• Publications
  • Le journal
    • L’Équipe
    • Historique
    • Distinctions
  • Abonnements & membres
  • Annoncez avec nous
  • Contactez-nous
Journal le Trait d'Union du Nord
  • Publications
  • Le journal
    • L’Équipe
    • Historique
    • Distinctions
  • Abonnements & membres
  • Annoncez avec nous
  • Contactez-nous
  • Toutes les publications
  • Péquiste

  • La Côte-Nord bascule…

    Élections Québec 2022

    La Côte-Nord bascule…

  • La forteresse péquiste cède ou prépare une riposte ?

    Côte-Nord

    La forteresse péquiste cède ou prépare une riposte ?

  • Le caractère singulier de la Côte-Nord

    Élections Québec 2022

    Le caractère singulier de la Côte-Nord

  • Dernier tour de piste pour  « la tigresse de la Côte-Nord »

    Circonscription de Duplessis

    Une 31 janvier, 2022

    Dernier tour de piste pour « la tigresse de la Côte-Nord »

  • Le caractère singulier de la Côte-Nord

    Élections Québec 2018

    Une 24 septembre, 2018

    Le caractère singulier de la Côte-Nord

Péquiste

La Côte-Nord bascule…

Élections Québec 2022

La Côte-Nord bascule…

La forteresse péquiste cède ou prépare une riposte ?

Côte-Nord

La forteresse péquiste cède ou prépare une riposte ?

Le caractère singulier de la Côte-Nord

Élections Québec 2022

Le caractère singulier de la Côte-Nord

Dernier tour de piste pour  « la tigresse de la Côte-Nord »

Circonscription de Duplessis

Une 31 janvier, 2022

Dernier tour de piste pour « la tigresse de la Côte-Nord »

Le caractère singulier de la Côte-Nord

Élections Québec 2018

Une 24 septembre, 2018

Le caractère singulier de la Côte-Nord

Élections Québec 2022

La Côte-Nord bascule…

par Éric Cyr

Légende : Sur la photo, la nouvelle députée de Duplessis, Kateri Champagne Jourdain lors de son passage à Fermont durant la campagne électorale.

La Côte-Nord est passée sous le giron de la Coalition avenir Québec (CAQ) à la suite de l’élection du 3 octobre dernier.  La majorité des électeurs des deux circonscriptions nord-côtières de Duplessis et de René-Lévesque a choisi de faire confiance aux candidats caquistes afin de représenter leurs intérêts à l’Assemblée nationale à Québec.

Les députés de la CAQ nouvellement élus sur la Côte-Nord ont raflé une région qui est depuis des décennies traditionnellement favorable au Parti québécois (PQ), mais ils devront faire leurs preuves et rendre des comptes d’ici la prochaine élection puisque les attentes des Nord-Côtiers sont très élevées par rapport au dossier prioritaire que constitue le désenclavement du territoire notamment au sujet de la construction d’un pont à Tadoussac et de l’aboutissement de la route 138 qui se termine actuellement en cul-de-sac.

Victoire historique

L’accession à un poste de députée pour la candidate caquiste d’origine innue, Kateri Champagne Jourdain, dans Duplessis marque une page d’histoire puisque celle-ci est la première femme autochtone à être élue à l’Assemblée nationale et elle a réussi à fractionner cette solide enclave péquiste, mettant ainsi fin au règne ininterrompu du Parti québécois qui y tenait les rênes depuis l’accession au pouvoir du fondateur de cette formation politique, feu le premier ministre René Lévesque, en 1976. Mme Champagne Jourdain dispose de tous les attributs requis pour devenir ministre : femme, Autochtone, Innue et Nord-Côtière. Cette possibilité semble très réaliste compte tenu du contexte actuel puisque le premier ministre François Legault souhaite la parité au sein de son conseil des ministres et veut conclure un traité historique avec trois des neuf communautés innues de la Côte-Nord. De plus, l’ancien ministre responsable des Affaires autochtones, Ian Lafrenière, n’a pas de racines autochtones et l’ancien ministre de la Côte-Nord, Jonatan Julien, n’est pas originaire de cette région.

Duplessis

Le taux de participation des 37 108 électeurs inscrits dans l’isoloir a été de seulement 19 745 (53,21 %) dans Duplessis. Le résultat du dépouillement des urnes a propulsé la candidate de la CAQ, Kateri Champagne Jourdain, vers le poste de députée avec une majorité de 3960 bulletins soit 45,14 % des suffrages (8785 voix) devançant Marilou Vanier du PQ qui a obtenu 24,79 % des votes (4825 voix). Roberto Stéa du Parti conservateur du Québec (PCQ) a pour sa part récolté 15,72 % de la faveur populaire (3059 voix). Une autre femme innue, Uapukun Mestokosho, de Québec solidaire (QS) a amassé 9,36 % des votes (1821 voix). Les deux autres partis ont totalisé 5 % des suffrages : Chamroeun Khuon du Parti libéral du Québec (PLQ) n’a recueilli que 4,02 % (783 voix) et Jacques Gélineau de Climat Québec a récupéré 0,98 % (190 voix).

René-Lévesque

Le taux de participation des 32 540 électeurs inscrits au scrutin dans René-Lévesque a été de 19 501 citoyens qui ont exercé leur droit de vote (59,93 %). C’est l’ancien maire de Baie-Comeau, Yves Montigny, qui a remporté cette circonscription pour la CAQ avec un écart de 7290 bulletins sur son plus proche rival. Un total de 11 377 électeurs a choisi de lui accorder sa confiance (58,92 %). Ce dernier a devancé Jeff Dufour Tremblay du PQ qui a récolté 21,17 % des suffrages (4087 voix). Marie Renée Raymond du PCQ termine troisième avec 10,12 % (1955 voix) suivie d’Audrey Givern-Héroux de QS qui amasse 7,56 % (1459 voix). Marc Duperron du PLQ grappille 1,59 % (307 voix), Richard Delisle de Climat Québec obtient 0,42 % (82 voix) et un candidat indépendant, Gilles Babin rabiote 0,22 % (42 voix).

Les pourcentages figurant dans les résultats obtenus sur le site internet d’Élections Québec sont arrondis à deux décimales ce qui explique que la somme ne correspond pas forcément à 100 %. Pour en savoir plus consulter le site internet : electionsquebec.qc.ca

Partager

Publié le 17 octobre, 2022, dans la publication : Numéro_17 Volume_40

  • Assemblée nationale
  • CAQ
  • Caquiste
  • Coalition avenir Québec
  • Côte-Nord
  • Duplessis
  • Élections Québec 2022
  • Kateri Champagne Jourdain
  • Nord-Côtiers
  • Parti québecois
  • Péquiste
  • Pont à Tadoussac
  • PQ
  • René Lévesque
  • Route 138
  • Yves Montigny

Publié sur le site le 17 octobre 2022

  • Publication précédente
  • Prochaine publication

Côte-Nord

La forteresse péquiste cède ou prépare une riposte ?

par Éric Cyr

Source photo : Parti québécois. Légende : Sur la photo, les candidats péquistes de Duplessis, Marilou Vanier (à gauche) et Jeff Dufour Tremblay (à droite) ont pu compter sur des appuis de taille soit ceux de la députée bloquiste de Manicouagan, Marilène Gill, et du chef du Parti québécois, Paul St-Pierre Plamondon (tous deux sur la photo) ainsi que du chef du Bloc québécois, Yves-François Blanchet, qui se sont rendus sur la Côte-Nord durant la campagne électorale afin de les épauler.

Véritable bastion historique, le château fort du Parti québécois (PQ) dans la circonscription de Duplessis, qui n’avait jamais changé d’allégeance depuis près d’un demi-siècle et qui résistait à toutes les attaques depuis l’accession au pouvoir de cette formation politique sous l’égide du premier ministre René Lévesque en 1976, a finalement été assiégé sous l’assaut des vagues de la Coalition avenir Québec (CAQ). La citadelle voisine de René-Lévesque, qui repoussait toute tentative d’invasion depuis près de deux décennies, a aussi été ébranlée et a dû se résigner à hisser le drapeau blanc.

L’ouvrage fortifié n’a pas totalement été éventré et cette brèche pourrait éventuellement être fermée si les assaillants ne livrent pas la marchandise. Le vaisseau amiral péquiste a subi un abordage, mais n’a toujours pas sombré et les nouveaux maîtres à bord auraient tout intérêt à satisfaire les membres de l’équipage par une meilleure répartition de l’arrimage de la flotte afin d’éviter une mutinerie s’ils souhaitent demeurer aux commandes et tenir la barre du navire nord-côtier en démontrant leur réelle volonté de désenclaver la région, car une mutinerie pourrait se produire à bord avant d’arriver à bon port.

Chevaliers caquistes

Afin d’éviter un sabordage ou la piraterie de leur vecteur politique, les deux nouveaux députés de la CAQ, Kateri Champagne Jourdain dans Duplessis et Yves Montigny dans René-Lévesque, vont devoir faire leurs preuves en démontrant qu’ils sont à l’écoute du principal enjeu nord-côtier qui englobe plusieurs volets : la construction d’un pont à l’embouchure de la rivière Saguenay à Tadoussac, le parachèvement de la route 138 jusqu’à Blanc-Sablon en Basse-Côte-Nord et la réfection de la route nationale 389 en plus de s’assurer de la pérennité d’une desserte aérienne abordable.

Le chant des sirènes ?

Plusieurs électeurs nord-côtiers ont choisi de changer leur fusil d’épaule en faisant confiance à la CAQ qui était presque assurée de reprendre le pouvoir au Québec, scénario qui s’est produit. Cependant, les ambassadeurs caquistes auront du pain sur la planche et devront réussir à combler les attentes des citoyens nord-côtiers s’ils ne souhaitent pas être catapultés vers les oubliettes lors de la prochaine élection puisque ce vote stratégique pourrait n’être qu’une infidélité passagère si une réelle volonté politique de répondre à leurs aspirations légitimes n’est pas clairement démontrée dans un avenir rapproché. Ceux-ci pourraient s’impatienter s’ils ne constatent aucune progression de leurs revendications.

La Côte-Nord a joint le siège de commandement de la CAQ, mais les dirigeants caquistes ne doivent jamais oublier où se trouve leur lieu d’approvisionnement et de ravitaillement en région s’ils souhaitent alimenter leur haut lieu, le quartier général de Québec. Fort à parier que les Nord-Côtiers n’auront pas à tirer à la courte paille et pourraient éventuellement choisir de couper les vivres lors du prochain scrutin si la CAQ fait la sourde oreille et étire trop la sauce…

Un autre « comté », celui de Hull, situé en Outaouais à l’autre extrémité du Québec et qui, tout comme Duplessis, était aussi immuable depuis 46 ans, a également chaviré pour la CAQ, illustrant l’ampleur du raz-de-marée bleu poudre.

Partager

Publié le 17 octobre, 2022, dans la publication : Numéro_17 Volume_40

  • Assemblée nationale
  • CAQ
  • Caquiste
  • Coalition avenir Québec
  • Côte-Nord
  • Duplessis
  • Élections Québec 2022
  • Kateri Champagne Jourdain
  • Nord-Côtiers
  • Parti québecois
  • Paul St-Pierre-Plamondon
  • Péquiste
  • Pont à Tadoussac
  • PQ
  • René Lévesque
  • Route 138
  • Route 389
  • Yves Montigny
  • Yves-François Blanchet

Publié sur le site le 17 octobre 2022

  • Publication précédente
  • Prochaine publication

Élections Québec 2022

Le caractère singulier de la Côte-Nord

par Éric Cyr

Source photo : Wallpapic

À l’approche de l’élection québécoise du 3 octobre prochain, voici un petit historique des deux seules circonscriptions de la Côte-Nord.

La circonscription électorale de Duplessis, dont Fermont et Schefferville font partie, a été créée en 1960 et nommée en l’honneur de l’ancien premier ministre de l’Union nationale, Maurice Le Noblet Duplessis, mort en fonction le 7 septembre 1959 à Schefferville. Phénomène exceptionnel qui n’a nul pareil ailleurs au Québec, ce château fort péquiste depuis près d’un demi-siècle n’a jamais changé d’allégeance depuis la formation du premier gouvernement du Parti québécois (PQ) dirigé par René Lévesque à la suite de l’élection du 15 novembre 1976 où il a prononcé la fameuse phrase devenue célèbre à la suite de sa victoire :

« Je n’ai jamais pensé que je pourrais être aussi fier d’être Québécois. »

Électorat convaincu

Des députés du Parti québécois se sont succédé dans Duplessis depuis près de cinq décennies sans jamais se faire détrôner. Cette séquence unique a commencé avec feu Denis Perron qui a obtenu cinq mandats de 1976 à 1997. Il a été relayé par Normand Duguay qui a siégé de 1997 à 2003 et par Lorraine Richard qui a repris le flambeau en 2003.

Tradition péquiste

La Côte-Nord compte aussi une autre circonscription qui porte le nom d’un premier ministre qui a marqué l’histoire québécoise moderne. Le « comté » de René-Lévesque (autrefois Saguenay) a été créé en 1948 et renommé en 2001 en l’honneur du fondateur du Parti québécois, René Lévesque, surnommé affectueusement « Ti-poil ». Cette circonscription est celle qui a le plus appuyé la souveraineté du Québec lors du référendum de 1995. Adjacente à Duplessis, c’est également un bastion péquiste depuis près de deux décennies. Le député du PQ Lucien Lessard y a régné de 1970 à 1983 avant l’incursion libérale de Ghislain Maltais, de 1983 à 1994, qui fut freinée par le péquiste Gabriel Yvan-Gagnon en 1994 et jusqu’en 2001. En 2002, c’est un député de la défunte Action démocratique du Québec (ADQ), François Corriveau, qui y fit un très bref passage d’une année, de 2002 à 2003, avant que le député Marjolin Dufour du Parti québécois n’y fasse sa place en 2003. Il restera en poste jusqu’en 2015 avant de transmettre les rênes à un autre péquiste, Martin Ouellet, élu lors de l’élection partielle du 9 novembre 2015.

La forteresse péquiste de la Côte-Nord semble bien ancrée et résiste contre vents et marées, mais ce rempart, fragilisé lors de l’assaut de la Coalition avenir Québec (CAQ) en 2018, saura-t-il résister aux remous de la prochaine élection. Deux nouveaux candidats, qui ont travaillé au sein de l’équipe de la députée de Manicouagan, la bloquiste Marilène Gill, affichent les couleurs du Parti québécois et tenteront de reprendre le flambeau en défendant les fortifications souverainistes : Marilou Vanier dans Duplessis et Jeff Dufour Tremblay dans René-Lévesque. La circonscription de Duplessis poursuivra-t-elle sa lune de miel qui dure depuis bientôt 46 ans avec le Parti québécois ? L’avenir et les électeurs le diront.

Partager

Publié le 19 septembre, 2022, dans la publication : Numéro_15 Volume_40

  • Circonscriptions électorales
  • Côte-Nord
  • Duplessis René-Lévesque
  • Élections Québec
  • Électorat
  • Indépendance
  • Indépendantiste
  • Maurice Duplessis
  • Parti québecois
  • Péquiste
  • PQ
  • Québec
  • René Lévesque
  • Souveraineté
  • Souverainiste

Publié sur le site le 19 septembre 2022

  • Publication précédente
  • Prochaine publication

Circonscription de Duplessis

Dernier tour de piste pour « la tigresse de la Côte-Nord »

par Éric Cyr

Source photo : PQ

Première femme élue députée sur la Côte-Nord lors de l’élection générale de 2003, la souverainiste Lorraine Richard, qui affiche fièrement la bannière du Parti québécois (PQ) depuis près de 19 ans, a annoncé, le 20 janvier dernier à Sept-Îles, qu’elle ne solliciterait pas de nouveau mandat en 2022, pour prendre soin de sa santé.

Le chef du Parti québécois, Paul St-Pierre Plamondon, ainsi que le député des Îles-de-la-Madeleine et chef parlementaire du Parti québécois, Joël Arseneau, ont tenu, au nom de la formation politique indépendantiste, à souligner la contribution de la doyenne de leur caucus et son engagement absolu en faveur des aînés, des enfants, de la cause du Québec et, surtout, des citoyennes et des citoyens de sa circonscription et de la Côte-Nord. Selon eux, durant toutes ces années, Lorraine Richard a toujours mis un point d’honneur à travailler pour en obtenir sans cesse davantage pour sa circonscription; elle est d’ailleurs fière d’avoir réussi, sous le gouvernement du Parti québécois, à obtenir 300 millions d’investissements pour Duplessis en seulement 18 mois. Ses nombreuses interventions à l’Assemblée nationale ne sont jamais passées inaperçues; reconnue pour son authenticité et sa fougue, on la surnomme même la « tigresse de la Côte-Nord ».

« J’ai toujours été celle prête à défendre des causes, à faire avancer des projets, à aider le monde et à prêter ma voix à ceux et à celles qui n’en ont pas. Au début de ma carrière politique, j’avais promis – non pas en tant que politicienne, mais bien en tant que Cayenne – qu’une fois élue, je serais la députée de tout le monde. Aujourd’hui, j’affirme que j’ai été fidèle à cet engagement », a témoigné Lorraine Richard.

Le chef parlementaire du PQ, Joël Arseneau a déclaré : « C’est sans équivoque; Lorraine Richard aura marqué et fait remarquer la circonscription de Duplessis. Cela n’a rien de surprenant : elle a toujours eu à cœur d’améliorer le quotidien des gens, d’avoir une influence positive dans sa communauté. Et sa personnalité, franche et passionnée, fait en sorte qu’elle ne s’investit pas à moitié ! » Le chef du parti, Paul St-Pierre Plamondon, a renchéri : « Je suis convaincu à mon grand bonheur que Lorraine Richard demeurera une militante motivée pour l’indépendance du Québec. Nous te remercions et te saluons, respectueusement, pour être si authentique, si généreuse, si entière et si déterminée. »

Électorat convaincu

Phénomène exceptionnel qui n’a nul pareil ailleurs au Québec, la circonscription de Duplessis constitue un château fort péquiste depuis près de 45 ans et n’a jamais changé d’allégeance depuis la formation du premier gouvernement du Parti québécois dirigé par René Lévesque à la suite de l’élection du 15 novembre 1976. Des députés péquistes s’y sont en effet succédé depuis plus de quatre décennies sans jamais se faire détrôner. Cette séquence unique a commencé avec feu Denis Perron qui a obtenu cinq mandats de 1976 à 1997. Il a été relayé par Normand Duguay qui a siégé de 1997 à 2003 et par Lorraine Richard qui a repris le flambeau depuis 2003.

Partager

Publié le 31 janvier, 2022, dans la publication : numéro_2 Volume_40

  • Côte-Nord
  • Duplessis
  • Indépendantiste
  • Lorraine Richard
  • Parti québecois
  • Péquiste
  • Politique
  • PQ
  • Souverainiste

Publié sur le site le 31 janvier 2022

  • Publication précédente
  • Prochaine publication

Élections Québec 2018

Le caractère singulier de la Côte-Nord

par Éric Cyr

Source : Marie-Josée Hudon / Musée des Grands Québécois Légende : Personnage emblématique, René Lévesque a laissé sa marque dans l’histoire du Québec.

À l’approche de l’élection québécoise du 1er octobre prochain, voici un petit historique des deux seules circonscriptions de la Côte-Nord.

La circonscription électorale de Duplessis, dont Fermont et Schefferville font partie, a été créée en 1960 et nommée en l’honneur de l’ancien premier ministre de l’Union nationale, Maurice Le Noblet Duplessis, mort en fonction le 7 septembre 1959 à Schefferville. Phénomène exceptionnel qui n’a nul pareil ailleurs au Québec, ce château fort péquiste depuis près de 42 ans n’a jamais changé d’allégeance depuis la formation du premier gouvernement du Parti québécois (PQ) dirigé par René Lévesque à la suite de l’élection du 15 novembre 1976 où il a prononcé la fameuse phrase devenue célèbre à la suite de sa victoire : « Je n’ai jamais pensé que je pourrais être aussi fier d’être Québécois. »

Électorat convaincu

Des députés péquistes se sont en effet succédés dans Duplessis depuis plus de quatre décennies sans jamais se faire détrôner. Cette séquence unique a commencé avec feu Denis Perron qui a obtenu cinq mandats de 1976 à 1997. Il a été relayé par Normand Duguay qui a siégé de 1997 à 2003 et par Lorraine Richard qui a repris le flambeau depuis 2003.

Tradition péquiste

La Côte-Nord compte aussi une autre circonscription qui porte le nom d’un premier ministre qui a marqué l’histoire québécoise moderne. Le comté de René-Lévesque (autrefois Saguenay) a été créé en 1948 et renommé en 2001 en l’honneur du fondateur du Parti québécois, René Lévesque, surnommé affectueusement « Ti-poil ». Cette circonscription est celle qui a le plus appuyé la souveraineté du Québec lors du référendum de 1995. Adjacente à Duplessis, c’est également actuellement un bastion péquiste depuis plus d’une quinzaine d’années. Le député du PQ Lucien Lessard y a régné de 1970 à 1983 avant l’incursion libérale de Ghislain Maltais, de 1983 à 1994, qui fut freinée par le péquiste Gabriel Yvan-Gagnon en 1994 et ce, jusqu’en 2001. En 2002, c’est un député de la défunte Action démocratique du Québec (ADQ), François Corriveau, qui y fit un très bref passage d’une année de 2002 à 2003 avant que le député Marjolin Dufour du Parti québécois n’y fasse sa place en 2003. Il restera en poste jusqu’en 2015 avant de transmettre les rênes à un autre péquiste, Martin Ouellet, élu lors de l’élection partielle du 9 novembre 2015.

Ce château fort est péquiste depuis maintenant 42 ans.

La forteresse péquiste de la Côte-Nord semble très bien ancrée et résiste contre vents et marées, mais ce rempart saura-t-il résister aux remous de la prochaine élection ? La circonscription de Duplessis poursuivra-t-elle sa lune de miel avec le Parti québécois ? L’avenir et les électeurs le diront.

 

Partager

Publié le 24 septembre, 2018, dans la publication : Numéro 15 Volume 36

  • Circonscriptions électorales
  • Côte-Nord
  • Duplessis
  • Élections
  • Histoire de la Côte-Nord
  • Parti québecois
  • Péquiste
  • PQ
  • Québec
  • René Lévesque

Publié sur le site le 24 septembre 2018

  • Publication précédente
  • Prochaine publication
Journal le Trait d'Union du Nord
  • Contactez-nous
  • Devenez membre
  • Annoncer avec nous
  • Le journal
  • L’Équipe
  • Historique
  • Distinctions
  • M’inscrire à l’infolettre

Le journal est membre :

  • de l'Association des médias écrits communautaires du Québec (AMECQ) et
  • du Conseil de la culture et des communications de la Côte-Nord (CRCCCN).

La conception de ce site Web s'inscrit de dans le cadre de la mise en oeuvre du Plan culturel numérique du Québec (www.culturenumerique.mcc.gouv.qc.ca)

 

Le média écrit aimerait remercier tous ceux qui nous ont soutenus au cours des années et qui contribuent à la pérennité de ses activités :

  • Culture et Communications Québec
  • Association des médias écrits communautaires du Québec (AMECQ)
  • MRC de Caniapiscau
  • Ville de Fermont
  • ArcelorMittal Exploitation Minière Canada
© Journal le Trait d'Union du Nord, Tous droits réservés.
Conception mamarmite
Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site web. Si vous continuez à utiliser ce site, nous supposerons que vous en êtes satisfait.OKPolitique de confidentialité