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  • Numéro 10

  • Un spectacle intimiste de Marc Hervieux fort apprécié

    Scène musicale

    Un spectacle intimiste de Marc Hervieux fort apprécié

  • Champion poursuit son erre d’aller et signe une entente

    Mine de fer du lac Bloom

    Champion poursuit son erre d’aller et signe une entente

  • Un projet du conseil d’élèves récompensé à l’Assemblée nationale

    Vox populi : ta démocratie à l’école

    Un projet du conseil d’élèves récompensé à l’Assemblée nationale

  • De par le  vaste  monde  avant un  retour aux  sources

    Auteure, journaliste et conférencière

    De par le vaste monde avant un retour aux sources

  • L’entente de principe est acceptée

    Métallos/ArcelorMittal

    Une 29 mai, 2017

    L’entente de principe est acceptée

Numéro 10

Un spectacle intimiste de Marc Hervieux fort apprécié

Scène musicale

Un spectacle intimiste de Marc Hervieux fort apprécié

Champion poursuit son erre d’aller et signe une entente

Mine de fer du lac Bloom

Champion poursuit son erre d’aller et signe une entente

Un projet du conseil d’élèves récompensé à l’Assemblée nationale

Vox populi : ta démocratie à l’école

Un projet du conseil d’élèves récompensé à l’Assemblée nationale

De par le  vaste  monde  avant un  retour aux  sources

Auteure, journaliste et conférencière

De par le vaste monde avant un retour aux sources

L’entente de principe est acceptée

Métallos/ArcelorMittal

Une 29 mai, 2017

L’entente de principe est acceptée

Scène musicale

Un spectacle intimiste de Marc Hervieux fort apprécié

par Éric Cyr

Légende : Le talentueux pianiste Benoît Sarazin attentif au grand ténor québécois Marc Hervieux sous les projecteurs, qui raconte à son auditoire une anectode entre deux chansons.

C’est un artiste lyrique en pleine possession de ses moyens, malgré son périple sur la route nationale 389 qu’il tenait à découvrir avec le pianiste Benoît Sarazin, qui a présenté son spectacle Marc Hervieux Piano et voix à l’auditorium de la polyvalente Horizon-Blanc à Fermont, le 18 mai dernier, devant un public ravi et enthousiaste qui a entamé à plusieurs reprises des refrains bien connus encouragés par le ténor à la voix d’or.

Le spectacle qui a débuté sur un air poétique avec Quand on a que l’amour et qui s’est terminé de la même façon avec La quête, deux pièces du célèbre chanteur belge Jacques Brel a aussi revisité plusieurs grandes chansons dont L’hymne à l’amour et Non, je ne regrette rien de la grande Édith Piaf, le boléro espagnol Besame mucho en passant par deux compositions de Gilbert Bécaud, La maison sous les arbres et Et maintenant en interprétant aussi Imagine de John Lennon et la mythique Hallelujah du Montréalais Leonard Cohen, un moment fort de sa prestation. La salle a littéralement vibré lors de son incroyable interprétation en italien de Parla più piano, la musique thème du film culte Le Parrain qu’il a dédié avec humour « à tous les politiciens qui se sont fait poigner. » Très généreux malgré sa notoriété internationale, il a eu le privilège de rencontrer entre deux répétitions Luciano Pavarotti, souvent cité comme un des plus grands et plus populaires chanteurs d’opéra italien qui a contribué à élargir le thème classique. Marc Hervieux a endisqué avec le géant québécois Gilles Vigneault et également avec Ginette Reno, mais aussi avec des artistes populaires du monde country comme Gérard Lenorman et Paul Daraîche (une idole de son défunt père de qui il parle avec éloge) avec qui il a enregistré Perce les nuages qui est devenu A mia madre en italien.

Generoso

Sa grande générosité envers le public transparaît et est probablement issue du milieu ouvrier dans lequel il a évolué durant son enfance. L’artiste est retenu malgré son manque de formation musicale à la suite d’une audition pour intégrer une pièce musicale, ce qui l’incite par la suite à persévérer et à entrer au conservatoire de musique de Montréal où il souffre de lacunes du point de vue théorique, mais où il découvre sa voix de ténor qui impressionne. Le reste de son parcours l’a mené dans les grandes villes du monde où il s’est produit sur la scène internationale dans le cadre de nombreuses invitations prestigieuses qui l’ont mené de Saint-Pétersbourg en Russie, à Paris en France et à Séoul en Corée du Sud et jusqu’à Fermont, le temps d’un spectacle qui restera gravé dans la mémoire de ceux qui y ont eu le bonheur d’y assister. Marc Hervieux a pris le temps de discuter avec les spectateurs, de prendre des photos et de signer des autographes après son spectacle malgré l’heure tardive et le fait qu’il devait reprendre la route 389 le lendemain en direction de Havre-Saint-Pierre.

Énergique et créatif, Marc Hervieux a gâté son public avec huit albums aux couleurs populaire ou classique depuis 2009.

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Publié le 29 mai, 2017, dans la publication : Numéro 10 Volume 35

  • Artiste lyrique
  • Benoît Sarazin
  • Fermont
  • Marc Hervieux
  • Opéra
  • Piano et voix
  • Spectacle intimiste
  • Ténor québécois

Publié sur le site le 30 mai 2017

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Mine de fer du lac Bloom

Champion poursuit son erre d’aller et signe une entente

par Éric Cyr

Une nouvelle injection financière de 40 millions de dollars, dont 11,2 millions en provenance de Québec, permettra à Minerai de fer Québec, une filiale de la compagnie Champion, de garnir ses coffres et de poursuivre son élan vers le redémarrage des installations de la mine du lac Bloom à proximité de Fermont. De plus, une entente a été signée avec la société nipponne Sojitz Corporation, une importante maison de commerce établie à Tokyo au Japon, garantissant qu’elle achètera 40 % de la production future de la mine.

Soutien financier

Champion a annoncé, le 18 mai dernier, qu’elle était parvenue à réunir les sommes nécessaires à la réalisation de la première phase des travaux préparatoires à la relance des activités de la mine dont la mise à niveau de son site prévue pour l’été. Déjà copropriétaire de la mine, le gouvernement du Québec allonge un investissement de 5,2 millions $ additionnels par le biais du fonds Capital Mines Hydrocarbures. Ressources Québec accorde pour sa part un prêt supplémentaire de 6 millions $. Champion débourse aussi 8,8 millions $ alors que la moitié du montage financier provient de la multinationale japonaise Sojitz avec qui la minière a scellé une entente pour un prêt de 20 millions $. Le géant japonais achètera le fer de la mine du lac Bloom pour le revendre à des aciéristes de haute qualité au Japon. Le contrat d’approvisionnement prévoit que Sojitz se portera acquéreur de 3 millions de tonnes de minerai de fer par année dès la reprise de l’exploitation, envisagée pour la première moitié de 2018.

Ces nouveaux ajouts pécuniaires vont permettre de procéder durant l’été à l’amélioration du système de gestion du parc à résidus et du circuit de récupération de minerai. « Ce qu’on fait dans le fond, c’est qu’on va utiliser un système de pompage des résidus au lieu d’utiliser des équipements de chargement et des camions qui étaient opérés au diésel », souligne le chef des opérations à Minerai de fer Québec, David Cataford qui précise que ce système fonctionnera à l’électricité. Les appels d’offre devraient être lancés d’ici peu. M. Cataford se réjouit des nouveaux investissements. Selon ce dernier, il fallait avoir les fonds avant le mois de juin pour être en mesure de commencer ces travaux-là et profiter de la saison estivale à Fermont.

La minière espère toujours amasser une cagnotte de 327 millions $ pour relancer les activités sur place. Depuis mars dernier, quelque 80 millions $ « ont été sécurisés » selon M. Cataford qui assure que le processus va bien et qu’il existe de l’intérêt pour le projet. Actuellement, il est impossible de savoir si Québec investira à nouveau.

« Le gouvernement est directement notre partenaire, mais on travaille aussi avec d’autres investisseurs pour attacher le projet ».

Un total de 55 travailleurs est actuellement à pied d’œuvre à la mine du lac Bloom, mais ce nombre devrait passer à 400 travailleurs d’ici les prochaines semaines au cœur des travaux prévus cet été.

Champion qui avait profité de la liquidation légale de Cliffs ressources naturelles pour mettre la main sur la mine du lac Bloom est devenu, en avril dernier, l’un des premiers partenaires de la Société ferroviaire et portuaire de Pointe-Noire, la société en commandite formée par la Société du Plan Nord avec l’achat par l’État des actifs stratégiques de Cliffs à Sept-Îles. Champion doit cependant encore 19,6 millions $ au Port de Sept-Îles et ne s’est toujours pas acquittée de ses obligations qui devaient atteindre 25 millions $. L’entreprise est l’un des cinq partenaires privés du quai multiusager dans le secteur de Pointe-Noire (une méga infrastructure qui devrait permettre à Champion d’économiser 30 à 40 % du coût d’expédition vers les marchés étrangers) construit au coût de 220 millions $ et financé à moitié par l’industrie minière dont Champion. Le Port, qui traverse des années difficiles (puisque Cliffs occupait 40 % du chiffre d’affaires du Port avec un volume annuel oscillant autour de 9 millions de tonnes), souhaite un dénouement fructueux et espère en arriver à une solution. Le Port avait d’ailleurs initié en 2016 une démarche d’arbitrage pour régler le litige alors que Champion n’avait effectué qu’un seul versement de 6 millions $ pour la construction du quai livré en 2015. L’arrêt des activités de la mine du lac Bloom en 2014 avait renvoyé à la maison quelque 600 travailleurs.

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Publié le 29 mai, 2017, dans la publication : Numéro 10 Volume 35

  • Champion
  • Fer
  • Fermont
  • Industrie minière
  • Mine du lac Bloom
  • Minerai de fer Québec
  • Plan Nord
  • Sojitz Corporation

Publié sur le site le 30 mai 2017

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Vox populi : ta démocratie à l’école

Un projet du conseil d’élèves récompensé à l’Assemblée nationale

par Éric Cyr

Le programme Vox populi qui signifie « voix du peuple » propose aux établissements d’enseignement primaire et secondaire un mode de fonctionnement des conseils d’élèves qui encourage leur participation aux décisions touchant la vie de leur école. Chaque année, Vox populi se clôture par une activité récompense à l’Assemblée nationale du Québec pour mettre en lumière des projets dignes de mention réalisés par des conseils scolaires inscrits au programme et cette année, des représentants de la polyvalente Horizon-Blanc de Fermont étaient parmi les lauréats.

Une belle distinction

Des élèves et des membres du personnel de l’institution d’enseignement fermontoise ont été honorés, le 19 mai dernier, lors d’une activité de reconnaissance et de la remise des prix Vox Populi : ta démocratie à l’école à l’hôtel du Parlement à Québec. La députée de Duplessis, Lorraine Richard, du Parti québécois, a rencontré ces derniers afin de les féliciter de ce bel hommage. « De la belle visite à l’Assemblée nationale alors que des élèves et des membres du personnel de la polyvalente Horizon-Blanc de Fermont étaient sur place pour être honorés lors de la remise des prix Vox populi : ta démocratie à l’école » peut-on lire sur la page Facebook de la députée péquiste.

« C’est vraiment important pour moi, en tant que députée de Duplessis à l’Assemblée nationale, de souligner ces distinctions fort méritées. Bravo pour ce projet de cantine scolaire, un projet mobilisateur qui aura des répercussions positives à long terme! »

Une initiative qui répond à un besoin

Les membres du conseil d’élèves de l’école ont reçu le prix Coup de Cœur – Écoles secondaires pour leur projet de cantine scolaire « L’affamé de la PHB ». C’est Yanick Boudreault, Yanick Normand, Noémie Dionne et Xavier Auclair qui ont reçu le prix de 500 $ au nom du conseil d’élèves. Ils étaient accompagnés de leur enseignante, Karen Chalmers-Beaulieu. L’éducatrice spécialisée Liette Bastien a pour sa part reçu le prix Coup de main pour avoir accompagné le conseil d’élèves lors de la mise en place de la cantine. Les élèves Noémie Dionne et Xavier Auclair lui ont d’ailleurs rendu un hommage émouvant lors de la cérémonie.

Dans le cadre du programme Vox populi, une initiative de l’Assemblée nationale du Québec, de la Fondation Jean-Charles-Bonenfant et du Directeur général des élections du Québec, les jeunes apprennent et mettent en pratique des valeurs démocratiques comme la liberté d’expression, le respect de l’opinion d’autrui, l’art du compromis, la représentation et le droit de vote. Les conseils d’élèves constituent le moyen d’apprentissage idéal de la démocratie dans les établissements scolaires, car leur mandat est de représenter l’ensemble des élèves de l’école et de faire le lien entre eux et la direction. Les élèves devaient faire connaître un projet mobilisateur qu’ils avaient mené pendant l’année. Les projets retenus se sont distingués par les répercussions positives dans l’école et dans la communauté, la place laissée aux élèves, de la conception à la réalisation du projet et le respect des valeurs démocratiques tout au long du processus.

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Publié le 29 mai, 2017, dans la publication : Numéro 10 Volume 35

  • Assemblée nationale du Québec
  • Cantine scolaire
  • Conseil d'élèves
  • Conseils scolaires
  • Démocratie
  • Fermont
  • Polyvalente Horizon-Blanc
  • Vox Populi

Publié sur le site le 30 mai 2017

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Auteure, journaliste et conférencière

De par le vaste monde avant un retour aux sources

par Éric Cyr

L’histoire de Mélanie Loisel a débuté à Fermont et elle est récemment revenue au bercail après avoir été invitée au berceau de son enfance par une équipe de tournage qui était de passage dans la région, du 15 au 18 mai dernier, dans le cadre de l’émission La Fabrique culturelle à Télé-Québec. Celle qui a parcouru la planète afin de récolter des témoignages pour son deuxième livre Ils ont vécu le siècle, où elle relate sa rencontre avec plusieurs personnalités qui ont marqué l’histoire contemporaine, était très émue de se replonger dans ses origines.

Clin d’œil du passé

Mélanie Loisel arrive au journal vêtue d’un manteau carreauté, de jeans et de bottes avec les lunettes en buée, car elle revient tout juste d’une randonnée en nature sous la pluie où elle s’est ressourcée sur une grosse roche, sa roche, celle où elle allait souvent quand elle était plus jeune pour faire le vide et méditer. Elle s’adapte au milieu dans lequel elle évolue. Pour interviewer les grands de ce monde, elle s’habille en tailleur et se maquille, mais ici elle est chez elle et en tenue très décontractée. « Je reviens très fébrile et excitée d’être ici. C’est un retour aux sources, à la source de mon inspiration. La nordicité, le mur, les paysages rustiques, les souvenirs en famille et entre amis. Ma mère était enseignante en 5e année et mon père travaillait à la mine. Revenir aujourd’hui, voir le lac, les épinettes, la mousse, revoir ce qui fait partie de mon quotidien m’inspire beaucoup. C’est une sensation que l’on ne retrouve nulle part ailleurs. Je me remémore des souvenirs d’enfance et d’adolescence qui sont accompagnés de sensations et d’odeurs. Lorsque j’écris, ça m’anime », confie-t-elle avant de poursuivre : « Je me balade, je traîne les pieds, heureuse de revoir des scènes familières. Je suis vraiment une petite fille de la place et c’est comme ça que je suis perçue quand je croise les anciens. C’est l’enfance qui nous construit et lorsque je reviens aux racines, c’est un peu comme me replonger dans mon imaginaire. C’est de là que je viens et c’est là que je puise mon inspiration. Mon vécu est habité par 25 ans de souvenirs, d’histoires, d’anecdotes, de couleurs qui émanent de Fermont. »

Mur-écran, forteresse d’inspiration

« Dans ce livre, je parle aussi d’où je viens. Je suis partie de Fermont et je raconte le mur. Le mur c’est tous nos souvenirs, toutes nos histoires, tout était dans le mur. C’est notre enfance, nos amis, les copains que j’aime encore revoir. L’aventure a commencé ici. Rien n’est impossible. Fermont a été un tremplin qui m’a permis de conquérir le monde. J’ai été invitée dans plusieurs conférences et je décris par ricochet mon parcours qui a débuté ici. » Interrogée sur certains auteurs qui parlent de cette localité nordique sans y être allés, elle explique : « Tout artiste peut écrire sur ce qu’il veut, il n’y a pas de barrière. L’imaginaire et la réalité peuvent souvent se confondre. Fermont c’est une partie de ma vie. Fermont peut fasciner, mais le Fermont d’un auteur qui n’y a jamais mis les pieds n’est pas le Fermont de la petite fille d’ici. J’ai un regard de l’intérieur sur ce lieu, le seul endroit au monde où je ressens le plus d’émotions. »

Les pages jaunies de la première impulsion

Mélanie Loisel est visiblement très émue lorsqu’elle retrouve le premier article qu’elle a rédigé alors qu’elle était enfant en fouillant dans les archives reliées du journal Le Trait d’union du Nord. La joie spontanée illumine son visage comme si elle avait retrouvé un trésor perdu.

« J’ai beaucoup voyagé et écrit sur d’autres gens, d’autres cultures, d’autres pays et je comprends que le Fermont de mes souvenirs n’est pas le Fermont d’aujourd’hui, mais j’accepte l’évolution, le changement. C’est différent et c’est bien ainsi. Rien n’est figé dans le temps. Je suis partie il y a 18 ans et je comprends qu’il faut s’adapter aux nouvelles réalités et à la technologie. La Ville a toujours courtisé l’industrie minière et vit en fonction de l’économie. »

Quand le passé côtoie l’avenir

Télé-Québec l’a invitée sur place pour parler du Fermont qui l’inspire. « Je me souviens des paysages splendides, d’une communauté très soudée où les gens font preuve d’une grande solidarité et où les liens sociaux prédominent, d’un endroit où on a toujours cru en  moi et où on m’a toujours soutenue. Mon expérience fermontoise influence beaucoup mon écriture et a forgé ma structure mentale. J’ai acquis à Fermont un bagage solide et j’y ai puisé une force qui me permet de relever les défis les plus fous. On était très aimés et très unis à Fermont », raconte-t-elle. « C’est une invitation que je ne pouvais refuser et après avoir parcouru le monde, c’est une belle façon de boucler la boucle après la parution de mon dernier livre il y a un an et demi. »

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Publié le 29 mai, 2017, dans la publication : Numéro 10 Volume 35

  • Conférencière
  • Écrivaine
  • Fabrique culturelle
  • Fermont
  • Ils ont vécu le siècle
  • Journaliste
  • Mélanie Loisel
  • Mur-écran
  • Télé-Québec

Publié sur le site le 30 mai 2017

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Métallos/ArcelorMittal

L’entente de principe est acceptée

par Éric Cyr

Source photo : Serge Côté

La grève a finalement été évitée aux installations minières de la multinationale ArcelorMittal sur la Côte-Nord à la suite de l’adoption d’une entente de principe survenue avec l’employeur, en marge  d’un blitz de pourparlers et d’un vote subséquent, le 11 mai dernier. La majorité des quelque 2 000 travailleurs a penché en faveur de l’accord qui met fin aux négociations de la nouvelle convention collective qui durait depuis janvier 2017.

Le rythme de croisière est reparti

Les discussions ont été difficiles alors que les syndiqués avaient massivement rejeté la dernière offre patronale et menaçaient de déclencher la grève si aucune entente ne survenait après 72 heures. C’est à ce moment que l’entreprise a fait appel à l’ancien premier ministre du Québec, Lucien Bouchard, pour tenter de dénouer l’impasse. Les partis ont fini par trouver dans un intérêt commun un terrain fertile à un rapprochement. Le comité de négociations a recommandé à ses membres de voter favorablement pour l’adoption de l’entente. « Nous pensons avoir ce qu’il faut pour un règlement en fonction des mandats qui nous ont été confiés. » Le nouveau contrat de travail de quatre années comprend des augmentations salariales annuelles variant entre 2,2 et 3 %. Le coordonnateur régional du syndicat des Métallos pour la Côte-Nord, Nicolas Lapierre, se réjouit du résultat du scrutin. Il estime que les syndiqués ont obtenu des gains substantiels concernant principalement le régime de retraite puisque le contrat confirme le maintien d’un même régime de retraite pour tous les travailleurs, les assurances et la parité salariale progressive pour les travailleurs de la mine de Fire Lake qui rejoindront le salaire de ceux de la mine du Mont-Wright d’ici 2020. Le principal enjeu selon lui consistait à rétablir la situation et éviter les disparités de traitement.

« Les conditions doivent être les mêmes pour tous les syndiqués. On partait de loin pour les relations de travail. Nous avions la ferme volonté de tout rédiger alors que l’employeur ne voulait rien par écrit. Il fallait trouver un juste équilibre et rétablir le respect mutuel. Le climat de confiance est dorénavant rétabli. On se remet en selle pour quatre ans avec une entente de principe manifestement satisfaisante. »

Paix sociale pour quatre ans

Le géant mondial de l’acier a reculé sur sa volonté de faire disparaître le régime de retraite à prestations déterminées pour les nouveaux employés et a aussi retiré toutes ses demandes concernant la mobilité de la main-d’œuvre. ArcelorMittal souhaitait signer pour une période de six ans, mais les Métallos ont insisté pour limiter l’arrangement à quatre ans. « On ne voulait pas s’embarquer dans une longue convention. Ça n’a pas été facile au cours des six dernières années. On ne souhaitait pas étirer la prochaine rencontre à la table de négociations et régler nos problèmes seulement dans six ans. » ArcelorMittal a simplement réitéré qu’elle souhaitait en arriver à une entente « gagnante-gagnante ».

L’acceptation du contrat permettra également le rapatriement des emplois accordés au préalable en sous-traitance notamment au Mont-Wright et à Fermont. La mairesse de Port-Cartier, Violaine Doyle est soulagée du dénouement et heureuse de la paix sociale qui va s’installer pour les quatre prochaines années.

Les résultats dans les cinq sections syndicales locales de Fermont, Fire Lake et Port-Cartier varient entre 57,9 % et 94,7 %. Contrairement à ce qui avait été véhiculé au départ, le résultat du vote de la section locale 5778 à Fermont, Fire Lake et Gagnon n’est pas de 73 %, mais plutôt de 57,9 %. Une erreur de calcul était survenue et a été rectifiée par la suite.

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Publié le 29 mai, 2017, dans la publication : Numéro 10 Volume 35

  • ArcelorMittal
  • Convention collective
  • Entente de principe
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Publié sur le site le 30 mai 2017

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