interpellé, en invoquant l’universalité de l’accessibilité aux soins de santé, le ministre de la Santé et des Services communautaires, John Haggie, à la chambre d’assemblée de Terre-Neuve-et-Labrador dans l’édifice de la Confédération. Il l’a confronté au sujet de la problématique liée aux déplacements médicaux pour les patients du Labrador qui doivent consulter un spécialiste à l’extérieur de leur région et qui devraient être mieux encadrés par le gouvernement de Saint-Jean.

Les aspirants

Deux autres candidats ont annoncé leurs couleurs pour le Labrador Ouest. L’ancien maire de Labrador City, Wayne Button, qui avait brigué la mairie qu’il avait remportée lors des dernières élections municipales avant de démissionner peu après sans donner de raison, affichera la bannière libérale. L’ancien député progressiste-conservateur, Nick McGrath, qui avait dû démissionner de son poste de ministre des Transports en 2014 à la suite de son implication dans un contrat d’asphaltage controversé accordé à l’entreprise Humber Valley Paving sur l’autoroute Trans-Labrador, sera le candidat pour ce parti. Le Vérificateur général de cette province avait constaté que ce dernier avait sciemment caché des informations sur l’annulation du contrat en plus de remettre une caution faramineuse. McGrath avait pris cette initiative sans consulter le premier ministre de l’époque, Tom Marshall. Étrange coïncidence, le lendemain, l’ancien patron de la firme concernée, Frank Coleman, était acclamé nouveau chef du Parti conservateur et devait devenir premier ministre la même année, mais il a démissionné avant d’être assermenté.

L’ADN du NPD a laissé sa trace au Labrador Ouest puisque des députés néodémocrates y ont déjà été élus au préalable : Peter Fenwick, de 1984 à 1989, et Randy Collins, de 1999 à 2007.

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Publié le 1 février, 2021, dans la publication : Numéro_02 Volume 39

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Publié sur le site le 1 février 2021

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Projet de loi C-223

Protéger le français, langue commune au Québec

par Éric Cyr

Source photo : BQ

Alors que l’actualité révèle au grand jour le déclin de la langue française dans la métropole québécoise et particulièrement dans le Grand Montréal, le Bloc québécois défendra à la Chambre des communes son projet de loi qui exige une connaissance suffisante comme condition à l’obtention de la citoyenneté canadienne pour les résidents permanents du Québec. Le parti politique qui défend les intérêts du Québec semble vouloir utiliser cette sorte de baromètre pour mesurer la sincérité ou l’hypocrisie du gouvernement canadien en matière de protection de cette langue.

« Pour se comprendre, il faut être capable de se parler. Au Québec, la langue commune, c’est le français. Demander que les résidents permanents connaissent le français s’ils veulent obtenir la citoyenneté, ce n’est rien d’autre que de demander qu’ils aient les outils pour participer pleinement à la société québécoise. L’intégration des nouveaux arrivants au Québec, ça passe par le français », affirme la députée nord-côtière de Manicouagan, Marilène Gill.

Déclin anticipé du français

Les plus récentes projections de Statistique Canada démontrent que le poids démographique de la population utilisant le français comme langue d’usage au Québec diminuera de 8 % dans le prochain quart de siècle. En parallèle durant les 25 prochaines années, la population choisissant l’anglais comme première langue officielle parlée grimperait de 29 %, principalement avec l’adhésion de nouveaux arrivants.

« Le Québec constitue une minorité linguistique en Amérique du Nord. Lorsque de nouveaux arrivants font le choix du Québec, la langue commune devient le ciment de leur intégration. La connaissance du français pour l’obtention de la citoyenneté est une façon d’assurer que le Québec et ses nouveaux arrivants ne deviennent pas, à l’instar du Québec et du Canada, deux solitudes qui s’ignorent », souligne le député bloquiste de Rimouski-Neigette-Témiscouata-Les Basques, Maxime Blanchette-Joncas.

Le projet de loi C-223 déposé par le Bloc québécois entraîne trois modifications importantes à la loi sur la citoyenneté, soit de faire passer de 55 à 65 ans l’âge minimal auquel un résident permanent qui demande la citoyenneté canadienne est tenu de démontrer une connaissance d’une des deux langues officielles canadiennes, l’anglais ou le français; exiger qu’un résident permanent demeurant au Québec démontre sa connaissance du français et non de l’une ou l’autre des langues officielles canadiennes et enfin assurer que le test de citoyenneté se fasse obligatoirement en français.

Langue commune

« Ce projet de loi permettra aux nouveaux arrivants au Québec de faire du français leur langue commune. Il favorise une société québécoise inclusive et cohérente, et ce, pour tous les citoyens et citoyennes du Québec », ajoute Mme Gill. « Ottawa doit contribuer à la valorisation du français au Québec. Un Canada bilingue est impossible sans un Québec français et ça, le fédéral ne peut que l’admettre », fait pour sa part valoir M. Blanchette-Joncas.

Le Parti libéral du Canada et son allié, le Nouveau Parti démocratique voteront contre la motion…

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Publié le 30 novembre, 2020, dans la publication : Numéro_20 Volume 38

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Publié sur le site le 30 novembre 2020

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Élections provinciales

Vote très serré au Labrador Ouest

par Éric Cyr

Source photo : NPD Labrador. Légende : sur la photo, le nouveau député du Labrador Ouest entouré de ses enfants.

Le Parti libéral de Terre-Neuve-et-Labrador a réussi à se maintenir au pouvoir pour un second mandat consécutif à la suite des élections dans cette province, le 16 mai dernier. La députation du premier ministre Dwight Ball a cependant perdu des plumes en rétrécissant de façon significative, passant de 31 sièges à seulement 20, soit un de moins que nécessaire pour s’assurer une majorité en chambre. Ce dernier devra donc se contenter de former un gouvernement minoritaire, le troisième dans les provinces atlantiques après le Nouveau-Brunswick et l’Île-du-Prince-Édouard où les gouvernements libéraux précédents ont succombé aux progressistes-conservateurs.

Le NPD reprend le Labrador Ouest

Au Labrador Ouest, c’est le Nouveau Parti démocratique (NPD), fortement appuyé par le mouvement syndical, qui a remporté la victoire à l’arraché par seulement cinq voix, nécessitant un dépouillement judiciaire du Directeur général des élections comme c’est obligatoire lors d’un écart de 10 votes et moins. Le néo-démocrate Jordan Brown a défait l’ancien ministre des Affaires municipales et de l’Environnement et ministre responsable de la Commission de gestion des matériaux multiples et du Bureau des changements climatiques aussi Registraire général, le député libéral sortant Graham Letto, qui siégeait depuis 2015. Une défaite amère pour cet ancien maire de Labrador City de 2001 à 2009. Le NPD reprend donc de justesse cette circonscription électorale créée en 1962, qui lui avait échappée en 2015, alors qu’un ancien chef du Labrador Party (fondé en 1969 afin de défendre les intérêts du Labrador et qui a remporté le Labrador Ouest de 1969 à 1972) et actuel maire de Wabush, Ron Barron, candidat du NPD de l’époque, avait terminé deuxième lors du scrutin. L’ADN du NPD a laissé sa trace au Labrador Ouest puisque des députés néo-démocrates y ont déjà été élus au préalable : Peter Fenwick, de 1984 à 1989, et Randy Collins, de 1999 à 2007.

Labrador tricolore

Trois formations politiques ont remporté des sièges dans les quatre circonscriptions électorales du Labrador. Le NPD au Labrador Ouest, les progressistes-conservateurs dans Monts Torngat et les libéraux à Lac Melville et Cartwright-L’Anse au Clair.

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Publié le 27 mai, 2019, dans la publication : Numéro_10 Volume 37

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Publié sur le site le 27 mai 2019

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