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    Une équipe de tournage à Fermont

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    Cinéma

    Une 1 novembre, 2021

    Une fiction réaliste à Schefferville

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    Tournage d’une série télévisée

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Une 1 novembre, 2021

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contemplation et relaxation

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Documentaire

Une équipe de tournage à Fermont

par Éric Cyr

Source photo : Mathieu Brouillard

Une équipe cinématographique qui s’est déjà déplacée à Fermont dans le cadre d’un séjour exploratoire, en mai dernier, sera de retour localement, du 20 au 28 mars, pour capter de premières images sur le terrain. Cette production artistique indépendante ira à la rencontre de Fermontois à une période charnière qui coïncide avec le cinquantenaire de la fondation de leur municipalité en mettant l’accent sur la vie des gens et en abordant des facettes peu connues de la localité nordique qui est souvent présentée par l’intermédiaire de l’industrie minière.

Le court-métrage intimiste destiné à être présenté dans des festivals de cinéma traitera notamment de questions sociologiques générales relatives aux habitants du territoire comme l’appartenance au milieu ainsi que la vie courante en dehors du travail. Les réalisateurs aimeraient explorer plusieurs aspects de la réalité de l’endroit comme les expériences vécues par des résidents aux différents âges de la vie, allant de la jeunesse à la retraite.

Le Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ) a répondu favorablement à une demande de financement, ce qui permet d’aller de l’avant avec la phase de développement. L’une des membres de l’équipe, la sociologue et professeure à l’Université d’Ottawa, Dahlia Namian, qui a reçu le prix des Libraires 2024 pour son essai La société de provocation, explique la démarche, « On va commencer à capter des images à notre retour qui coïncide avec le Taïga Carnaval, mais ce n’est pas l’objectif principal puisqu’on anticipe de revenir jusqu’à quatre reprises par la suite. Cette fois, on va être quatre, incluant un preneur de son. Pour l’instant, on se laisse imprégner du premier passage où l’on a effectué une approche sous forme de survol. Nous avons l’intention cette fois-ci d’accoster des gens sur le terrain dans le cadre de rencontres planifiées et spontanées afin de saisir l’essence de leurs réalités. » En plus des suggestions reçues de bouche à oreille lors de leur premier déplacement, d’autres candidats potentiels se sont manifestés par écrit dont certains s’ajouteront à la liste des personnes qui apparaîtront dans ce film. « Nous en sommes à l’étape de fignoler le plan du scénario qui demeure en construction. Il n’y a rien de définitif et nous conservons une flexibilité nécessaire qui inclut des rencontres non prévues avec d’éventuels participants au gré de l’évolution sur les lieux ».

Son collègue, le professeur à l’Université Laurentienne de Sudbury en Ontario et travailleur social, Jonathan Binet, confie que l’œuvre cinématographique s’oriente autour de deux axes narratifs principaux soit un tableau visuel de la municipalité et de ses infrastructures emblématiques incluant le fameux mur-écran ainsi que des portraits humains dont les parcours reflètent les défis et les réalités de la communauté, mais aussi des gestes de solidarité et d’ingéniosité qui témoignent d’un attachement profond à ce microcosme unique.

« Nous cherchons à traduire l’atmosphère particulière de Fermont. Ce qui m’a le plus frappé, après quelques jours sur place, c’est comment les habitants que nous avons rencontrés se démarquent par leur caractère chaleureux et expressif, leur exubérance et leur humour. C’est là un contraste fascinant. »

Le cinéaste et photographe reconnu pour son approche esthétique singulière, Matthieu Brouillard, qui a déjà réalisé deux films marquants Qu’importe la gravité (2017) et L’angoisse du Héron (2024) fait partie du trio de créateurs passionnés. Derrière la caméra, il espère capter avec sensibilité le caractère brut de ce territoire aride, qui résonne avec son univers pictural. À travers ce nouveau film, il souhaite continuer d’explorer son art du portrait, en donnant vie à des récits d’hommes et de femmes qu’on ne voit pas souvent à l’écran, un thème déjà présent dans ses précédents documentaires. « Ce qui m’a marqué c’est que malgré des conditions de vie parfois rudes, l’isolement géographique et de longs hivers, les Fermontois font preuve de résilience et d’ingéniosité. »

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Publié le 18 mars, 2025, dans la publication : Numéro_5 Volume_43

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  • La vie des gens
  • Matthieu Brouillard
  • Photographe
  • Plan du scénario
  • Prix des Libraires 2024
  • Production artistique
  • Professeur Université Laurentienne de Sudbury en Ontario
  • Professeure Université d’Ottawa
  • Séjour exploratoire
  • Sociologue

Publié sur le site le 18 mars 2025

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Cinéma

Une fiction réaliste à Schefferville

par Éric Cyr

Source photo : Voyelles Films

Un film dont l’action se déroule dans la région de Schefferville, Nouveau-Québec, a été tourné sur place avec des comédiens professionnels, mais aussi des acteurs et des figurants locaux qui ont été formés pour jouer un rôle dans la trame du récit. L’œuvre cinématographique a récemment été présentée en salle dans le cadre du Festival du nouveau cinéma de Montréal, le 9 octobre dernier, et en ligne le lendemain.

Tourné en 2019, Nouveau-Québec, le premier long métrage de fiction pour la réalisatrice de documentaires Sarah Fortin, peint un portrait romancé, mais inspiré d’un fort réalisme, du lieu nordique qui présente au début des images historiques avant d’enchaîner avec une trame narrative fictive très crédible et des images à couper le souffle. La documentariste, qui a travaillé en milieu autochtone en tant que cinéaste formatrice pour Wapikoni Mobile, un organisme de médiation, d’intervention, de formation et de création audiovisuelles qui dispose d’une roulotte mobile munie d’équipements et qui s’adresse aux jeunes autochtones dans le but de contrer les taux élevés de suicide, de décrochage scolaire et de toxicomanie, s’est déplacée à plusieurs reprises dans les communautés innue de Matimekush-Lac John et naskapie de Kawawachikamach, de 2008 à 2012. C’est à cette époque qu’elle a eu un coup de cœur pour ce « territoire immense et très envoûtant ».

Relation émotive et géographique

« J’ai un parcours de documentariste, mais je souhaitais mélanger deux genres cinématographiques. J’aime voir les véritables lieux. Le Québec est pluriel et je voulais présenter une part d’exotisme à travers le regard des personnages, une relation allochtone-autochtone dans le cadre d’une rencontre interculturelle qui demande un certain effort, montrer à quel point les codes sociaux diffèrent, que ceux-ci peuvent sembler à la fois familiers et étranges et que le contexte peut s’avérer très dépaysant. Le passage des Blancs à Schefferville a laissé des traces et des souvenirs douloureux et beaucoup de ressources et de services ont été abandonnés lors de leur départ laissant un paysage lunaire rempli de trous de mines. Je me suis intéressée à l’histoire et au passé de ce lieu et aux Innus qui y ont survécu à la suite de la fermeture de la mine de fer avant la reprise des activités minières », confie la réalisatrice.

Selon Mme Fortin, il est fortuit que le sujet traité obtienne beaucoup d’écho actuellement, mais cela démontre qu’il est devenu totalement pertinent. « J’avais envie de montrer une partie méconnue du Québec, un territoire qui s’ouvre sous nos yeux avec sa nordicité, sa fascinante réalité et les gens qui y habitent. Ce fut une belle révélation pour l’équipe de tournage, constituée d’une vingtaine de techniciens en plus des acteurs, qui a filmé en temps réel durant 14 heures à l’intérieur des wagons de passagers du train Tshiuetin. Cela aura permis de sentir la réelle fatigue des comédiens durant le long trajet. Les artisans du film, qui ont principalement été hébergés dans une maison de travailleurs munie d’une quinzaine de chambres louée durant un peu plus d’un mois, ont pu s’imprégner de l’essence du milieu. La distribution artistique a aussi intégré plusieurs habitants locaux notamment dans des rôles principaux et de la figuration. Le jeu des acteurs amateurs a été modulé par un professionnel afin de ne rien perdre de l’homogénéité des échanges. De nombreuses personnes de la communauté se sont impliquées dans la concrétisation du projet et je leur en suis reconnaissante. »

Sarah Fortin travaille déjà sur une autre production dont l’action se déroulera en Abitibi et dans le nord de l’Ontario. Le film Nouveau-Québec devrait sortir en salles au Québec en février prochain. Pour en connaître plus sur la scénariste et réalisatrice de cinéma, consulter le site internet : https://reals.quebec/sarahfortin et sur le long métrage, rendez-vous sur la page Facebook : Nouveau-Québec le film.

Produit par Voyelles films et mettant en vedette Christine Beaulieu, Jean-Sébastien Courchesne et Jean-Luc Kanapé, Nouveau-Québec, qui prendra l’affiche au Québec à l’hiver 2022, a été réalisé par la cinéaste québécoise Sarah Fortin qui, dans le cadre du tournage, est allée passer plus d’un mois près du 55e parallèle, à Schefferville, à Matimekush-Lac John et à Kawawachikamach.

Synopsis

Alors qu’ils se rendent à Schefferville, un village isolé du nord du Québec, pour régler la vente d’un chalet, Sophie et Mathieu se retrouvent confrontés malgré eux à une situation grave et inattendue. Forcé de rester sur place plus longtemps que prévu, le temps que se mette en branle une enquête policière plombée par les moyens réduits de l’endroit, le couple se retrouve isolé du reste du monde, en contact, pour une rare fois, avec la réalité autochtone locale. Le duo voit sa relation mise à l’épreuve, alors que chacun prend une voie opposée face à cette situation oppressante, dans ce huis clos des grands espaces.

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Publié le 1 novembre, 2021, dans la publication : Numéro_18 Volume 39

  • Autochtones
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  • Sarah Fortin
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Publié sur le site le 1 novembre 2021

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Tournage d’une série télévisée

Les Productions Bokeh35 à Fermont

par Éric Cyr

Légende photo : Le réalisateur et caméraman Étienne Michaud Ste-Marie à la découverte de Fermont.

Une équipe de tournage des Productions Bokeh35 de Baie-Comeau s’est déplacée à Fermont, au début novembre, afin de réaliser un portrait local présentant le vécu de personnalités d’ici dans le cadre de la production d’une série télévisuelle de type docu réalité ou cinéma-vérité qui sera diffusée sur la chaîne maCommunauté, le canal de télévision communautaire de Telus.

Cette chaîne, qui présente des émissions originales, soutient la production de contenus créés par des vidéastes québécois habitant les régions de Québec, du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie, de la Beauce et de la Côte-Nord, tout en leur offrant un soutien financier et de la visibilité. Le produit final sera entre autres disponible sur la chaîne 511 de Télé OPTIK, en vidéo sur demande et sur les plateformes numériques.

Le réalisateur et caméraman Étienne Michaud Ste-Marie, originaire de Baie-Comeau, a eu carte blanche pour le traitement des sujets et a choisi « la ville mythique de Fermont » qui l’intéressait particulièrement et sur laquelle plane selon lui une aura d’histoires et de légendes. Il a donc emprunté la route nationale 389 dans des conditions particulièrement exécrables, selon ses dires, avant d’aller à la rencontre d’acteurs du milieu fermontois. Il a notamment rencontré la responsable de la Maison des jeunes Alpha Suzanne Synnott, le directeur de la station de radio CFMF 103,1 Karl Gagné-Côté, le rédacteur en chef du journal Le Trait d’union du Nord Éric Cyr et la photographe Myriam Desjardins-Malenfant afin de les interviewer et ainsi l’aider à cerner les caractéristiques particulières de la communauté minière nordique.

Celui qui a étudié le cinéma à l’Université Concordia a habité sept ans à Montréal où il croyait poursuivre sa carrière, car c’est dans la métropole québécoise que se situe le noyau de l’emploi dans son domaine. Il a finalement choisi grâce au hasard des circonstances de revenir dans sa région natale pour le travail en 2008. « J’ai appris à redécouvrir la Côte-Nord sous un autre œil. J’y ai acquis une bonne réputation, ma crédibilité est solide et je me sens choyé. Je ne m’imagine plus vivre ailleurs, les Nord-Côtiers sont chaleureux », raconte le producteur qui est emballé par son récent projet fermontois. « J’ai fondé ma boîte de production à Baie-Comeau il y a une dizaine d’années après avoir quitté Biosphère Télévision. Au début. J’ai pagayé fort, j’en ai un peu arraché, mais j’ai appris de mes erreurs. Je suis dorénavant à l’aise avec le métier et je m’approprie l’usage de la technologie que je sais apprivoiser, ce qui facilite les choses. », confie M. Michaud Ste-Marie qui a déjà eu la chance de survoler Fermont très rapidement dans le cadre d’un saut à la jardinerie Pousse partout! il y a quelques années. Il considère ce lieu nordique comme un endroit empreint de mystères à découvrir et à faire découvrir aux gens. « On doit avoir les sujets que l’on choisit de traiter à cœur, car ils nous suivent durant la recherche, le prétournage, le tournage et le montage. On souhaite présenter une image fidèle de l’endroit en s’attardant à l’aspect humain en proposant une palette de personnages différents en les montrant dans leur vécu quotidien. »

L’équipe des Productions Bokeh35 devrait revenir à Fermont en janvier prochain pour réaliser cinq autres portraits de citoyens afin de compléter le tournage.

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Publié le 30 novembre, 2020, dans la publication : Numéro_20 Volume 38

  • Cinéaste
  • Communauté minière nordique
  • Documentaires
  • Étienne Michaud Ste-Marie
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  • maCommunauté
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  • Réalisateur
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Publié sur le site le 30 novembre 2020

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Documentaire

Une histoire de Fermont sous les projecteurs

par Éric Cyr

Le réalisateur Philippe Belley aurait pu choisir la stabilité en travaillant pour le diffuseur public Radio-Canada où il a déjà été réalisateur, animateur et chroniqueur radio. Il a plutôt choisi de relever des défis de taille en démarrant son entreprise de création de contenu audiovisuel qui se spécialise dans la production de documentaires, Les Films de La Baie, où il met sa riche expertise à profit depuis 2011.

Sa passion et sa volonté de raconter l’histoire de façon sensible et rigoureuse l’ont guidé vers son plus récent projet. En collaboration avec la Société d’histoire du Lac-Saint-Jean, il s’est déplacé à Fermont pour y produire un documentaire sur les villes champignons qui ont poussé avec l’implantation d’entreprises minières, qui sera intégré à une exposition itinérante sur les villes de compagnies qui sera présentée en tournée à travers le Québec.

Oser s’investir

L’un des secrets de sa réussite est bien évidemment son talent, mais aussi le fait qu’il a su bien s’entourer. Celui qui a d’abord réalisé des courts-métrages comiques avant de s’orienter vers le documentaire en produisant Roger, Paulo et la suite ainsi que La reine du sébaste et son royaume qui ont remporté un vif succès dans différents festivals de cinéma, est mieux connu pour le film autobiographique qui relate le destin de son père disparu, L’usine et ma vilaine mémoire de 9 ans. Il est actuellement diffusé sous forme d’une série web de cinq épisodes sur le site internet de la chaîne de télévision internationale de langue française TV5 au www.tv5.ca et télédiffusé sur la chaîne UNIS. Il a obtenu pour ce film une reconnaissance lui ouvrant des perspectives d’avenir intéressantes.

Le fondateur des Films de La Baie mise beaucoup sur la polyvalence de son équipe, qui compte sept passionnés, et qui lui a permis de produire des vidéos promotionnelles dont La noblesse boréale au Saguenay-Lac-Saint-Jean qui présente l’hiver inspirant de cette région québécoise de façon poétique sous son véritable jour et qui a été choisie en 2018 parmi les trois finalistes du concours mondial de court-métrage en tourisme d’aventure, Adventure in Motion. Des documentaires, des courts-métrages, des vidéos promotionnelles, des publicités et le cinéma d’animation (bande dessinée) font partie des différentes facettes déjà abordées par la petite société qui gagne en popularité.

Sous la loupe

À Fermont, le cinéaste a réalisé des entrevues avec des personnes choisies minutieusement afin de bien cerner et de mieux faire comprendre le milieu de vie de la localité nordique d’hier à aujourd’hui, notamment une artisane-potière, un journaliste de la presse écrite, une serveuse de restaurant fraîchement débarquée, une famille fermontoise et des travailleurs migrateurs aéroportés en plus d’immortaliser des scènes de la vie courante et des paysages locaux.

Philippe Belley était accompagné durant son séjour dans la région du réalisateur, caméraman et monteur, Ken Allaire, très apprécié dans le monde des vidéoclips officiels d’artistes et de groupes de musique. « On trouve ça cool Fermont, les gens sont sympathiques, accueillants et simples. »

Pour en savoir plus, consultez le site internet lesfilmsdelabaie.com et la page Facebook Les Films de la Baie.

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Publié le 18 mars, 2019, dans la publication : Numéro 5 Volume 37

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  • Les Films de la Baie
  • Philippe Belley
  • Société d'histoire de Lac-Saint-Jean

Publié sur le site le 18 mars 2019

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Oeuvre multimédia audiovisuelle

Une équipe de tournage croque des images pour un vidéoclip

par Éric Cyr

Deux cinéastes de la compagnie de production Roméo et fils, Didier Charette d’Hawkesbury en Ontario et Vincent Gonneville de Shawinigan au Québec, qui habitent dorénavant à Montréal, se sont récemment déplacés pour la première fois à Fermont afin de croquer des images, notamment à l’aide d’un drone, pour illustrer un vidéoclip de l’artiste de musique électronique instrumentale CRi.

Le réalisateur Didier Charette explique sa démarche. « C’est l’artiste qui m’a contacté pour exposer son projet. J’ai par la suite fait une demande de subvention et élaboré le concept artistique qui a évolué. J’ai opté pour développer un sujet qui est rarement abordé soit des gens qui se plaisent ici. Dans les grands centres urbains, la perception de Fermont est trop souvent négative et au départ je me disais que j’allais rencontrer des gens déprimés, mais ce fut tout le contraire. Je n’ai côtoyé que des personnes optimistes et positives. J’ai adoré l’expérience et je suis tombé en amour avec la place. » Le cinéaste a filmé entre autres avec un drone afin de capter des images aériennes du mur-écran, mais les intempéries ont rendu l’opération difficile puisque l’aérodyne télépiloté à l’aide de l’écran d’un téléphone cellulaire devait se battre contre de forts vents et a fait un atterrissage forcé à 450 m de la route 389 où il a été récupéré en raquettes par le réalisateur et le pharmacien Ludovic Alarie. Autre péripétie, en plein tournage, l’équipe est tombée de sa motoneige en  marche alors que le cinéaste conduisait et que le caméraman filmait à l’arrière.

Des cowgirls japonaises au transgenre gaspésien

Le spécialiste de l’audiovisuel, qui a suivi un cours en communication à l’université de Montréal avant de s’orienter vers les plateaux de télévision de Toronto, a effectué plusieurs voyages dans le cadre de son travail auprès des artistes et musiciens. Ce dernier a notamment été au Japon où il a filmé des cowgirls japonaises et aussi à Chandler en Gaspésie où il a tourné des images sur un transgenre ainsi que dans les montagnes du Mexique où il a rencontré des shamans. Le jeune réalisateur monteur qui a collaboré avec les sœurs Boulay (en Floride), Alex Nevsky et Geoffroy pour n’en nommer que quelques-uns prépare d’ailleurs déjà un prochain périple à Iqaluit au Nunavut. « Je fais ce métier par passion et j’adore prendre le temps de découvrir de nouvelles régions. »  Le clip sortira le 17 avril.

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Publié le 6 mars, 2017, dans la publication : Numéro 4 Volume 35

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  • Production Roméo et fils
  • Réalisateur
  • Tournage
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Publié sur le site le 7 mars 2017

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contemplation et relaxation

Oeuvre d’art nordique

par Éric Cyr

Un artiste local, Bogdan Carasava, a conçu un produit culturel unique, une œuvre d’art nordique où l’on peut admirer des aurores boréales qui dansent et tournoient dans le ciel du Nord. Ces images à couper le souffle agrémentées de musique classique ont demandé un travail discipliné et minutieux au cinéaste et photographe fermontois qui vient de lancer son film en format DVD et Blu-Ray.

L’artiste visuel originaire de Roumanie habite au pays depuis quatre ans. Il a appris la langue française à son arrivée à Laval avec sa femme pour par la suite s’acheter une maison à Cap-d’Espoir près de Percé en Gaspésie afin d’y retrouver la tranquillité et une proximité avec la nature. « Je voulais m’éloigner des grands centres, je voulais être seul sur le bord de la mer. Je recherche une proximité avec la nature qui inspire mes créations artistiques. » De cette aventure gaspésienne est née sa fille.

Luminosité naturelle des grands espaces

Arrivé à Fermont, il y a un an et demi, il travaille depuis pour Diffusion Fermont. « Je voulais travailler en communications, mais je ne souhaitais pas retourner en ville. J’adore la nature et je voulais découvrir les paysages nordiques. On m’a proposé un emploi qui répondait à mes aspirations. »

Ce dernier confie : « Je pratiquais déjà la photographie, mais depuis que je suis ici j’ai développé une passion pour les aurores boréales. J’ai élaboré le projet de créer un film en temps réel permettant de mettre en valeur ce phénomène lumineux et les grands espaces naturels et je suis très satisfait du résultat. »

Bogdan Carasava poursuit : « Il faut prévoir les déplacements, le temps et l’énergie. C’est un scénario qui se passe de nuit alors il faut être patient pour attendre la manifestation des aurores boréales. » L’artiste qui a beaucoup investi dans des équipements sophistiqués notamment un appareil Sony haut de gamme permettant de filmer en 4K cette manifestation naturelle envisage de travailler sur un deuxième projet qui mettrait les astres en valeur. « Je fais ça par passion, mon but est de faire apprécier les beautés de la nature à un vaste public, leur faire découvrir ces grandes étendues magnifiques. » Le créateur veut  acheter un télescope, un outil qui lui permettra de concrétiser le second volet de son œuvre qui mettrait en vedette des nébuleuses et des galaxies comme Andromède et Orion plus facilement visibles sous le ciel du Nord.

« Ici c’est un endroit privilégié sans pollution lumineuse qui permet de capter l’essence et la beauté du ciel et des astres à l’état pur. C’est magique. » Ce chef d’œuvre visuel est divisé en plusieurs thèmes et les images ont été tournées sur une longue période d’un an.

Vous pouvez vous procurer le DVD ou le Blu-Ray Aurora Borealis Fermont Qc., d’une durée de 57 minutes  au bureau d’information touristique de Fermont dans le centre commercial du mur-écran ou directement auprès de l’artiste.

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Publié le 21 novembre, 2016, dans la publication : Numéro 20 Volume 34

  • Artiste de Fermont
  • Aurore boréale
  • Blu-Ray
  • Bogdan Carasava
  • Ciel nordique
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  • Vidéo

Publié sur le site le 21 novembre 2016

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