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  • Numéro 6

  • Un écrivain nord-côtier donne le  goût de lire et d’écrire

    Littérature

    Un écrivain nord-côtier donne le goût de lire et d’écrire

  • Petit train va loin…

    Mine du lac Bloom

    Petit train va loin…

  • Un mandat de grève sans équivoque

    Métallos/ArcelorMittal

    Un mandat de grève sans équivoque

  • Une septième édition  haute en couleur

    Activités, plaisir et beau temps à profusion

    Une 3 avril, 2017

    Une septième édition haute en couleur

  • Une organisation qui a comblé les attentes

    COURSE de CHiENS DE TRAîneau

    Une 3 avril, 2017

    Une organisation qui a comblé les attentes

Numéro 6

Un écrivain nord-côtier donne le  goût de lire et d’écrire

Littérature

Un écrivain nord-côtier donne le goût de lire et d’écrire

Petit train va loin…

Mine du lac Bloom

Petit train va loin…

Un mandat de grève sans équivoque

Métallos/ArcelorMittal

Un mandat de grève sans équivoque

Une septième édition  haute en couleur

Activités, plaisir et beau temps à profusion

Une 3 avril, 2017

Une septième édition haute en couleur

Une organisation qui a comblé les attentes

COURSE de CHiENS DE TRAîneau

Une 3 avril, 2017

Une organisation qui a comblé les attentes

Littérature

Un écrivain nord-côtier donne le goût de lire et d’écrire

par Éric Cyr

L’auteur Gilles Ruel de Baie-Comeau a offert des ateliers pédagogiques interactifs en classe aux élèves de l’école des Découvertes et de la polyvalente Horizon-Blanc, du 20 au 24 mars dernier, dans le cadre d’une tournée éducative « La culture à l’école ». L’écrivain s’est aussi arrêté à la bibliothèque de Fermont, le 22 mars, afin de discuter avec le public de son cheminement littéraire.

À 70 ans, Gilles Ruel concrétise ses aspirations depuis qu’il consacre sa retraite à l’écriture. Après plusieurs romans jeunesse, deux romans pour adultes, un conte à colorier pour enfants, la participation à quatre recueils de nouvelles et l’édition de ses poèmes dans cinq recueils de haïkus, la passion ne s’estompe pas. Depuis son premier roman paru en l’an 2000, une douzaine d’autres titres se sont ajoutés à son répertoire.

Une belle introduction à l’art de l’écriture

« L’écrivain est une personne qui vit son rêve et sa passion, mais c’est une personne comme chacun d’entre vous. Nous sommes tous des êtres humains égaux », confie ce dernier aux élèves fort attentifs à son message qui comprend de l’information sur le processus de création et où il parle aux jeunes de l’événement déclencheur qui l’a incité à devenir auteur et de tous les plaisirs que lui procure cette activité. « Écrire, ce n’est pas sorcier, c’est magique. » Pour chacune de ses rencontres, le romancier fait en sorte que les élèves s’impliquent en les interpellant et en leur donnant la parole. Spécialisé dans la littérature jeunesse, Gilles Ruel se fait un devoir, lorsqu’il écrit pour les jeunes, de leur présenter des histoires captivantes, qui leur permettront une réflexion dont ils sont tout à fait capables. Son premier roman jeunesse, Le fugueur, qui lui a valu le prix Abitibi Consolidated du Salon du livre du Saguenay-Lac-Saint-Jean dans la catégorie jeunesse, traite d’un sujet sérieux. Sous l’effet de la drogue, Flac commet un meurtre dans une piquerie. Un juge a ordonné qu’il soit interné dans un centre de réhabilitation psychiatrique. Attaché à sa chaise, il est à la merci de certains membres du personnel qui le détestent et s’acharnent sur lui en lui faisant subir de mauvais traitements. Flac travaille dur à se réhabiliter, mais son crime demeure. Que décidera le juge lors de la prochaine comparution? Répondant aux nombreuses demandes de ses lecteurs, il a pondu la seconde partie, Le combat de Flac pour sa liberté. Son roman pour adultes le plus connu, Colère et consternation, ne laisse personne indifférent et a fait un tabac lors de sa sortie. Il aborde dans ce bouquin le sujet, très peu traité, du scandale du sang contaminé qui a coûté la vie à des dizaines de milliers de personnes à travers le monde et permet un éclairage sur le côté humain de cette tragédie, la pire en matière de santé qu’ait connue le pays.

« J’écris autant avec mes tripes qu’avec ma tête. Je suis assez caméléon, je m’adapte aux différents styles d’écriture. Le roman adulte est plus difficile, car il faut réaliser des recherches plus poussées. »

La plupart des livres de l’auteur sont disponibles à la bibliothèque publique de Fermont incluant son tout dernier roman jeunesse Un voyage inoubliable, qui traite des aventures d’un jeune de 12 ans parti pêcher sur le fleuve Saint-Laurent qui se réfugie sur une île où il rencontre un descendant direct du pirate Barbe-Noire.

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Publié le 3 avril, 2017, dans la publication : Numéro 6 Volume 35

  • Ateliers pédagogiques
  • Auteur
  • Écrivain
  • Gilles Ruel
  • Introduction à l'écriture
  • La culture à l'école
  • Polyvalente Horizon-Blanc
  • Processus de création
  • Romancier

Publié sur le site le 3 avril 2017

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Mine du lac Bloom

Petit train va loin…

par Éric Cyr

La minière Champion a récemment fait l’acquisition d’une flotte de 735 wagons destinés au transport de minerai de fer en provenance de ses installations de la mine du lac Bloom près de Fermont jusqu’au terminal minéralier de Pointe-Noire à proximité de Sept-Îles. C’est la firme Société de voitures de chemin de fer du Lac Bloom, dont Champion est propriétaire, qui a procédé à l’achat de ces véhicules ferroviaires spécialisés conçus spécifiquement pour le transport de minerai.

Les wagons, qui appartenaient auparavant à la Canadian Iron Ore Railcar Leasing, ont été cédés à Champion pour 40,4 millions de dollars canadiens (30,1 M$ US) et permettront d’acheminer la production de fer extraite de sa mine de Fermont via un embranchement ferroviaire déjà existant de 31,9 km incluant une boucle vers le chemin de fer QNS&L au Labrador jusqu’au port de Sept-Îles afin d’être transbordée puis exportée à l’étranger à bord de navires-minéraliers. Selon le président-directeur général de Champion, Michael O’Keeffe, cette importante transaction est une étape logique et un jalon de plus vers la reprise de l’exploitation de la mine du lac Bloom après qu’une étude de faisabilité, démontrant la rentabilité et la longévité de ce gisement, a été rendue publique à la mi-février. Celui-ci confie que d’importants bénéfices stratégiques et économiques favorisant le recommencement des activités au lac Bloom découlent de cet achat qui constitue selon lui une phase majeure vers une remise en service des installations.

En quête de financement

Champion prévoit amorcer dès cet été les travaux préparatoires à la relance des activités de la mine du lac Bloom et est actuellement à la recherche de financement pour accélérer le processus de redémarrage. L’entreprise doit encore courtiser des promoteurs afin de réunir 286 millions de dollars additionnels, 41 millions de moins que le montage financier précédent, pour assurer la vitalité du projet qui créerait 480 emplois et s’échelonnerait sur plus d’une vingtaine d’années. Le chef des opérations récemment nommé, David Cataford, explique que c’est un bon défi puisque certains investisseurs sont quelque peu frileux malgré la remontée des prix du fer qui a bondi à la fin 2016 et qui maintient sa progression. Il confie que la récente étude de faisabilité démontre pourtant que le projet est rentable dans un marché oscillant entre 50 et 60 $ US la tonne. Même si les installations et les équipements sont en veilleuse et que la minière ne vend pas de minerai de fer pour l’instant, elle dépense tout de même 1,25 million de dollars par mois pour maintenir ses infrastructures intactes et respecter les normes environnementales en attendant la réouverture anticipée. M. Cataford confie que tous les efforts convergent vers la recherche de financement destinée à assurer le rétablissement des activités.

Québec, qui est propriétaire de la mine du lac Bloom à 36,8 %, a grandement contribué à stimuler la vitalité du projet et pourrait éventuellement réinvestir afin de donner un coup de pouce supplémentaire destiné à faciliter un retour sur les rails de la mine.

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Publié le 3 avril, 2017, dans la publication : Numéro 6 Volume 35

  • Champion
  • Chemin de fer QNS&L
  • Fer
  • Fermont
  • Financement
  • Industrie minière
  • Mine du lac Bloom
  • Société de voiture de chemin de fer du lac Bloom

Publié sur le site le 3 avril 2017

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Métallos/ArcelorMittal

Un mandat de grève sans équivoque

par Éric Cyr

Légende photo : Les boîtes de scrutin attendent paisiblement dans le local des Métallos avant d’être rangées après le vote.

Avec un mandat de grève fort à 99 % en main, les syndiqués des Métallos exigent du sérieux. C’est avec des proportions inébranlables que les travailleurs de la minière ArcelorMittal à Fermont et à Port-Cartier ont doté leurs sections locales respectives de mandats de grève à exercer au moment jugé opportun. Les négociations pour le renouvellement de la convention collective, qui s’étaient amorcées, le 5 janvier 2017, ont été rompues, le 21 mars dernier, alors que le Syndicat a quitté la table, jugeant les demandes du géant de l’acier inacceptables. Les instances syndicales se sont alors retirées des discussions évoquant la lenteur du processus.

Aucune ambiguïté

Après 11 semaines de négociations à temps plein, les discussions portaient toujours sur les aspects normatifs du contrat avant l’arrêt des pourparlers. Les syndiqués (qui sont sans contrat de travail depuis la date d’échéance de la convention, le 28 février dernier) se sont par la suite prononcés à 99 % pour une grève, ce qui démontre une solidarité sans faille, mais aussi une déception indéniable face aux demandes de l’entreprise. Le syndicat des Métallos avait réuni ses membres et tenu plusieurs assemblées générales au préalable afin d’exposer la situation et demander un vote de grève qui pourrait être déclenchée « si nécessaire au moment jugé opportun. » Des rassemblements se sont tenus dans les cinq sections locales pour faire le point sur les négociations et voter au moyen d’un scrutin secret sur un éventuel mandat de grève. Les boîtes de scrutin ont été dépouillées simultanément, le 24 mars dernier, et les résultats sont clairement pour une grève si la nécessité se fait sentir : section 5778 (mine du Mont-Wright et Fire Lake) 99,7 %, section 7401 nord à Fermont et sud à Port-Cartier (employés de bureau et personnel technique) 100 %, section 8664 (usine de bouletage de Port-Cartier) 99,4 %, section 6869 (chemin de fer, installations portuaires et manutention) 99 %.

Le bras de « fer »

Selon le coordonnateur régional des Métallos pour la Côte-Nord, Nicolas Lapierre, les travailleurs n’acceptent pas les changements majeurs que veut effectuer la minière concernant les horaires et la mobilité de la main-d’œuvre. « On a mis des balises, ça sert à ça une convention collective, à limiter le droit de gérance de l’employeur. Et là, ArcelorMittal veut sabrer là-dedans, faire une croix sur les 50 dernières années. L’employeur veut faire ce qu’il veut, où il veut, avec qui il veut et les travailleurs eux n’auraient pas le choix d’obtempérer. C’est inacceptable et les syndiqués ont voulu envoyer un message clair à la compagnie : ça suffit le surplace et les pas de tortue. Les négociations doivent commencer pour vrai. Si l’employeur s’entête à vouloir charcuter la convention, il va discuter tout seul, nous n’avons pas de mandat pour ça. ArcelorMittal doit prendre acte du résultat : les membres sont derrière leur comité de négociation et veulent que ça avance », fait valoir ce dernier. Le représentant syndical affirme que le ton doit changer à la table de négociation au sujet des changements souhaités par la multinationale dans les clauses normatives (flexibilité pour les mouvements de personnel, période de probation, horaire de travail des employés de bureau et des travailleurs affectés à la mine de Fire Lake). Le syndicaliste confiait avant le résultat du vote que : « l’objectif est de faire débloquer les négociations. Plusieurs secteurs sont concernés que ce soit le port, le chemin de fer, l’usine, la mine, ou les employés de bureau et ils doivent tous composer avec des réalités différentes, ce qui contribue à accentuer l’envergure des échanges. » Jusqu’à présent, aucune discussion n’a été amorcée concernant les clauses salariales.

« On veut retourner négocier, mais il faut que l’employeur change son attitude et enlève les demandes de concessions. Si la partie patronale persiste dans cette voie, on saura quoi faire, les 2000 travailleurs sont derrière nous et nous appuient. »

Une situation normale

C’est sans surprise que la société, qui a déjà formé ses cadres pour les préparer à un éventuel conflit, a pris connaissance du résultat du vote de grève. Le porte-parole de l’entreprise, Paul Wilson, affirme que c’est habituel dans ce genre de négociations. ArcelorMittal disait, avant le scrutin, être sûre de pouvoir s’entendre avec le syndicat pour le renouvellement de la convention collective. M. Wilson confiait alors que la minière était ouverte à la négociation malgré la décision des Métallos de procéder à un vote de grève auprès de ses membres et souhaite toujours que les négociations reprennent. « Un tel vote de grève fait partie du processus actuel de négociation et ce type de vote va habituellement chercher des votes très élevés. Selon notre compréhension, c’est une situation normale et nous ne sommes pas surpris du résultat. On continue à être disponible pour négocier avec les employés. L’objectif ultime est de conclure une entente satisfaisante pour les deux parties. On demeure convaincu qu’on sera en mesure de trouver les solutions gagnantes pour les deux parties », a-t-il expliqué en soulignant que les conditions du marché du fer sont difficiles même si les opérations de la minière sur la Côte-Nord sont rentables. Ce dernier souligne que l’entreprise a toujours agi en collaboration avec ses employés pour assurer son avenir.

« On a toujours été sur la Côte-Nord et on veut être là pour longtemps. Assurons-nous de bien faire les choses des deux côtés de la table pour s’entendre et assurer la pérennité de l’entreprise et des emplois ».

Bref historique

Les derniers conflits de travail remontent à 2005 avec une grève de six semaines et à 2001 avec un lock-out de quatre semaines. La dernière négociation qui s’est déroulée avec la minière Québec Cartier avant son acquisition par ArcelorMittal s’est tenue en 2006, c’est donc la deuxième négociation depuis que le géant minier a acquis Québec Cartier, la première étant survenue en 2011. La dernière convention collective avait été conclue pour six ans et avait mis quatre mois à être ficelée. Aucune grève n’est survenue à ce jour entre ArcelorMittal et ses employés sur la Côte-Nord.

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Publié le 3 avril, 2017, dans la publication : Numéro 6 Volume 35

  • ArcelorMittal
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Publié sur le site le 3 avril 2017

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Activités, plaisir et beau temps à profusion

Une septième édition haute en couleur

par Éric Cyr

Légende photo : Le soleil et les nombreux participants ont réchauffé les glissades sur le site du carnaval.

La septième édition du Taïga Carnaval s’est déroulée les 17, 18 et 19 mars derniers sous un soleil radieux et une température idéale. L’ambiance festive, détendue et conviviale de cette fête hivernale a attiré un public très nombreux qui a pu se divertir et s’amuser en prenant part à plusieurs activités culturelles et sportives. Ce bel évènement familial a rassemblé la population locale, mais aussi des touristes et de la parenté d’un peu partout.

Une réussite

Plusieurs bénévoles ont contribué à enrichir la diversité de cet incontournable hivernal de la région par leur travail assidu de longue haleine assurant ainsi le succès de ce rassemblement destiné à célébrer les joies de l’hiver sous toutes ses formes. Une programmation très diversifiée a enchanté les multiples citoyens et les visiteurs qui ont pu en profiter à plein. Plusieurs nouvelles activités ont été ajoutées à l’horaire cette année telles que le Snowjam, la soirée bras de fer et le triathlon des neiges. Les activités classiques bien appréciées des habitués étaient évidemment de retour au grand plaisir du public. La classe neige des écoles, la journée neige des garderies et les p’tits maringouins ont su agrémenter les jeunes qui ont bougé amplement en prenant l’air et en s’amusant. Beaucoup de bambins étaient émerveillés de rencontrer la mascotte Taïgouin sur le site. La randonnée de motoneige aux flambeaux, la traversée du lac Daviault en raquettes, le spectacle pyromusical (feux d’artifice), la glissade du Club Optimiste, le tournoi de balles de neige Yukigassen, la course de souffleuses et la course de motoneiges ont aussi plu aux nombreux participants et spectateurs qui ont déambulé d’une démonstration à l’autre dans des attroupements populaires festifs. Tous ceux qui aiment bouger et faire de l’activité physique ont été comblés par un tel déploiement.

Une autre nouveauté cette année était le remplacement du chapiteau par un immense igloo gonflable. Au niveau culturel, le Comité de spectacles de Fermont a permis la présentation des spectacles du réputé DJ Dan Desnoyers dans l’igloo et d’un hommage au groupe AC/DC par 21 Gun Salute au Centre multifonctionnel Cliffs, qui ont fait le bonheur des spectateurs. Le comité organisateur, composé de Bernard Dupont, Karl Gagné-Côté, Marie-Philippe Couture, Marilou Morin-Lévesque et Serge Côté, est fier et heureux de l’engouement et de la participation des citoyens. Cette édition s’avère inéluctablement un véritable succès. C’est un rendez-vous pour la huitième édition du Taïga Carnaval l’an prochain.

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Publié le 3 avril, 2017, dans la publication : Numéro 6 Volume 35

  • Activités culturelles et sportives
  • Événement hivernal
  • Fermont
  • Festivité
  • MRC de Caniapiscau
  • Taïga Carnaval

Publié sur le site le 3 avril 2017

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COURSE de CHiENS DE TRAîneau

Une organisation qui a comblé les attentes

par Véronique Dumais, collaboration spéciale

Source photo : Bogdan Carasava

Les 17 et 18 mars derniers, Fermont a réuni une quinzaine de mushers venus participer à l’épreuve de 230 kilomètres de la quatrième édition du Défi Taïga 200 organisée par l’Association touristique de Fermont dans le cadre du Défi Taïga Carnaval. Résumé de cette épreuve sportive qui a su impressionner les mushers et qui a représenté tout un challenge pour les compétiteurs!

La semaine précédant la Saint-Patrick a été marquée par une forte tempête de neige qui a touché le sud du Québec et l’est des États-Unis. De ce fait, des 18 mushers inscrits à la plus longue course de chiens de traîneau de l’est du Canada, deux équipes, Christelle Arseneau du Nouveau-Brunswick et Amy Dionne de Madawaska au Maine, ont dû rebrousser chemin à cause des mauvaises conditions routières. Quelques-unes des équipes avaient prévu le coup en partant une journée plus tôt, mais plusieurs autres ont dû attendre la réouverture des routes pour finalement se rendre à Fermont tard la journée précédent l’événement. Le comité organisateur le dit depuis la première édition, le Défi Taïga commence bien souvent avant la route 389. Somme toute, ce sont 16 équipes qui ont pris le départ du Défi Taïga, qui ne cesse d’attirer de nombreux spectateurs, devant une foule enthousiaste. La webdiffusion des départs a rejoint plusieurs personnes qui n’ont pu se rendre sur place dont les familles des mushers et de nombreux admirateurs de notre course ailleurs au pays, aux États-Unis et en Europe.

Pour cette édition mémorable, le parcours fut allongé de 30 kilomètres, passant ainsi de 200 à 230 km au plaisir des mushers habitués des longues distances. De forts vents ont cependant laissé de nombreuses lames de neige sur les lacs créant des surfaces de glisse inégales diminuant ainsi les vitesses moyennes. Ce phénomène météorologique explique en partie pourquoi, pour la même course allongée de 30 km, il a fallu compter trois heures de plus au périple des premiers compétiteurs de retour à Fermont après un arrêt obligatoire de six heures au point de contrôle (check point). La journée s’est terminée tard pour l’équipe des chronométreurs avec l’arrivée de la dernière musher le soir passé 23 heures.

Denis Tremblay rafle les honneurs

Pour une deuxième année consécutive, le podium fut constitué des trois mêmes mushers qu’en 2016.

Cette année, c’est Denis Tremblay qui a franchi la ligne d’arrivée en premier avec un chrono final de 17 heures 6 minutes et 42 secondes. Martin Massicotte s’est classé deuxième tout juste 15 minutes derrière le meneur alors qu’André Longchamps s’est emparé de la troisième place en complétant le parcours avec un temps final de 18:22:59.

L’excellence des soins accordés à ses chiens et leur forme physique après la course a permis au vainqueur de remporter également le prix des vétérinaires. Christopher Jackowsky, remplaçant de Jaye Foucher blessée à un genou lors de l’épreuve de la Can-Am Crown International deux semaines avant le Défi, en a surpris plusieurs en se classant quatrième lors de sa première course de mi-distance. Une mention spéciale également à Yan Shaw, seul Fermontois à avoir complété l’épreuve, pour sa huitième place avec un chrono final de 21:15:14. Carole Vuylsteke, Geneviève Raymond, Danny Moreau et Michel Lécuyer ont dû abandonner pour des raisons soit physiques soit pour le bien-être de leurs chiens. Nous leur levons notre chapeau pour le courage qu’exige une telle décision.

Le gala de clôture et la remise des prix se sont déroulés lors d’un souper au Centre multifonctionnel Cliffs. Durant les remerciements, les mushers n’avaient que de bonnes paroles pour la structure de la course, le professionnalisme et la passion des bénévoles. Le « check point » a reçu énormément d’éloges ! Nos concurrents ne cessent de vanter les bons soins qu’ils y reçoivent; accueil, bonne bouffe et installations de qualité pour un temps de repos bien mérité. C’est avec le qualificatif que Denis Tremblay a utilisé lors de ses remerciements, PERFECTION, que le comité organisateur envisage la cinquième année du Défi Taïga 200!

Véronique Dumais, collaboration spéciale

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Publié le 3 avril, 2017, dans la publication : Numéro 6 Volume 35

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  • chiens de traineau
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Publié sur le site le 3 avril 2017

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