• Publications
  • Le journal
    • L’Équipe
    • Historique
    • Distinctions
  • Abonnements & membres
  • Annoncez avec nous
  • Contactez-nous
Journal le Trait d'Union du Nord
  • Publications
  • Le journal
    • L’Équipe
    • Historique
    • Distinctions
  • Abonnements & membres
  • Annoncez avec nous
  • Contactez-nous
  • Toutes les publications
  • Fire Lake

  • La ministre de la  CĂŽte-Nord Ă  Fermont

    Route 389

    La ministre de la CĂŽte-Nord Ă  Fermont

  • Collision entre un train et un poids lourd

    Route nationale 389

    Collision entre un train et un poids lourd

  • Contrat de travail de 4 ans sur la CĂŽte-Nord

    Fin de la grĂšve chez ArcelorMittal

    Une 21 juin, 2021

    Contrat de travail de 4 ans sur la CĂŽte-Nord

  • Des nĂ©gociations au point mort

    ArcelorMittal

    Des négociations au point mort

  • La grĂšve est dĂ©clenchĂ©e


    ArcelorMittal

    Une 24 mai, 2021

    La grÚve est déclenchée


  • Les MĂ©tallos et ArcelorMittal  dans l’arĂšne

    Convention collective

    Une 10 mai, 2021

    Les MĂ©tallos et ArcelorMittal dans l’arĂšne

Fire Lake

La ministre de la  CĂŽte-Nord Ă  Fermont

Route 389

La ministre de la CĂŽte-Nord Ă  Fermont

Collision entre un train et un poids lourd

Route nationale 389

Collision entre un train et un poids lourd

Contrat de travail de 4 ans sur la CĂŽte-Nord

Fin de la grĂšve chez ArcelorMittal

Une 21 juin, 2021

Contrat de travail de 4 ans sur la CĂŽte-Nord

Des négociations au point mort

ArcelorMittal

Des négociations au point mort

La grÚve est déclenchée


ArcelorMittal

Une 24 mai, 2021

La grÚve est déclenchée


Les MĂ©tallos et ArcelorMittal  dans l’arĂšne

Convention collective

Une 10 mai, 2021

Les MĂ©tallos et ArcelorMittal dans l’arĂšne

Route 389

La ministre de la CĂŽte-Nord Ă  Fermont

par Éric Cyr

Source photo : CAQ

La ministre responsable de la rĂ©gion de la CĂŽte-Nord, ministre de l’Emploi et dĂ©putĂ©e de Duplessis, Kateri Champagne Jourdain, qui s’est dĂ©placĂ©e Ă  quelques reprises Ă  Fermont Ă©tait de passage dans cette ville nordique, le 7 aoĂ»t 2024, aprĂšs avoir empruntĂ© pour la premiĂšre fois depuis son Ă©lection la route 389 afin de constater l’évolution des travaux en cours le long de ce lien terrestre interprovincial.

Mme Champagne Jourdain a pu dĂ©couvrir durant son parcours les installations d’Hydro-QuĂ©bec Ă  la centrale hydroĂ©lectrique de Manic-5, le 5 aoĂ»t, la station Uapishka situĂ©e prĂšs du rĂ©servoir Manicouagan Ă  l’intĂ©rieur du territoire du Nitassinan sur la rĂ©serve mondiale de la biosphĂšre de l’UNESCO Manicouagan-Uapishka, le lendemain, avant de s’arrĂȘter au Relais Gabriel oĂč elle a discutĂ© avec une vingtaine de citoyens incluant des camionneurs.

La ministre de la Coalition avenir QuĂ©bec a profitĂ© de son sĂ©jour Ă  Fermont dans le cadre de ses fonctions politiques pour inaugurer les infrastructures de remplacement de la piste d’athlĂ©tisme et du systĂšme d’éclairage extĂ©rieur ainsi que de la surface du terrain de soccer en compagnie du prĂ©fet de la MRC de Caniapiscau et maire de Fermont, Martin St-Laurent, avec qui elle entretient une bonne relation et avec lequel elle s’est entretenue de dossiers relatifs Ă  la municipalitĂ© durant sa visite. La dĂ©putĂ©e nord-cĂŽtiĂšre a Ă©galement eu l’occasion de visiter le bureau touristique dans le parc Jean Fortin, le chantier du nouveau tronçon de route entre Fire Lake et Fermont avec le directeur rĂ©gional Ă  Dexter QuĂ©bec, Maxime Bourassa, et la carriĂšre de quartz de Sitec en prĂ©sence du directeur local de l’entreprise, Martin Rioux. Elle a aussi pris un repas en compagnie de travailleurs miniers Ă  la cafĂ©tĂ©ria du complexe rĂ©sidentiel de Minerai de fer QuĂ©bec.

« C’était intĂ©ressant de constater l’ampleur et l’avancement du chantier et l’étendue des travaux qui vont ultimement aboutir en une route plus large et plus sĂ©curitaire. Je voulais m’assurer que les choses Ă©voluent favorablement. Au QuĂ©bec, on doit entretenir prĂšs de 33 000 kilomĂštres de routes et l’on remarque malheureusement un dĂ©sengagement du fĂ©dĂ©ral dans ses responsabilitĂ©s. Notre objectif est de favoriser la sĂ©curitĂ© et d’assurer une fluiditĂ© du transport routier avec l’aboutissement d’une route entiĂšrement asphaltĂ©e entre Baie-Comeau et Fermont. »

L’élue caquiste considĂšre qu’il est essentiel de se rendre dans les localitĂ©s de la circonscription Ă©lectorale qu’elle reprĂ©sente afin de prendre connaissance des enjeux majeurs directement sur place et de constater les rĂ©alitĂ©s sur les lieux pour bien transmettre les aspirations des communautĂ©s et leurs besoins Ă  son gouvernement. « MĂȘme si mes responsabilitĂ©s de ministre de l’Emploi me retiennent souvent Ă  QuĂ©bec, c’est important pour moi d’ĂȘtre prĂ©sente sur le terrain afin de rapporter efficacement et fidĂšlement ce qui transpire du milieu. » 

Mme Champagne Jourdain s’est de plus intĂ©ressĂ©e aux projets d’expansion des miniĂšres et Ă  la gestion des matiĂšres rĂ©siduelles. « Je suis Nord-CĂŽtiĂšre et je n’avais jamais eu Ă  ce jour l’occasion de rouler sur la 389 puisque je m’étais toujours dĂ©placĂ©e par avion auparavant. Cela m’a permis de mieux dĂ©couvrir de splendides paysages et de constater la vaste Ă©tendue de l’immense territoire qu’elle couvre. Il y a beaucoup d’obstacles naturels le long de ce trajet et ce n’est pas simple d’effectuer des travaux, car cela reprĂ©sente un dĂ©fi technique, mais notre gouvernement s’investit pour notre rĂ©gion et s’est engagĂ© Ă  amĂ©liorer cette route qui est essentielle pour assurer l’occupation contemporaine des lieux », confie la politicienne, qui fait le parallĂšle avec la route 138 qui progresse elle aussi. « Le but ultime de ces amĂ©nagements c’est de parvenir Ă  relier ces deux routes avec la Trans-Labrador afin de crĂ©er une boucle avec le Labrador », conclut celle qui rĂ©itĂšre l’importance de prendre le pouls des gens dans leur environnement.

Partager

Publié le 27 août, 2024, dans la publication : Numéro_13 Volume_42

  • Chantier routier
  • DĂ©putĂ©e de Duplessis
  • Dexter QuĂ©bec
  • Fermont
  • Fire Lake
  • Kateri Champagne Jourdain
  • Lien terrestre interprovincial
  • Ministre de l’Emploi
  • Ministre responsable de la rĂ©gion de la CĂŽte-Nord
  • Nouveau tronçon de route
  • Route 389
  • Sitec
  • Ville nordique

Publié sur le site le 27 août 2024

  • Publication prĂ©cĂ©dente
  • Prochaine publication

Route nationale 389

Collision entre un train et un poids lourd

par Éric Cyr

Une collision entre une locomotive et un camion semi-remorque à benne basculante effectuant du rechargement granulaire est survenue, le 5 juin 2022 vers 12h30, à un passage à niveau au kilomÚtre 526 de la route nationale 389 dans le tronçon routier situé entre les mines de Fire Lake et du Mont-Wright forçant la fermeture complÚte du lien interprovincial sur plus de 200 kilomÚtres durant prÚs de quatre heures.

On ne dĂ©nombre qu’un blessĂ© le conducteur du poids lourd qui a Ă©tĂ© transportĂ© en ambulance au Centre de santĂ© de Fermont. Selon la SĂ»retĂ© du QuĂ©bec, malgrĂ© une bonne frousse, ce dernier n’a heureusement subi que des blessures mineures. Le chef de train a aussi Ă©tĂ© quelque peu Ă©branlĂ©. Les autoritĂ©s policiĂšres expliquent que le camionneur-artisan se serait engagĂ© et aurait commencĂ© Ă  traverser la voie ferrĂ©e alors que le feu rouge clignotait juste avant que la barriĂšre signalant l’arrivĂ©e d’un train ne se mette Ă  s’abaisser. Le chauffeur a effectuĂ© in extremis une manƓuvre en marche arriĂšre (Ă  reculons) afin de tenter de se sortir de cette fĂącheuse posture, mais, peine perdue, il n’a pas eu le temps de dĂ©gager complĂštement les rails et le train de minerai de fer vide circulant en direction nord a percutĂ© le devant du camion-benne qui retournait dans le secteur de Fermont pour aller rĂ©cupĂ©rer un nouveau chargement de terre. À la suite de l’impact, les wagons du train ont dĂ» ĂȘtre dĂ©tachĂ©s afin de sĂ©parer le convoi en deux pour libĂ©rer l’intersection et dĂ©gager le camion. Une Ă©quipe d’ArcelorMittal a Ă©tĂ© transportĂ©e sur les lieux en hĂ©licoptĂšre afin de constater les dĂ©gĂąts, de rĂ©parer les bris et de relayer l’équipe sur place. Le camion a par la suite Ă©tĂ© remorquĂ©. La miniĂšre a indiquĂ© que le passage Ă  niveau Ă  cet endroit est muni d’une signalisation complĂšte et qu’une enquĂȘte est en cours afin de dĂ©terminer la chronologie de l’évĂ©nement.

Ce tronçon problĂ©matique, qui comporte 11 passages Ă  niveau et qui ne respecte pas les normes minimales de sĂ©curitĂ© routiĂšre, devrait ĂȘtre contournĂ© d’ici 2025 selon les prĂ©visions de Transports QuĂ©bec.

Trois accidents de camions en une semaine

Selon Transports QuĂ©bec deux autres accidents impliquant des poids lourds sont survenus sur la route 389. Le premier, le 12 juin, une sortie de route d’un camion au kilomĂštre 126 n’a occasionnĂ© aucune entrave. Le lendemain, le 13 juin, une collision entre un camion transportant des billots de bois et une camionnette vers le kilomĂštre 45 a nĂ©cessitĂ© une circulation en alternance durant quelques heures afin de retirer le camion et les dĂ©bris entravant la route.

Partager

Publié le 20 juin, 2022, dans la publication : Numéro_12 Volume_40

  • ArcelorMittal
  • Camion
  • Chemin de fer
  • Collision
  • Fermont
  • Fire Lake
  • Locomotive
  • Mon-Wright
  • Nord-du-QuĂ©bec
  • Route nationale 389
  • Train

Publié sur le site le 16 juin 2022

  • Publication prĂ©cĂ©dente
  • Prochaine publication

Fin de la grĂšve chez ArcelorMittal

Contrat de travail de 4 ans sur la CĂŽte-Nord

par Éric Cyr

À la suite de plusieurs assemblĂ©es ayant eu lieu, le 8 juin 2021, les 2500 membres de cinq sections locales du Syndicat des MĂ©tallos d’ArcelorMittal sur la CĂŽte-Nord ont entĂ©rinĂ©, dans une trĂšs forte proportion, la seconde entente de principe nĂ©gociĂ©e dans le cadre du renouvellement de leur convention collective, le 5 juin, entre leurs reprĂ©sentants et les dirigeants de l’entreprise miniĂšre. Cette dĂ©cision met fin Ă  la grĂšve gĂ©nĂ©rale illimitĂ©e qui a Ă©tĂ© dĂ©clenchĂ©e par ces travailleurs, le 10 mai, ouvrant ainsi la porte Ă  la reprise des activitĂ©s.

« Je salue la dĂ©termination de nos membres et de leur comitĂ© de nĂ©gociation. Leur unitĂ© et leur inĂ©branlable solidaritĂ©, en pleine pĂ©riode de pandĂ©mie, ont fait la diffĂ©rence entre les premiĂšres offres reçues de l’employeur et ce nouveau contrat de travail qui profitera Ă  toute la rĂ©gion. Je remercie l’ensemble des sections locales du Syndicat des MĂ©tallos au QuĂ©bec pour leur solidaritĂ© envers les 2500 syndiquĂ©s de la CĂŽte-Nord. Nos membres ont luttĂ© pour obtenir le respect et ce message a étĂ© entendu par l’employeur », lance le coordonnateur rĂ©gional des MĂ©tallos pour la rĂ©gion de la CĂŽte-Nord, de la GaspĂ©sie, du Bas-Saint-Laurent et des Îles-de-la-Madeleine, Nicolas Lapierre.

La richesse d’ici pour l’économie d’ici

Le nouveau contrat de travail est d’une durĂ©e de quatre ans. En considĂ©rant l’intĂ©gration au salaire de l’indemnitĂ© de vie chĂšre, la nouvelle convention collective prĂ©voit des augmentations salariales moyennes de plus de 3 % par annĂ©e et des augmentations annuelles moyennes des prestations de retraite de 3,75 %. Les retraitĂ©s actuels verront aussi leurs rentes ĂȘtre indexĂ©es de 1 Ă  3 %.

« GrĂące Ă  ce nouveau contrat de travail, nous estimons que les retombĂ©es Ă©conomiques pour la rĂ©gion devraient atteindre 178 M$ pour les quatre prochaines annĂ©es, soit une augmentation annuelle moyenne de 14 % dans l’apport Ă  l’économie rĂ©gionale. À travers cette lutte pour leurs conditions de travail, nos membres se sont aussi battus pour le tissu Ă©conomique de la CĂŽte-Nord et du QuĂ©bec. Nous pouvons aujourd’hui ĂȘtre fiers de leur lutte », fait valoir le syndicaliste, Nicolas Lapierre.

La lutte des membres du Syndicat des MĂ©tallos pour que la richesse d’ici revienne Ă  l’économie d’ici, thĂšme du slogan rassembleur de la grĂšve, aura portĂ© ses fruits. En plus de voir l’employeur abandonner son projet d’horaire 14/14 pour les employĂ©s du chemin de fer Ă  Port-Cartier, la prime nordique pour les travailleurs de Fermont grimpe de plus de 90 % pour se fixer Ă  1200 $ par mois en 2024, la prime de nuit augmente pour l’ensemble des salariĂ©s de 50 % et tous les travailleurs de Port-Cartier ou en navettage aĂ©rien (permanents non rĂ©sidents) obtiennent la paritĂ© avec leurs collĂšgues de Fermont en ce qui a trait au calcul des vacances.

Deux lettres d’entente s’annexant Ă  ce nouveau contrat de travail tĂ©moignent de l’importance des gains obtenus par le Syndicat pour l’économie de la rĂ©gion et du QuĂ©bec. La premiĂšre lettre d’entente, intitulĂ©e « Contribution Ă  la vitalitĂ© de la grande rĂ©gion de Port-Cartier », permet d’instaurer une prime annuelle de 1000 $ Ă  1200 $ pour tous les travailleurs habitant dans les localitĂ©s de la CĂŽte-Nord situĂ©es entre Baie-TrinitĂ© et Sept-Îles. La seconde permettra de crĂ©er un groupe de travail pour la mobilisation et la transformation d’ArcelorMittal. Celui-ci aura pour mandat de trouver des solutions aux nombreux enjeux Ă©voquĂ©s par les travailleurs et leurs reprĂ©sentants durant la grĂšve : le concentrateur aux installations de Mont-Wright, la santĂ© et sĂ©curitĂ© du travail, la main-d’Ɠuvre et l’emploi local, la rĂ©novation et l’entretien du parc immobilier Ă  Fermont, les retombĂ©es Ă©conomiques pour les fournisseurs locaux de biens et services, l’implication et l’initiative dans la communautĂ©, le dĂ©veloppement du sentiment d’appartenance, etc.

Selon la compagnie, la derniĂšre ronde des nĂ©gociations tenue en prĂ©sence d’un conciliateur nommĂ© par le ministre du Travail, de l’Emploi et de la SolidaritĂ© sociale a permis de rĂ©gler les derniers points en suspens et de convenir d’un accord de principe. Le prĂ©sident et chef de la direction d’ArcelorMittal Exploitation miniĂšre Canada et prĂ©sident du comitĂ© de gestion d’ArcelorMittal Infrastructure Canada, Mapi Mobwano, qui a participĂ© Ă  ces derniers pourparlers confie. « Nous sommes heureux de tourner la page sur ce conflit. Les dernières semaines ont marqué un temps d’arrêt pour nous permettre de repartir ensemble sur des bases nouvelles. Nous avons hâte d’accueillir à nouveau nos employés et je les assure personnellement de mon engagement, ainsi que celui de tous les gestionnaires et membres de la direction, envers un environnement de travail sain et sécuritaire où le respect mutuel devra primer. » La miniĂšre considĂšre que la nouvelle convention collective assurera une stabilitĂ© tant aux employĂ©s qu’à tous les partenaires d’affaires.

Dans le cadre de son projet de transformation entrepris en 2020, ArcelorMittal entend affirmer encore davantage au cours des prochaines années sa volonté d’être activement engagée dans la vitalité des communautés de Fermont et de Port-Cartier et des projets en ce sens sont déjĂ  en cours depuis quelques mois avec les intervenants locaux.

Partager

Publié le 21 juin, 2021, dans la publication : Numéro_12 Volume 39

  • ArcelorMittal
  • Contrat de travail
  • Convention collective
  • CĂŽte-Nord
  • Entente de principe
  • Fermont
  • Fire Lake
  • Port-Cartier
  • Syndicat des MĂ©tallos

Publié sur le site le 17 juin 2021

  • Publication prĂ©cĂ©dente
  • Prochaine publication

ArcelorMittal

Des négociations au point mort

par Éric Cyr

Une rencontre virtuelle visant Ă  expliquer les revendications et les dolĂ©ances des travailleurs ainsi que les motifs ayant menĂ© au conflit de travail, dĂ©clenchĂ© le 10 mai 2021, s’est tenue entre la haute direction d’ArcelorMittal et les comitĂ©s de nĂ©gociation du Syndicat des MĂ©tallos, le 14 mai dernier. Le prĂ©sident de la multinationale, Lakshmi Mittal, et le prĂ©sident et chef de la direction de la division d’exploitation miniĂšre de l’entreprise au Canada, Mapi Mobwano, ont assistĂ© Ă  cet entretien qui ne se voulait pas une tribune de nĂ©gociation, mais qui a cependant semĂ© l’espoir d’un dialogue constructif.

Quatre jours plus tard, le conciliateur convoquait les belligĂ©rants Ă  un retour Ă  la table de nĂ©gociation. Les premiers pourparlers officiels depuis le dĂ©but de la grĂšve se sont donc dĂ©roulĂ©s, le 20 mai, Ă  Sept-Îles. La conjoncture n’a malheureusement pas donnĂ© de rĂ©sultats concluants et les nĂ©gociations ont rapidement achoppĂ©. Force est de constater que la partie patronale et la partie syndicale sont encore loin d’un compromis. L’impasse demeure puisque cet exercice n’a pas permis d’en arriver Ă  un dĂ©nouement.

« La sĂ©ance a permis de constater de façon Ă©vidente qu’il n’y a pas de terrain d’entente possible Ă  l’heure actuelle. La grĂšve se poursuit donc dans l’ensemble des installations d’ArcelorMittal Ă  Fermont, Ă  Fire Lake et Ă  Port-Cartier. Nous ne succomberons pas au chant des sirĂšnes », confie le coordonnateur du Syndicat des MĂ©tallos pour la CĂŽte-Nord, Nicolas Lapierre, qui explique de façon mĂ©taphorique qu’avant d’en venir Ă  un accord, il faudrait au prĂ©alable Ă©voluer sur la mĂȘme patinoire et qu’avant d’attacher les lacets des bottines, il faut dĂ©faire les nƓuds. Selon les MĂ©tallos, les principaux points en litige concernent les assurances, les primes, le rĂ©gime de retraite, les salaires et l’horaire de travail de 14 jours consĂ©cutifs, suivis de 14 jours de congĂ©, inspirĂ© du systĂšme de navettage aĂ©rien des travailleurs qui favorise l’exode Ă  l’extĂ©rieur de la CĂŽte-Nord.

La directrice des communications d’ArcelorMittal Exploitation miniĂšre Canada, Annie ParĂ©, juge que rien ne permet de croire Ă  un retour Ă  la table de nĂ©gociation puisqu’il n’y a eu aucune Ă©volution depuis la rencontre. Mme ParĂ© explique que l’entreprise miniĂšre se prĂ©pare Ă  un conflit qui pourrait se prolonger.

« MalgrĂ© tous nos efforts, nous n’avons pas Ă©tĂ© en mesure de trouver un terrain d’entente avec le Syndicat des MĂ©tallos. Nous avons tendu la main pour faire Ă©voluer la conversation, mais ne pouvions malheureusement pas poursuivre les discussions dans un contexte oĂč la partie syndicale refuse de nĂ©gocier et maintient une position de « tout ou rien » sans dĂ©montrer d’ouverture. Nous avons donc interrompu les nĂ©gociations pour le moment. ConsidĂ©rant l’impact majeur Ă  divers niveaux sur tous nos employĂ©s, qu’ils soient syndiquĂ©s ou cadres, et sur la communautĂ© dans son ensemble, cette situation ne profite Ă  personne. Nous demeurons disposĂ©s Ă  nĂ©gocier, de façon raisonnable, constructive et ouverte. »

Le conciliateur a convoquĂ© les deux parties Ă  la table de nĂ©gociation, le 3 juin. Le prĂ©sident et chef de la direction d’ArcelorMittal Exploitation miniĂšre Canada et prĂ©sident du comitĂ© de gestion d’ArcelorMittal Infrastructure Canada, Mapi Mobwano, y prendra part.

Partager

Publié le 7 juin, 2021, dans la publication : Numéro_11 Volume 39

  • ArcelorMittal
  • CĂŽte-Nord
  • Fermont
  • Fire Lake
  • Mapi Mobwano
  • MĂ©tallos
  • NĂ©gociations
  • Port-Cartier
  • Syndicat des MĂ©tallos

Publié sur le site le 7 juin 2021

  • Publication prĂ©cĂ©dente
  • Prochaine publication

ArcelorMittal

La grÚve est déclenchée


par Éric Cyr

ÉvĂ©nement annonciateur de la grĂšve Ă  venir chez ArcelorMittal sur la CĂŽte-Nord du QuĂ©bec, un rassemblement regroupant plusieurs centaines d’employĂ©s de la miniĂšre s’est tenu en avant de l’attraction touristique « le camion en ville » Ă  l’entrĂ©e de Fermont, le 10 mai dernier, avant mĂȘme la publication des rĂ©sultats du vote des membres du Syndicat des MĂ©tallos au sujet de l’offre finale de l’entreprise. Des travailleurs gonflĂ©s Ă  bloc, parfois accompagnĂ©s de membres de leurs familles, scandaient des cris de ralliement sur des airs de solidaritĂ©.

Le verdict est tombĂ© peu aprĂšs, un rejet trĂšs fortement majoritaire de l’offre patronale oscillant de 97 % Ă  99,6 % dans les cinq accrĂ©ditations syndicales des MĂ©tallos reprĂ©sentant 2500 employĂ©s d’ArcelorMittal sur la CĂŽte-Nord. C’est avec pour slogan « Les ressources d’ici pour l’économie d’ici » que le dĂ©clenchement de la grĂšve gĂ©nĂ©rale illimitĂ©e s’en est suivi pour les syndiquĂ©s de l’entreprise dans l’ensemble de ses installations nord-cĂŽtiĂšres incluant les bureaux, la mine, le chemin de fer, l’usine de bouletage et le port.

Refus sans équivoque

Lors d’assemblĂ©es qui se sont dĂ©roulĂ©es durant cette mĂȘme journĂ©e, les travailleurs syndiquĂ©s de la multinationale sur la CĂŽte-Nord ont Ă©cartĂ© presque Ă  l’unanimitĂ© la proposition dĂ©finitive de leur employeur, sonnant ainsi le glas des nĂ©gociations et l’appel du clairon avant le piquetage qui a commencĂ© durant la soirĂ©e. Des piquets de grĂšve ont rapidement Ă©tĂ© Ă©rigĂ©s en permanence devant les installations de la compagnie sur le site des mines de fer du Mont-Wright et de Fire Lake ainsi qu’à Port-Cartier.

« L’employeur n’a pas su saisir l’occasion qui aurait pu Ă©viter un conflit. La conjoncture est excellente, le prix du fer atteint actuellement des sommets historiques inĂ©galĂ©s. Cette ressource naturelle est ici. Une portion de la richesse doit donc rester dans la rĂ©gion, demeurer au QuĂ©bec, contribuer Ă  faire tourner l’économie rĂ©gionale plutĂŽt que de se retrouver dans les poches des actionnaires Ă  Londres », fait valoir le coordonnateur des MĂ©tallos pour la CĂŽte-Nord, Nicolas Lapierre.

Le directeur quĂ©bĂ©cois du Syndicat des MĂ©tallos, Dominic Lemieux, rappelle que des communautĂ©s entiĂšres sont organisĂ©es autour des activitĂ©s de cette miniĂšre, autant Ă  Fermont qu’à Port-Cartier. « Il y a des salaires, des conditions de travail et des primes en jeu. Mais il est aussi question du respect que cette multinationale devrait avoir pour les travailleurs et les travailleuses qui lui permettent d’engranger de gĂ©nĂ©reux profits. La multinationale a beaucoup pressĂ© le citron. Elle doit faire preuve de davantage de respect pour ceux qui concrĂ©tisent ses profits », souligne le syndicaliste.

Des promesses non tenues

Les sections locales 5778, 6869, 8664, 7401 et 7401-FP reprĂ©sentant 2500 travailleurs, soit la vaste majoritĂ© de la main-d’Ɠuvre de la compagnie ArcelorMittal Ă  Port-Cartier, Fermont et Fire Lake sur la CĂŽte-Nord rĂ©clament notamment de leur employeur, qui profite d’un prix du fer trĂšs lucratif, une amĂ©lioration des conditions de travail, un meilleur respect et davantage sur le plan des salaires et des retraites, ainsi qu’au chapitre des primes pour la vie en territoire nordique. Des promesses faites lors des nĂ©gociations de 2017 et restĂ©es sans suite ont aussi creusĂ© l’amertume des syndiquĂ©s, entre autres quant Ă  la salubritĂ© de certains campements et de certains aliments servis aux travailleurs.

Partager

Publié le 24 mai, 2021, dans la publication : Numéro_10 Volume 39

  • ArcelorMittal
  • CĂŽte-Nord
  • Ă©conomie
  • Fer
  • Fermont
  • Fire Lake
  • GrĂšve
  • Industrie miniĂšre
  • MĂ©tallos
  • Port-Cartier
  • Ressources

Publié sur le site le 25 mai 2021

  • Publication prĂ©cĂ©dente
  • Prochaine publication

Convention collective

Les MĂ©tallos et ArcelorMittal dans l’arĂšne

par Éric Cyr

AprĂšs la rupture des nĂ©gociations entre le Syndicat des MĂ©tallos et ArcelorMittal Mines Canada au sujet du renouvellement de la convention collective de ses 2500 employĂ©s Ă  Port-Cartier, Ă  Fire Lake et Ă  Fermont, le ministĂšre du Travail a nommĂ©, Ă  la demande du syndicat, un conciliateur afin de tenter de raviver les discussions, le 12 avril dernier. Finalement, les deux partis ont par la suite convenu d’une entente de principe Ă  ĂȘtre prĂ©sentĂ©e aux syndiquĂ©s avant que la tension ne monte d’un cran.AprĂšs la rupture des nĂ©gociations entre le Syndicat des MĂ©tallos et ArcelorMittal Mines Canada au sujet du renouvellement de la convention collective de ses 2500 employĂ©s Ă  Port-Cartier, Ă  Fire Lake et Ă  Fermont, le ministĂšre du Travail a nommĂ©, Ă  la demande du syndicat, un conciliateur afin de tenter de raviver les discussions, le 12 avril dernier. Finalement, les deux partis ont par la suite convenu d’une entente de principe Ă  ĂȘtre prĂ©sentĂ©e aux syndiquĂ©s avant que la tension ne monte d’un cran.

Objet principal de la discorde survenue par la suite, ArcelorMittal a dĂ©voilĂ© dans un communiquĂ© de presse envoyĂ© aux mĂ©dias des informations, dont certaines contestĂ©es par des syndiquĂ©s, au sujet de cet accord de principe, qui n’avait pas encore Ă©tĂ© entĂ©rinĂ© par les membres du syndicat, ce qui a grandement dĂ©plu aux reprĂ©sentants syndicaux qui se sont insurgĂ©s contre cette façon de faire peu orthodoxe qui a semĂ© la bisbille alors qu’un millier de travailleurs, principalement Ă  Port-Cartier, avait dĂ©jĂ  votĂ©. Des rĂ©actions de syndiquĂ©s, qui n’avaient pas encore eu la chance de se prononcer sur la question par voie de scrutin, n’ont pas tardĂ© sur les rĂ©seaux sociaux dĂ©plorant la mĂ©thode peu respectueuse de leur employeur. Le coordonnateur rĂ©gional des MĂ©tallos pour l’Est-du-QuĂ©bec, Nicolas Lapierre, irritĂ© de la sortie publique de la miniĂšre a dĂ©clarĂ© :

« Je suis extrĂȘmement déçu et indignĂ© de l’attitude de la partie patronale. C’est inacceptable que l’employeur tente de nĂ©gocier sur la place publique. Le respect, ça ne s’achĂšte pas ! Ce n’est pas une question d’argent. »

Rejet fortement majoritaire

Cette dĂ©marche inusitĂ©e de la part d’ArcelorMittal alors que le prix du fer atteint des sommets inĂ©galĂ©s et que les miniĂšres engrangent des profits phĂ©nomĂ©naux semble avoir Ă©tĂ© la goutte d’eau qui a fait dĂ©border le vase laissant prĂ©sager un conflit imminent. Les syndiquĂ©s se sont finalement prononcĂ©s massivement en dĂ©faveur du contenu de l’offre patronale qui a Ă©tĂ© Ă©cartĂ©e dans une trĂšs forte proportion oscillant de 81 % Ă  99 % pour un taux de participation au scrutin variant de 82 Ă  98 %. Les rĂ©sultats du vote des diffĂ©rentes sections syndicales nord-cĂŽtiĂšres locales ont Ă©tĂ© dĂ©voilĂ©s le 30 avril : section 5778 : rejet Ă  99 %, section 6869 : rejet Ă  97 %, section 8664 : rejet Ă  81 %, section 7401 Nord : rejet Ă  99 % et section 7401 Sud : rejet Ă  94 %. À la suite de l’expression sans Ă©quivoque de ce refus, le syndicaliste Nicolas Lapierre, confie : « Nos membres se sont prononcĂ©s lors des assemblĂ©es et lors du scrutin et leur message est trĂšs clair. La proposition qui leur a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©e est loin d’ĂȘtre Ă  la hauteur et ne rĂ©pond pas Ă  leurs exigences. Ils mĂ©ritent beaucoup mieux. Nous avons dorĂ©navant en main un mandat de grĂšve fort Ă  exercer au moment jugĂ© opportun et nous espĂ©rons que l’employeur saura rĂ©pondre favorablement Ă  leurs aspirations et Ă  leurs attentes. »

Reprise des négociations

Au moment de mettre sous presse, les nĂ©gociations avaient repris de façon virtuelle sur une plateforme numĂ©rique, le 4 mai dernier, en prĂ©sence d’un conciliateur.

 

Partager

Publié le 10 mai, 2021, dans la publication : Numéro_09 Volume 39

  • ArcelorMittal
  • Convention collective
  • Fermont
  • Fire Lake
  • Industrie miniĂšre
  • MĂ©tallos
  • Mont-Wright
  • NĂ©gociations syndicales
  • Port-Cartier

Publié sur le site le 10 mai 2021

  • Publication prĂ©cĂ©dente
  • Prochaine publication
Journal le Trait d'Union du Nord
  • Contactez-nous
  • Devenez membre
  • Annoncer avec nous
  • Le journal
  • L’Équipe
  • Historique
  • Distinctions
  • M’inscrire Ă  l’infolettre

Le journal est membre :

  • de l'Association des mĂ©dias Ă©crits communautaires du QuĂ©bec (AMECQ) et
  • du Conseil de la culture et des communications de la CĂŽte-Nord (CRCCCN).

La conception de ce site Web s'inscrit de dans le cadre de la mise en oeuvre du Plan culturel numérique du Québec (www.culturenumerique.mcc.gouv.qc.ca)

 

Le média écrit aimerait remercier tous ceux qui nous ont soutenus au cours des années et qui contribuent à la pérennité de ses activités :

  • Culture et Communications QuĂ©bec
  • Association des mĂ©dias Ă©crits communautaires du QuĂ©bec (AMECQ)
  • MRC de Caniapiscau
  • Ville de Fermont
  • ArcelorMittal Exploitation MiniĂšre Canada
© Journal le Trait d'Union du Nord, Tous droits rĂ©servĂ©s.
Conception mamarmite
Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expĂ©rience sur notre site web. Si vous continuez Ă  utiliser ce site, nous supposerons que vous en ĂȘtes satisfait.OKPolitique de confidentialitĂ©