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  • Une délégation  s’invite à  l’Assemblée nationale

    Pont à Tadoussac

    Une 20 juin, 2022

    Une délégation s’invite à l’Assemblée nationale

  • Dernier tour de piste pour  « la tigresse de la Côte-Nord »

    Circonscription de Duplessis

    Une 31 janvier, 2022

    Dernier tour de piste pour « la tigresse de la Côte-Nord »

  • Un exercice coûteux inutile

    Élection fédérale 2021

    Un exercice coûteux inutile

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    Élections provinciales au Labrador

    Le député néodémocrate obtient un second mandat

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    Circonscription de Manicouagan

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Politique

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Victoire incontestable de Marilène Gill

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Pont à Tadoussac

Une délégation s’invite à l’Assemblée nationale

par Éric Cyr

Source photo : Coalition Union 138

Dans le cadre de la campagne « Mamu un pont entre nous », une importante délégation de la Coalition Union 138, qui milite activement pour promouvoir l’amélioration des infrastructures de la route 138, unique voie d’accès, chemin touristique et trajet commercial desservant Charlevoix et la Côte-Nord, en commençant par l’érection d’un pont à l’embouchure de la rivière Saguenay/Shekutamitsh à Tadoussac, a déroulé son impressionnante banderole et s’est installée devant l’Assemblée nationale à Québec, du 1er au 2 juin 2022, afin de se faire entendre.

La cohorte, qui a aussi organisé une conférence de presse pour l’occasion, était soutenue et accompagnée par de nombreux alliés, membres et partenaires incluant les communautés innues du Nitassinan, l’Assemblée des MRC de la Côte-Nord, l’Alliance des Chambres de commerce et de l’industrie de la Côte-Nord, la Société du Pont sur le Saguenay ainsi que par des élus, des organismes et des entreprises de la Côte-Nord. L’alliance, qui compte aussi des appuis dans Charlevoix, prône le désenclavement de la Côte-Nord qui doit impérativement se faire par la construction d’un pont franchissant cette voie d’eau.

Un levier politique

La Coalition Union 138 souhaite obtenir un engagement des représentants des différents partis politiques au sujet de la construction d’un premier lien pour la Côte-Nord avant la prochaine élection et a convié les politiciens de toutes allégeances à venir visiter cette région et à constater l’unanimité qui règne autour de ce projet en rencontrant les leaders politiques et économiques nord-côtiers sur place. Il y avait notamment la présidente des MRC de la Côte-Nord et mairesse de Forestville, Micheline Anctil, les préfets de la Minganie, Luc Noël, et de Manicouagan, Marcel Furlong, les maires de Portneuf-sur-Mer, Jean-Maurice Tremblay, des Escoumins, André Desrosiers, de Ragueneau, Raymond Lavoie, de Baie-Comeau, Yves Montigny et de Port-Cartier, Alain Thibault ainsi que la mairesse de Sacré-Cœur, Lise Boulianne, et le président de l’Alliance des Chambres de commerce et de l’industrie de la Côte-Nord, Antonio Hortas. Des représentants autochtones étaient aussi de la partie incluant le chef de l’Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador, Ghislain Picard, le grand chef de la Première nation Wolastoqiyik Wahsipekuk, Jacques Tremblay, ainsi que le chef de la Première nation innue d’Essipit, Martin Dufour.

Un premier lien

Le message semble avoir été entendu par au moins une formation politique qui a osé se mouiller lors de cette manifestation, à laquelle le public pouvait assister. Des personnalités influentes du Parti québécois, incluant son chef, Paul St-Pierre Plamondon, et son leader parlementaire, le député nord-côtier de la circonscription de René-Lévesque, Martin Ouellet, avaient annoncé la veille qu’ils iraient rencontrer les représentants nord-côtiers durant leur passage à Québec afin de démontrer leur soutien à cette cause légitime et ils ont tenu parole tout en invitant les élus des autres partis à faire de même et en expliquant la solution proposée par le Parti québécois pour concrétiser cet ouvrage d’art sur le Saguenay. D’autres élus plus timides se sont aussi finalement déplacés comme le chef du Parti conservateur du Québec, Éric Duhaime et le député du Pontiac en Outaouais, André Fortin, du Parti libéral du Québec.

La CAQ brille par son absence

Le porte-parole de la Coalition Union 138, Guillaume Tremblay confie : « Nous avons exposé lors de discussions et sur des pancartes les attraits et la contribution de la Côte-Nord au développement économique du Québec dont l’hydroélectricité, les ressources forestières et minières ainsi que celles des pêches sans oublier l’apport des alumineries. Nous souhaitons obtenir des engagements fermes pour la construction d’un pont sur le Saguenay/Shekutamitsh. L’attente dure depuis trop longtemps. Il est plus que temps d’investir dans ce projet bénéfique pour tout le Québec. » 

L’événement était aussi l’occasion de faire valoir les enjeux d’accès au territoire et les préoccupations environnementales notamment pour la sauvegarde des bélugas présents dans le fjord. La Coalition Union 138 a l’intention de poursuivre la démarche et entend maintenir ses actions populaires et ses moyens de sensibilisation et de pression jusqu’à ce que des engagements clairs, nets et précis soient pris par tous les partis politiques québécois avant la prochaine élection prévue à l’automne. « Fini les vœux pieux, on veut du concret ! », conclut Guillaume Tremblay qui s’est dit très déçu que la Coalition avenir Québec (CAQ) n’ait pas daigné venir discuter avec les représentants de la Coalition Union 138 qui campaient devant leur lieu de travail à l’exception du ministre des Affaires autochtones, Ian Lafrenière, qui est venu simplement saluer les représentants des Premières Nations par politesse.

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Publié le 20 juin, 2022, dans la publication : Numéro_12 Volume 40

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Publié sur le site le 16 juin 2022

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Circonscription de Duplessis

Dernier tour de piste pour « la tigresse de la Côte-Nord »

par Éric Cyr

Source photo : PQ

Première femme élue députée sur la Côte-Nord lors de l’élection générale de 2003, la souverainiste Lorraine Richard, qui affiche fièrement la bannière du Parti québécois (PQ) depuis près de 19 ans, a annoncé, le 20 janvier dernier à Sept-Îles, qu’elle ne solliciterait pas de nouveau mandat en 2022, pour prendre soin de sa santé.

Le chef du Parti québécois, Paul St-Pierre Plamondon, ainsi que le député des Îles-de-la-Madeleine et chef parlementaire du Parti québécois, Joël Arseneau, ont tenu, au nom de la formation politique indépendantiste, à souligner la contribution de la doyenne de leur caucus et son engagement absolu en faveur des aînés, des enfants, de la cause du Québec et, surtout, des citoyennes et des citoyens de sa circonscription et de la Côte-Nord. Selon eux, durant toutes ces années, Lorraine Richard a toujours mis un point d’honneur à travailler pour en obtenir sans cesse davantage pour sa circonscription; elle est d’ailleurs fière d’avoir réussi, sous le gouvernement du Parti québécois, à obtenir 300 millions d’investissements pour Duplessis en seulement 18 mois. Ses nombreuses interventions à l’Assemblée nationale ne sont jamais passées inaperçues; reconnue pour son authenticité et sa fougue, on la surnomme même la « tigresse de la Côte-Nord ».

« J’ai toujours été celle prête à défendre des causes, à faire avancer des projets, à aider le monde et à prêter ma voix à ceux et à celles qui n’en ont pas. Au début de ma carrière politique, j’avais promis – non pas en tant que politicienne, mais bien en tant que Cayenne – qu’une fois élue, je serais la députée de tout le monde. Aujourd’hui, j’affirme que j’ai été fidèle à cet engagement », a témoigné Lorraine Richard.

Le chef parlementaire du PQ, Joël Arseneau a déclaré : « C’est sans équivoque; Lorraine Richard aura marqué et fait remarquer la circonscription de Duplessis. Cela n’a rien de surprenant : elle a toujours eu à cœur d’améliorer le quotidien des gens, d’avoir une influence positive dans sa communauté. Et sa personnalité, franche et passionnée, fait en sorte qu’elle ne s’investit pas à moitié ! » Le chef du parti, Paul St-Pierre Plamondon, a renchéri : « Je suis convaincu à mon grand bonheur que Lorraine Richard demeurera une militante motivée pour l’indépendance du Québec. Nous te remercions et te saluons, respectueusement, pour être si authentique, si généreuse, si entière et si déterminée. »

Électorat convaincu

Phénomène exceptionnel qui n’a nul pareil ailleurs au Québec, la circonscription de Duplessis constitue un château fort péquiste depuis près de 45 ans et n’a jamais changé d’allégeance depuis la formation du premier gouvernement du Parti québécois dirigé par René Lévesque à la suite de l’élection du 15 novembre 1976. Des députés péquistes s’y sont en effet succédé depuis plus de quatre décennies sans jamais se faire détrôner. Cette séquence unique a commencé avec feu Denis Perron qui a obtenu cinq mandats de 1976 à 1997. Il a été relayé par Normand Duguay qui a siégé de 1997 à 2003 et par Lorraine Richard qui a repris le flambeau depuis 2003.

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Publié le 31 janvier, 2022, dans la publication : numéro_2 Volume 40

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Publié sur le site le 31 janvier 2022

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Élection fédérale 2021

Un exercice coûteux inutile

par Éric Cyr

L’élection fédérale du 20 septembre 2021 qui a coûté près de 615 millions de dollars aux contribuables canadiens s’est avérée totalement inutile puisque le résultat était fort prévisible et l’échiquier politique est demeuré sensiblement le même à quelques détails près constitués par de très rares exceptions dans moins de dix circonscriptions.

Le premier ministre canadien Justin Trudeau a réussi à se faire réélire, mais aura perdu en crédibilité puisque plusieurs lui tiennent rigueur, en particulier le citoyen moyen qu’il se targue de défendre et qui est de plus en plus appauvri par les conséquences de la crise sanitaire, de ne pas avoir tenu compte de l’opinion publique exprimée par la vaste majorité qui ne souhaitait pas retourner aux urnes en période de pandémie, ce que démontre clairement le taux famélique d’électeurs ayant exercé leur devoir de citoyen. Pour des raisons discutables, puisque le parlement fonctionnait, le chef du Parti libéral du Canada a tout de même choisi de déclencher une élection deux ans avant la fin de son mandat pour finalement obtenir un résultat qui ressemble étrangement à un copier-coller de celle de 2019 puisque le choix des votants a reproduit pratiquement le même scénario avec gouvernement libéral minoritaire au pouvoir.

Retour à la case départ

À part avoir dégarni les coffres de l’État canadien de 612 M$, ce que certains chroniqueurs politiques qualifient de gaspillage et même de scandale, car cet argent aurait pu servir à bon escient, ce suffrage a été loin de susciter les passions, à part celles de quelques exaltés révoltés lanceurs de cailloux, et se sera finalement avéré futile et n’aura servi à absolument rien excepté de retarder le fonctionnement du gouvernement fédéral déjà au ralenti en pleine période de crise liée à la quatrième vague de la Covid-19. Une telle preuve de mauvais jugement ne contribue qu’à écœurer les honnêtes travailleurs qui façonnent la société, car ce sont eux qui paieront la facture de ce gâchis improvisé qui démontre le manque d’altruisme d’une certaine « élite » qui profite grassement du dur labeur de ceux qui financent le système démocratique à la sueur de leur front.

Cette élection aura au moins permis de constater que le mépris de certains médias anglophones, qui ont fait fi de l’éthique journalistique, ne semble pas s’essouffler envers le Québec. Cette hargne est ressortie avec la fameuse question controversée lors du débat des chefs en anglais qui sous-entendait que les Québécois sont des racistes et pour laquelle tous les partis politiques de l’Assemblée nationale du Québec ont exigé des excuses qui ne viendront jamais, même si les chefs des trois principaux partis fédéraux se sont joints, un peu tardivement, au Bloc québécois pour décrier l’allusion qui sous-entend que les Québécois sont plus racistes qu’ailleurs au pays.

Pour les cinéphiles le titre de deux films bien connus résumerait assez bien le résultat de ce scrutin et la formation de la 44e législature canadienne : Tout … pour ça ! de Claude Lelouch et Rapport minoritaire de Stephen Spielberg.

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Publié le 4 octobre, 2021, dans la publication : Numéro_16 Volume 39

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Publié sur le site le 4 octobre 2021

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Élections provinciales au Labrador

Le député néodémocrate obtient un second mandat

par Éric Cyr

Source photo : Marcie Brown

Le député du Nouveau parti démocratique (NPD), Jordan Brown, qui avait gagné par seulement deux voix après un recomptage judiciaire en 2019, a été réélu pour représenter le Labrador Ouest par la moitié des voix lors des récentes élections provinciales à Terre-Neuve-et-Labrador qui se sont tenues par la poste à cause de la pandémie. Il a cumulé plus de votes que ces deux plus proches rivaux réunis en récoltant un total de 1359 voix contre 780 (29 %) pour l’aspirant libéral, le maire démissionnaire de Labrador City, Wayne Button, et 577 (21 %) pour le candidat conservateur, un ancien ministre des Transports et des Travaux publics de ce parti qui avait également dû démissionner, Nick McGrath.

Le député sortant Jordan Brown, qui avait, par sa mince victoire lors des élections précédentes, forcé le premier ministre de l’époque, Dwight Ball, à se contenter d’un gouvernement libéral minoritaire, a obtenu cette fois-ci une majorité confortable de 579 votes sur le postulant libéral local. Les électeurs de la province ont tout de même réélu le gouvernement libéral de son successeur Andrew Furey par une très faible majorité de 22 sièges sur 40. Un total de 2716 citoyens du Labrador Ouest a exercé son devoir de citoyen avec un taux de participation considérablement réduit par rapport au suffrage précédent. Ce phénomène est explicable en grande partie par les tergiversations nécessaires pour se procurer un bulletin de vote par la poste, ce qui en a découragé plusieurs et a grandement accru la difficulté de se prononcer lors du scrutin.

L’élu du Labrador Ouest confie :

« J’ai travaillé fort afin d’être réélu et j’ai obtenu la confiance des électeurs pour un nouveau mandat de quatre ans. Je suis très heureux des résultats et j’ai l’intention de continuer à représenter de mon mieux les intérêts des citoyens du Labrador Ouest en mettant l’accent sur les dossiers prioritaires pour la région avec comme objectif de les mener à terme. Je songe notamment à la pénurie de résidences et à l’accessibilité au logement abordable pour les personnes à faible revenu qui ont de la difficulté à assumer le prix élevé d’un loyer et qui doivent parfois même se résigner à déménager ailleurs. Je pense aussi à l’absence d’une résidence pour aînés. Le nombre de personnes âgées augmente et certains, dont la santé est plus fragile et nécessite un suivi médical, doivent se contenter de seulement 14 unités de soins de longue durée à l’hôpital local. Il y a également le programme de transport médical qui devrait être revu et bonifié puisqu’il n’est pas adapté à la réalité des gens d’ici et il ne fonctionne pas pour les gens du Labrador. » M. Brown considère que ces deux premières années en politique ont été une excellente expérience d’apprentissage et maintenant qu’il connaît bien les enjeux locaux il veut se concentrer sur les grands problèmes qui doivent être abordés et résolus.

« Je remercie les résidents du Labrador Ouest de leur soutien et de leur confiance. Ceux qui me connaissent savent que je ne me cache pas dans mon bureau. Je peux vous assurer que je serai toujours disponible pour écouter les préoccupations et les doléances des citoyens que j’invite d’ailleurs à me contacter. Je serai ravi de les rencontrer afin de répondre à leurs questions. »

Labrador multicolore

Quatre formations politiques qui sont représentées dans cette province ont ravi les quatre circonscriptions du Labrador soit le néodémocrate Jordan Brown (50 %) au Labrador Ouest, Lela M. Evans du Parti conservateur (88,8 %) dans les Monts Torngats, un candidat indépendant récemment exclu du cabinet libéral, Perry Trimper (49,9 %) pour Lac Melville (Happy-Valley-Goose-Bay) et la ministre libérale Lisa V. Dempster (95,2 %) dans Cartwright-L’Anse-au-Clair.

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Publié le 12 avril, 2021, dans la publication : Numéro_07 Volume 39

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Publié sur le site le 12 avril 2021

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Terre-Neuve-et-Labrador

Déclenchement des élections provinciales

par Éric Cyr

Les citoyens du Labrador Ouest seront appelés aux urnes, le 13 février prochain, afin d’élire leur député. Le représentant actuel de cette circonscription, Jordan Brown, élu sous la bannière du Nouveau Parti démocratique (NPD) le 16 mai 2019, tentera de conserver son siège qu’il a remporté par deux voix seulement après un recomptage judiciaire défaisant ainsi son opposant de l’époque, un ministre libéral influent et ancien maire de Labrador City de 2001 à 2009, Graham Letto, qui siégeait depuis 2015. Cette victoire à l’arraché a ainsi empêché le premier ministre de cette province, Dwight Ball (plus tard remplacé par son successeur Andrew Furey le 19 août dernier) d’obtenir un gouvernement libéral majoritaire.

Un total de trois formations politiques seront représentées dans la circonscription électorale du Labrador Ouest, créée en 1962, mais le député provincial néodémocrate, Jordan Brown, semble être dans les bonnes grâces des électeurs. Il est conscient que le vote précédent a été très serré, mais il a bien l’intention de renouveler l’exploit et de conserver son poste pour un second mandat consécutif. « Je suis très fier du travail que nous avons effectué dans la circonscription ces deux dernières années. Servir nos communautés est stimulant et gratifiant. Je me bats de façon non partisane pour les gens du Labrador Ouest et j’espère avoir la chance de continuer à le faire. Je leur demande donc de me réitérer leur confiance. » Ce dernier, très présent dans son milieu et dont la formation politique est fortement appuyée par le mouvement syndical local, n’a pas froid aux yeux quand il s’agit de défendre les intérêts de ses concitoyens et s’est investi dans plusieurs dossiers relatifs à la région en se faisant entendre lors de décisions préjudiciables au Labrador prises par le gouvernement au pouvoir notamment lors de nombreuses compressions libérales et de relocalisations de services.

« Les libéraux ont tenté de fermer la Cour provinciale et la bibliothèque de Wabush, ils ont considérablement réduit les services offerts par le bureau local d’enregistrement des plaques d’immatriculation de véhicules automobiles en plus de déplacer l’avion-citerne pour combattre les incendies forestiers et de fermer le bureau des Affaires du Labrador. »

Jordan Brown a lutté pour la préservation des services d’urgence-incendie à l’aéroport de Wabush, un dossier fédéral, et a interpellé, en invoquant l’universalité de l’accessibilité aux soins de santé, le ministre de la Santé et des Services communautaires, John Haggie, à la chambre d’assemblée de Terre-Neuve-et-Labrador dans l’édifice de la Confédération. Il l’a confronté au sujet de la problématique liée aux déplacements médicaux pour les patients du Labrador qui doivent consulter un spécialiste à l’extérieur de leur région et qui devraient être mieux encadrés par le gouvernement de Saint-Jean.

Les aspirants

Deux autres candidats ont annoncé leurs couleurs pour le Labrador Ouest. L’ancien maire de Labrador City, Wayne Button, qui avait brigué la mairie qu’il avait remportée lors des dernières élections municipales avant de démissionner peu après sans donner de raison, affichera la bannière libérale. L’ancien député progressiste-conservateur, Nick McGrath, qui avait dû démissionner de son poste de ministre des Transports en 2014 à la suite de son implication dans un contrat d’asphaltage controversé accordé à l’entreprise Humber Valley Paving sur l’autoroute Trans-Labrador, sera le candidat pour ce parti. Le Vérificateur général de cette province avait constaté que ce dernier avait sciemment caché des informations sur l’annulation du contrat en plus de remettre une caution faramineuse. McGrath avait pris cette initiative sans consulter le premier ministre de l’époque, Tom Marshall. Étrange coïncidence, le lendemain, l’ancien patron de la firme concernée, Frank Coleman, était acclamé nouveau chef du Parti conservateur et devait devenir premier ministre la même année, mais il a démissionné avant d’être assermenté.

L’ADN du NPD a laissé sa trace au Labrador Ouest puisque des députés néodémocrates y ont déjà été élus au préalable : Peter Fenwick, de 1984 à 1989, et Randy Collins, de 1999 à 2007.

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Publié le 1 février, 2021, dans la publication : Numéro_02 Volume 39

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Publié sur le site le 1 février 2021

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Circonscription de Manicouagan

Victoire incontestable de Marilène Gill

par Éric Cyr

Source photo : Bloc québécois

À peine réélue par une écrasante majorité de 54 % des voix, lors du scrutin du 21 octobre dernier, la députée de Manicouagan, Marilène Gill, du Bloc québécois (BQ) effectue un retour en force en entamant son second mandat avec optimisme et détermination. Combative, elle a déjà repris le flambeau des intérêts nord-côtiers afin d’assurer la continuité des dossiers à Ottawa et souhaite mettre en branle des états généraux sur la Côte-Nord afin de briser son isolement, une idée qui est très bien accueillie par ses concitoyens.

Fourbir les armes

La politicienne bloquiste se dit satisfaite de la campagne électorale qu’elle a menée avec énergie et remercie les électeurs de lui faire confiance. Elle explique que l’objectif de tenir des états généraux sur la Côte-Nord et son désenclavement en particulier est principalement de permettre d’entendre les groupes nord-côtiers et d’expliquer les grands enjeux auxquels est confrontée la région tout en lui donnant de la crédibilité et de la visibilité. Il s’agit de brosser un portrait d’ensemble de la situation actuelle, de faire le point et de transmettre l’information exacte aux citoyens afin qu’ils comprennent bien le processus dans une perspective globale avant d’enclencher des actions concrètes structurantes et déterminantes qui mèneront éventuellement à l’aboutissement des prépondérances régionales et de la priorité évidente qu’est le désenclavement.

L’épaule à la roue

La dynamique a complètement changé dans le contexte de cette nouvelle législature puisque le BQ, qui a effectué une remarquable remontée en récoltant 32 sièges, affiche toute sa légitimité. Le Québec n’a jamais été aussi fort à Ottawa en plus d’une décennie et le BQ détient la balance du pouvoir au Québec. Mme Gill se veut rassembleuse et amorce son nouveau mandat en demeurant près des aspirations légitimes de ses concitoyens tout en étant convaincue que son parti ira chercher des gains significatifs pour la Côte-Nord et pour le Québec.

« Le Bloc québécois est le seul parti qui défend et qui promeut les intérêts du Québec, rien que du Québec, et cela, sans compromis. Que ce soit dans les dossiers économiques, sociaux ou environnementaux, nous veillons à ce que le Québec soit respecté et à ce qu’il reçoive sa juste part du fédéral. Nous sommes un parti indépendantiste et cela suppose nécessairement que nous soyons résolument nationalistes. C’est pourquoi les Nord-Côtiers peuvent également compter sur nous pour défendre les consensus de l’Assemblée nationale du Québec ainsi que pour porter des dossiers qui touchent directement à notre nation, tels que la laïcité (loi 21), la langue française ou encore la culture. En résumé, c’est simple : le Québec, c’est nous ! » rappelle la députée nord-côtière qui considère que les gens ont voté avec leur cœur.

« Je suis fière d’avoir pris plusieurs engagements qui m’ont été demandés sur le terrain par les Nord-Côtiers. Que ce soit entre autres pour le désenclavement de la Côte-Nord, pour la protection des fonds de pension et des assurances des travailleurs et des retraités, pour les demandes des Premières nations et pour la réforme de l’assurance-emploi, le travail que je propose d’effectuer vise à donner toute la place à la population de façon à contribuer à son mieux-être. Je suis également fière que le Bloc québécois les ait inscrits dans sa plateforme électorale nationale. Cela montre toute l’importance que nous accordons à nos régions », conclut la députée bloquiste.

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Publié le 4 novembre, 2019, dans la publication : Numéro_18 Volume 37

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Publié sur le site le 4 novembre 2019

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