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  • Aucun cas dans Caniapiscau

    Covid-19

    Aucun cas dans Caniapiscau

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    Route nationale 389

    Matières dangereuses sans surveillance

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    Monts Groulx-Uapishka

    Une 19 octobre, 2020

    Achalandage accru et destination prisée

Numéro_17

Aucun cas dans Caniapiscau

Covid-19

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Matières dangereuses sans surveillance

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Une rumeur démystifiée

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Une rumeur démystifiée

Achalandage accru et destination  prisée

Monts Groulx-Uapishka

Une 19 octobre, 2020

Achalandage accru et destination prisée

Covid-19

Aucun cas dans Caniapiscau

par Éric Cyr

La direction de la Santé publique de la Côte-Nord a confirmé dans le cadre d’un point de presse virtuel, le 6 octobre 2020, qu’il n’y a actuellement pas de nouveau cas de Covid-19 dans la MRC de Caniapiscau ni aucun cas actif.

Un total de six cas a été répertorié dans Caniapiscau depuis le début de la pandémie, dont un originaire du secteur de Schefferville qui est malheureusement décédé à Ottawa et cinq à Fermont qui se sont rétablis après avoir été isolés. La situation est sous contrôle pour l’instant et le risque de transmission demeure faible dans Caniapiscau, cependant les citoyens sont invités à respecter les mesures sanitaires en vigueur : port du masque, lavage des mains et distanciation physique afin d’éviter une éventuelle propagation. À la suite de la recrudescence des cas au Québec qui compte plusieurs zones rouges, un total de cinq lits a été réservé à l’hôpital de Sept-Îles, qui dessert Fermont et Schefferville, pour des personnes ayant contracté le coronavirus, mais qui ne nécessitent pas de soins intensifs. Pour les patients affectés à l’hôpital de Baie-Comeau, des transferts pourraient être effectués vers Rimouski, Québec ou Chicoutimi. Au moment de publier, il n’y avait pas non plus de cas au Labrador Ouest voisin toujours épargné par la pandémie.

Information de dernière heure complémentaire à l’article

Au moment de mettre sous presse, deux travailleurs aéroportés utilisant un système de navettes aériennes (fly-in/fly-out) qui ont été déclarés positifs à la Covid-19 étaient en isolement.

Deux cas à Fermont

Le médecin-conseil en santé publique pour la direction de la Santé publique de la Côte-Nord, le Dr Richard Fachehoun, a dévoilé après avoir été questionné durant un point de presse, le 13 octobre dernier, par la journaliste de la radio CFMF 103,1 que durant la semaine du 5 octobre, deux cas de Covid-19 dans une compagnie ont été découverts à Fermont, mais ne seront pas répertoriés localement puisque leur adresse de résidence est située ailleurs.

« Les contacts ont été identifiés, l’enquête épidémiologique a été faite, on a fait un dépistage de prévalence et aucune autre personne de cette compagnie n’a eu un test positif. La situation est surveillée de très près. Pour ce qui est du fly-in/fly-out, il existe des mesures notamment avant que les gens n’embarquent (dans l’avion). Il y a un questionnaire pour le triage, il y a la prise de température et dans le milieu de travail, c’est important, les gens doivent respecter la distanciation physique de 2 M et il y a des procédures pour le travail à moins de 2 M ». Selon M. Fachehoun, toutes les mesures sont en place dans ces milieux-là avec pour objectif de limiter la propagation de la Covid-19. « C’est sûr qu’on aura des cas de temps à autre. On ne peut dire qu’on n’en aura pas, mais quand on regarde notre situation par rapport à la situation ailleurs…Notre rôle est de circonscrire ces cas-là. On peut avoir un cas si autour il n’y a pas de transmission et qu’on évalue la situation et qu’on met en place des mesures, ça va être correct. Donc oui on a des cas à Fermont qui seront (très) bientôt déclarés rétablis. On n’a pas d’autres cas secondaires et la situation est surveillée. »

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Publié le 19 octobre, 2020, dans la publication : Numéro_17 Volume 38

  • Côte-Nord
  • Covid-19
  • Dr Richard Fachehoun
  • Fermont
  • Fly-in/fly-out
  • MRC de Caniapiscau
  • Pandémie
  • Santé publique

Publié sur le site le 19 octobre 2020

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Route nationale 389

Matières dangereuses sans surveillance

par Éric Cyr

Source photo : Don Studdart

Les services d’urgence incluant des policiers de la Sûreté du Québec ont été appelés à se rendre sur les lieux d’un accident impliquant un camion-citerne transportant des matières dangereuses, le 27 septembre dernier, non loin de la mine de fer de Fire Lake.

Selon l’agent d’information du Service des communications et de la prévention de la Sûreté du Québec, le sergent Jean-Raphaël Drolet : « La collision s’est produite sur la route 389 près du km 512 ». Ce dernier explique que selon les informations recueillies par les policiers, le poids lourd circulait en direction nord vers Fermont lorsque le conducteur a perdu la maîtrise de son véhicule dans une courbe et le camion s’est renversé dans le fossé. « Le camionneur de 58 ans a subi des blessures mineures et a été transporté au centre hospitalier le plus proche à Fermont. Il n’y a pas eu de déversement et les patrouilleurs ont quitté les lieux en fin de soirée. » La conseillère en communications au ministère des Transports du Québec à Baie-Comeau, Sarah Gaudreault, confirme la date et le lieu de l’événement. « La chaussée était mouillée puisqu’il avait plu, mais elle n’était pas boueuse ni détrempée. Quant aux causes de l’accident, seule la Sûreté du Québec, suite à son enquête, pourra en tirer des conclusions. » La Société de l’assurance automobile du Québec n’a pour sa part pas répondu aux demandes d’information du journal.

Le km 512 est serti dans le tracé problématique entre les mines de Fire Lake et du Mont-Wright qui ne respecte toujours pas les normes minimales de sécurité fixées par Transports Québec et qui a déjà attiré l’attention par le passé. Un accident mortel est survenu dans ce secteur, le 19 octobre 2016. Le camionneur Claude Forest, 44 ans, a perdu la vie lorsque son camion s’est renversé. Le 16 octobre 2017, un poids lourd a aussi été percuté par un train à cet endroit. Le maire de Fermont, Martin St-Laurent rappelait alors l’urgence d’entamer les travaux pour rendre le dernier tronçon de cette route plus sécuritaire en mentionnant que la voie ferrée y traverse 11 fois le chemin.

Le gérant de Transport spécialisé JRB, Richard Boucher, confie que le chargement du camion-citerne contenait des matières potentiellement explosives. « Quelqu’un de malfaisant y aurait pu y mettre le feu comme c’est arrivé récemment dans le cas d’une automobile au km 390 et cela aurait pu avoir des effets désastreux. Ce n’est pas une vulgaire marchandise. Je ne comprends pas pourquoi un accident similaire survenu il y a deux ans a nécessité la fermeture de la route durant deux jours alors que dans ce cas-ci, le camion-citerne a plutôt été laissé sans surveillance durant deux jours en attendant qu’un autre camion-citerne se rende sur place pour transvider son contenu ? »
Comble de malchance, le camionneur se serait en plus fait voler des effets personnels dans la cabine.

Quelques jours plus tard, un autre accident impliquait cette fois-ci un camion de livraison d’Ameublements Tanguay qui s’est renversé sur la portion asphaltée au km 480 dans la déviation de Fire Lake. Le camion qui obstruait la route aurait été laissé sur place durant une journée et demie selon M. Boucher, qui déplore le fait que bien que Fermont dispose d’un service de remorquage spécialisé qui aurait été approprié compte tenu des lieux où sont survenus les accidents, dans ces deux cas, c’est un remorqueur de Baie-Comeau qui s’est rendu sur les lieux.

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Publié le 19 octobre, 2020, dans la publication : Numéro_17 Volume 38

  • Accident routier
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Publié sur le site le 19 octobre 2020

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ArcelorMittal

Une rumeur démystifiée

par Éric Cyr

Légende photo : Usine de bouletage à Port-Cartier. Source photo : ArcelorMittal

Des rumeurs à l’effet que le premier fabricant mondial d’acier, ArcelorMittal, souhaitait vendre des actifs au Québec qui ont notamment été véhiculées par certains médias dont le Financial Times, le diffuseur public Radio-Canada, le journal économique Les Affaires, le quotidien La Presse, Le Journal de Québec, le site internet d’actualité macote-nord.com ainsi que zonebourse.com ont finalement été démenties par la directrice des communications de la multinationale au Canada, Annie Paré, sur les ondes de la radio de Fermont CFMF 103,1.

Contrairement aux informations qui se sont propagées depuis plusieurs mois, il ne serait pas question pour la société mère du groupe ArcelorMittal située à Londres en Angleterre de vendre son capital au pays. Ce sont plutôt la totalité des activités de la filiale américaine du géant de la sidérurgie, ArcelorMittal USA, situées au sud de la frontière qui seront cédées au groupe Cleveland-Cliffs à la suite d’un accord définitif totalisant 1,4 milliard de dollars et non pas ses actifs au Canada. Mme Paré nie catégoriquement les allégations qui ont préalablement circulé à ce sujet en insistant sur le fait que les filiales canadiennes, Exploitation minière Canada (AMEC) et Infrastructure Canada (AMIC), situées sur la Côte-Nord au Québec ne sont nullement visées par cette démarche. « C’est absolument faux…la filiale canadienne n’est aucunement concernée par cette transaction. » La porte-parole de l’entreprise explique que les installations de Fermont et de Port-Cartier sont hautement stratégiques pour le premier sidérurgiste mondial et constituent un maillon important de la chaîne de valeurs de la multinationale en plus de fournir une large partie du minerai de fer utilisé par le groupe ArcelorMittal. Il n’y a donc pas actuellement d’intention de s’en départir, au contraire, les mines de la région seraient considérées comme des forces dans l’entreprise.

Le groupe Cleveland-Cliffs, qui a déjà été copropriétaire des installations minières de la mine Scully à Wabush au Labrador et de Pointe-Noire à Sept-Îles, se portera acquéreur de l’entièreté des infrastructures d’ArcelorMittal aux États-Unis sur une base sans numéraire et sans dette par une combinaison de 78,2 millions d’actions ordinaires de Cleveland-Cliffs, d’actions privilégiées sans droit de vote d’une valeur totale approximative de 373 millions de dollars et de 505 millions de dollars en espèces. La valeur d’entreprise de la transaction est d’environ 3,3 milliards de dollars. En 2018 et 2019, ArcelorMittal USA a réalisé un chiffre d’affaires annuel moyen d’environ 10,4 milliards de dollars. Les actifs acquis comprennent entre autres six installations sidérurgiques, huit installations de finition et deux exploitations d’extraction et de bouletage de minerai de fer.

Par ailleurs, le géant minier et principal employeur de la Côte-Nord, qui souhaite augmenter ses performances à l’échelle mondiale tout en assurant la pérennité de son organisation, songerait toujours à implanter une seconde usine de bouletage à Port-Cartier afin d’accroître sa production de boulettes de fer. Des discussions à ce sujet se sont déroulées entre la haute direction de la multinationale et le premier ministre du Québec, François Legault, lors du Forum économique mondial qui s’est tenu à Davos en Suisse en janvier 2020.

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Publié le 19 octobre, 2020, dans la publication : Numéro_17 Volume 38

  • ArcelorMittal
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  • groupe Cleveland-Cliffs
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Publié sur le site le 19 octobre 2020

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Monts Groulx-Uapishka

Achalandage accru et destination prisée

par Éric Cyr

Source photo : Brieuc Leballeur

La fréquentation des sentiers des monts Groulx-Uapishka situés le long de la route nationale 389 sur la Côte-Nord a connu un accroissement important ces derniers temps, du jamais vu depuis les éditions du Raid international Mahikan, une course très prisée à la carte et boussole de trois jours et trois nuits qui se tenait de 1989 à 1991.

L’événement, organisé de concert avec la Sûreté du Québec et les Forces armées canadiennes, attirait beaucoup de passionnés de plein air et un hôpital de campagne était installé sur place par Médecins sans frontières se souvient Michel Denis de l’Association des amis des monts Groulx, qui assure la préservation et l’entretien des sentiers d’accès. « Il y avait de nombreux bénévoles et des randonneurs, des gens de partout de l’Europe jusqu’à la Russie. Des médias du monde entier couvraient l’activité notamment Radio France Internationale (RFI) et la Radio-télévision belge de la Communauté française (RTBF). Durant la fin de semaine de la fête du Travail, le 7 septembre dernier, j’ai constaté un engouement exceptionnel pour cette destination qui a attiré des centaines de randonneurs du Québec. C’était comme à la belle époque », confie celui qui habite dans un camp rustique à proximité de ce massif rocheux de la chaîne de montagnes des Laurentides. M. Denis explique que les monts Groulx sont de plus en plus connus, mais que la situation liée à la pandémie de Covid-19 pourrait avoir contribué à cette attraction puisque les destinations touristiques à l’extérieur du pays étaient interrompues.

« Il faut bien prévoir avant de tenter une excursion, car les conditions climatiques sont difficiles et cela comporte un degré de dangerosité dont il faut tenir compte. »

Destination d’aventure à ne pas prendre à la légère

Selon le guide d’aventure professionnel, Guy Boudreau, un expert de l’endroit qui réside sur place, les monts Groulx sont une destination d’envergure prestigieuse accessible, mais difficile, et qui est de plus en plus fréquentée. L’impossibilité de se rendre à l’étranger durant plusieurs mois a certainement poussé les aventuriers québécois à explorer les espaces verts du Québec, ce qui a eu une incidence favorable sur la destination des monts Groulx qui a reçu trois fois plus de visiteurs qu’à l’habitude. « On évalue que de 700 à 800 excursionnistes ont fréquenté ce massif montagneux durant la saison estivale. » Ce dernier souhaite sensibiliser les aventuriers et éduquer les utilisateurs qui doivent au préalable s’assurer d’avoir les compétences et les équipements requis pour effectuer la traversée des monts Groulx. Bien que ce massif de montagnes est accessible, il est situé en région éloignée et isolée nécessitant une préparation minutieuse essentielle. « Les gens doivent mesurer leurs capacités afin qu’une belle aventure ne s’avère pas dramatique. L’improvisation n’a pas sa place quand on planifie accéder au territoire et il faut savoir que cette région montagneuse fait partie d’un microclimat subarctique sans saison sèche avec une pluviométrie importante où les écarts de température peuvent être importants. Il faut viser l’autonomie complète. Tout est vrai ici : moustiques, mouches noires, pluie, vent violent, humidité, froid. Les conséquences sont directes! Il faut prévoir et laisser la pensée magique de côté. Le climat rigoureux est changeant et la neige est tombée à deux reprises cet été. »

Les monts Groulx font partie de la réserve mondiale de la biosphère de Manicouagan-Uapishka, reconnue par l’UNESCO en 2007. La portion ouest du massif est protégée du développement industriel par la réserve de la biodiversité Uapishka créée en 2009. Pour en savoir plus consulter le site Internet : amisdesmontsgroulx.com et la page Facebook : Amis des Monts Groulx.

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Publié le 19 octobre, 2020, dans la publication : Numéro_17 Volume 38

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Publié sur le site le 19 octobre 2020

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