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    Une entente de principe

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    Fin de la grĂšve chez ArcelorMittal

    Une 21 juin, 2021

    Contrat de travail de 4 ans sur la CĂŽte-Nord

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    Mine de fer du Lac Bloom

    Une 7 juin, 2021

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    Métallos/ArcelorMittal

    Une 29 mai, 2017

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    Renouvellement de la convention collective d’ArcelorMittal

    Rejet en bloc des offres avant de conclure une entente de principe

Entente de principe

Une entente de principe

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ArcelorMittal

Une entente de principe

par Éric Cyr

Une entente de principe en vue du renouvellement de la convention collective des travailleurs des cinq sections locales du Syndicat des MĂ©tallos d’ArcelorMittal sur la CĂŽte-Nord a Ă©tĂ© conclue entre le comitĂ© de nĂ©gociation et la compagnie miniĂšre, le 14 mai 2025.

Les quelque 2500 adhĂ©rents des unitĂ©s syndicales locales 5778 (mines de fer de Mont-Wright et de Fire Lake Ă  Fermont), 6869 (chemin de fer et le port Ă  Port-Cartier), 7401 et 7401-FP Sud (employĂ©s de bureau de Port-Cartier et techniciens en protection des incendies), 7401 Nord et 7401-FP (employĂ©s de bureau de Fermont et force protectrice), et 8664 (usine de bouletage de Port-Cartier) ont Ă©tĂ© conviĂ©s Ă  des assemblĂ©es dĂ©libĂ©rantes durant les jours suivants afin de se prononcer sur l’acceptation ou le rejet du contenu de cet accord de principe, une Ă©tape prĂ©liminaire Ă  la signature d’un Ă©ventuel futur contrat de travail. Cette entente de principe n’a pas de valeur officielle jusqu’à ce que les syndiquĂ©s en aient pris connaissance et se soient prononcĂ©s sur sa teneur dans le cadre d’un suffrage, ce qui est Ă©tait prĂ©vu pour le 22 mai.

« Les membres nous ont donnĂ© un rapport de force important avec les votes de grĂšve quasi unanimes pris lors des assemblĂ©es officielles prĂ©cĂ©dentes. Le comitĂ© de nĂ©gociation estime ĂȘtre arrivĂ© Ă  obtenir une entente de principe Ă  la hauteur du mandat donnĂ© par les membres. Ce sera maintenant Ă  ceux-ci d’en Ă©valuer le contenu et de se prononcer en assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale », explique le reprĂ©sentant syndical des MĂ©tallos, Marc Tremblay.

ArcelorMittal Mines et Infrastructures Canada est pour sa part « heureuse d’annoncer qu’une entente de principe est survenue entre l’entreprise et les exĂ©cutifs des cinq sections locales du Syndicat des MĂ©tallos » en jugeant que « les objectifs des deux parties ont Ă©tĂ© atteints, reflĂ©tant un climat de collaboration et de respect mutuel » et que « cette entente pourra gĂ©nĂ©rer des retombĂ©es positives pour la CĂŽte-Nord, notamment en favorisant la stabilitĂ© Ă©conomique et le dĂ©veloppement local. » ArcelorMittal se dit satisfaite de ces nĂ©gociations qui permettent d’en arriver Ă  une entente juste et Ă©quitable pour toutes les parties et dont la derniĂšre phase s’est dĂ©roulĂ©e en prĂ©sence d’un conciliateur nommĂ© par le ministĂšre du Travail.

La proposition patronale prĂ©cĂ©dente qui ne rĂ©pondait pas aux attentes des syndiquĂ©s avait Ă©tĂ© rejetĂ©e par ces derniers dans le cadre d’un vote dont la proportion oscillait entre 95 % et
99,8 % selon la section syndicale. Les membres se sont dotĂ©s du mĂȘme souffle d’un mandat de grĂšve Ă  dĂ©clencher au moment jugĂ© opportun.

Ni le syndicat, ni l’employeur n’ont souhaitĂ© commenter plus en dĂ©tail le contenu de l’entente de principe avant que celle-ci ne soit entĂ©rinĂ©e par les syndiquĂ©s.

Au moment de mettre sous presse, le rĂ©sultat du vote des syndiquĂ©s n’était pas encore connu.

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Publié le 27 mai, 2025, dans la publication : Numéro 10 Volume_43

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Publié sur le site le 27 mai 2025

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Fin de la grĂšve chez ArcelorMittal

Contrat de travail de 4 ans sur la CĂŽte-Nord

par Éric Cyr

À la suite de plusieurs assemblĂ©es ayant eu lieu, le 8 juin 2021, les 2500 membres de cinq sections locales du Syndicat des MĂ©tallos d’ArcelorMittal sur la CĂŽte-Nord ont entĂ©rinĂ©, dans une trĂšs forte proportion, la seconde entente de principe nĂ©gociĂ©e dans le cadre du renouvellement de leur convention collective, le 5 juin, entre leurs reprĂ©sentants et les dirigeants de l’entreprise miniĂšre. Cette dĂ©cision met fin Ă  la grĂšve gĂ©nĂ©rale illimitĂ©e qui a Ă©tĂ© dĂ©clenchĂ©e par ces travailleurs, le 10 mai, ouvrant ainsi la porte Ă  la reprise des activitĂ©s.

« Je salue la dĂ©termination de nos membres et de leur comitĂ© de nĂ©gociation. Leur unitĂ© et leur inĂ©branlable solidaritĂ©, en pleine pĂ©riode de pandĂ©mie, ont fait la diffĂ©rence entre les premiĂšres offres reçues de l’employeur et ce nouveau contrat de travail qui profitera Ă  toute la rĂ©gion. Je remercie l’ensemble des sections locales du Syndicat des MĂ©tallos au QuĂ©bec pour leur solidaritĂ© envers les 2500 syndiquĂ©s de la CĂŽte-Nord. Nos membres ont luttĂ© pour obtenir le respect et ce message a étĂ© entendu par l’employeur », lance le coordonnateur rĂ©gional des MĂ©tallos pour la rĂ©gion de la CĂŽte-Nord, de la GaspĂ©sie, du Bas-Saint-Laurent et des Îles-de-la-Madeleine, Nicolas Lapierre.

La richesse d’ici pour l’économie d’ici

Le nouveau contrat de travail est d’une durĂ©e de quatre ans. En considĂ©rant l’intĂ©gration au salaire de l’indemnitĂ© de vie chĂšre, la nouvelle convention collective prĂ©voit des augmentations salariales moyennes de plus de 3 % par annĂ©e et des augmentations annuelles moyennes des prestations de retraite de 3,75 %. Les retraitĂ©s actuels verront aussi leurs rentes ĂȘtre indexĂ©es de 1 Ă  3 %.

« GrĂące Ă  ce nouveau contrat de travail, nous estimons que les retombĂ©es Ă©conomiques pour la rĂ©gion devraient atteindre 178 M$ pour les quatre prochaines annĂ©es, soit une augmentation annuelle moyenne de 14 % dans l’apport Ă  l’économie rĂ©gionale. À travers cette lutte pour leurs conditions de travail, nos membres se sont aussi battus pour le tissu Ă©conomique de la CĂŽte-Nord et du QuĂ©bec. Nous pouvons aujourd’hui ĂȘtre fiers de leur lutte », fait valoir le syndicaliste, Nicolas Lapierre.

La lutte des membres du Syndicat des MĂ©tallos pour que la richesse d’ici revienne Ă  l’économie d’ici, thĂšme du slogan rassembleur de la grĂšve, aura portĂ© ses fruits. En plus de voir l’employeur abandonner son projet d’horaire 14/14 pour les employĂ©s du chemin de fer Ă  Port-Cartier, la prime nordique pour les travailleurs de Fermont grimpe de plus de 90 % pour se fixer Ă  1200 $ par mois en 2024, la prime de nuit augmente pour l’ensemble des salariĂ©s de 50 % et tous les travailleurs de Port-Cartier ou en navettage aĂ©rien (permanents non rĂ©sidents) obtiennent la paritĂ© avec leurs collĂšgues de Fermont en ce qui a trait au calcul des vacances.

Deux lettres d’entente s’annexant Ă  ce nouveau contrat de travail tĂ©moignent de l’importance des gains obtenus par le Syndicat pour l’économie de la rĂ©gion et du QuĂ©bec. La premiĂšre lettre d’entente, intitulĂ©e « Contribution Ă  la vitalitĂ© de la grande rĂ©gion de Port-Cartier », permet d’instaurer une prime annuelle de 1000 $ Ă  1200 $ pour tous les travailleurs habitant dans les localitĂ©s de la CĂŽte-Nord situĂ©es entre Baie-TrinitĂ© et Sept-Îles. La seconde permettra de crĂ©er un groupe de travail pour la mobilisation et la transformation d’ArcelorMittal. Celui-ci aura pour mandat de trouver des solutions aux nombreux enjeux Ă©voquĂ©s par les travailleurs et leurs reprĂ©sentants durant la grĂšve : le concentrateur aux installations de Mont-Wright, la santĂ© et sĂ©curitĂ© du travail, la main-d’Ɠuvre et l’emploi local, la rĂ©novation et l’entretien du parc immobilier Ă  Fermont, les retombĂ©es Ă©conomiques pour les fournisseurs locaux de biens et services, l’implication et l’initiative dans la communautĂ©, le dĂ©veloppement du sentiment d’appartenance, etc.

Selon la compagnie, la derniĂšre ronde des nĂ©gociations tenue en prĂ©sence d’un conciliateur nommĂ© par le ministre du Travail, de l’Emploi et de la SolidaritĂ© sociale a permis de rĂ©gler les derniers points en suspens et de convenir d’un accord de principe. Le prĂ©sident et chef de la direction d’ArcelorMittal Exploitation miniĂšre Canada et prĂ©sident du comitĂ© de gestion d’ArcelorMittal Infrastructure Canada, Mapi Mobwano, qui a participĂ© Ă  ces derniers pourparlers confie. « Nous sommes heureux de tourner la page sur ce conflit. Les dernières semaines ont marqué un temps d’arrêt pour nous permettre de repartir ensemble sur des bases nouvelles. Nous avons hâte d’accueillir à nouveau nos employés et je les assure personnellement de mon engagement, ainsi que celui de tous les gestionnaires et membres de la direction, envers un environnement de travail sain et sécuritaire où le respect mutuel devra primer. » La miniĂšre considĂšre que la nouvelle convention collective assurera une stabilitĂ© tant aux employĂ©s qu’à tous les partenaires d’affaires.

Dans le cadre de son projet de transformation entrepris en 2020, ArcelorMittal entend affirmer encore davantage au cours des prochaines années sa volonté d’être activement engagée dans la vitalité des communautés de Fermont et de Port-Cartier et des projets en ce sens sont déjĂ  en cours depuis quelques mois avec les intervenants locaux.

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Publié le 21 juin, 2021, dans la publication : Numéro_12 Volume 39

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Publié sur le site le 17 juin 2021

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Mine de fer du Lac Bloom

Entente de principe entre les Métallos et MFQ

par Éric Cyr

Source photo : MFQ

Une entente de principe a été conclue, le 24 mai 2021, entre le comité de négociation de la section locale 9996 du Syndicat des Métallos et Minerai de fer Québec (MFQ), une filiale de Champion Iron, qui exploite la mine de fer du Lac Bloom située à proximité de Fermont.

L’unitĂ© locale 9996 du Syndicat des MĂ©tallos reprĂ©sente prĂšs de 390 travailleurs de l’entreprise MFQ. AprĂšs une soixantaine de rencontres de discussions Ă©chelonnĂ©es sur une pĂ©riode de six mois, les parties patronale et syndicale se sont entendues sur les grands enjeux du renouvellement de la convention collective des employĂ©s syndiquĂ©s. À la suite des pourparlers, le comitĂ© de nĂ©gociation de ce bureau syndical suggĂšre Ă  ses membres de se rallier Ă  l’option nĂ©gociĂ©e. Les reprĂ©sentants syndicaux jugent l’entente digne d’ĂȘtre entĂ©rinĂ©e et prĂ©conisent son acceptation.

Contexte favorable

Le contexte actuel est trĂšs diffĂ©rent de celui qui rĂ©gnait lors de la premiĂšre convention collective qui avait Ă©tĂ© nĂ©gociĂ©e Ă  l’époque avec le promoteur du site minier, la sociĂ©tĂ© de dĂ©veloppement Champion. Les travailleurs avaient alors laissĂ© une certaine marge de manƓuvre Ă  l’employeur afin de permettre une relance des activitĂ©s miniĂšres. Le porte-parole syndical, Dany Maltais, considĂšre que l’entente est ciblĂ©e sur les besoins des membres et respecte ce que l’employeur est en mesure d’accorder. Il estime que le moment est actuellement opportun puisque le prix du fer est en constante progression et que l’entreprise, en excellente posture financiĂšre, envisage mĂȘme de doubler sa production.

« L’entente de principe est Ă  la satisfaction du comitĂ© de nĂ©gociation. On recommandera fortement aux membres de l’adopter lors des assemblĂ©es gĂ©nĂ©rales. Nous travaillons maintenant Ă  l’organisation d’assemblĂ©es gĂ©nĂ©rales dans les plus brefs dĂ©lais ».

M. Maltais est Ă  l’aise avec le contenu de l’accord de principe qui rĂ©pond selon lui aux attentes des syndiquĂ©s et croit qu’il obtiendra leur assentiment. L’entente sera d’abord prĂ©sentĂ©e et expliquĂ©e aux membres lors d’assemblĂ©es gĂ©nĂ©rales prĂ©vues Ă  la fin juin et ceux-ci pourront par la suite se prononcer Ă  son sujet dans le cadre d’un vote. La nouvelle convention collective ne pourra ĂȘtre adoptĂ©e qu’à la suite d’un rĂ©sultat favorable lors du scrutin. MFQ ne souhaite pas faire de commentaires avant le rĂ©sultat du suffrage.

C’est la seconde convention collective Ă  ĂȘtre nĂ©gociĂ©e depuis que MFQ a entrepris le redĂ©marrage des installations et repris l’exploitation de la mine du Lac Bloom, en 2018, succĂ©dant ainsi Ă  Cliffs Natural Resources aprĂšs sa faillite.

Le complexe minier de MFQ poursuit sa progression et est actuellement en phase d’expansion avec pour objectif de doubler sa capacitĂ© d’extraction qui passerait Ă  une production annuelle de 15 millions de tonnes de minerai de fer. Cette dĂ©marche est appuyĂ©e par de solides paramĂštres Ă©conomiques actuels relatifs au marchĂ© du fer, son champ d’expertise.

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Publié le 7 juin, 2021, dans la publication : Numéro_11 Volume 39

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Publié sur le site le 7 juin 2021

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Métallos/ArcelorMittal

L’entente de principe est acceptĂ©e

par Éric Cyr

Source photo : Serge CÎté

La grĂšve a finalement Ă©tĂ© Ă©vitĂ©e aux installations miniĂšres de la multinationale ArcelorMittal sur la CĂŽte-Nord Ă  la suite de l’adoption d’une entente de principe survenue avec l’employeur, en marge  d’un blitz de pourparlers et d’un vote subsĂ©quent, le 11 mai dernier. La majoritĂ© des quelque 2 000 travailleurs a penchĂ© en faveur de l’accord qui met fin aux nĂ©gociations de la nouvelle convention collective qui durait depuis janvier 2017.

Le rythme de croisiĂšre est reparti

Les discussions ont Ă©tĂ© difficiles alors que les syndiquĂ©s avaient massivement rejetĂ© la derniĂšre offre patronale et menaçaient de dĂ©clencher la grĂšve si aucune entente ne survenait aprĂšs 72 heures. C’est Ă  ce moment que l’entreprise a fait appel Ă  l’ancien premier ministre du QuĂ©bec, Lucien Bouchard, pour tenter de dĂ©nouer l’impasse. Les partis ont fini par trouver dans un intĂ©rĂȘt commun un terrain fertile Ă  un rapprochement. Le comitĂ© de nĂ©gociations a recommandĂ© Ă  ses membres de voter favorablement pour l’adoption de l’entente. « Nous pensons avoir ce qu’il faut pour un rĂšglement en fonction des mandats qui nous ont Ă©tĂ© confiĂ©s. » Le nouveau contrat de travail de quatre annĂ©es comprend des augmentations salariales annuelles variant entre 2,2 et 3 %. Le coordonnateur rĂ©gional du syndicat des MĂ©tallos pour la CĂŽte-Nord, Nicolas Lapierre, se rĂ©jouit du rĂ©sultat du scrutin. Il estime que les syndiquĂ©s ont obtenu des gains substantiels concernant principalement le rĂ©gime de retraite puisque le contrat confirme le maintien d’un mĂȘme rĂ©gime de retraite pour tous les travailleurs, les assurances et la paritĂ© salariale progressive pour les travailleurs de la mine de Fire Lake qui rejoindront le salaire de ceux de la mine du Mont-Wright d’ici 2020. Le principal enjeu selon lui consistait Ă  rĂ©tablir la situation et Ă©viter les disparitĂ©s de traitement.

« Les conditions doivent ĂȘtre les mĂȘmes pour tous les syndiquĂ©s. On partait de loin pour les relations de travail. Nous avions la ferme volontĂ© de tout rĂ©diger alors que l’employeur ne voulait rien par Ă©crit. Il fallait trouver un juste Ă©quilibre et rĂ©tablir le respect mutuel. Le climat de confiance est dorĂ©navant rĂ©tabli. On se remet en selle pour quatre ans avec une entente de principe manifestement satisfaisante. »

Paix sociale pour quatre ans

Le gĂ©ant mondial de l’acier a reculĂ© sur sa volontĂ© de faire disparaĂźtre le rĂ©gime de retraite Ă  prestations dĂ©terminĂ©es pour les nouveaux employĂ©s et a aussi retirĂ© toutes ses demandes concernant la mobilitĂ© de la main-d’Ɠuvre. ArcelorMittal souhaitait signer pour une pĂ©riode de six ans, mais les MĂ©tallos ont insistĂ© pour limiter l’arrangement Ă  quatre ans. « On ne voulait pas s’embarquer dans une longue convention. Ça n’a pas Ă©tĂ© facile au cours des six derniĂšres annĂ©es. On ne souhaitait pas Ă©tirer la prochaine rencontre Ă  la table de nĂ©gociations et rĂ©gler nos problĂšmes seulement dans six ans. » ArcelorMittal a simplement rĂ©itĂ©rĂ© qu’elle souhaitait en arriver Ă  une entente « gagnante-gagnante ».

L’acceptation du contrat permettra Ă©galement le rapatriement des emplois accordĂ©s au prĂ©alable en sous-traitance notamment au Mont-Wright et Ă  Fermont. La mairesse de Port-Cartier, Violaine Doyle est soulagĂ©e du dĂ©nouement et heureuse de la paix sociale qui va s’installer pour les quatre prochaines annĂ©es.

Les rĂ©sultats dans les cinq sections syndicales locales de Fermont, Fire Lake et Port-Cartier varient entre 57,9 % et 94,7 %. Contrairement Ă  ce qui avait Ă©tĂ© vĂ©hiculĂ© au dĂ©part, le rĂ©sultat du vote de la section locale 5778 Ă  Fermont, Fire Lake et Gagnon n’est pas de 73 %, mais plutĂŽt de 57,9 %. Une erreur de calcul Ă©tait survenue et a Ă©tĂ© rectifiĂ©e par la suite.

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Publié le 29 mai, 2017, dans la publication : Numéro 10 Volume 35

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Publié sur le site le 30 mai 2017

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Renouvellement de la convention collective d’ArcelorMittal

Rejet en bloc des offres avant de conclure une entente de principe

par Éric Cyr

Au moment de mettre sous presse, c’est avec une trĂšs forte majoritĂ© de 99,6 % que les 2 000 travailleurs syndiquĂ©s d’ArcelorMittal sur la CĂŽte-Nord Ă  Fermont, Fire Lake et Port-Cartier avaient rejetĂ© l’offre finale de leur employeur, dĂ©cidant du mĂȘme coup de dĂ©clencher une grĂšve en l’absence de rĂšglement. Le ton a montĂ© d’un cran Ă  la suite de la proposition de la multinationale d’instaurer un rĂ©gime de retraite Ă  deux vitesses, dĂ©savantageux pour les nouveaux travailleurs, qui a Ă©tĂ© vivement dĂ©criĂ© par les membres. La compagnie a par la suite rapidement rappelĂ© le syndicat Ă  la table de nĂ©gociations aprĂšs avoir fait appel en renfort Ă  l’ancien premier ministre du QuĂ©bec, Lucien Bouchard, en tant que nĂ©gociateur pour la partie patronale.

Sauver l’hĂ©ritage

« Le mandat est clair : il n’est pas question de lĂącher les jeunes. Le rĂ©gime de retraite doit ĂȘtre maintenu pour tous. Si l’employeur s’entĂȘte, le minerai restera lĂ  oĂč il est, aussi longtemps qu’il le faudra pour assurer des conditions de travail Ă©quitables pour tous les travailleurs, actuels et futurs. Les anciens se sont battus pour ce rĂ©gime de retraite, les membres actuels sont dĂ©terminĂ©s Ă  le transmettre aux plus jeunes », fait valoir le coordonnateur des MĂ©tallos pour la CĂŽte-Nord, Nicolas Lapierre.

RĂšglement ou conflit de travail

Outre le rĂ©gime de retraite, les syndiquĂ©s demandent de rapatrier au sein d’ArcelorMittal des postes attribuĂ©s Ă  des sous-traitants. Le syndicat souhaite entre autres s’attaquer aux diffĂ©rences entre les conditions des travailleurs du site minier de Fire Lake et de ceux de la mine du Mont-Wright. « Il est minuit moins une. Le nƓud est simple Ă  dĂ©faire, du moment que la volontĂ© y est de la part de l’employeur qui ne doit pas douter de la dĂ©termination des 2 000 membres! S’il faut passer par un conflit, les membres n’hĂ©siteront pas », confie le syndicaliste.

Aux grands maux les grands remĂšdes

L’adjoint au directeur quĂ©bĂ©cois des MĂ©tallos, Dominic Lemieux, Ă©tait de passage Ă  Fermont afin de rencontrer les associations syndicales sur place et discuter avec les membres sur le terrain. Le syndicat a fait appel Ă  ce nĂ©gociateur expĂ©rimentĂ© afin de tenter de dĂ©nouer l’impasse aprĂšs que la multinationale a transmis ses offres finales, mais non globales, au grand mĂ©contentement des travailleurs. « Quand il y a des dossiers chauds, c’est lĂ  que j’embarque. J’ai participĂ© aux nĂ©gociations de Rio Tinto Alcan et Ă  celles de Lafarge Ă  Saint-Constant », confie le colosse imposant avant d’ĂȘtre interrompu par un appel tĂ©lĂ©phonique concernant la mine Raglan dans le nord du QuĂ©bec.

Le respect, la pierre angulaire

Le principal Ă©lĂ©ment qui contribue Ă  accentuer les tensions entre ArcelorMittal et les travailleurs selon M. Lemieux est le manque de respect de la compagnie Ă  l’égard de ses employĂ©s qui sont considĂ©rĂ©s selon ce dernier comme de simples pions et ne sont pas consultĂ©s dans des dĂ©cisions qui les concernent et qui sont prises Ă  leurs dĂ©pens. « Les travailleurs veulent regagner le respect de l’employeur. Ils ne se sentent plus respectĂ©s. » Il y a aussi beaucoup de contrats accordĂ©s en sous-traitance et ça ne passe pas.

« Durant le blitz de nĂ©gos, le conciliateur a recommandĂ© la prĂ©sence d’un dĂ©cideur du cĂŽtĂ© patronal, le vice-prĂ©sident des ressources humaines a alors Ă©tĂ© appelĂ©. Du cĂŽtĂ© syndical, c’est moi qui occupe ce poste. »

Selon le pilier syndical, une retraite fermĂ©e Ă  QuĂ©bec regroupant les diffĂ©rents intervenants a permis de faire certaines avancĂ©es au niveau du normatif (tous les volets non pĂ©cuniaires) notamment pour les vacances, mais les discussions ont accrochĂ© sur l’aspect financier. « Il y a encore des enjeux majeurs en suspens dont un Ă©cart important de 8 $ l’heure entre les travailleurs de la mine de Fire Lake et celle du Mont-Wright, les horaires de travail, le rattrapage, la prime du fer Ă  laquelle certains travailleurs n’ont toujours pas droit et le fonds de pension. D’autres clauses notamment l’augmentation salariale et les assurances collectives ne sont pas encore rĂ©glĂ©es », expliquait ce dernier avant l’annonce de la miniĂšre de confier le rĂŽle de nĂ©gociateur Ă  Lucien Bouchard, qui avait dĂ©jĂ  occupĂ© ce poste en 2005 Ă  l’époque de la miniĂšre QuĂ©bec Cartier.

Le gros canon

Le prĂ©sident et chef de la direction d’ArcelorMittal Exploitation MiniĂšre Canada, Pierre Lapointe, a commentĂ© l’arrivĂ©e de l’ancien politicien dans l’arĂšne : « Cette dĂ©cision a Ă©tĂ© prise avec la ferme intention de se donner les moyens nĂ©cessaires pour conclure une entente satisfaisante pour les deux parties. » Une entente de principe a finalement Ă©tĂ© conclue Ă  MontrĂ©al entre le syndicat des MĂ©tallos et le gĂ©ant de l’acier. Les syndiquĂ©s devaient se prononcer sur le contenu de l’entente avant de choisir de l’entĂ©riner ou non, le 11 mai dernier.

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Publié le 15 mai, 2017, dans la publication : Numéro 9 Volume 35

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Publié sur le site le 15 mai 2017

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